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Vautour fauve et Vautour percnoptère

Gyps fulvus et Neophron percnopterus

 

Contribution de michèle corsange, "Vautour moine", 2 Oct 2003

La mission-Fir de la LPO, le BVCF et le Parc National des Cévennes fêtaient le 1er octobre les dix ans de la réintroduction du Vautour moine sur les Grands Causses.

Au Belvédère des Vautours, au moment de la curée, un spectacle extraordinaire ! Deux brebis sont amenées sur l'aire de nourrissage. Presque aussitôt, les Vautours fauves commencent à survoler le site, un, puis deux, puis trois vautours, l'un d'eux se pose et en quelques minutes cinq, dix, quinze Vautours fauves forment une masse compacte et commencent, à une vitesse inimaginable, à déchirer les brebis à grands coups de bec.
Une grande ombre sombre sur le sol et, dans le ciel, le premier Vautour moine cercle et descend lentement. Un léger mouvement de l'aile gauche, un coup de queue à la verticale, une descente en ligne droite, presque arrivé au sol, les pattes jaunes surgissent de la masse de plumes brunes, le grand oiseau noir sort le train d'atterrissage et se pose.
Le nouvel arrivant en impose par sa taille et sa démarche, on a vraiment l' impression qu'il roule des épaules comme un caïd ! Il s'approche de la carcasse, un coup de bec puis un autre, il tire sur un morceau de peau ou de tendon, un Vautour fauve trop proche ou trop avide le gêne, il lui décoche un coup de patte à l'horizontale qui me laisse ahurie, c'est de la boxe française !

Dans la lunette, nous lisons les bagues : BTP, AYN, W, etc. Oserai-je dire que les vautours sont beaux ?
Le Vautour moine que j'avais vu arriver n'est plus seul, trois ou quatre comparses l'ont rejoint et l'on commence déjà à voir saillir les côtes des brebis. Entre les pattes des vautours, fauves et moines mêlés, quelques Grands corbeaux et Choucas se sont invités et s'emparent de quelques restes. Chacun se nourrit, aucun oiseau ne manifeste d'agressivité envers l'autre, un coup de patte n'est pas un coup de bec, il s'agit juste de se faire respecter.

Repu, le Vautour moine premier arrivé dresse sa haute stature un peu en retrait de la carcasse où s'affairent encore quelques Vautours fauves et, ma foi, il a noble allure. En bon moine, il porte au sommet du crâne une splendide calotte marron clair qui me semble douce comme de la fourrure, l' encolure est bordée d'un plumage plus clair que le manteau, il s'agit d'un adulte. La tête est petite mais la face est impressionnante ! Une zone claire, presque blanche à la racine du bec puissant, bien plus gros que celui du Vautour fauve, un peu de rouge aussi, sans doute les traces du repas. L'oil noir cerclé de blanc n'a rien de cruel, le regard est direct, sûr.

Le Vautour moine va se poser un peu plus loin au sommet d'un rocher et commence sa digestion.
Sur le sol, ne restent que deux carcasses décharnées.

Rien d'horrible dans cette scène de vie, simplement de la vie car la mort et la vie se nourrissent l'une de l'autre. Ici, personne ne tue. Oui, j'aime les vautours, je les préfère aux hommes qui se prennent pour des faucons sans être capable de comprendre qui ils sont et mettent la terre à feu et à sang.

ornith@micalement,
michèle corsange -13200

 

Contribution de Philippe Schepens, "La saga des vautours fauves en Hollande ( pièce au dossier)", 12 Jun 2003

Ci-dessous la traduction d'une pièce intéressante dans l'échange d'idées des ornithos hollandais au sujet des Vautours fauves (paru en néerlandais dans Eurobirdnet-Nederland) :

Cher Léon,
Comment en est-tu arrivé à prétendre que tous les vautours fauves observés en Hollande récemment soient des produits de programmes de réintroduction? N'as-tu pas suivi les évolutions de ces dernières années?
Dans le groupe de 18 vautours fauves observés en Hollande il y a deux ans il y avait un oiseau porteur d'une bague d'Andalousie. Le vautour fauve n'a jamais été éteint , ni en Espagne ni dans les Pyrénées. et n'y fut donc pas réintroduit. Quant aux vautours des Cévennes, ils semblent s'être croisés avec des exemplaires sauvages de provenance inconnue. Nous avons eu une fois seulement un vautour en provenance des Cévennes en Hollande. Le vautour observé à Amsterdam en 1993 venait d'Italie, et fut retracé comme un oiseau originellement sauvage. Il me semble donc téméraireque les Vautours (non bagués!) observés actuellement à De Wijk dans la colonie de cigogne soient d'office des exemplaires provenant de projets de réintroduction. Comment veux-tu prouver cela? Il me semble absurde de prétendre que tous les Vautours fauves sont issus de projets de réintroduction, ce qu'on pourrait déduire de tes suppositions.

Signé : Paul J. Marcus

Philippe SCHEPENS

Leader of Bird Ringing Group nr 15 ("Zeebrugge")
of the Bird ringing scheme of the
Royal Belgian Institute for Natural Sciences

Bird ringing site "OUARDYE"
51 degr. 16 min. 35 sec. North
03 degr. 01 min. 42 sec. East
**Daily ringing since 1979**

 

Contribution de Philippe Schepens, "la saga des vautours fauves en Hollande", 07 Jun 2003

Salut les Gypsologues,
la saga continue: un troisième vautour fauve a été signalé dans la colonie de cigognes sise à De Wijk, dans le Nord-est de la Hollande, et sept cigognaux ont déjà servi de régal aux vautours qui les mangent dans le nid.

La direction de la station des cigognes a retiré les 25 autres pour les nourrir en volière afin de sauver la reproduction dans la colonie.
La provenance des vautours (bagués paraît-il) est pour les deux premiers les Alpes (résultats de projets de réintroduction) tandis aue le troisième a une bague espagnole. à confirmer.

Philippe SCHEPENS
Leader of Bird Ringing Group nr 15 ("Zeebrugge")
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Royal Belgian Institute for Natural Sciences
***
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51 degr. 16 min. 35 sec. North
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**Daily ringing since 1979**

 

Contribution de michèle corsange, "Re: Vautour en Belgique!", 6 Jun 2003

Tout à fait d'accord avec Laurent lorsqu'il écrit : "L'argument du "surnombre" est à manier avec beaucoup de précautions et avec une rigueur frisant l'obsession, au moins en France par les temps qui courent. Il est très généralement avancé dans des discours, disons, 'engagés' ou 'orientés'...". Il serait en effet très dangereux d'apporter de l'eau au moulin de ceux qui ne voit dans les oiseaux que des gêneurs ! L'espèce des bipèdes n'est-elle pas elle aussi en surnombre ? ;-)

Si vous me permettez d'exposer ces simples réflexions simplistes, j'ajouterai que "le nombre d'individu vu en erratisme dépend ... AUSSI du nombre" d'observateurs. Il me semble que l'ornithologie a le vent en poupe auprès des jeunes et les jeunes ornitho compétents ne manquent pas et c'est tant mieux, plus il y aura d'observateurs sur le terrain, le mieux ce sera ! Peut-être le phénomène de réchauffement climatique auquel nous assistons n'y est-il pas non plus étranger ? Beaucoup d'espèces remontent plus au Nord de leur ligne habituelle.

En ce qui concerne l'alimentation des Vautours, je confirme ce qu'écrit Serge, j'ai vu au Pays Basque (forêt d'Iraty) une biche dérochée passer ainsi par tous les stades qu'il décrit et les Vautours venaient après les Corvidés dans l'ordre indiqué.

michèle corsange -13200
Long. 04° 37' 46" Lat. 43° 40' 41"

 

Contribution de Laurent Kergoat, "Re : Vautour en Belgique!", 06 Jun 2003

Une petite remarque en passant au sujet des vautours belges et neerlandais. L'erratisme des vautours fauves est quelque chose de connu, probablement depuis longtemps. Pas besoin d'invoquer un "surnombre" à ce sujet. L'argument du "surnombre" est à manier avec beaucoup de précautions et avec une rigeur frisant l'obsession, au moins en France par les temps qui courent. Il est très généralement avancé dans des discours, disons, 'engagés' ou 'orientés'... De manière générale, la distribution et les effectifs actuels des espèces sont le plus souvent dynamiques, et ne refletent généralement pas la situation du passé (proche ou plus ancien) ni les distributions et effectifs potentiels. C'est particulièrement vrai pour les espèces soumises à erradication dans un passé recent (ex typique : les rapaces).

Ce qui semble plus probable, c'est que le nombre d'individu vu en erratisme depend ... du nombre d'individus total, et d'immatures en particulier, des populations voisines. Heureux Belges, non seulement, ils gagnent nos tournois de tennis, mais en plus on leur prete nos oiseaux. On est bien bons, tiens !

 

Contribution de Serge Raoult, "Re: Vautour en Belgique!", 6 Jun 2003

Salut Philippe!!!!
Je te remercie de tes renseignements trés précis , et je ne doute pas de ta bonne foi ,mais puisque les équipes de télévision se déplacent ,pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups . Je pense aux ornithos spécialistes du baguage et autres de venir vérifier sur place la moindre trace de déchet au sol et dans le nid des Cigognes ,car je ne les pense pas capable (les VF) d'avaler les os comme un Gypaète barbu . Dans la chaîne de nourriture que je connais , Dés qu'il y a un cadavre d'animal récent :
première approche :les grands Corbeaux
deuxièmement : Les VF étants rassurés s'approchent et pendant qu' un individu s'occupe du fondement de la victime pour en extraire les entrailles , les autres s'empressent d'arracher le cuir que les Grands Corbeaux ne peuvent pas faire par manque de puissance dans leur bec,mais qui profitent du festin .

La suite ,les percnoptères (neophron percnopterus) finissent le cadavre et par la suite le Gypaète Barbu (dit le casseur d'os ).mais , même le Gypaète ne se nourrit pas que d'os et moelle .
J'attend la suite avec impatience !!!
Amicalement !!
Serge Raoult

 

Contribution de raoult serge, "Re: Vautour en Belgique!", 6 Jun 2003

J'ai observé les photos du vautour Fauve sur le nid de cigognes et je confirme que l'individu est bien un immature .Par contre aucun déchets apparants , mais je pense que je suis trop gourmand .
La population Pyrénées étant déja en sur nombre , il est fréquent de les voir jusqu'a 50km de leur site ,mais en Belgique ,j'en reste coi .
A suivre !!

 

Contribution de Philippe Schepens, "Re: Vautour en Belgique!", 05 Jun 2003

Absolument vivants. C'était bien mis dans l'article.

je suivrai le dossier , connaissant parfaitement la langue et ,s'il y a plus de détails dans les groupements ornithos hollandais, je transmettrai (traduit bien sûr)

>C'est trés important !
J'en suis absolument convaincu!

 

Contribution de raoult serge, "Re: Vautour en Belgique!", 5 Jun 2003

Les ont ils mangé morts ou vivants???
C'est trés important !

 

Contribution de Philippe Schepens, "Re: Vautour en Belgique!", 05 Jun 2003

>At 21:02 4/06/03 +0200, Valéry Schollaert wrote:
>Vers 19 :45, à peine rentré d'un voyage en Suisse, un coup de fil : mon >ami Emmanuel Dehombreux m'appelle pour me signaler un Vautour fauve à >moins de 10 km de chez moi, dans le village de Masnuy-Saint-Jean !!!!!! Salut les "vautourologues avertis"

Le quotidien hollandais "de Telegraaf" (équivalent à la "Dernière Heure" en Belgique ou à "France soir" en France) de ce jour (5 juin) signale que deux vautours fauves se sont mis à manger hier des jeunes cigognes dans les nids d'une colonie à De Wijk dans la province de Drenthe(nord-est des Pays-Bas), photo à l'appui.
Déjà l'an dernier un groupe d'une dizaine de vautours fauves a résidé dans le Nord de la Hollande.

Philippe SCHEPENS
Leader of Bird Ringing Group nr 15 ("Zeebrugge")
of the Bird ringing scheme of the
Royal Belgian Institute for Natural Sciences

 

Contribution de Valéry Schollaert, "Vautour en Belgique!", 4 Jun 2003

Grande surprise ce soir, près de Soignies

Vers 19 :45, à peine rentré d'un voyage en Suisse, un coup de fil : mon ami Emmanuel Dehombreux m'appelle pour me signaler un Vautour fauve à moins de 10 km de chez moi, dans le village de Masnuy-Saint-Jean !!!!!!
En 8 minutes, j'étais sur place, et j'ai pu voir, effectivement, un Vautour fauve immature !

Bien que récemment les obs hors zone de vautours soient « à la mode », les observations de Vautour en Belgique sont exceptionnelles.

J'aimerais être accueilli chaque fois comme ça en rentrant de l'étranger !

 

Contribution de Mathieu KRAMMER, "Réintroduction du vautour moine", 26 Jan 2003

J'ai plusieurs fois lu que la réintroduction du vautour moine devrait avoir lieu dès 2002 dans les Alpes du Sud (Baronnies et Gorges du Verdon).

Cependant, en envoyant un messge sur le forum de la mairie de Rougon (très impliquée dans la réintroduction des vautours sur sa commune) à ce sujet, M. Clair (maire du village) m'écrit qu'il se dit que ce vautour ne serait pas exclusivement charognard et que sa réintroduction est ainsi ajournée. Même si tout le monde sait que le vautour moine est charognard à 90% et qu'il n'est absolument pas nocif pour la faune sauvage et domestique, quelqu'un saurait-il si la réintroduction de ce vautour aura bien lieu dans un des deux sites des Alpes du Sud.

Je vous remercie d'avance.
Mathieu KRAMMER
http://membres.lycos.fr/leisoursoun

 


Contribution de Jacques Carlon , "Percnoptères" , 2 Aug 2002

J'ai apprécié l'articulé, de Michèle Corsange , sur la réaction des percnos juvéniles, en rapport avec celui de Bernard Liegeois . Il me semble que la réponse a été en partie élucidée par l'extrait du texte de l'Abbé Bourasse (Etienne Imbrekx).Pour ma part , j'appartiens au groupe d'études ornithologiques Béarnais (GEOB) . Nous travaillons le suivi et plus particulièrement l'éthologie du Vautour Percnoptère (Néophron Percnoptérus)et de tous les rapaces en général . Nous publions une revue annuelle : LA MARIE BLANQUE .Revue régionale d'écologie animale .
La MARIE BLANQUE : c'est le nom donné au Percnoptère depuis plusieurs siècles par les bergers de la vallée d'OSSAU . Les premiers écrits de Jacques Carlon (notre président) ont débuté en 1982 et la Marie Blanque a été publiée pour la première fois en 1992 (donc dix volumes parus ) Prix unitaire 12,20euros envoi franco . D'autre part étant sur le terrain chaque jour de l'année , suivant le temps , je suis à la disposition de tous les curieux de la nature , professionnels , amateurs ou débutants ,pour leur faire découvrir les sites principaux de percnos , surtout en ce moment car l'envol des juvéniles débute maintenant .
Le plus précoce , à ma connaissance étant le 25juillet ; moyenne 10 ......15 aout .
Ornithologiquement : Serge Raoult . 64390 Laas .

Pour tous renseignements complémentaires .
GEOB / 12 rue Rabelais 64000 Pau
tel : 05 59 32 34 97 entre 19h et 20h Merci!!!!

 

Contribution de Mathieu KRAMMER , "Naissances de vautours fauves dans le Verdon" , 17 May 2002

2 jeunes vautours fauves sont nés dans les Gorges du Verdon en mai 2002. Je ne sais pas si les 3 autres pontes ne sont pas encore arrivées à terme ou si elles ont échoué (ce que je pense, personnellement).
Source : Mairie de Rougon (http://www.chez.com/rougon)

 

Contribution de Olivier DURIEZ , "Re: Vautour fauve" , 26 Nov 2001

Concernant le Causse Méjean, il y a encore plusieurs charniers "officiels" (5 je crois) qui servaient depuis les premiers lâchers.
Depuis 1998, une loi a été votée pour que les éleveurs puissent construire leur charnier individuel (avec une dalle de béton) pour ne plus avoir à appeler l'équarisseur ou les gens de la LPO qui amenaient les cadavres aux dits charniers "historiques". En fait il a été décidé que les éleveurs de Grands Causses pourraient bénéficier des mêmes conditions que les éleveurs de haute montagne (à qui on n'impose pas de redescendre leurs bêtes mortes...), même s'ils sont en dessous de l'altitude requise pour ce genre de mesures. Les législateurs et vétérinaires auraient enfin compris que les vautours ne représentent pas un danger pour la santé publique et que leur travail est gratuit...

 

Contribution de Daniel Ventard , "Re: Vautour fauve" , 25 Nov 2001

Les espagnols ne nourrissent plus les vautours fauves.
Dans les Pyrénées atlantiques (vallée d'Aspe et vallées voisines), je connais l'existence d'un charnier "officiel", grillagé, non ouvert au public, qui n'était approvisionné que durant les mois d'hiver. Depuis l'an dernier, les vautours pyrénéens ne seraient plus nourris.
Dans les Alpilles, des petits charniers sont parfois installés, mais il s'agit d'initiatives privées, pour maintenir le Percnoptère d'Egypte.
Sur le Causse Méjean, il y avait encore un charnier ce printemps.

 

Contribution de alexandre VILLERS , "Vautour fauve" , 24 Nov 2001

J'aimerais réagir à ce qui a été dit à propos du vautour fauve. Je ne crois pas que l'on puisse dire qu'une espèce charognarde puisse être trop nombreuses. Si la population augmente, c'est que la quantité de nourriture disponible est suffisante pour nourrir tous les individus.
Je ne sais pas exactement comment et si les vautours sont nourris en partie sur des charniers. Si c'est le cas, peut-être serait-il envisageable de réduire leur taille ?

Si cela était possible, peut-être devrait on laisser de côté les sujets qui fâchent, les petites piques qui sont lancées ici et là. Visiblement, de nombreux ornithologues ne sont pas capables de discuter sereinement d'un sujet comme la chasse ou la construction d'un aéroport... Je fais certainement parti de ces gens, mais j'essaie de ne pas "polluer" la liste avec de smessages trop vindicatifs

 

Contribution de Mathieu , "Vautours fauves" , November 23, 2001

Les vautours fauves, depuis l'accroissement de la population espagnole et les différents lâchers effectués dans les Alpes (Verdon, Baronnies, Vercors) et dans les Cévennes, sont observés un peu partout en France. Pour preuve, un groupe de 12 vautours fauves non bagués est observé se nourissant sur une carcasse de brebis ... dans le massif des Vosges ! Certes, ce genre d'observation, même si on en récense de plus en plus, n'est pas courant, mais de plus en plus de groupe de vautours sont aperçus dans le nord et l'est de la France.

Le vautours fauve je l'ai toujours connu en Pays Basque , mais en altitude de plus de 800m.
Actuellement ils ont migres vers le 100- 300m et ils sont tres nombreux , peut etre trop nombreux , il n'est pas rare de voire 50 à 60 sur une carcasse de brebis. Les problemes de vaches foles et autres maladies , et l'interdiction de leur donner des cadavres , les ont obligé de partir en quette de nourriture, ils ont devenus chasseurs . Perso ça ne me dérange pas , mais trop c'est trop, et il ne faut rompre l'équilibre naturel .
Maintenant vu certains postes de militants parano dans ce groupe je préferai me désabonner , le dialogue sera difficile et pourtant j'affectionne beaucoup les oiseaux et surtout les vautours. Xam amateur de compromis

 

Contribution de Olivier DURIEZ, "Re: Vautours fauves" , 24 Nov 2001

Les problemes de vaches foles et autres maladies , et l'interdiction de leur donner des cadavres , les ont obligé de partir en quette de nourriture, ils ont devenus chasseurs .

chasseurs !!! J'aimerais voir ça ! Avec leurs serres ridicules inaptes à tuer quoique ce soit ? Vu la croissance des populations européennes, il n'est pas étonnant que les vautours fauves augmentent l'étendue de leur domaine vital. Et si cette population augmente, c'est qu'il y a de la nourriture (cadavres) en quantité suffisante... La croissance démographique se ralentira ou les oiseaux se disperseront davantage quand les oiseaux atteindront la capacité limite du milieu.

 

Contribution de Mathieu, "Vautours fauves" , 23 Nov 2001

Les vautours fauves, depuis l'accroissement de la population espagnole et les différents lâchers effectués dans les Alpes (Verdon, Baronnies, Vercors) et dans les Cévennes, sont observés un peu partout en France. Pour preuve, un groupe de 12 vautours fauves non bagués est observé se nourissant sur une carcasse de brebis ... dans le massif des Vosges ! Certes, ce genre d'observation, même si on en récense de plus en plus, n'est pas courant, mais de plus en plus de groupe de vautours sont aperçus dans le nord et l'est de la France.

 

Contribution de gilbert david , "Re: percnoptère" , 27 Jul 2001

Il est vrai que les charniers installés pour nourrir les vautours fauves ont permis le retour des perc.
A certains moments, au printemps, nous avons pu voir jusqu'à 6 percnopters adultes et immatures au col de Rousset (Drôme).
Pourvu que cela dure car la réintroduction du Vautour n'ai pas encore gagné en Diois Vercors.
Les déplacements des perc. me sont assez mystérieux, si des personnes en savent plus j'aimerais bien des renseignements. Merci d'avance.

 

Contribution de Julien Traversier, traversier.julien@oreka.com, "percnoptère", 17 Jul 2001

Ce soir vers 18h30, je me trouvais vers sur la commune de Crozes-Hermitage (26) avec mon frère à observer d'éventuels passages migratoires posnuptiaux sur le Rhône lorsqu'un percnoptère d'Egypte adulte nous passé sur la tête. On a carrément haluciné sur cette obs car on ne peut pas dire que ces piafs soient courants par ici. on l'a maté pendant 25 secondes puis il est reparti vers le Nord.
Cela traduit surrement un début de retour de l'espèce dans la Drôme, avec notamment un couple reproducteur depuis 2 ans dans les Baronnies ainsi que plusieurs individus différents observés au Col de Rousset cette année.
Ce retour est très certainement favorisé par la réintroduction du Vautour Fauve dans notre département (2 opérations en cour).

Julien Traversier
26600 LARNAGE

 

Contribution de JP PARIS, jpparis@mageos.com, "Vautours en Cevennes", 21 Jun 2001

Je vais dans les Causses chaque année depuis 3 ans (cela fait donc 4 fois cette année). La première fois le site de Cassagne était encore ouvert au public ce qui n'est plus le cas maintenant. L'année suivante j'ai donc recherché des points d'observations intéressants donnant sur la jonte :

- En premier lieu à partir du village de Cassagne en prenant le GR vers les gorges : le site est fabuleux avec des vues très spectaculaires et les observations sont assurés (quitter le sentier vers un piton rocheux au moment où l'on rejoins les gorges).

- En second lieu sur le Causse noir en passant par Meyrueis et en s'arrêtant au village de "Le Villaret". Un sentier mène jusqu'à un pylone d'où l'on domine toutes la Jonte... (Voir la carte au 25000è dans les deux cas).

J'ai toujours réussi à observer les 3 vautours à partirr de ces sites y compris cette année (fin mai). A noter toutefois que les concentration de vautours étaient plus faible que d'habitude toutefois.
JP PARIS
IdF Yvelines
Site http://mageos.ifrance.com/jpp-voyage

 

réponse de Daniel, dguillau@club-internet.fr, "Vautours en Cevennes", 20 Jun 2001

Le site de réintroduction lui même, à Cassagne, sur le causse, n'est plus accessible, suite à de trop nombreux dérangements. Par contre, dans les gorges de la jonte, entre le village du Rozier et celui du Truel, a été aménagé le belvédère des Terrasses, d'où vous pourrez observer les oiseaux grâce à des longues vues (si vous n'avez pas la vôtre) et aussi à grace à des cameras directement dans les nids (en période de nidification au moins), sans compter une interressante rétrospective sur la réintroduction.
Tout cela est à l'initiative ud FIR bien entendu.

 

Contribution de MORGENSTERN noémi, noemi.MORGENSTERN@mairie-paris.fr, "Vautours en Cevennes", 20 Jun 2001

il y a deux ans, le site existait toujours, était toujours fréquenté par les rapaces nécrophages des gorges de la Jonte et du Tarn, mais inaccessible au public. aujourd'hui, je ne sais pas. le site est "géré" ou surveillé par la LPO GRANDS CAUSSES et le belvédère.
depuis le phénomène vache folle... je ne sais pas si les charniers existent toujours ni s'ils sont toujours alimentés.
cordialement, Noémi Morgenstern

 

Contribution de Thierry Moreau, moreaut@univ-tours.fr, "Vautours en Cevennes", 20 Jun 2001

En 1992, je suis allé en Cevennes et fait de tres belles observations de vautours fauves sur le site initial de reintroduction de cette espece dans les gorges de la Jonte au lieu-dit Cassagnes qui surplombe les gorges (NB: je ne parle pas du belvedere ou est installee la LPO). Le site en question etait d'accès public. Ma question est: ce site est-il toujours frequenté par les vautours (je pense que oui) et est-il toujours d'acces public.
Quelqu'un sur la liste a peut etre des infos precises sur ce sujet. Si vous avez d'autres tuyaux sur les vautous fauves en Cevennes, je suis preneur. Merci d'avance pour vos reponses sur la liste ou en privé.

 

Contribution de Frédéric BOURDAT, birdy4@club-internet.fr, "Vautours fauve Alpes du nord", 31 May 2001

Superbe observation mercredi 30 mai au mont Charvin, sud des Aravis en Haute-Savoie 16h40.

22 Vautours fauves arrivent depuis le sud (face est des Bauges -Dent de Cons) à 1800 m d'altitude remontent à 2300 m face ouest des Aravis et continuent leur vol dans l'axe de la chaine ( nord/nord-est).

Ca fait plaisir! l'espace de quelques minutes les Aravis ont vraiment pris un côté sauvage.
Frédéric Bourdat
Serraval/Haute-Savoie

 

contribution de Nelly Boutinot, nboutinot@nordnet.fr, "Re: plus de cantine pour les vautours", 05 Mar 2001

Le ROC établit un dossier de défense des nécrophages car au-delà du cas spectaculaire des vautours, ils sont tous peu ou prou concernés.
Le princioe de précaution n'est pas utilisé dans des cas où il devrait l'être: au bénéfice des espèces aviennes en régression mais encore chassées. Il l'est par contre (abusivement?) dans d'autres cas jusqu'à vouloir prétendre aseptiser la nature. Ce qui se conçoit au niveau sanitaire pour les populations humaines (la médecine est un contrôle permanent exercé au bénéfice des humains) peut-il s' étendre à toute la nature ? la tentation de l'homme voulant s'imposer partout, tentation générée par orgueil et inconscience est-elle légitime?
On travaille beaucoup sur ce thème et vos réflexions sont bienvenues, et votre soutien aussi. Il faudra éventuellement des moyens pour se faire entendre , et comprendre.
MERCI D'AVANCE
Nelly Boutinot
Porte-parole du ROC - Directrice de la Communication
Tél: 03 23 62 31 37 - Fax: 03 23 67 01 49
ROC - BP 261 - 02106 SAINT QUENTIN CEDEX
http://www.roc.asso.fr

 

contribution de de Ryckel Thierry, tderyckel@swing.be, " les vautours andalous", 4 Feb 2001

Message concernant les vautours en espagne (andalousie) On m'a dit que suite aux problème de la vache folle,tous les cadavres de bétail etaient ,brulé dans les campagnes et que par conséquent, les vautours andalous ne disposaient plus de nourriture.

 

contribution de Olivier PEYRE, olivierpeyre@hotmail.com, "Vautour percnoptère", 06 Dec 2000

concernant le perc, je peux parler des effectifs de la région PACA, il y avait en 2000 9 couples, plus un couple dans la drôme. Il a du y avoir 2 à 4 couples en Languedoc Roussillon.
Pour les mesures de gestion, une qui a déjà montré son efficacité est la mise en place de charnier, où les perc et autres charognards peuvent venir consommer les déchets d'élevage.
En la matière, le Parc Naturel du Luberon 04 90 04 42 00 est pionnier.
Il existe un programme de recherche sur l'espèce engagé par M. Gallardo, chargé de mission au parc du luberon. Un plan de restauration de l'espèce est en cours d'étude.
Plusieurs associations régionales et locales participent à sa sauvegarde: Centre de Recherches ornithologiques de Provence (CROP), Conservatoire étude des ecosystème de Provence (CEEP), Centre d'information et recherche en environnement (CIREN)

 

contribution de Teddy TIREL, teddy.tirel@worldonline.fr, "Vautour percnoptère", 5 Dec 2000

je m'adresse pour la première sur la Forum de discussion Ornithologieet j'aimerais me faire une idée sur les populations de Vautour percnoptère en général.
Ainsi, je serais curieux de savoir qu'elles sont les effectifs en Provence et dans les Pyrénées pour cette année. Pourrais t-on m'indiquer également le nombre de jeunes à l'envol.
Enfin,connaissez-vous des actions de gestion menées en France? Qui contacter? Quelles solutions(mesures, outils) pour quelles problèmes?

 

contribution de Pierre-Yves Bodart, bodart_py@hotmail.com, "Les vautours des Causses ont 20 ans", 19 Jul 2000

Il y a 20 ans, les premiers vautours fauves étaient relâchés dans les Grands Causses.

Après une absence de plus d'un demi-siècle, le défi fut lancé de réintroduire cette espèce et plus encore de faire cohabiter les vautours avec les hommes. C'est un large succès.

En 2000, ce sont 250 vautours fauves qui survolent les Grands Causses, accompagnés d'une trentaine de vautours moines, également relâchés sur ce site depuis 1992.

Une collaboration entre la Mission FIR de la LPO, la LPO-Grands Causses et les associations locales, le Parc National des Cévennes, le Parc naturel régional des Grands Causses et les collectivités territoriales a permis de mener à bien et de poursuivre ce projet, qui bénéficie aux oiseaux mais également à l'image de marque régionale.

Mais il convient aussi de saluer l'aide et l'implication des habitants des Causses (en particulier des éleveurs de moutons, pour l'approvisionnement en nourriture sur les charniers), qui ont adhéré à ce projet et ainsi contribué à développer un tourisme "nature" cité en exemple.

Pour marquer cet anniversaire, le lâcher d'un nouveau vautour moine, dans le cadre d'un projet Life sur cette espèce, a du avoir lieu le 12 juillet 2000 dans les gorges du Tarn. Celui-ci viendra grossir les rangs des vautours sauvages des Grands Causses.
http://www.causses-cevennes.com/faune/birds-oiseaux/vautour-fauve.htm Pierre-Yves Bodart,
Bruxelles - Belgique.

 

contribution de michele.corsange, michele.corsange@wanadoo.fr, "Soirée dans les Alpilles, suite et fin...", 12 Jul 2000

L'oeuf du percnoptère n'a pas éclos... Le laps de temps nécessaire est largement dépassé maintenant.
Le couple des parents est toujours là, la femelle semble désemparée, est retournée au nid pour rien.
Il n'y a donc plus qu'un seul couple de percnoptère dans les Alpilles. Pourquoi cet échec ? Trop de pollution ? Manque de nourriture ? Aimerais comprendre. Merci.

 

contribution de Jean-Paul Moulin, jeanpaulg.moulin@wanadoo.fr, "Soirée dans les Alpilles", 17 Jun 2000

J'ai vu mon premier percnoptère en 1982 à LaCaume. Je me souviens de l'émotion que cela m'a donné comme si c'était hier. En redescendant, nous sommes allés aux Baux de Provence. En passant devant la mairie, j'ai lu un avis municipal, prévenant la population de prendre garde, une campagne de destruction de "nuisibles" étant en cours au moyen d'appâts empoisonnés !
J'ai bien peur que cela soit encore plus dangereux que les chasseurs de casquettes. Je formule le voeu, tout simple, que les ornithos locaux, quand ils se trouvent confrontés à ce genre de situation, essaient d'informer les organisateurs du danger que représentent de telles campagnes pour des nécrophages inoffensifs (qui ne le sait pas ?) et superbes (il suffit d'en voir un). Je crois que l'ignorance est encore plus dangereuse que la bétise et la méchanceté réunies.
Amicalement, Jean-Paul Moulin,
Bois d'Arcy, 78210 Ile de France

 

contribution de michele.corsange, michele.corsange@wanadoo.fr, "Soirée dans les Alpilles", 17 Jun 2000

St Rémy le 16/6/2000 - 18h30.
Montée à Lacaume, nous sommes allés nous nicher face à une falaise, pleine de trous, un vrai gruyère - j'exagère un peu... Frédéric Bouvet (notre ornitho qui sait tout) nous fait voir un vautour percnoptère, Neophron percnoptérus. C'était le but de notre sortie.

Bel oiseau dont on ne voit nettement tout d'abord que la tête d'un splendide jaune un peu orangé dans le soleil. Nous le voyons bien avec la lunette, splendide, je ne l'oublierai jamais.
Nous espérions voir le deuxième élément du couple, las il ne viendra pas. Trop de mistral ? On se pèle de froid, c'est vrai, je n'exagère pas. Seul ce couple demeure dans les Alpilles, il y en eut jusqu'à six il y a quelques années. Des jeunes sont partis s'installer dans le Lubéron voisin. On peut espérer que les chasseurs de casquettes du coin ne sont pour rien dans cette diminution des effectifs.

Reste à souhaiter que les éventuels petits parviennent à l'âge adulte. Vu aussi des martinets à ventre blanc, Apus melba, qui s'amusaient à s'engouffrer dans le vallon à tire d'ailes.
Entendu des fauvettes passerinettes, Sylvia cantillans, chant mélodieux. Plus tard, au coucher du soleil, entendu les cris d'alarme des merles noirs, Turdus merula.
Lever de la lune sur la crête du relais de télévision, un poteau bien placé nous permet de voir que Galilée avait raison, elle tourne ! (la terre, évidemment). Disque complet dans le ciel. peu de temps après, vers 22h30, nous redescendons.
Jérémie, notre jeune ornitho de dix ans fera de beaux rêves cette nuit.
Michèle CORSANGE - 13 Arles - CAMARGUE
Lat : 43 41 N Long : 004 38 E

 

contribution de Pierre-Yves Bodart, pierreyves.bodart@chello.be, "Necrofags Iberics ; synthèse de la page Espèces.", 24 Apr 2000

Avant le week-end pascal, dans les contributions Vautours, j'avais cité un texte catalan.
En voici un résumé succint.

Projecte de Recolonització dels Quatre Necròfags Ibèrics als Pirineus Orientals.

Les quatres nécrophages dont il est question ont retrouvé une certaine abondance dans la zone (Pyrénées orientales) où le projet NEOGYP prétendait favoriser leur retour.

(1) Le vautour commun / fauve (Gyps fulvus) :

Longueur : 95 à 110 cm, Poids : 6 à 11 kg, Envergure : jusqu'à 2m80. Habitant de grands espaces ouverts, plus ou moins montagneux ...voire des zones semi-désertiques comme les Monts d'Aragon.
Régime alimentaire composé essentiellement de charognes de grands ongulés, qu'ils localisent moyennant des déplacements de plusieurs dizaines de kilomètres.
Extension de la zone d'habitat vers la Catalogne (ex: reconquête de l'Emporda) grâce à nourrissage (apport de carcasses) favorisant ré-implantation en un milieu favorable à l'espèce.
On a de plus constaté une augmentation de la population du centre des Pyrénées.
On constate la tendance au développement d'un "arc méditerranéen" compris entre toute la péninsule ibérique et les populations italiennes, notamment suite aux programmes de ré-introduction des Cévennes et des Apennins italiens.

(2) Vautour moine (Aegypius monachus) :

Sensiblement plus grand que Gyps fulvus, Longueur : 98 à 110 cm, Poids : 7 à 12.5 kg, Envergure : jusqu'à 2m95. Ce vautour est le vautour méditerranéen par excellence.
Comme son nom catalan (voltor negre) l'indique, il se distingue du commun par sa coloration sombre.
Egalement consommateur de charognes d'ongulés.
Populations connues en Serra de Tramuntana (Mallorca) & en Extremadura, mais jeunes et en dispersion, visibles entre ces zones.
Le retour voulu de cette espèce dans l'Emporda est également conditionnée par une restructuration de la chaine alimentaire favorable à l'espèce.

(3) Vautour percnoptère (Neophron percnopterus) :

Ce vautour migrateur de Catalogne subit de multiples menaces liées au trajet migratoire et aux quartiers d'hivers. Il est de bien moindre envergure que les précédents ;
Longueur : 58 à 70 cm, Poids : 1.6 à 2.2 kg, Envergure : jusqu'à 1m70. Il est facile à reconnaitre par son plumage blanc et sa tête caractéristique.
C'est un vautour dont les habitudes alimentaires sont plus variées que les autres, s'intéressant aux charognes d'oiseaux et de petits mammifères. C'est le seul vautour nicheur certain dans la zone Pyrénées orientales que l'on souhaite voir recolonisée par les quatre nécrophages.

(4) Gypaète barbu (Gypaetus barbatus) :

Il s'agit incontestablement du vautour le plus spécialisé des quatres, ne se nourrissant que de restes osseux.
(NDLR : qu'il casse parfois en les précipitant sur les pierriers). Longueur : 100 à 115 cm, Envergure : jusqu'à 2m80.
Il a également une morphologie sensiblement différente des autres et est reconnu plus agile, s'adaptant mieux que ses "cousins" aux courants de vent pour réaliser des prospections sur des territoires allant jusqu'à 500 km2. Il est par contre plus difficile quant au choix de son habitat, n'adoptant que des falaises montagneuses et abruptes. Selon toute probabilité, il serait nicheur sur les versants septentrionaux des Pyrénées, côté Cerdanya. Souvent vu comme un animal diabolique, il a été (trop) longtemps persécuté si pas exterminé.
C'est pourquoi il apparaît aujourd'hui comme une espèce emblématique de la sauvegarde de la faune de montagne.
On escompte une ré-implantation du côté de l'Emporda, où il n'a plus niché depuis 20 à 25 ans.

 

contribution de pierre-yves.bodart, bodart_py@hotmail.com, "Griffon vulture ; d'autres sites...", 20 Apr 2000

A voir un article sur le statut de Gyps fulvus à Chypre, où il est dit que l'hygiène pastorale (évacuation des carcasses) a une corrélation négative avec l'évolution des populations de vautours...

A rapprocher de l'hypothèse logique 'disponibilité de nourriture' évoquée par Patrick, évidemment.
Cyprus http://www.kypros.org/Cyprus/griffon.html

Un super article (malheureusement en basque ou en catalan? Cherchons un volontaire pour traduction / résumé...)
Projecte de Recolonització dels Quatre Necròfags Ibèrics als Pirineus Orientals.
http://www.geocities.com/RainForest/Canopy/5077/Especies.htm

Ouvrez-le cependant, ne fusse que pour la comparaison des Siluetes en vol del Trencalòs, jove i adults, i dels altres grans rapinyaires delsPirineus.

NDLR : Trencalos = Branta uesos = Gypaète !! , tout le monde suit toujours ?

Pour les plus acharnés...une Vulture's page Gyps fulvus, with its nearly naked head and neck, pulls soft parts from deep inside the cadaver.
http://www.bio.metu.edu.tr/~e068687/vulture.html

 

contribution de pierre-yves.bodart, bodart_py@hotmail.com, "El Buitre Comun ; quelques sites de référ ence...", 20 Apr 2000

Pour ceux que les vautours intéressent, Commençons par une leçon d'espagnol...(El buitre comun = Gyps fulvus).

Silueta de vuelo característica con alas anchas y muy largas y cola oscura, cuadrada muy corta. Es un animal de gran envergadura. Presenta la cabeza y el cuello desnudo como conviene a los que usualmente los introducen en el cuerpo muerto de los animales de que se alimantan.

Repassons au français,
http://perso.wanadoo.fr/marie-christine.dehayes/Presentation_fauve.htm
http://www.pyrenees-online.fr/Falaise_aux_vautours/

Puis en anglais
http://www.hawk-conservancy.org/priors/griffon.htm

Etude entreprise en Israël, qui semble indiquer que la situation dans l'est de la Médittéranée n'est pas aussi bonne que pour l' Espagne
http://www.birds.org.il/docs/vultures.html

Plus un petit coup de pouce à un site Rapaces/Roofvogels (NL) encore en construction mais prometteur...
http://www3.cybercities.com/g/goedegebuur/roofvog/roofidxe.html

Pour Gyps fulvus...
http://www3.cybercities.com/g/goedegebuur/roofvog/valegiere.html

Et tiens, pour une fois changer, pas encore de page spécifique Vautour dans les archives thématiques de la liste Ornitho, mais celà ne saurait tarder avec l'archivage prochain des messages de Dominique, Patrick, plus toutes les réactions encore à venir.

Quelques mentions dans les archives Pyrénées, par contre.
http://ornithologie.free.fr/site/sud-ouest/pyrenees.html

 

contribution de Patrick duBus, P.dubus@cofidis.be, "augmentation des vautours espagnols", 20 Apr 2000

Le dernier recensement (1999) de vautour fauve (Gyps fulvus) en Espagne répertorie 17.089 couples (55.000 individus)

très intéressant.
Question qui me vient tout de suite à l'esprit : pourquoi cette augmentation ? Listons les hypothèses "logiques" pour analyse ultérieure :

Peut-être tout cela à la fois
Autre question : cette augmentation espagnole va-t-elle influencer favorablement les populations française ?

 

contribution de Dominique Domken, domken@pbio.ucl.ac.be, "Vautours espagnols", 20 Apr 2000

Message original:

Pour ceux que les vautours intéressent, voici de bonnes nouvelles trouvées sur un site anglophone: (Traduction sommaire)
"Le dernier recensement (1999) de vautour fauve (Gyps fulvus) en Espagne répertorie 17.089 couples (55.000 individus), à comparer aux 3.240 couples recensés en 1978 et aux 8000 couples recencés en 1989. "

Le nombre de couples fait donc un peu plus que doubler tous les 10 ans...

SPAIN BIRDING
http://teleline.terra.es/personal/ecoima/SpainBirding/indexbird.htm

 

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