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Contribution de yves d., "WE à la montagne", 9 Jun 2003 |
Petit compte-rendu d'un week end à la montagne, dans les PO ( 66 ).
Avant tout, en voiture, un circaète, puis en arrivant vers l' Andorre, 3
vautours fauves, quelques grands corbeaux, mais pas de gypa....
Puis, le lendemain, en forêt, des dizaines de venturons montagnards, des
bouvreuils, des beccroisés des sapins, des grives, et puis du côté des mammifères,
des chevreuils, quelques biches et 1 faon, puis vers les Camporeills, 2
isards, 2 chocards, et 5-6 marmottes, des alouettes des champs en pagaille, etc...
tout ça entouré de superbes champs des narcisses, et encore quelques
jonquilles...., et puis mes petites hirondelles de fenêtres qui sont fidèles au nid
depuis 2 ans..
Contribution de Denise Vincenty, "compte-rendu en Barousse et Comminges le 16 février 2003!!!", 20 Feb 2003 |
Il y avait une bonne douzaine de paires d'yeux émerveillés par le spectacle des oiseaux en Barousse et dans le Comminges (65, Hautes Pyrénées et 31,Haute Garonne) le week-end dernier!!!
Quel plaisir d'admirer le Tichodrome échelette
le long de la paroi!!!
D'écouter le chant de la femelle du Faucon pélerin
posée à quelques mètres du mâle!!!
De les voir tous les deux se chauffer au soleil!!!
Et c'est en trinquant (avec modération...)
avec le Balzam(liqueur russe)que nous avons fêté
les évolutions de Gypaètes barbus!!!
Voilà pour vous "faire saliver" et ci-dessous le détail des observations de notre Groupe Ornithologique Gersois ("La tchourre") et de ses invités...
Samedi 15 février de 15h à 15h30 en Barousse (65),
ciel nuageux, froid (0°):
Milan royal ( Milvus milvus ) : 2
Faucon crécerelle ( Falco tinnunculus ) :
2 fois, en vol de "St Esprit"
Dimanche 16 février, ciel couvert, froid, température négative
( ~ moins 7 degrés de mini à 6 heures):
à 8h45 à Mauléon Barousse (65):
Merle noir ( Turdus merula ) : 1, près de la rivière
Cincle plongeur ( Cinclus cinclus ) : 1, sur les cailloux
de la rivière
de 9 h 45 à 13 h, observations en Barousse(65),
ciel couvert puis dégagé avec soleil :
Mésange à longue queue ( Aegythalos caudatus) : 2
Tichodrome échelette (Tichodroma muraria) : 1
Chocard à bec jaune ( Pyrrhocorax graculus ) : 2
Milan royal (Milvus milvus) : 1
Faucon pélerin ( Falco pelegrinus ) : 1 mâle sur un
arbre puis un couple la femelle à quelques dizaine de mètre du mâle
Grand corbeau ( Corvus corax ) : 1
Dans le Comminges (31) de 13h30 à 15h30 (soleil) :
Aigle royal( Aquila chrysaetos ) : 1 immature
puis un couple en vol
Buse variable (Buteo buteo) : 1 en vol
Gypaète barbu ( Gypaetus barbatus ) :
1 immature en vol,puis un couple,
dont un adulte avec un os dans les pattes
(plusieurs lâchers de l'os), en vol,
puis un couple en vol dont un immature :
les 2 oiseaux tournent
et "tombent" en se prenant les serres,
puis un adulte posé dans les prairies près de la neige,
puis sur un rocher, se nourrissant...
Grand corbeau (Corvus corax) : 1 en vol
Faucon pélerin (Falco pelegrinus ) : 1 en vol
Epervier d'Europe ( Accipiter nisus ) : 1 en vol
Chocard à bec jaune ( Pyrrhocorax graculus ) : environ 60 en vol ...
Puis de 16 h à 16h30 :
Bouvreuil pivoine ( Pyrrhula pyrrhula ) : 1
Cri du Pic noir ( Dryocopus martius )
Aigle royal ( Aquila chrysaetos ) : 1 en vol
Pic épeiche ( Dendrocopos major ) : un couple.
En retour vers le Gers (32)
Avant Montrejeau(31), vers Gourdan Poulignan :
Milan royal ( Milvus milvus ) : une douzaine en vol.
Entre Trie sur Baïse (32) et Tillac, 17 h 30 :
Vanneaux huppés ( Vanellus vanellus ) posés dans un champ
A Tillac (32):
Faucon crécerelle ( Falco tinnunculus ) sur fil électrique
+ 1 autre un peu plus loin,
Idem à Marciac (32).
Héron cendré ( Ardea cinerea ) à Marciac, près du lac,
Buse variable ( Buteo buteo ) à Marciac (18 heures)
posée sur un arbre après le lac.
Près de Plaisance du Gers (32):
une Buse variable ( Buteo buteo ) en vol puis se posant
sur une proie.
Denise Vincenty et Bernard Chavanne
Riscle (43°40'0N, 0°4'60W, Ouest du Gers,
sud-ouest de la France, limite entre Midi Pyrénées et Aquitaine)
Contribution de André Boussard, "Re: Pyrénées", 7 Feb 2003 |
L'été n'est pas, bien entendu, la meilleure saison pour les observations intéressantes à moins de monter sac au dos. au moins en moyenne altitude.
Surtout si le périple se fait en famille, deux sites à vocation touristique ne sont pas dénués d'intérêt (effort limité de surcroit puisqu'accessibles en voiture) :
En passant, arrétez vous au lac de Puydarrieux au nord de Lannemezan (D939).Il y a toujours quelque chose mais nettement moins en été.
Contribution de YVES, "l'etang de Canet - pyrenees orientales", 11 Jan 2003 |
Bonne année 2003 à tous, voici quelques observations de ce début d'année:
le 11/01/03 ; à l'étang de Canet ( pyrénées orientales , 66 ) ; avec un peu de soleil et du vent frais :
mais aussi, le 05/01/03, à Porté-puymorens , ( près d'Andorre ) : un gypaète barbu, et le jour du nouvel an, une hirondelle de fenêtre !
j'aimerais savoir si dans d'autres régions, vous avez pu observer également une hirondelle aussi tard dans l'année .
signé: YVES, un nouvel adhérent du salon de discussion ornithologique, que je trouve très sympathique.
Contribution de louis et X, "Obs sur les Pyrénées", 27 Dec 2002 |
Je vous livre les observations faites dimanche par un camarade dans les
Pyrénées basques. Elles concernent un Gypa, des grues, un lagopéde.
Louis
At 12:12 23/12/02 +0100, you wrote:
Belle journée sur les Pyrénées hier dimanche léger vent de sud et
conditions de neige ad hoc. Il y a si peu de neige en pays basque qu'il
faut en profiter
Les quelques pentes qui se transforment en couloir Sont si rares
Ayant achevé la traversée en raquette ce week end je me permets de vous
livrer quatre petites histoires d'observations naturalistes ordinaires
La première est une affaire de gypaète
Passant au dessus d'une profonde gorge mon regard fut attiré par un oiseau
que je pris pour un royal car son plumage était noir gris sombre
Je le surplombais d'une cinquantaine de mètres. Son vol était quasiment
stationnaire. Il était visiblement occupé
D'un coup une masse claire qu'il tenait entre les serres s'échappa et plongea dans le ravin profond à cet endroit là de près de 200m Ce moment là je l'attendais depuis plus de 30ans ce n'était plus un mythe pour moi et le mot le « casseur d'os »
Quebrantahuesos en espagnol a pris enfin toute sa signification
D'autres personnes de la liste ont ils eu le bonheur d 'apprécier ce
moment du gyp a l'ouvre
Ici en PB c'est un oiseau qui n'est pas si rare que ça. En Baigorri ,
Garazi , ou Soule il y a quatre couples
Voir des vautours s'avaler une brebis en un quart d'heure, on connaît Le travail du milan , du gd corbeau , du perno , c'est une routine Mais le lâcher d'os était un mystère jusqu'à hier Le plus incroyable fut qu'un de ces couples élit domicile une année 15m en contre bas de la route départementale du col d' Ispegui
Elle ne fut pas fermée pour autant
Quant à l'arrêté de biotope on l'attend encore
Les braves oiseaux ont depuis déménagé
Le taux de reproduction des gyps est assez bas. Un gyp vit 25/ 30 ans.
S'accouplant vers 10ans il lui reste 15ans pour se reproduire
On observe un immature tous les ¾ ans voire plus. Ce qui fait pour 2 gyps
4 « enfants » en une vie
Lesquels d'entre nous font mieux ?
Compte tenu que les aires vitales pour l'espèce (60km de diamètre) ne sont
pas celle des vautours par exemple, la chaîne va leur paraître étroite
maintenant (120 paires en 2002 pour les Pyrénées )
le reste de mes observations du jour fut tout aussi émouvant
Un renard s'échappant d'un cayolar au pas de sénateur. Il avait du voir
que j'étais pacifique et nous pumes l'observer 5 mn durant
Un lagopède en tenue immaculée nous accueillit sur une crête dégagée et
perdue, lui aussi visiblement peu dérangé. Il ne s'éloigna que parce que
j'avais frappé dans mes mains
Et enfin vers 16h.30 un immense trait vint zébrer le ciel au dessus de nous Le bruit des ces voyageuses caquetteuses s'entendait à 2km à la ronde. Un vol de 120 grues en partance pour Gallocanta via Yesa passait bien tard ce port pyrénéen
Bref journée paisible sur les crêtes
bon Noël et heureuses fêtes
egu berri on eta zorionak
Contribution de louis, "Grues", 26 Dec 2002 |
Elles passent toujours....
Samedi 21 décembre 2002
Entendues durant 30 mn à Beychac et Caillau (Gironde) entre 19 h et 20 h.
Visiblement elles tournaient en rond.
Mardi 24 décembre 2002
Entendues à 21h 30 à Daignac (Gironde)
Information recuillies le 24 décembre 2002
Depuis 1 mois pratiquement tous les jours entre 3 h et 4h du matin entendu
des petits vols à Salleboeuf (Gironde).
Le 10 décembre une trentaine de grues vues à Salleboeuf (Gironde) remontent vers le nord.
Quelqu'un peut-il me dire quand les grues repartent d'Espagne pour remonter vers le Nord ?
Je cherche également à savoir s'il existe une étude scientifique sur
l'actions des ondes radios (téléphones, radios diverses) sur les migrateurs
et plus sépcialement les grues ?
Louis
Le site de la montagne Pyrénéenne : http://www.pyrenees-pireneus.com
La liste de dialogue des Pyrénées : http://www.cimes.info
Contribution de louis, "Re: assoc et virtualité", 17 Dec 2002 |
Adishatz Auset !
Merci de rappeler ce point de la vie associative (message ci-dessous où je découvre que l'auset blu est Geneviève:-). Etant à Tarbes et pas mal impliqué dans le milieu associatif, je me sens concerné par tes propos.
Ce qui m'intéresse avant tout ce n'est pas l'oiseau en lui-même ou les oiseaux en général, ni les observer en tant qu'individualité. Mais c'est l'environnement des Pyrénées (et uniquement les Pyrénées) au sens large dont certains oiseaux font partis tel que ceux de passage (les grues) ou ceux plus sédentaires (les rapaces). Mais c'est aussi et surtout leur habitat et leur comportement sans oublier l'aspect culturel, géographique, géologique, historique et .. sociologique où cet ensemble se retrouve.
Par exemple, pour le sujet en cours, je ne peux pas parler des grues sans
parler de la manière dont elles passent les Pyrénées. Pourquoi pas à un
seul endroit, le plus facile, comme au Pays basque ? Pourquoi aussi dans
des endroits difficiles ? Pourquoi au plus haut et pas uniquement au plus
bas ? Avec quel type de vent ? Quel type de "thermique" ? , etc...
Autres questions plus sociologique peut être : pourquoi on admire les grues
alors qu'on clouait les aigles aux portes de granges ? Pourquoi des
croyances anciennes vis à vis d'un oiseau plutôt qu'un autre ? Pourquoi la
grue n'est pas chassée alors qu'elle envahit sans problème tous les champs
dans des proportions parfois impressionnantes ? Quel est son régime
alimentaire avant de passer les Pyrénées ? Pourquoi s'arrêtent-elles plus à
un endroit qu'à un autre ?
Et au-delà de ces questions, pourquoi les compte-t-on plus à un endroit
précis qu'à un autre alors qu'elles sont partout et bien souvent aux
endroits inattendus (l'exemple que tu as donné à Asque en Barronies)
Autres aspects qui m'intéressent c'est la protection de l'habitat, du
milieu végétal, des traditions culturelles et sociologiques, etc.... mais
aussi l'évolution dans ce milieu et quelles sont les influences sur le
milieu végétal et animal.
Quelques exemples d'évolution pouvant avoir des incidences (mais
lesquelles) ? :
* en montagne, l'irrigation par canaux n'est plus pratiquée
* la fauche des prairies se fait moins courte avec les moyens mécanisés
qu'avec une faux manuelle
* la fauche des prairies est moins importante qu'il y a 30 ans (et pire
encore si on remonte plus loin) d'où l'emprise du gyspéte étouffant tout
l'écosystème s'il n'y a pas d'écobuage (pouvant engendrer d'autres
problèmes;
http://www.pyrenees-pireneus.com/ecobuage.htm ) ou au mieux
l'emprise des bois et bosquets transformant l'écosystème d'une nature
découverte à une nature sous couvert.
* la désemprise humaine : disparition de l'habitat clairsemé, réduction des
troupeaux, la désertification des vallées et la disparition des villages
(surtout en Espagne) et des hâmeaux (surtout en France)
* l'évolution des modes de cultures.
* etc....
Tous ces phénomènes ont une action sur la chaîne alimentaire et donc sur la présence de certains oiseaux soit par disparition de l'espèce, réduction de l'espèce ou déplacement géographique de l'espèce.
Par exemple, la disparition ou quasi-disparition des troupeaux de vaches en
Cerdagne, Conflens et dans une moindre mesure le Capcir entraîne la
disparition des bousiers. Quel était l'oiseau qui se nourrissait de
bousiers ? En existe-t-il encore ?
La disparition de vipères et de rongeurs n'a-t-elle pas d'influence sur la
disparition ou la réduction de certains oiseaux (surtout rapaces) ?
Et là intervient une grande question : faut-il protéger une (des) espéce ou
son habitat et l'environnement de cet habitat ?
C'est d'ailleurs toute la problématique posée par Natura 2000. Mais c'est
aussi une source de discussion (je ne dirais pas conflit) entre
naturaliste. L'homme est-il toujours le rpédateur des épèces que l'on croit
ou participe-t-il au maintien de l'écosystème ?
Ce qui me gène (mais ce n'est pas un reproche) dans certaines associations c'est l'absence d'approche globale des phénomènes. Je me sens plus un généraliste qu'un spécialiste et, au risque de m'attirer les foudres de certains (mais je le dis sans provocation), pour moi l'ornithologie n'est qu'une branche de l'observation de la nature. Elle n'est pas un but en soi. Je ne fais aucune observation pour l'observation. Si j'observe un phénomène, une espèce, c'est à l'occasion de sorties qui ne sont pas spécifiquement d'observation ornito. Mais à l'occasion ça peut le devenir mais je peux aussi passer une heure à observer une hermine sur une crête à 2500 mètres d'altitude, seul, sans bruit sans même voir un rapace qui tourne au-dessus.
Je suis donc disposé à échanger avec toi et ton association des
informations et observations mais je ne suis pas spécialement motivé pour
participer à ses activités
J'espère que chacun me comprendra et que je n'aurai choqué personne.
Contribution de auseth blu, "assoc et virtualité", 16 Dec 2002 |
ça ne m'était pas venu à l'esprit dans le dernier mèl mais il faut bien rappeler que le meilleur moyen d'avoir des infos sur les oiseaux ou de partager les siennes (et de participer aux enquêtes, comptages et travaux divers, sorties, etc.) ce ne sont absolument pas les listes virtuelles (même si elles sont super-sympas) mais bien naturellement les associations, et bien sûr celles près de chez soi.
Pour ceux qui l'ignorent, en Midi-Pyr, NMP regroupe les naturalistes de tous poils, plumes, pétales, écailles, chitine et que sais-je encore.
D'un strict point de vue matériel, pensez que vos données sont essentielles au suivi des espèces (leur protection, leur sauvegarde, etc.) et que votre engagement l'est aussi (pour la survie de notre espèce) surtout s'il n'est pas que virtuel.
Obsez bien ornitôs
Geneviève Perello
aux Pyrénées ô !
Contribution de louis, "Re: grues centrées enfin", 17 Dec 2002 |
>Je réagis au "passent sans doute dans les > Pyrénées basques"... Il me semble que l'on a signalé plusieurs fois ici > l'existence de l'association Organbidexka Col Libre, qui suit la > migration d'automne dans les Pyrénées basques depuis 1979, et qui a mis > en évidence un énorme passage de grues, avec trois voies privilégiées, la Haute-Soule, >les Aldudes et Lizarrieta (est de la Rhune). >Je re-donne l'adresse de leur site: > http://www.organbidexka.org
les passages aux 3 cols basques sont des lieux de passage mais ne sont pas les lieux exclusifs de passage des Pyrénées (même chose pour beucoup d'autres espèces). Les observations, sûrement moins scientifiques que nous pouvons faire, prouvent chaque année que les grues passent un peu partout sur les Pyrénées et pas seulement par quelques éléments égarés mais bien en quantité importante.
Les observations rapportées par "Auseth blu" et les miennes le prouve. Le phénoméne se renouvele tous les ans sur des quantités d'individus non négligeables. Il ne faut donc pas rester statique et essayer d'aller plus loin pour comprendre. Mais pour moi ça reste une véritable enigme.
Contribution de louis, "Re: grues centrées enfin", 17 Dec 2002 |
Adishatz !
Mais on va peut être parler français ici si on veut se faire comprendre :-)
Comme un autre colistier plus rapide que moi, j'aimerais réagir amicalement
à ce message qui apporte quelques éléments intéressants dont je remercie
l'auteur. (voir entre les lignes)
Tu fais bien de mentionner leur inexpérience mais je ne me considére guère
plus expérimenté. Ce qui est intéressant c'est l'observation du
comportement des grues au passage des Pyrénées. A cet effet, j'invite le
lecteur de ce message à se munir d'une carte au moins routière, pour
comprendre, s'il n'a pas une bonne connaissance des lieux.
At 22:23 15/12/02 +0100, you wrote: >Après bien des questionnements, voilà enfin quelques éléments de réponses >: oui les Grues passent en Pyrénées centrales ! et certaineemnt un joli >paquet et sur un couloir spécifique. >Des informateurs bien placés (et bien intentionnés) m'ont enfin >contactées. Vous remarquerez leur inexpérience (savent pas compter- faut >dire, de nuit, c'est pas simple) et leur bonne volonté (souci de servir la >cause!). >En tous cas, et c'était là mon but, des trajets migratoires se confirment >(et pas que pour les grues); voici enfin celui de la Hte-Garonne : > >1- remontée de la Garonne jusqu'au confluent du Salat (deux voies >migratoires se scindent : le gros des troupes part vers S-O dir° St-Gau, >Lannemezan.
Si je ne me trompe pas, le Salat, rivière venant du Couserans (Ariège -
Saint-Girons) se jette dans la Garonne aux environs de Boussens soit à
l'Est de Saint-Gaudens et de Lannemezan et pas vraiment dans les Pyrénées.
Comment peut-on parler à cet endroit de 2 voies migratoires vers le S-O
puisque St-Gau et Lannemezan se trouvent l'un et l'autre à l'Ouest du
confluent du Salat. Pour parler de 2 voies, il eut fallu se trouver à
observer à Montréjeau pour voir les 2 voies :
a/ une vers le sud remontant la Garonne vers le Val de Aran
b/ l'autre vers l'Ouest en direction de Lannemezan dont on aurait
pu supposer qu'elles remontent la vallée de la Neste (vallée d'Aure et
Saint Lary c'est à dire les observations que j'ai faite le dimanche 8 décembre)
>2- stationnement en plein champs de maïs sur les crêtes de >Mazères-sur-Salat qui dominent les petites Pyrénées (le 8/12 passage très >bas d'une 30ne à 8h, puis 40 à 10h; 100ne à midi; vols qui se succèdent de >30 à 40 individus);
Quellles étaient les conditions atmosphériques du moment ? Il me semble, à voir depuis les sommets, que toute la plaine était nuageuse trés bas et que le temps était pluvieux . Sans vouloir offenser personne, pour moi Mazères sur Salat c'est la plaine, en bordure d'autoroute, (comme d'ailleurs Puydarrieux, Tarbes ou Pau) mais pas encore vraiment les montagne pyrénéennes.
>3- encore plus au S-SO, stationnement sur Aspret-Sarrat de nuit (même >configuration de terrain) (plus de 100ne le 7/12) >4- passage sur St-Pé-d'Ardet de 1 ou 2 vols de 80 - attente des >retardataires?. A ce point, le col du Hô, ou celui des Ares, viennent >d'être franchis. (obs de Philippe le7/12 journée)
A St-Pé et au col du Hô on commence à aborder les Pyrénées. Mais nous
sommes encore dans le Piémont et je ne pense pas que le col du Hôt ait un
caractére significatif de passage pour les grues. je suis tenté de dire
qu'elles remontes la vallée de la Garonne en direction du Sud. mais c'est
vraiment plus au sud qu'elles commencent vraiment à passer les Pyrénées par
2 voies possibles :
a/ soit la vallée de La Pique par Luchon
b/ soit la vallée de la Garonne et Vielha (val de Aran - Espagne)
>5- stationnement sur les grands champs des Frontignes entre 20h et ....? >le 7/12. Très grands caquètements. Impossible de déterminer le nombre en pleine nuit. >6- passage en 3 lots sur Cierp-Gaud entre 23h et minuit ("vacarme assourdissant" et bruits d'ailes "intenses" (6/12) et remontée de la Pique. >7- passage sur Luchon plein Sud, jeudi 5/12 vers 20h d'un "énorme" vol très très bruyant...
Là c'est une observation trés intéressante à mon avis. Ceci tend à montrer
(mais à vérifier) qu'elles passent TRES haut les Pyrénées en
s'affranchissant des cols les plus bas. Si elles continuent à remonter la
vallée de La Pique et du Lys, elles "butent" sur le cirque des Crabioules
dont la crête est proche de 3000 m et entouré à l'est par le Maupas et le
Boum (+ 3000 m) et à l'est les Lézat et le Quérat (+ 3000) mais au sud
elles ont encore le Royo et le Perdiguero (+ 3000) et en, basculant bien
dans la vallée de Benasque entre les 2 plus hauts massifs des Pyrénées :
l'Aneto (Maladetta) à l'est (3 404 m) et Posets à l'ouest (3373 m)
Autre solution : qu'elle remontent véritablement la vallée de la Pique
jusqu'au Montjoie, mais les Pyrénées ne seraient pas pour autant passée
puisqu'elles retomberaient sur la vallée de la Garonne dans le Val de Aran
un peu au Nord de Vielha (voir ci-dessous)
>(8- passage sous le Gar puis St-Béat et l'Espagne en milieu de semaine.)
Nous sommes en vallée de la Garonne. Elles doivent alors passer une
première partie de la chaine qui se situe au niveau du Pont du Roi (Fos).
Si elles passent à basse altitude, le passage est tellement étroit (les
premeirs somments dont de suite plus de 2000 m alors que la Garonne est à
environ 580 mètres) que j'aimerai me trouver à un passage massif de grues.
mais passent-elles si bas ???
En poursuivant la vallée, elles tombent sur la barrière des Pyrénées (en
gros sur une carte routière entre le tunnel de Vielha et le Port de la
Bonaigua. Et là comment ça se passe ? Il faut qu'elles passent entre les
sommets de plus de 3000m ou les approchant avec à l'Ouest le massif de la
Maladetta.
>NB : la voie migratoire après St-Gaudens se redivise plus loin. Le gros >continue vers le S-O et sans doute les Pyrénées basques. Une partie entre >plein Sud dans la chaîne. Le 7/12, à Asques dans les Baronnies, en début >d'après-midi plus d'une centaine de grues se dirigent en vol en V sur Lourdes.
Ces observations rejoignent celles faites dans la plaine de Tarbes les 7 et
8 décembre. Mais ce qui me parait intéressant c'est la présence de grues à
Asque en Baronnies (j'étais au-dessus dimanche mais aucune grues), au coeur
du Piémont entre les vallées d'Aure (Neste) et de l'Adour (sans passage
proche vers l'Espagne). Il serait intéressant de savoir si le lac de
Lourdes rempli les mêmes fonctions que celui de Puydarieux et si les lac
des Gaves (sud d'Argeles Gazost) récemment créé rempli également une
fonction pour les passages migratoires.
La voie migratoire la plus classique à l'ouest de Saint-Gaudens est celle
de la vallée d'Aure (Neste) par Saint-Lary et qui conduit à l'observation
que j'avais faite le 8 décembre (voir mon message du 9 décembre). Selon
l'Empereur romain Auguste, la vallée d'Aure est le lieu de passage le plus
bas des Pyrénées centrales. Les cols se situent aux environs de de 2000 m
et els sommets en moyenne vers 2400/2500 m.
Le nom d'"Aure" viendrait de "aura" qui à un rapport avec le vent. Il y
aurait même eu un dieu celte de ce nom. Il est vrai que dans la vallée
d'Aure du Louron, il ya nombreuses écoles de parapente qui savent utiliser
le vente et les "pompes" thermiques pour voler le plus longtemps possible
et prendre de l'altitude.
Si j'ai bien compris ce qui m'a été dit (mais peut être que d'autres spécialistes pourront le préciser), les grues auraient des difficultés à prendre de l'altitude par de simples battement d 'ailes même si elles n'arrêtent pas d'en donner. Il leur faudrait impérativement utiliser les courants d'air c'est à dire les "pompes" thermique pour prendre de l'altitude et passer les Pyrénées.
Partant de ces propos, et sans préjuger de leur valeur, je me pose la question de savoir si les grues sont plus intéressées par une vallée quelqu'elle soit que par des courant thermiques porteurs qui leur permettraient de passer versant sud ? Reste à déterminer quels courants d'air et dans quelles conditions ???
Je n'ai évidemment pas de réponse mais une chose me semble à priori certaine c'est que dans les Pyrénées centrales la notion de col pour le passage apparait bien secondaire.si non elles iraient au plus évident et au plus bas ce qui est loin d'être le cas.
>reste que je ne sais pas où ça va après Luchon (et après Fos). Il faudrait >monter une petite expé. et surplomber un peu tout ça. J'attends les >vaillants pour se taper l'Aneto ou la Maladeta de nuit... sans déranger >les manchots...
Voilà la vraie question. Mais je ne crois aps que le plus intéressant soit actuellement à observer versant sud des Pyrénées sur la Maladetta où probablement nous ne verrions pas grand chose mais bien versant nord pour savoir comment elles passent plus que de savoir où elles passent même si ce dernier point n'est pas à négliger
Quelqu'un a-t-il d'autres observations et informations pour essayer de compléter ?
Contribution de auseth blu, "Re: grues centrées enfin", 16 Dec 2002 |
>Je réagis au "passent sans doute dans les Pyrénées basques"... Il me semble que l'on a signalé plusieurs fois ici l'existence de
Faut pas réagir comme ça.
Aquò, rai ! Mercès plan tara bretonejadassa toa; be soi deths pireneus jo medish e'us coneishi perfetamen!
Notre but ici c'est de suivre le passage des Pyrénées centrales, les couloirs de migrations à l'intérieur de la chaîne. Même petits. Il y a des entrées. Bien bien avant d'arrivée sur Organbidexka (milesker aïnhitz pour leur adèl), quelques éléments se déroutent de la voie principale et pénètrent par les cols et vallées centraux vers les hauts sommets. C'est ceux-là qui nous intéressent et surtout dans le 31. Pour le reste on sait bien qu'il y a des gens vigilants comme toi qui ont tout de suite repéré où que c'est Organbitrucx.
Truc bien
"Ikus arte" comme disent mes amis basques
GeP*aux Pyrénées
Contribution de Cão, "Re: Pyrénées", 16 Dec 2002 |
> Apparemment personne n'est en mesure de répondre à mon message sur la > migration des grues à travers les Pyrénées. Dommage.
Allons, allons !
in "la route des grues",
ISBN 2-913288-01-4,
Denis, Perrine, Annie-Jeanne et Bernard Bertrand écrivent :
[...]
Le franchissement des Pyrénées dépend essentiellement des conditions météorologiques et notamment des vents dominants, qui venant de l'océan, déportent plus ou moins les oiseaux vers le centre-est de la chaîne.
Le passage naturel de Grues semble être le Béarn et le Pays Basque où passent plus de la moitié des migrateurs, mais une seconde zone de passage sur les Pyrénées est aussi régulièrement fréquentée (Comminges et Couserans sont sur l'axe qui va du nord de la France à Gallocanta, parfois plus de 50000 oiseaux envahissent la lagune en 72 heures).
Les observations régulières les plus à l'est de la chaîne sont faites sur le Puymorens (09), le pas de la Case (Andorre) puis en se déplaçant vers l'ouest, le plateau de la Beille et le port d'Aula (09); le col d'Artigascou (31) est aussi régulièrement fréquenté, ainsi que le val d'Aran espagnol. Entre cette zone et les cols des vallées béarnaises, les observations sont peu nombreuses, mais pas impossibles par grand beau temps ; il est vrai que dans cette région se concentrent les plus hauts sommets de la chaîne et tout démontre chez le migrateur qu'il choisit logiquement toujours la voie de facilité. Plus à l'ouest les cols d'Organbidexka, Lindux et Lizarrieta sont aujourd'hui célèbres car libres de toute chasse et consacrés à la seule observation ornithologique.
[...]
[...]
D'autres passages sont possibles sur l'ensemble de la chaîne, mais ils sont anecdotiques. Certains touchent la partie la plus orientale des Pyrénées : ce sont les rares oiseaux empruntant le couloir rhodanien qui passent ensuite par là pour rejoindre l'Espagne.
Au pied des Pyrénées, les sites principaux se nomment : les lacs de Montbel (09), de Puydarrieux (65) et d'Arzujanx (64).
[...]
jean-luc saint-marc
palais arctique occidental
Contribution de auseth blu, "grues centrées enfin", 15 Dec 2002 |
En réponse à un co-listier, copie d'un courriel du 11/12, passé ailleurs mais pas redirigé sur ornithologie (par erreur) .
Adishatz brave monde
Salut ornithos
Après bien des questionnements, voilà enfin quelques éléments de réponses : oui les Grues passent en Pyrénées centrales ! et certaineemnt un joli paquet et sur un couloir spécifique.
Des informateurs bien placés (et bien intentionnés) m'ont enfin contactées. Vous remarquerez leur inexpérience (savent pas compter- faut dire, de nuit, c'est pas simple) et leur bonne volonté (souci de servir la cause!).
En tous cas, et c'était là mon but, des trajets migratoires se confirment (et pas que pour les grues); voici enfin celui de la Hte-Garonne :
1- remontée de la Garonne jusqu'au confluent du Salat (deux voies migratoires se scindent : le gros des troupes part vers S-O dir° St-Gau, Lannemezan.
2- stationnement en plein champs de maïs sur les crêtes de Mazères-sur-Salat qui dominent les petites Pyrénées (le 8/12 passage très bas d'une 30ne à 8h, puis 40 à 10h; 100ne à midi; vols qui se succèdent de 30 à 40 individus);
3- encore plus au S-SO, stationnement sur Aspret-Sarrat de nuit (même configuration de terrain) (plus de 100ne le 7/12)
4- passage sur St-Pé-d'Ardet de 1 ou 2 vols de 80 - attente des retardataires?. A ce point, le col du Hô, ou celui des Ares, viennent d'être franchis. (obs de Philippe le7/12 journée)
5- stationnement sur les grands champs des Frontignes entre 20h et ....? le 7/12. Très grands caquètements. Impossible de déterminer le nombre en pleine nuit.
6- passage en 3 lots sur Cierp-Gaud entre 23h et minuit ("vacarme assourdissant" et bruits d'ailes "intenses" (6/12) et remontée de la Pique.
7- passage sur Luchon plein Sud, jeudi 5/12 vers 20h d'un "énorme" vol très très bruyant...
(8- passage sous le Gar puis St-Béat et l'Espagne en milieu de semaine.)
NB : la voie migratoire après St-Gaudens se redivise plus loin. Le gros continue vers le S-O et sans doute les Pyrénées basques. Une partie entre plein Sud dans la chaîne. Le 7/12, à Asques dans les Baronnies, en début d'après-midi plus d'une centaine de grues se dirigent en vol en V sur Lourdes.
reste que je ne sais pas où ça va après Luchon (et après Fos). Il faudrait monter une petite expé. et surplomber un peu tout ça. J'attends les vaillants pour se taper l'Aneto ou la Maladeta de nuit... sans déranger les manchots...
Portatz-vse plan ornithos !
GeP*aux Pyrénées
Contribution de pottokaren etxea, "Belles miroises en Midi Pyrenees", 21 Oct 2002 |
Hier dimanche 20 octobre 2002 , la Tchourre, groupe ornithologique gersois, organisait au lac de Puydarrieux, sa sortie mensuelle. Sous un beau soleil, une température avoisinant les 25 degrés, et avec parfois un léger vent d'autan, nous nous sommes régalés à miroiser.
De belles surprises nous attendaient pour cette sortie et notamment une Grue demoiselle (Anthropoides virgo) que nous avait signalée Karine et David de la Maison de la nature de La Ferranderie, notre gîte lors de nos visites au lac de PuydarrieuxNous avons eu le plaisir d'admirer cette belle Grue avec son élégante démarche, ses longues plumes noires sur la poitrine, sa queue de coq plus fine que celle de la Grue cendrée, (Au milieu de la vingtaine de Grues cendrées, elle est aussi un peu plus petite qu'elles, et elle n'a pas de rouge sur la tête ). Quel plaisir que de miroiser sous le soleil!!!
Au lac de Puydarrieux (65):
Au-dessus de prairies un peu avant le lac de l'Astarac (32) :
Au lac de l'Astarac (32) :
Entre le Lac de l'Astarac et Masseube(32):
Denise Vincenty et Bernard Chavanne
Riscle (43°40'0N, 0°4'60W, Ouest du Gers,
sud-ouest de la France, limite entre Midi Pyrénées et Aquitaine)
Contribution de Serge Raoult , "Rossignol du Japon et vautours", 7 Oct 2002 |
Le rossignol du japon existe bien sur les bords du gave de Pau et particulièrement à Artiguelouve l'été et plus dans les bois vers ST Faust l'hiver . Etant membre du GEOB , je peux vous certifier que mon ami JPVasly a bien fait son travail d'ornitho , et que les photos que je possède aussi bien de Michel Chalvet que de Jean Labadie sont authentiques .
Les vautours Fauves : Je ne connais pas de vautours Fauves migrants en PA ,et bien au contraire ils sont tellement nombreux qu'ils prennent les aires des Vautours Percnoptères dés leur départ en migration ,voir même , aussitôt aprés l'envol du juvénile de l'année , ce qui oblige ces derniers à trouver des aires de plus en plus difficiles d'accés pour les Fauves
Gypaète Barbu : le trio dont vous parlez , n'est autre que le couple des Tourelles d 'ychéus prés d'Arette accompagné de leur progéniture . Envol du jeune le 03 08 2002 .
Ce couple était sur le plateau de sanchèse il y a deux ans (Lescun) puis sur le Bidet l'an dernier avec échec de reproduction .
Contribution de louis dollo , "Re: Pyrénées", 07 Oct 2002 |
>1. Est-il vrai que le rossignol du Japon s'est acclimaté à l'état sauvage
>sur les coteaux de Jurançon près de Pau (64) ?
>2. Est-il vrai que certains vautours fauves des Pyrénées ne migrent plus ?
OUI chez les adultes
>3. Dimanche 6 octobre 2002, j'ai observé au moins 3 gypaètes (2 sûr, le
>troisième n'avaient pas les couleurs et j'ai mal vu la forme de sa queue)
>en même temps, qui se "taquinaient" en vol battu , le long d'une paroi
>près de la station d'Arette la Pierre Saint Martin (64) pendant 10 bonnes
>minutes. Est-ce possible ?
OUI
>Jusqu'à maintenant, je n'avais observé que des individus isolé. Y - a -
>t'il une aire dans ce coin ?
Sans doute mais...
Dimanche je n'ai vu qu'un seul vautour fauve de passage au-dessus du col de
Sencours (Pic du Midi de Bigorre)
Il est passé trés bas donc trés visible à l'oeuil nu au niveau du col en
vol plané sans aucun battement d'aile.
Par contre pas de rapaces dans la face sud/sud-est du Pid du Midi de Bigorre.
L'air de Gypa en face Nord/Nord-est est abandonné mais doit servir de
reposoir (pas mal de fiente). Il faut dire que l'emplacement n'est pas trés
propice à la reproduction et il est même curieux qu'il y ait eu cet aire
compte tenu :
1/ de l'orientation
2/ de certains passages humains bruyants même si il est difficile de le voir.
Contribution de Gilles Perrin , "Pyrénées", 7 Oct 2002 |
J'aimerais avoir des confirmations :
1. Est-il vrai que le rossignol du Japon s'est acclimaté à l'état sauvage sur les coteaux de Jurançon près de Pau (64) ?
2. Est-il vrai que certains vautours fauves des Pyrénées ne migrent plus ?
3. Dimanche 6 octobre 2002, j'ai observé au moins 3 gypaètes (2 sûr, le troisième n'avaient pas les couleurs et j'ai mal vu la forme de sa queue) en même temps, qui se "taquinaient" en vol battu , le long d'une paroi près de la station d'Arette la Pierre Saint Martin (64) pendant 10 bonnes minutes. Est-ce possible ? Jusqu'à maintenant, je n'avais observé que des individus isolé. Y - a - t'il une aire dans ce coin ?
perrin.gilles
N 44°54'50.5" - E 1°14'44.7"
http://perso.wanadoo.fr/artemuse/
Contribution de pottokaren etxea , "En Barousse (Pyrénées, 65) dimanche dernier" , 01 Oct 2002 |
Comme prévu nous étions dans la vallée de Barousse avec "La tchourre", Groupe ornithologue gersois ce dimanche 29/09/02.
De la falaise de Troubat nous avons vu :
Puis au port de Balés : toujours des Vautours fauves
des dizaines dont un volant au dessus d'un cerf mâle
juché sur une crête vers 1 900- 2 000 d'altitude)
et 2 Milans royaux.
Quelques centaines d'hirondelles volaient
près de nous, dans tous les sens,
à la recherche d'un festin d'insectes parmi
les troupeaux de vaches et de moutons.
Les 3 espèces étaient présentes :
Hirondelles rustiques (Hirundo rustica),
Hirondelles de fenêtre (Delichon urbica)
et Hirondelles de rivage (Riparia riparia).
Ensuite quelques passages de passereaux, les pros ont reconnu des passages de Bergeronnettes printanières (Motacilla flava) et de Linottes mélodieuses (Carduelis cannabina).
Les novices commes nous ont noté
sagement sur leur carnet en se disant
"C'est très dur de les reconnaître en vol!!!
Il faut vraiment que l'on étudie leurs cris...
Et relire les guides d'identification...
Nos reviendrons à cette saison dans quelques années
et nous saurons les reconnaître! "
Quoi d'autre? Ah oui!
Quelques Pipits spioncelles (Anthus spinoletta)
et furtivement un Faucon émerillon (Falco columbarius)
puis une Buse variable (Buteo buteo) qui planait,
aperçus en contre-bas dans la vallée
par les expérimentés aux bons yeux...
Le tout dans un splendide panorama de montagnes
sous un soleil magnifique, un ciel bleu azur
et une température très agréable!!!
Et en fond sonore le brâme du cerf du matin au soir!!!
Nous étions 7 du Groupe Ornithologue gersois
et nous avons eu le plaisir de faire connaissance
de 5 personnes qui avaient lu nos invitations sur
les listes ou dans la presse locale:
Geneviève(Auseth blu!!!),Pétillante de sourire et de vitalité!
et Philippe, ornithologues locaux,
Hervé venu de Pau,
Yves,étudiant originaire de Toulon,passionné de papillons
et Monique qui a été enchantée de sa première sortie avec La tchourre.
Entre les observations, nous avons aussi comparé
les jumelles et les lunettes.
C'est toujours intéressant d'échanger les expériences des uns
et des autres. Bref, nous nous sommes régalés!
En plus, la vallée de la Barousse est superbe!!!
Nous reviendrons!!!
Avant de repartir vers le Gers nous nous sommes arrêtés
à Taillebourg pour essayer de voir la Cigogne blanche
indiquée par Geneviève Perello et Philippe Vernier...
Au bout de l'allée des platanes un grand-père nous
a montré le nid sur le grand chêne : il était vide...
Le grand père nous a expliqué que cela faisait 3 ans
qu'il était occupé et que ces jours-ci on en voyait
encore une près de l'église de temps en temps ou
dans les champs à suivre les tracteurs et qu'elle
revenait des fois sur le nid le matin...
Denise Vincenty et Bernard Chavanne
Riscle (43°40'0N, 0°4'60W, Ouest du Gers,
sud-ouest de la France, limite entre Midi Pyrénées et Aquitaine)
Contribution de Tristan , "Re : Escapade dans les Pyrénées ..." , 18 Sep 2002 |
"Hi there" comme on dit ici,
Pour avoir bossé sur le Gypa dans le PN de Pyrenees (94-96) je peux vous dire qu'il y en a partout . Chaqu'une des vallee du parc avait au moins un couple (et ca a augmente depuis)...
Bien sur y'a des zones ou il plus facile a voir que d'autres (Gavarnie, vallee d'Ossau, non je n'ai pas le sentitment de divulger des secret d'etat n'importe quel guide sur ou voir les oiseaux est plus precis que moi).
En ouvrant
l'oeuil on peut spotter le quebrantaoessos (orthographe??) par exemple
en une viree en Haute Ariege, cet ete, j'ai vu au moins trois individus
differents ( sachant que j'etais avec ma femme sans tele).
Il est par contre assez rare de voir plusieurs individus ensemble (exception
couple en parade prospection ou famille en Juillet-aout)...
Tristan "froggy birder"
Marsden, W Yorkshire, GB
Contribution de pottokaren etxea , "Escapade dans les Pyrénées..." , 17 Sep 2002 |
Petite escapade dans les Pyrénées, dans le Val d'Azun, ce week-end. Samedi vers 17 h, au-dessus d'Arrens Marsous une Cigogne blanche (Ciconia ciconia) en migration, survolait le village et planait tout en perdant de l'altitude... Dimanche au lac de Soum, quelques Poules d'eau ( Gallinula chloropus) se déplaçaient sur l'eau au milieu d'une végétation abondante, et au-dessus de nos têtes des Vautours fauves (Gyps fulvus), des Milans royaux (Milvus milvus) et des Hirondelles de rivage (Riparia riparia) essayaient de repérer leur repas... Ces dernières étaient entre 30 & 40, en groupe, qui tournoyaient au dessus du lac et plongeaient au ras de l'eau... Au retour à Arrens Marsous vers 17h30, une Cigogne blanche (Ciconia ciconia) faisait des cercles de plus en plus larges et prenait de l'altitude... Etait-ce la même que la veille? Avait-elle fait une pause, comme nous, pour profiter du soleil et du beau panorama de la région? Denise Vincenty et Bernard Chavanne Riscle (43°40'0N, 0°4'60W, Ouest du Gers, sud-ouest de la France, limite entre Midi Pyrénées et Aquitaine)
Contribution de auseth blu , "Renseignement sur les Pyrénées + Espagne" , 2 Jul 2002 |
>Je compte me rendre du 20 Juillet au 4 Août dans les Pyrénnées >Française et Espagnole. Je ne connais pas du tout cette région. J'ai >le livre "Where to watch birds in North & East Sapin". Auriez-vous >des coins intéressant pour Gypaète, Vautour Moine, Percnoptère,
Je ne sais si tu as tes réponses. Pas eu le temps jusqu'à présent de t'aider sur le peu que je peux. Les Pyrénées c'est vaste comme le monde. Il faut que tu saches où aller; tu ne peux pas traverser toute la chaîne en 14 jours (sans ballon, ou alors t'es Jules Verne). Les "coins" ça fait un peu bizarre de dire comme ça. Décide d'abord de ton parcours entre mer, Espagne et montagne. Achète un bon guide où tu pourras choisir en fonction de tes capacités de marcheur et des refuges. A éviter les cartes espagnoles de plus de 2 ans; ainsi que le Véron sur les Pyrénées centrales, erroné, voire dangereux. Prendre Alpina récentes ou rando éditions (sauf Aran).
Gypa, Vautour, aigle royal et le reste sont im-po-ssi-bles (impossibles) à manquer pour le simple randonneur (même pour le très simple). Et même à basse altitude. NB : pour ma partie, centrale, des oiseaux, des vallées et des sommets superbes il y en a, de l'Aneto à l'Estats. Mais en plein été à la pointe la plus pointue de l'aube et en montant au plus haut pour être très tranquille. Si tu vas faire les Encantats, n'oublie pas l'eau.
Pour le plaisir : Dendaletch, "Les Pyrénées", Delachaux&N.
Si tu décides de dates et de "coins" précis en Pyrénées centrales, appelle-moi pour les contacts d'ornithos sur place (ceci valable pour tout autre auserer de la liste bien sûr).
GeP - Pyreneus - sudsud31
Contribution de auseth blu , "News from... Pyreneus" , 10 Jun 2002 |
Naveras deth Comenges
Adishatz brave monde, adishatz auserers
compte rendu de la sortie rapaces du 1er juin - MOntréjeau sud 31
Un beau soleil chassant nuages, pluie, orages a permis des obs en conditions optimales. Vent nul, +28 o en plein midi, qq nuages d'alt.
Renforçant les 5 équipes d'ornithos, le rappel avait mobilisé des néophytes, finalement enchantés de leur initiation naturaliste. D'ailleurs, drôlement sérieux, ils n'ont pas manqué, eux, de remplir leurs petites fiches d'obs..... (eux...)
Beaucoup d'obs.
- Milan noir, jusqu'à 30/40 sur un poste en chasse. Une étonnante brochette aussi de 13 Mn alignés posés sur des piquets de clôture, + 1 Milan royal. Plusieurs nids sont confirmés avec couveuses. D'autres vides inquiètent : parents en chasse ? abandons ? il faudra encore vérifier. Des nouveautés aussi : Mn fonçant dans une lisière en louvoyant et disparaissant : indice plus que probable !
- de Milan royal d'ailleurs, pas trop. Nombreux cet hiver (diz.) ils ne sont peut-être plus que 2 couples, le reste repoussé dans le piémont. Aucune installation confirmée ce jour; le seul Mr possible couvant le 7/04 est remplacé par 1 Bv aujourd'hui ! (Par contre je propose le concours du nid le plus pourri possible. Je gagne à tous coups : il y en a un ici, é-pou-van-table, jamais vu un amoncellement pareil de détritus. On ne voit rien dedans parce que c'est trop gros trop haut. Mais on suit cette horreur de près.)
- Buse variable justement. Surprenantes belles buses blanches sur ce carré. De plus constat de nombreuses agressions : Bv-->Mn; Bv-->Corn; Bv-->Fc. On confirme quelques nids, et on en ajoute d'autres ! Mais quand cela va-t-il s'arrêter ?
- Peu de Faucons crécerelles mais 3 nids/3 confirmés et un super spectacle de ravitaillement en prime. 2 autres installations sont probables.
- D'intéressantes obs de Faucons hobereaux, repérés en vol en 3 points (dont 1 fois ce jour), et 2 fois sur le même à 1 mois d'intervalle. Là aussi on cherche les indices de confirmation.
- enfin le Busard-Saint-Martin se fait attendre. Repéré cet hiver (5 occurences), il semble disparu, except une obs incertaine sur les landes du plateau : fem. en ras d'herbes hautes/ champ de blé, puis disparaissant. S'agit-il d'un retour au nid après transfert de proies ? Pas de confirmation plus tard en AM. L'espèce est très discrète. (en tous cas plus que nous).
Hormis ces obs. un Vautour fauve (en balade ?) en bagarre avec des Mn; plus revu les touristes : Aigle botté, Percno; pas de Circa, ni Bondrée malgré le passage des 200 le 1er mai (les Bois des Serres sont pourtant parmi les premiers au débouché des vallées pyrénéennes centrales.)
L'installation des Gds Corbeaux vus au nid (pin) il y a 1 mois, est confirmée par leur présence toujours sur le même secteur. Les petits par contre ne se manifestent pas.
Enfin, cerise sur le gâteau, le petit cigogneau (qui s'appelle geneviève) a fait le bonheur de nos équipiers épatés de voir cette chose ici.
Prochaine sortie le dimanche 23 juin. Qu'on se le dise.
Mercès plan enqüera a :
François Prud'homme /et Marie-Christine (merci spécial à notre spécialiste patenté, François, dont les interventions simples, savantes et pédagogiques sont toujours leçons de choses précieuses -comme une flore de Saule ?-)
à Philippe Vernier /et Mireille
Guillaume Castaing /et Josée
Francis Duquerroy /et Jean
et à notre jeune Marine qui a bien voulu m'accompagner dans cette équipée pas sauvage.
Obsez bien
Geneviève
SAn-Biath - Pyreneus - Sudsud31
Contribution de pottokaren etxea , "Puydarrieux (65): 4ième site d'hivernage français pour les grues" , 10 Dec 2001 |
>... pourrions-nous avoir d'autres infos sur le lac de Puydarrieux ?
Comme plusieurs d'entre vous nous l'ont demandé en privé, nous vous transmettons des extraits de documents de la "Maison de la Nature La Ferranderie" pour en faire profiter au plus grand nombre :
"... mis en eau en 1987... ... Le Lac de Puydarrieux est situé à la limite du Gers (32) et des Hautes Pyrénées (65) ... à 3 heures de Bordeaux ou 1h 30mn de Toulouse... Près de Trie sur Baïse ... c'est un lac artificiel de 220 hectares... pour stocker l'eau de l'hiver et du printemps en provenance des Pyrénées ... l'été il sert soutenir l'étiage des rivières...
...depuis 1989 un arrêté de protection du biotope... Une zone de
quiètude a été déclarée conjointement à l'arrêté de protection.
Elle interdit toute activité de loisir et présence humaine sur un
périmètre variable en fonction du niveau de l'eau...
... Bassin lagunaire : Des aménagements favorisant le stationnement des
oiseaux ont été mis en place : lagune permettant de maintenir un niveau
d'eau constant, îlots de nidification, zones de graviers...
...C'est une étape importante pour les oiseaux sur la route des
migrations... Lieu de stationnement, d'hivernage et de nidification :
plus de 200 espèces y ont été recensées.
Halte migratoire importante
et 4ième site d'hivernage français pour les grues.
1/4 de la population de cigognes noires et blanches observées en
migration transpyrénéennes utilisent ce site de Puydarrieux comme étape
migratoire...
... Tout au long de l'année : Colvert, Courlis, Mouette, Goéland, Grébe,
Héron cendré, Epervier d'Europe, Buse variable, passereaux...
Eté : Echasse, Vanneau huppé, Chevalliers, Gravelots, Hérons, Aigrette
garzette, Milan royal, Milan noir, Fucon hobereau, Aigle botté,
Balbuzard pêcheur...
Automne, hiver : Divers bécasseaux, divers chevalliers, Grue cendrée,
Cigogne noire, Cigogne blanche, Grande aigrette, 27 espèces de Canards,
Grèbes, Cygne de Bewick, Milan royal, Faucon pélerin, Faucon haubereau...
Printemps : Divers limicoles, canards et grèbes en nidification, Héron
crabier, héron garde-boeuf..."
Pour l'instant pas d'aménagement pour garer les voitures ni d'affût
pour se cacher des oiseaux, aussi il faut rester sur la route pour
respecter leur zone de quiètude, les oiseaux sont très farouches...
Les observations se font depuis la route, en haut de la côte près d'un
chêne ou près du chalet où les gardes font leurs relevés
scientifiques... Une lunette est très fortement conseillée...
La Maison de la Nature "La Ferranderie" peut assurer repas, animation
sur le terrain et hébergement gîte Rando Plume en chambres
de 3 à 5 places (pour une capacité de 50 lits au total...)
ou accueil des scolaires... etc... etc...
D'autres infos à cette adresse :
http://perso.wanadoo.fr/ferranderie/
Tel 05 62 33 61 66
(NB : Coordonnées de Puydarrieux données par
http://www.calle.com/world/france
Place Latitude Longitude Altitude (m) Altitude (ft)
Puydarrieux 43N 0E 328 1076 )
Denise Vincenty et Bernard Chavanne
Riscle (Ouest du Gers, sud-ouest de la France,
limite entre Midi Pyrénées et Aquitaine)
Contribution de pottokaren etxea , "Grues et autres oiseaux au Lac de Puydarrieux (Hautes Pyrénées)" , 08 Dec 2001 |
Dimanche 25/11/2001 observations avec La Tchourre, Groupe Ornithologique Gersois.
Matin couvert, après-midi très belle luminosité .
Très beau spectacle dans la lunette!!!
Spectateurs émerveillés : Jacqueline, Micheline, Henri, Jean, Cédric,
Beñat et Denise.
Liste des fabuleux acteurs :
En espèrant n'avoir oublié personne...
Nouvelle observation au même endroit le jeudi 6 décembre:
oiseaux supplémentaires observés :
Faucon pélerin (Falco perigrinus)
Sterne caspienne (Sterna caspia)
Contribution de André Boussard , "LAC DE PUYDARRIEUX (65)" , 19 Nov 2001 |
Toulouse , Lannemezan, et direction nord vers Trie sur Baîse.
Dans le cadre d'une sortie ornitho de "Nature et Découvertes" très bien
organisée par Cathy Chevallier , nous avons observé sous une belle lumière
et un temps bienveillant : une cinquantaine de GRUES CENDREES très proches
avec de superbes envols (sur les 300 dénombrées le matin par le garde) - une
trentaine d'OIES CENDREES-environ 80 VANNEAUX HUPPES -une cinquantaine
deGRANDS CORMORANS,autant de COLVERTS, FOULQUES et de FULIGULES
MILOINS -une vingtaine de SARCELLES d'HIVER-deux MILANS ROYAUX-Une vingtaine
de HERONS CENDRES-Quelques COURLIS CENDRES-CHEVALIER GAMBETTE- BARGE A QUEUE
NOIRE-BECASSEAUX VARIABLES-GREBE HUPPES-TADORNES DE BELON-GRANDES
EGRETTES-EGRETTES GARZETTES-CANARDS PILET, BUSE VARIABLE,EPERVIER.
AndréBoussard.
contribution de Jean Michel Missègue-Delmas, jmmd@free.fr, "Loudenvielle (65)", 2 Apr 2001 |
Lieu : Loudenvielle (65)
Temps : Très beau temps.
Obs :
Egalement, un accouplement de Pison des arbres (Fringilla coelebs)
Comme vous l'avez compris il était question d'un sortie rapaces.
Fructueuse je pense...
contribution de Pascal Aleixandre, pascal.aleixandre@bechamail.com, "Pipits spioncelles", 31 Aug 2000 |
J'ai passé les trois premières semaines d'août dans les Hautes-Pyrénées, de la Réserve du Néouvielle à l'est, au Col d'Artouste à l'ouest.
Au cours de mes randonnées, j'ai observé de très nombreux Pipits spioncelles, mais j'ai été très étonné de ne rencontrer que des spécimens en plumage inter nuptial, voire en train de muer. Au début, j'ai pensé qu'il s'agissait de juvéniles, mais à la longue j'ai du admettre qu'il n'y avait plus de Pipit en plumage nuptial. En fait, ce qui m'a le plus étonné, c'est que l'année dernière, en seconde quinzaine d'août, dans le même secteur, j'ai observé des individus avec la poitrine bien rose.
Y a-t-il des variations d'une année sur l'autre concernant la période de mue
des oiseaux ? Si oui, est-ce que cela dépend du temps ou bien d'autres facteurs?
Pascal Aleixandre
Bordeaux - France
contribution de pottokaren etxea, pottokaren.etxea_A_wanadoo.fr, "Puydarrieux : Grue baguée suite", 14 mai 2000 |
A propos de la jeune Grue cendrée, que nous avions vue à Puydarrieux le
12/02/2000 avec les bagues :
gauche : Rouge-Blanc-Rouge
et droite : Blanc-Jaune-Rouge ,
nous avons reçu un compte rendu de Clas Hermansson par courrier .
En voici un extrait:
Age 00 date 1999-06-28 Place Övre Holm, Länghem Coordonnées
57.34 N/ 13.16 E District Tranemo Province, Pays Västergötland
Age vc10 date 1999-12-06 Place Lac de Puydarrieux Coordonnées 43.17
N/ 00.23 District Hautes Pyrénées Province, Pays France Heure
0 Y161 D Km 1825
Age vc date 1999-02-12 Place Lac de Puydarrieux Coordonnées 43.17 N/
00.23 District Hautes Pyrénées Province, Pays France Heure 0
Y229 D Km 1825
Nous irons certainement à nouveau à Puydarrieux l'hiver prochain en
espérant la retrouver là-bas...
contribution de Geneviève Perello, gperello@free.fr, "Re: Milan royal à Foix", 10 May 2000 |
comme le dit Pascal Aleixandre, les Milans royaux s'observent bien dans les vallées et les plaines des Pyrénées françaises (zone des plus haut massifs, jusqu'au
Canigou). Entre chez lui à Tarbes et chez toi à Foix tu peux très facilement les voir chez moi à St-Gaudens : ils ne connaissent pas les limites départementales.
A Foix tu es peut-être un peu loin pour en voir plein d'un coup. Rapproche-toi du Vicdessos, tu vas en trouver.
Nicheurs, et nombreux, dès le temps chaud, à rebondir de vallées en vallées, (pour ceux que je contacte régulièrement), d'Aure, du Louron, de Luchon, à St-Béat, à Barbazan, Aspet, Salies-du-Salat et en suivant, en traversant toutes les petites vallées encaissées. En paturage dans les prés et très faciles à approcher dans le Couserans notamment.
Avec le printemps, les Milans noirs se joignent à eux. Je les ai vu ensemble souvent en avril dans cette région.
Un guide récent, passionnant et bigrement bien fait : "Rapaces de France", ouv. collectif, coll° Découverte-Nature, Faune de Fce, Artémis Ed°, fév. 2000
contribution de ALEIXANDRE Pascal, , "Milan royal a Foix", 09 May 2000 |
contribution de Jordi Clavell, "Pyrénnes Orientales", 4 May 2000 |
Je suís en train de faire un article sur les espèces d'oiseaux qui sont observées surle territoire de langue catalane. Je vous serai reconnaissant si puisse m'envoyer, si ça existe, une liste des oiseaux observés jusqu'à présent au Département des Pyrénées Orientales, au cas contraire, où me diriger pour pouvoir l'obtenir.
Pour le moment j'ai que l'information du 12 volume de "Història natural dels Països Catalans" (X. Ferrer et al. 1986). Il me faudrait surtout, des renseignements des espèces accidentelles et celles des espèces de categorie E (AERC), et des espèces suivantes:
Merci pour tout.
contribution de ALEIXANDRE Pascal, , "Hautes-Pyrénées du 29/04 au 01/05", 04 May 2000 |
J'ai passé le week-end dans leVal d'Azun/ Hautes-Pyrénées (65). Voici le compte-rendu d'un week-end très agréable:
Manifestement, les milans noirs nichant habituellement dans la vallée (altitude
800 m) n'ont pas encore fait leur retour.
Par contre, dans la plaine entre Lourdes et Tarbes, j'ai pu observer un groupe
de 20 à 30 individus en train de voler, à la façon de mouettes rieuses,
au-dessus d'un champ qu'un agriculteur labourait. Ils tournoyaient et
plongeaient pour se nourrir. C'était probablement des oiseaux en migration qui
venaient de passer les Pyrénées.
La migration des milans noirs n'est-elle pas encore terminée ?
Est-ce quelqu'un pourrait me dire, s'il est possible d'observer des martinets à ventre blanc dans les Pyrénées, et plus particulièrement dans les Hautes-Pyrénées ?
contribution de Geneviève Perello, gperello@voila.fr , "milans", April 30 |
Haut-Comminges. Tas d'obs. Je vous passe le détail.
Sous le soleil exactement, toujours les grands Milans, des deux espèces.
Particulièrement un couple de noirs très sociable qui s'invite à midi
depuis un semaine. On pousse des "Oh" "Ah" en les voyant
planer et tourner au dessus de nos têtes. Ne feraient-ils pas le projet
secret - et tordu - de nous avoir comme repas ?
Chaque matin j'ouvre mes volets sur l'un d'entre eux qui surgit à quelques
mètres. Peur et ravissement à la fois.
Quelques fois leurs ombres les précèdent et nous couvrent d'un froid glacial.
Quand le regard se lève, le vide nous les voile.
Tout l'espace est à eux
quand nous n 'avons pas d'yeux.
Un bout de mes montagnes tout bleu de lumière je vous envoie.
contribution de PY.Bodart, bodart_py@hotmail.com , "RE: Puydarrieux : 62 grues dont une bague...", 18 Feb 2000 |
Nous en avons compté 62. L'une d'entre elles avait les deux pattes
baguées : patte droite de haut en bas : blanc, jaune, rouge et patte
gauche : rouge, blanc, rouge puis une bague métallique plus bas.
Est ce que quelqu'un peut nous dire où a été bagué cet oiseau?
Référence incontournable en matière de programmes baguages de couleur : le site de Dirk Raes, sponsorisé par la société ornithologique Aves (Belgique) rassemble quasi-tout ce qui se fait en Europe dans ce domaine...
Baguage couleur : http://www.ping.be/cr-birding/cr-birding.htm
et en particulier : http://www.ping.be/cr-birding/cr-crane.htm
Rouge-blanc-rouge renvoie vers Suède-Norvège....Détails voir le site...
contribution de pottokaren etxea, pottokaren.etxea_A_wanadoo.fr , "Puydarrieux : 62 grues dont une baguée...", 18 Feb 2000 |
Le week-end dernier (12 et 13/02/2000) nous étions aulac de Puydarrieux(département des Hautes Pyrénées, 65). Nous nous sommes régalés à observer plein d'oiseaux (voir la liste ci-dessous) tantôt sur le lac, tantôt juste autour, sur les champs où ils se nourrissent.
Puis vers 17 heures le samedi et vers 18 heures le dimanche sont
arrivées les Grues cendrées (
Grus grus
)!!! Nous avons tout d'abord
entendu leurs cris avant de les apercevoir au dessus de la forêt et de
les admirer se poser en bordure du lac. C'est vraiment un spectacle magnifique!
Nous en avons compté 62. L'une d'entre elles avait les deux pattes
baguées : patte droite de haut en bas : blanc, jaune, rouge et patte
gauche : rouge, blanc, rouge puis une bague métallique plus bas.
Est ce que quelqu'un peut nous dire où a été bagué cet oiseau?
Un seul reproche au site : pas de lieu aménagé pour les observateurs : ni affut, ni observatoire... aucune "protection visuelle" avec haie pour les oiseaux qui se nourrissent dans les champs en bordure du lac, il faut donc rester éloignés d'eux et observer avec jumelles et lunettes... Aucun endroit aménagé non plus pour se garer.
Les observations se font depuis le chalet du conseil général ou depuis
la route.
Le mieux est de laisser la voiture en haut de la côte au-dessus du lac,
dans un virage, près d'un chêne. L'endroit est aussi intéressant pour
observer la plupart des oiseaux.
Pour les Grues, il faut descendre et se placer dans l'autre virage près
de la ferme.
Pour avoir des renseignements sur le site et pour l'hébergement: une très bonne adresse avec gîte "Rando plume" très intéressant et un accueil très chaleureux ( Merci à Anne Peltierpour nous en avoir donné les coordonnées ) :
Ce lac de Puydarrieux a été mis en eau en 1987 et depuis c'est un lieu de passage important pour les oiseaux migrateurs et d'hivernage pour quelques uns dont les Grues.
Un lieu où nous irons certainement à nouveau...
Liste des oiseaux observés:
contribution de pottokaren etxea, pottokaren.etxea_A_wanadoo.fr , " Infos lac de Puydarrieux (Sud de la France, Hautes Pyrenees, 65)", 09 Feb 2000 |
Nous envisageons de faire une sortie observation d'oiseaux aulac de
Puydarrieux(Sud de la France, Hautes Pyrenees, 65) le week-end prochain (12-13 février).
Quelqu'un pourrait-il nous renseigner ce site et sur les oiseaux
succeptibles d'être présents en ce moment là-bas...
Merci d'avance.
contribution de G Perello, gperello@wanadoo.fr , "Cigogne en Gascogne", 03 Jan 2000 |
Chose incrédible : une cigogne chez moi !
les 31 XII 99 à 15h40 (temp 6°C, couvert) et 01 I 00 à 11h30 (temp 10°C,
variable) au fond du Haut Comminges, en plein milieu de la chaîne,
limite Htes-Pyrénées-haute vallée de la Garonne, à Ausson (0°35' -
43°5'), perchée de ses deux pattes sur un poteau électrique de la D8A à
la limite du village avant l'entrée de Montréjeau:
une cigogne (Ciconia ciconia) au long bec emmanchée d'un long cou !!! couleur un peu jaune sale sur le bas ventre très cotonneux. Légères marques noires : zone auriculaire, sourcil, petite bride fine. Nom de code : 6, bien visible sur la bague jaune, à la patte droite. Patte gauche une autre bague, grise, plus longue, sans chiffre repérable, ressemblant plutôt à une attelle.
Les deux fois, elle m'attendait sur le même poteau. Et elle a fait les deux fois exactement le même manège pour s'envoler après s'être laissée admirer plusieurs minutes : un départ lent et lourd sans hauteur, puis un lent virage pour me contourner, puis un vol ralenti en doite ligne sur un champ, 50 m plus loin, où elle s'installe parmi les vaches.
D'où sort cet intrus dans ce pays ?
Qui le connaît ?
Va-t-elle passer l'hiver en Nébouzan ? Un peu fort (floc) de Gascogne
non ?
contribution de G Perello, gperello@wanadoo.fr , "obs Comminges Noël 99", 03 Jan 2000 |
Heho vedauseths, Bona Annada, Bonne Année miroiseurs
Veici observacions dins Comenges (Pyreneus). 22 XII 99 - 2 I 00
Obs avant tempête sur ce secteur Haut Comminges (0°33' à 0°43'4'' - 43°3' à 43°7' - alt moy 500 m - Hte-Garonne):
Puis ce fut la tempête.
La tempête de la nuit du 27 au 28 XII a fortement touché aussi les départements des Htes Pyrénées et le Sud de la Haute-Garonne. Après un foen préliminaire très chaud (20,2°C) et très fort par rafale dès 16h. jusqu'à 19h, où ça a commencé à buffler d'enfer.
On relève vers 23h30 au Pic du Midi (de Bigorre) des pointes à 214 km/h et dans la plaine de 150 à 132 km/h à St-Gaudens (près Ausson). Nous qui pensions être à l'abri dans nos vallées ! l'horreur d'une nuit sans sommeil ! et au matin il neige; bonheur d'avoir encore la toiture ! même si plus de chauffage et d'électricité : 2° dehors, 12° à l'intérieur !Et que d'arbres arrachés tout autour ! ça veut dire pas mal de perchoirs en moins pour certains oiseaux; mais des fourrés en plus pour d'autres. Pour nous c'est dur de perdre un arbre. Le sapin centenaire dont il ne reste que le tronc, le vieux pommier indécent qui montre ses dessous, le cèdre si bleu... tristesse. Et encore, quand on a perdu personne ni biens!
28 XII : la nuit de tempête s'achève en apothéose : à 7h30 une ligne
haute tension éclate dans une grand coup de tonnerre en un éclair
terrible, vent, pluie en bourrasque puis neige en fin de matinée.
Jusqu'à 15h, aucun oiseau n'est visible sauf :
à 12h : 2 mouettes rieuses, Larus ridibundus, au pont de Gourdan (même
secteur) sur la Garonne en E-O.
puis merles noirs vers 15h dans une accalmie, se précipitant sur les
vieilles pommes, enfin des rougegorges. Aucun autre oiseau n'apparaît ni
se fait entendre.
Jours suivant la tempête :
mêmes oiseaux qu'avant le 28 sauf :
A noter : beaucoup d'agitation autour des arbres tombés. Plus un seul geai entre le 28 et le 1er. La mésange charbonnière ne réapparaît plus, mais la bleue oui.
Voilà. Beaucoup de surprises : cigogne et pic cendré surtout, jamais vus encore, qui adoucissent un peu la colère et la tristesse (marée et tempête).
Fin des obs de Noël en Comminges.
Retour passant par la Lozère : des forêts dévastées, des arbres arrachés
comme fétu de paille.
NB : partout et sur l'aire de péage de l'autoroute à Toulouse (Hte-Garonne) et plus au Sud, ainsi qu'à Arreau (Hte-Pyr.) beaucoup de Bergeronnettes pas farouches, Motacilla alba, qui se shootent à l'asphalte. C'est pour ça qu'elles sont grises ?
contribution de G Perello, gperello@wanadoo.fr , "Obs Comminges", 19 Nov 1999 |
Allo !
Adiushatz a tots,
Voici le compte renduing - par espécies et non par nombre d'apparitions (a Lorda, que los comptam pus) - pour la période du 30 oct. au 5 nov. 99
Sitùacion : au pe daus Pireneus, vallée isolée, païs del ors( vall St Béat), orée de bois et forêts, caducifoliés et conifères. Obs. sur un périmètre restreint d'environ 5000 m2. début des obs. temps chaud > 20°, puis tempête et neige très proche, puis rafraîchissement (gel matinal) et < 10°. que pelat. Heures des obs. : 8h; 12h; 17h.
Aucelons :
NB : 3 perdrix rouges au matin (10h), venues se réfugiées là,
poursuivies par la chasse . Au début très méfiantes (une en éclaireuse
d'abord) elles se sont mises ensuite à picorer et manger des feuilles de
plantes. l'obs a duré 30 min. entre 2 mètres et 10 m de nous (très
discrets). Pas farouches ou aveugles ou n'ayant jamais vu d'humains ? On
m'a dit qu'il n'y avait pas eu d'introductions dans le coin. En tout
cas bcp de terrains agricoles sur l'autre versant dans la plaine portent
un panneau d'interdiction de poursuite de perdrix. Je n'avais jamais vu,
sauf en pâté, cet animal. J'ai été étonné de lui voir un si long cou
quand il est aux aguets : on dirait qu'il est soudain télescopique; et
tout aussitôt il se rétracte pour former cette grosse noisette potelée.
NB 2 : Un Pic Noir complètement toqué à se battre avec un vieil arbre
qui ne lui avait rien fait. Résultat : un traucàs a tau !!
"que me sembla que lo basoca es mai adaptat que l'agulha."
Fin des obs. d'automne en Comminges.
Bye Birders line.
A vous les estudios.
contribution de ALEIXANDRE Pascal, , " Gypaete barbu", 17 Nov 1999 |
Je reviens d'un court séjour de trois jours dans les Pyrénées (du 11 au 13 novembre), plus précisément le val d'Azun dans les Hautes-Pyrénées.
J'ai pu y faire des observations très intéressantes:
Mais la cerise sur le gâteau fut l'observation pendant une dizaine de minutes d'un gypaète barbu. Nous observions des isards en compagnie d'un garde du Parc National des Pyrénées, quand nous l'avons vu. Il volait, autour des sommets qui surplombent le lac d'Estain, à quelques centaines de mètres au-dessus de nous.
C'était mon premier gypaète...
contribution de pottokaren etxea, pottokaren.etxea_A_wanadoo.fr , "Nos premiers Cincles plongeurs (Loudenvielle (65) France)", 18 Oct 1999 |
Ce dimanche 17 octobre nous étions sur les bords du lac de
Génos-Loudenvielle (environ 950 m d'altitude Haute vallée du Louron
Pyrénées Centrales) pour admirer la forêt environnante et ses feuilles
multicolores d'automne: du rouge, du jaune, du marron et du vert pour
celles qui sont encore fraîches!!! Un paysage Québécois en miniature:
Superbe!!! Magnifique!!!
Sur le lac nous avons observé des Canards colverts (
Anas platyrhynchos
)
et des Grèbes castagneux (
Podiceps ruficollis
) adultes et jeunes ...
En passant sur le pont qui surplombe la rivière "Neste du Louron" qui
alimente le lac, Beñat me dit:
"Je crois avoir vu un Cincle plongeur..."
Il se trouve que nous avions cherché à voir cet oiseau lors de nos 3 ou
4 dernières balades en montagne, dans les Alpes comme dans les Pyrénées,
sans succès jusqu'alors...
Aussi quand il m'annonce LE Cingle, une petite excitation s'installe...
Pendant que je recherche dans notre guide (Oiseaux d'Europe de Heinzel,
1996) la page de cet oiseau, Beñat prépare la longue-vue en direction
de là où il avait observé avec les jumelles. Je lui montre le
paragraphe sur cet oiseau pour qu'il se le mette bien dans l'oeil, puis
il regarde dans la longue-vue et :"Oui! oui! Là sur le caillou! Hop! Il vient de plonger!!!"...
Nous avons alors passé la matinée à observer Madame et Monsieur Cingle
plongeur (
Cinclus cinclus
) faire des ballets au-dessus de l'eau, se
poser sur les cailloux et plonger pour réapparaître un peu plus loin
...
Une merveilleuse matinée!!!
contribution de Pierre Marchand, , "Parc national des Hautes Pyrénées", 16 Sep 1999 |
Fin juillet, nous avons passé une semaine dans le parc national des Hautes Pyrénées pour y rechercher les oiseaux particuliers des milieux montagnards.
Nous étions à Cauterets. Cette vieille bourgade est paisible et attachante. Elle est proche du parc national et elle est située près de plusieurs belles vallées inaccessibles aux voitures. Ce secteur offre les diverses possibilités de promenades aux différents étages biologiques.
La lecture du livre de C. Dendaletche est très instructive pour la préparation du voyage par la description des milieux pyrénéens.
C'est au-dessus de 1100m qu'il faut chercher les oiseaux d'altitude, au-dessus de la limite du chêne. Cette altitude est variable suivant l'ensoleillement.
De 1100m à 1800m, on trouve la hêtraie sapinière, c'est l'étage montagnard. Les températures assurent plus de 6 mois hors gel. On y rencontre partout le Pinson des arbres, lequel semble être partout. On y trouve aussi le Serin cini, la Mésange noire, Bergeronnettes grises et Bergeronnettes des ruisseaux. La linotte, le serin montent haut en altitude, le geai est bien présent partout.
A l'étage subalpin (de 1800m à 2400m), le nombre de jours hors gel diminue entre 3 et 6 mois. Les résineux sont adaptés. Dans les Pyrénées, les résineux de l'étage subalpin ont disparu la plupart du temps pour laisser la place aux pelouses pour les alpages.
A l'étage alpin (de 2400m à 2800), le nombre de jours hors gel passe en dessous de trois mois et l'on ne trouve que les pelouses à estives, landes à rhododendron, quelques pins à crochets.
Dans le parc les paysages sont à la fois éblouissants et délicats. Chacune des vallées autour de Cauterets valent le voyage. Les vallées du Marcadau, de Gaube, de Larens, d'Estaing, du Lutour sont l'occasion de promenades réellement magiques. J'ai trouvé une citation sur ces promenades que je vous rapporte:
"Chaque pas fait s'envoler des pensées éphémères où l'on se perd avec plaisir"
C'est ça, les Pyrénées!
Voilà pour le décor.
La faune des Pyrénées appartient à ceux qui se lèvent tôt. Pour les Isards, comme pour les oiseaux.
Les oiseaux semblent occuper le terrain par zones. Une zone occupée par la Niverolle alpine (
Montifringilla nivalis
), une zone occupée par le Pipit spioncelle (
Anthus spinoletta
), une par le Traquet motteux. Nous n'avons pas vu le Traquet oreillard de ce côté ci de la frontière. L'
Oenanthe hispanica
reste hispanique, comme l'avait déjà souligné Jean Baptiste Martineau dans un récent message. (du 5 août 99 - voir les archives)
Les niverolles étaient au col du Tourmalet exactement au même endroit que l'année dernière. On les trouve au sommet du Tourmalet, sur le versant de La Mongie.
D'autres oiseaux se déplacent en bande. On rencontre, le Vautour fauve, le Chocard à bec jaune (
Pyrrhocorax graculus
) et le Crave à bec rouge (
Pyrrhocorax pyrrhocorax
), le martinet (melba pour certains, au Sud de la frontière).
Nous avons découvert à cette occasion que le Pipit spioncelle est un des très rares oiseaux à hiverner au nord de son aire de reproduction. C'est suffisamment étonnant pour le souligner.
Nous sommes montés jusqu'au refuge des Sarradets 2587m puis à la brèche de Roland (2800m). Ca monte, d'accord, mais là, c'est le cirque de Gavarnie vue d'en haut. Le panorama, de là-haut, est terrassant : c'est beau à couper le souffle. Mais, côté oiseaux, nous n'y avons vu que des chocards, près du refuge pour récupérer les miettes des pique-niques.Nous aurions aimé voir le Merle à plastron ( Turdus torquatus ). Il est commun dans les forêts claires de pins à crochet au-dessus de 1800m. C'est l'équivalent montagnard du Merle noir. Nous n'avons pas vu ni le Merle de roche ( Monticola saxatilis ), ni le Tichodrome échelette ( Tichodroma muraria ). Pour le Grand tétras( Tetrao urogallus ) et le Lagopède alpin ( Lagopus mutus ), il vaut mieux les oublier, si l'on n'est pas du coin et encore!
Pour la documentationet livres :
- Carte Bigorre au 1/25000 IGN série bleue
- Les Pyrénées de Claude Dendaletche chez Delachaux ISBN 2-603-01044-1 (334 pages - 38 Euros) Je trouve ce livre personnellement passionnant. Il y a une grande densité d'informations pour le naturaliste dans les Pyrénées. Tout y est passé en revue.
- Flore du parc national de Georges Dupias qu'il faut acheter sur place dans les centres d'interprétation. C'est 2 tomes très légers dans le sac à dos, sur les plantes d'altitude (orophiles) des Pyrénées.
Il y a une théorie, selon laquelle, certains oiseaux communs dans le Nord de l'Europe se retrouvent en altitude comme dans les Alpes ou les Pyrénées. Cette théorie n'est pas tout à fait exacte. La diminution des températures est : 200m en altitude perd 1 degré et correspond à 180km vers le Nord en latitude. A l'appui de sa théorie, Dendaletche cite le Traquet motteux ou le Bouvreuil pivoine. Mais, malheureusement, ils se rencontrent aussi au sud des Pyrénées.
Que penser de cette théorie?
Une autre théorie suivant laquelle les oiseaux, ayant passé les glaciations successives à des temps géologiques, auraient trouvé en altitude un optimum climatique. Ceci, après les réchauffements postglaciaires des températures. C'est séduisant et probable pour beaucoup d'espèces des régions montagneuses. Là, j'adhère.
Qu'en pensez-vous?
Nous avons vu entre autres :
contribution de Jean Baptiste Martineau jibehem@cybercable.tm.fr , "Pyrénées", 05 Aug 1999 |
Bonjour à tous.
De retour d'une longue rando dans les Pyrénées, je vous fait part de
quelques observations en vrac, sachant que cette rando n'a pas été faite
dans un but d'observations.
Il s'agit donc de rencontres fortuites, d'obs "en passant"
le trajet à suivi la frontière de St Lary Soulan jusque Font Romeu,
pendant le mois de juillet.
Tout d'abord, bien sur le vautour fauve, réèllement omniprésent. Visible
tous les jours, parfois très proche, il n'hésite pas à vous survoler en
rase motte pour peu que vous restiez immobile (très impressionant)
en général par groupe de cinq à dix individus.
Par ailleurs nous avons surpris un groupe d'une dizaine de vautours
fauves posés dans un pierrier. Incapables de s'envoler d'un coup d'aile,
ils étaient obligés de sautiller laborieusement jusqu' à un promontoire
au dessus du vide pour pouvoir décoller: le signe d'un repas planturuex
récent ou bien une attitude normale chez un vautour ?
Par contre les gypaêtes restent discrets: 3 en trois semaines toujours lointains.
Comme nous ne les cherchions pas vraiment, nous n'avons pas vu d'autre rapaces, à l'exeption d'un couple de milan royaux port de la bonaïga, en Espagne, et de cinq faucons au comportement curieux, à Eyne, petit village au milieu des prairies près de Font Romeu (env.1500 m d'altitude). Ces cinq faucons crécerelles ( ou peut être crécerellerette ?) dans un premier temps se battait pour un rongeur, qui passait de bec en bec au cours d'un impressionant balai aérien au dessus du village. Puis une heure plus tard je les retrouve tous en rang d'oignon perchés sur un gros rocher à une cinquantaine de mètres du village, ils ont l'air de se reposer, dans la plus pafaite entente jusqu' au moment ou une buse passe au dessus d'eux. Un seul d'entre les faucons décide alors d'aller la "houspiller".
le 26 juillet, col de la Nuria,col frontière à 2700 m dans les pyrénées Orientales, des dizaines de martinets noirs probablemnt ne migration.
Les traquets motteux et les traquets oreillards: leur répartition semble suivre la fontière: au nord, motteux, au sud, oreillards, on ne les voit jamais ensemble dans le mm alpage.
Une seule niverolle aperçue près d'un refuge à proximité du glacier des gourgs blancs, pas la moindre troupe, malgré la proximité des seuls glaciers des pyrénées.
Et puis aussi, dns le désordre 3 pics noirs à St Lary, des pinsons des arbres, des venturons montagnards, des mésanges hupées, nonettes,et parfois des becs croisés nous accompagnaient dans les forêts,alors que les accenteurs alpins,les merles de roches,les pitpit spioncelle et autres rouge-queue noirs se font voir dans les rochers.
Et une dernière observation.Au retour, le 29 juillet je décide de
m'arrêter quelques instant du coté de Narbonne dans une région que je ne
connais absolument pas.
En suivant en voiture une petite route, je finis pas me retrouver au
bord d'une rizière ou l'on pouvait voir de nombreuses aigrettes
garzette, hérons garde-boeufs, quelques hérons pourprés (5) et 7 ibis
sacrés ! Et en levant les yeux le vol lourd de 2 pélicans !! (à contre
jour)... Y aurait un parc animalier un peu "coulant" avec ses
pensionnaires à proximité ?
contribution d' emmanuel.hiriart@wanadoo.fr , "Obs : pyrénées", 1er mars 1999 |
La semaine dernière en vallée du Louron autour de loudenvielle
Colvert, Grèbe castagneux, Héron cendré, gypaète barbu, aigle royal, buse variable, Faucon crécerelle, Pic noir, Pic épeiche, Pic vert (sharpei ?), Corneille noire (noire jusqu'au bout des ailes), Bruant fou, mésange charbonnière, mésange à longue queue, bergeronnettes grises et des ruisseaux, pipit spioncellle, moineau domestique.
contribution de "Frederic MALHER <FredMalher@compuserve.com>", "A la recherche du Traquet rieur", 3 septembre 1998 |
Ayant pris l'habitude (pas désagréable ! ) de passer une semaine de vacances à Collioure fin août, je me suis fixé comme but cette année d'essayer de trouver le fameux Traquet rieur ( que je connais d'Algérie, mais là il n'est pas rare ). Donc entre le 24 et le 31/8, j'ai fait plusieurs ballades à pied en bord de mer et dans le massif des Albères tout proche, spécialement la frontière espagnole de la mer au Pic des 4 Termes (1125 m ) soit 15 km environ de ligne de crête.
Voilà les principales espèces observées :
Et le traquet rieur là-dedans ? Le 31/8, en lisant La Recherche de sept., j'ai appris qu'il avait disparu de France en . . . . 1997 ! Tant pis, au moins sa recherche m'aura permis des obs intéressantes !
réponse de "Gérard Joannès" <g.joannes@ac-nancy-metz.fr>, "Re: Souvenirs de vacances...", 8 août 1998 |
Le vautour percnoptère, comme bien des vautours (tous?) n'hésite pas à fréquenter les agglomérations où il fait le service du nettoyage. Il est vrai que c'est surtout le cas dans les villes où les services d'hygiène sont assez peu développés, ce qui n'est généralement pas le cas en Europe de l'ouest. Si on le laisse tranquille, je pense que ce vautour peut redevenir familier ...
contribution de Frederic MALHER <FredMalher@compuserve.com>, "Souvenirs de vacances...", 7 août 1998 |
Mon programme, cet été,du 20/7 au 4/8, était de faire à vélo Pau-Saint Jean de Luz(64)-Collioure(66) en faisant quelques incursions en altitude (Tourmalet,Aubisque,Gavarnie) mais la plus grande partie du trajet était en altitude moyenne (je n'avais pas trouvé d'EPO !).
Le temps n'a pas toujours été très clément (brouillard total à Gavarnie, crachin puis pluie battante à Ax-les-Thermes et même dans l'ouest des P-Orientales),ce qui m'a empêché certainement des obs de rapaces dans certains coins visiblement favorables (Gavarnie, gorges de l'Aude, NW des P-O). En particulier, à lire les premiers compte-rendus des miroiseurs, je dois être le seul à ne pas avoir vu de Gypaètes !
Voilà, en vrac, quelques-unes des obs intéressantes que j'ai quand même pu faire :
En conclusion, je ne peux que conseiller ce genre de long trajet à vélo : c'est en particulier idéal pour les rapaces ( quand il fait beau ! )
contribution de samiel@hol.fr, "Re: où voir le gypaète barbu", 26 juillet 1998 |
A l'occasion d'une randonnée en montangne autour du Cirque de Gavarnie (Pyrénées) entre le 19 et le 22/07/98, j'ai eu le plaisir d'observer le Gypaète barbu (Gypaetus barbutus) en vol:
Autres espèces d'oiseau rencontrées:
Autres:
Nous avons été surpris de trouver de nombreux insectes tels que des coccinelles et des punaises sur la neige jusqu'au sommet du Mont Perdu (3350m).
Pour rechercher les oiseaux en haute montagne, prévoir chaussures spéciales, crampons et piolet, se méfier du brouillard et de l'orage et ne pas s'aventurer au hasard.
contribution de "Michel Tellia" <mte@club-internet.fr>, "Voyage Pyrenees", 24 juillet 1998 |
Me voila de retour des Pyrénées où j'ai fait des randonnées du 6 au 13 juillet du la vallée du gave de Gavarnie, et vers le Tourmalet.
Les vautours étaient bien sûr au rendez-vous ainsi que Les Circaètes, Milans, Buses, Bruants fou, Merle de roche, Cincles, cailles (à 1600 m), Traquet motteux , Pipits, et Rougequeue en nombre, etc ... et bien sûr le Gypaète qui s'est montré pratiquement à chaque randonnée, dont une vers le cirque de Troumousse où un adulte était accompagné d'un jeune, l'adulte s'est laissé observé à de nombreuses reprises, dont une posé sur une falaise avec lissage de plumes, superbe... puis arrivé au but de la randonnée au sommet d'une crête rocheuse, il nous est passé au-dessus à environ 25 m et là nos regards se sont croisés, inoubliable !
Par contre, près de la frontière Espagnole, j'ai observé un Gypaète qui avait quelques plumes des 2 ailes décolorées (blanches) ? Cette technique de marquage est-elle utilisée dans les Pyrénées en France ou en Espagne (je sais qu'elle est utilisée dans les Alpes)? Si quelqu'un à des info je suis intéressé.
Les Marmottes étaient elles aussi très nombreuses, et nous avons fait de belles observations d'Isards.
Et que dire du paysage ? Vive la montagne
contribution de fave@bordeaux.inra.fr (FAVE C.), "ah la montagne!", 23 juillet 1998 |
...............
Pour ma part, j'étais dans les Pyrénées pour le week end du 14 juillet, à Gavarnie et Néouvielle. Nous avons vu moins d'oiseaux que vous, mais les gypaètes étaient au rendez vous. Le coin était farci d'os cassés et les barbus tournoyaient au dessus de nos têtes lors de l'ascension du Turon. C'était magique!
Céline Fave
réponse de "emmanuel.hiriart" <emmanuel.hiriart@wanadoo.fr>, "Pyrénées", 29 juin 1998 |
Information que je complète par les informations suivantes
Attention Guara en août c'est chaud ! (j'ai de très mauvais souvenirs d'insolation).
Pour la bibliographie il faut ajouter absolument l'excellent ouvrage paru chez lynx edicions "Donde ver aves en espana" (existe aussi sous la forme "where to see birds in spain").
Vous pouvez rentrer en France (ou venir de France) en passant par les mallos de Riglos ne vous en privez pas!
Il peut être intéressant aussi de lire grands rapaces et corvidés des montagnes d'Europe. L'association Orgambideska col libre (11 rue bourgneuf, 64100 Bayonne ; télécopie 05 59 25 62 06 Courriel ocl@wanadoo.fr le vend 100 f + 28 f de frais de port...) C'est publié par le CBEA sous la direction de Claude Dendaletche.
Enfin un bel article de l'oiseau magazine n° 21 (Los mallos terre de légende) donne de précieux renseignements sur le secteur des mallos de Riglos et d'Aguero (un peu aussi sur Guara).
réponse de Pierre Marchand , "Re: renseignements Pyrénées", 28 juin 1998 |
Nous avons opté pour les Pyrénées espagnoles pour voir les Gypaètes barbus cet été. Il sont plus nombreux que du côté français.
La "Sierra de Guara" juste au Nord-Est de Huesca semble être un endroit favorable.
A loporzano, il existe un gîte rural tenu par des naturalistes et ornithologues locaux dont l'adresse internet est:
http://www.abaforum.es/viweb/boletas/
Nous n'y sommes encore jamais allés, mais c'est là que nous allons tenter notre chance cet été pour les voir. Les mails reçus nous laissent entrevoir une quasi- certitude d'observer le Gypaète barbu (Gypeatus barbatus) , Vautour percnoptère (Neophron percnopterus), Vautour fauve (Gyps fulvus). Nous avons donc reservé à cet endroit pour début aoùt.
Nous complèterons cette visite par un séjour dans le Parc d'Ordessa un peu plus à l'Est. à l'hôtel : http://www.pirineo.com/hotel.bielsa/index.htm dont l'altitude, 1100m, peut apporter un intérêt supplémentaire.
Bibliographie et cartographie locale:
- "Les Pyrénées-Vie sauvage en montagne" Claude Dendaletche; Delachaux et Niestlé 335 pages illustrés 250FF. Ce livre, est la base naturaliste des Pyrénées. Incontournable. Géologie, botanique par étage biologique, insectes, amphibiens, oiseaux sont les thèmes abordés.
- La revue "Pyrénées" a publié un numéro spécial "Les Pyrénées espagnoles" en vente partout 130 pages 45FF.
- "Fleurs de montagnes" C. Grey-Wilson et M. Blamey; Delachaux et niestlé 378 pages 140FF.
- Carte au 1/40 000 Alpina ; "Sierra de Guara 1", "Sierra de Guara 2", "Ordessa y Monte Perdido" 35FF au magasin parisien, "Au Vieux Campeur" ou sur place.
- Carte Michelin N°443 Espagne Nord-Est 1/400 000 ième.
Pierre Marchand
Vaux le Pénil, France
http://www.imaginet.fr/~marchand/
question de "Michel Tellia" <mte@club-internet.fr>, "renseignements Pyrénées", 26 juin 1998 |
Je prépare pour juillet un voyage dans le parc national des Pyrénées. Quelqu'un aurait-il des infos sur les sites les plus intéressants d'un point de vue ornithologique, notamment pour l'observation du gypaète barbu.