Descriptif du fonctionnement
15/05/99
Ce descriptif de fonctionnement est destiné à faciliter la reprise de la liste ornithologie, son fondateur souhaitant en céder la gestion pour «se consacrer à d'autres tâches». Une discussion sur cette les perspectives de cette cession est archivée en:
La liste ornithologie a été créée en juin 1997 avec une dizaines de participants. Elle compte 235 abonnés en mai 1999. Elle fut gérée 1997 et 1999 par Gilles Vannier, qui en assura l'animation, la gestion technique, l'archivage ainsi que le financement.
Le but de cette liste est de faciliter les échanges entre tous les «miroiseurs», ornithologues (scientifiques ou simples observateurs de l'avifaune sauvage) francophones s'intéressant à l'Europe et l'Ancien Monde.Elle a été créée pour favoriser la communication (et aussi les actions communes) entre les miroiseurs, et augmenter la quantité d'information en français disponible sur le réseau sur l'ornithologie.
L'abonnement et le désabonnement à la liste sont libres et se font par automate. Les conditions en sont décrites en:
Le seul principe sur lequel l'animation n'a pas transigé est le respect des différences. L'inscription à la liste est ouverte à tous, le coeur de cible composé d'ornithologues amateurs du débutant à l'expert et d'ornithologues ou biologistes professionnels, mais aussi aux mères venues s'inscrire sur la liste pour préparer l'exposé de leurs enfants, aux membres éminents de nos associations et aux isolés, aux chasseurs qui sont aussi des ornithologues, etc...
Ce principe n'interdit pas le débat, mais le débat ne doit pas mener à l'insulte ou à l'exclusion.
Lorsque le débat risque de s'envenimer, l'animateur intervient par des messages personnels mesurés aux protagonistes, en situation potentielle d'agresseur ou d'agressé, et par un message à la liste, sans mise en cause de personnes. Cette situation est très rare.
Le contenu des débats est libre, tant qu'il touche de près ou de loin à l'ornithologie. Mais lorsqu'un débat risque d'être répétitif, l'animateur intervient pour indiquer où ont été archivées les contributions précédentes.
Si au début de l'existence de la liste, il était nécessaire que l'animateur essaie de faire vivre la liste en envoyant des comptes-rendus, en régissant aux interventions, en inventant des activités (concours «miroiseur»), bref en intervenant sur le contenu des débats, ce n'est plus nécessaire actuellement. Mais il est toujours utile d'appuyer les actions qui se mettent en place (par exemple actuellement la création d'un groupe de travail sur la base de données ornithologiques).
La liste a un fort taux de participants actifs: si pendant une période donnée on repère rapidement quelques intervenants très actifs, en réalité près de la moitié des participants ont déjà envoyé un message. Il y a donc une forte culture commune et la liste s'auto régule fort bien la plupart du temps. Les interventions de l'animateur peuvent donc être rares et légères.
Il arrive que des messages soient adressé au gestionnaire de la liste, sur un sujet d'ornithologie. Il faut alors les retransmettre à la liste, en demandant que les réponses soient diffusées simultanément à la liste, et à l'émetteur initial qui n'est pas abonné.
L'animation de la liste représente donc le poste de travail le moins contraignant. Il suffit de lire les messages, comme tous les participants. Les interventions représentent un temps de travail de un à 2 jours par an, hors opérations exceptionnelles (votes, par exemple) qui peuvent représenter chacune une ou plusieurs journées de travail.
La liste est également gérée par Majordomo, un automate gratuit mais moyennement performant (voir http://www.cru.fr/listes/ pour les informations techniques sur les serveurs de liste).
Les commandes sont envoyées à l'automate majordomo@apro.fr, les messages à la liste ornithologie@apro.fr.
La liste est fermée: il faut s'être inscrit pour recevoir, mais aussi pour envoyer un message. Cette fermeture a été rendue nécessaire par l'accroissement des messages publicitaires.
Elle n'est pas modérée: les messages envoyés par les participants sont diffusés sans contrôle préalable.
Annuler les abonnement correspondant à des e-mail qui ne sont plus attribués. Assez fréquent (2 par mois), l'abonné ne s'est pas désabonné avant que son fournisseur d'accès ne ferme son compte.
Approbation des abonnements ou des désabonnements faits pour un autre compte (cette fonction pose problème, à la fois de sécurité, qui abonne ou déabonne qui, et aussi parce que les erreurs sont fréquentes dans l'écriture de l'e-mail à gérer).
Abonner ou désabonner ceux qui sont fâchés avec Majordomo.
Envoyer un message explicatif pour les anomalies: messages rejeté car l'abonné n'a pas utilisé son compte habituel, car il avait envoyé une annexe trop volumineuse, car il avait utilisé un mot-clé interdit.
Ces tâches techniques demandent entre rien du tout et une heure environ par semaine. Elle demandent un minimum de compréhension technique (repérer par exemple qu'une demande d'abonnement est refusée car un caractère non éditable s'est glissé à la fin de la demande), et aussi de savoir communiquer avec un internaute pas toujours au fait des subtilités de la messagerie électronique.
Il existe pour les listes de messagerie deux types d'archivage:
J'ai choisi l'archivage manuel pour:
Le travail d'archivage est simple techniquement:
Cette partie du travail est donc un travail de secrétaire, ce n'est pas différent de celle consistant à rédiger des notes dans un traitement de texte. Mais elle demande de connaître le classement déjà effectué (la question est toujours, où vais-je mettre ce texte), il faut parfois consulter la page de titre des archives pour décider, et il arrive parfois, rarement, que l'on reclasse des pages dans une rubrique mieux adaptées. En cas de doute, toujours se mettre à la place de l'internaute!
Il faut avoir des notions d'ornithologie, et aussi de géographie.
Ensuite, le transfert des pages est fait quand on en a envie, ce n'est pas compliqué (en fait, c'est comme recopier des fichiers sur l'ordinateur du bureau d'à côté)
Ce travail d'archivage demande entre une heure et une journée de travail par semaine. C'est la charge la plus lourde de la gestion de la liste. Mais son objectif dépasse en fait celui de la liste, puisqu'il s'agit de mettre à disposition du public francophone une information qui apparaît désormais comme étant de qualité sur l'ornithologie.
Le financement de la liste est assuré dans le cadre d'un abonnement de Gilles Vannier à un serveur local (2700 fr par an pour une offre multiservices). Il aurait été possible de passer par un fournisseur spécialisé, parfois gratuit, voir http://www.cru.fr/listes/apropos/hebergement.html
Evaluation des coûts engagés: