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la migration des oiseaux

 

Contribution de Pascal Raevel , "Vitesse des oiseaux" , 28 Jul 2005

Oui grâce au radar on peut 'aisément' déterminer les vitesses de vol des oiseaux.

À l'aide du radar AviScan que nous utilisons, nous pouvons mesurer la vitesse de vol à partir du temps mis par l'écho radar pour parcourir une distance donnée à l'écran.

D'ailleurs Bruderer et Bolt (2001) ont calculé la vitesse de vol de 139 espèces à l'aide d'un radar de poursuite. Ils ont soit étudié des oiseaux en vol migratoire actif, soit ils ont expressément "manipulé" les oiseaux. Le problème du radar est en effet que l'on ne connaît que rarement l'identité précise des échos d'oiseaux détectés. Donc pour les vols diurnes identifiables au télescope pas de problème, on suit les oiseaux au radar et, connaissant leur position exacte en entrée et sortie du champ radar on peut calculer la distance parcourue dans un temps donné. Pour les vols nocturnes, pour être sûr de l'identité des oiseaux, l'équipe suisse a relâché des oiseaux avec un marqueur fluorescent (soit du sol -ce qui doit fausser les résultats à mon sens un peu du fait de la prise d'altitude-, soit de ballons météorologiques).

Toutefois, la vitesse 'totale' (ou vitesse au sol) mesurée à l'écran doit être rapportée à la vitesse du vent (favorable ou défavorable) pour déterminer la vitesse réelle intrinsèque de l'oiseau.

Nos résultats montrent que près de 60% des échos volent à une vitesse comprise entre 30 et 50 km/h. Ces résultats sont conformes à ceux de Bruderer & Bolt (2001) et aux données des autres équipes ayant travaillé par radar dans le monde.

Toutefois, certains Limicoles et Anatidés peuvent atteindre 50 à 100 km/h en vitesse intrinsèque (bien plus en vitesse totale, bien sûr, car les oiseaux migrateurs cherchent à optimiser leur consommation d'énergie).

Les mesures indirectes (avion, voiture, etc.) sont toujours intéressantes quoique difficilement interprétables car on ne maîtrise pas tous les paramètres (vent, altitude, direction, ...).

Le baguage fournit parfois d'intéressantes mesures indirectes de la vitesse moyenne de vol des migrateurs lorsqu'un oiseau est repris dans les quelques heures qui suivent son marquage.

Le radar AviScan sera en démonstration au cours du stage de baguage au cours du mois de septembre au Cap Gris Nez, si le coeur vous en dit, vous pourrez assister en direct au spectacle inoubliable de la migration nocturne !

 

Contribution de jean-luc saint-marc , "Re: collisions et oiseaux" , 25 May 2002

L'ami TiLu-al-chti,
lors une conversation passée sur cette probable liste, nous avait éclairé de ses lumières en nous communiquant cette adèl, dénichée au-delà de la grand mare salée:

http://www.tc.gc.ca/aviation/aerodrme/birdstke/manual/d/d1-f.htm

Elle est toujours valide et intéressera certainement nos colistiers ...

Voici la table des matières des différents articles:

jean-luc saint-marc
clamart- francilie

 

Contribution de Etienne Imbreckx , "Re: collisions et oiseaux" , 25 May 2002

5) Une telle collision serait-elle possible à New York ?
Octobre 1995 : un Boeing 747 de Polar Air Cargo heurte un grand nombre de bernaches du Canada à 7 500 pi d'altitude, en approchant de l'aéroport international John F. Kennedy. Le commandant de bord Robert Moore, qui pilote l'avion, dit avoir eu l'impression que des sacs de sable venaient heurter l'appareil. Le fuselage, le capot moteur et les dispositifs de bord d'attaque subissent des dommages importants. Le pilote réussit à atterrir normalement.
Le 3 juin 1995 : un Concorde d'Air France entre en collision avec plusieurs oies lors d'un atterrissage à l'aéroport international John F. Kennedy. Certains oiseaux heurtent le fuselage, tandis que d'autres sont engloutis par deux réacteurs, qui prennent feu et doivent être éteints. L'avion atterit normalement et aucun passager ou membre de l'équipage n'est blessé. On estime les dommages à 6 millions de dollars.
voir GESTION DE LA FAUNE DANS LES AEROPORTS
sur http://www.tc.gc.ca/aviation/aerodrme/birdstke/bulletin/awb18_f.htm

Etienne Imbreckx
Rochefort.be
http://users.swing.be/eix

 

Contribution de THIERRY COULEE, "bernache et plongeon", 06 May 2002

Je porte a votre connaissance ces obs personnelles de lozere (48) :
1 Plongeon arctique (Gavia arctica), nuptial, le 28/04/2002 , lac de Charpal 1 Bernache cravant (Branta bernicla bernicla), en station depuis le 26/04/2002 sur le lac de Naussac.

Qu'en est-il en ce moment de ces especes , ou d autres hivernants attardes, pour les autres lacs interieurs ou les cotes ?

 

Contribution de p.r.legrand, p.r.legrand@infonie.fr, "Re: site migratoire sur le web", 6 Apr 2001

Je voudrai bien voir une carte de "remontée" par espèce.

Le site existe toujours, et les données pour 2001 y sont régulièrement mises à jour :
http://www.livemigration.net/fr/index.htm
Pierre-René Legrand
Villeneuve d'Ascq (Nord), France

 

Contribution de Geneviève Perello , auseths.blus@oreka.com, "site migratoire sur le web", 06 Apr 2001

L'année dernière il y avait un site oueb où l'on pouvait voir (et ajouter) les données des premiers migrateurs contactés en Europe. Il existe encore ? a-t-il migré ailleurs ?
Je voudrai bien voir une carte de "remontée" par espèce.

 

contribution de Jean-Philippe Paris, jpparis@mageos.com, "Re: Oiseaux americains en Europe", 28 Oct 2000

En complément, pour les oiseaux venant de l'Est, des conditions météo permettent dans certains cas d'expliquer également les 'invasions'. Je tire mon inspiration du livre :
"les oiseaux et la météo. L'influence du temps sur leur comportement" de Norman Elkins aux éditions Delachaux et Niestlé. Livre très intéressant au demeurrant.

"En 1975,1981, 1982 et 1985, on relava à chaque fois les arrivées de plus d'une trentaine d'individus", Roitelets, Pouillots Grives et Bruants sibériens. "Leur apparition a été corrélée avec la position et l'intensité de la zone de hautes pressions qui, au début de l'automne commence à se former sur la Sibérie. Cette anticyclone fluctue, et quand il est à son maximum, il créé un flux d'Est très vaste sur son coté Sud."

C'est conditions de vent peuvent donc emporter des oiseaux inexpérimentés. De plus on remarque également en Amérique du nord tout comme en Europe, un phénomène de désorientation de certains individus qui, par exemple, au lieu de partir vers le Sud Est vont vers le Sud Ouest. D'où un phénomène très similaire entre Ouessant et Point Reyes en Californie par exemple. Vu sous cet angle les conditions météos sont des amplificateurs.

Actuellement, Je suis de très près la météo sur l'Europe en espérant des conditions de migration favorable pour les oiseaux marins (je suis un adepte chronique du sea-watch en particulier à Dunkerque à l'exptreme nord de la France). Au début du mois d'octobre j'avais remarqué un gros anticyclone sur la Sibérie qui bloquait le coeur des dépressions sur l'Atlantique de l'Islande à l'Irlande en fonction des dépressions qui se sont suivies.
Nous avons de ce fait eu très peu de conditions favorables pour le sea-watch, mais par contre beaucoup de "gag" sur Ouessant, mais également en Belgique d'après ce que j'ai entendu dire.
Amicalement,
Jean-Philippe Paris,
Yvelines France.

 

contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "Re: Oiseaux americains en Europe", 28 Oct 2000

Dans le "guide des oiseaux accidentels et rares en Europe"
écrit par Per Alström et Peter Colston,
illustré par Ian Lewington,
traduit et adapté au français par Michel Cuisin,
édité par Delachaux & Niestlé (ISBN 2-603-00896-X)
il est écrit:

"Les oiseaux accidentels
.../...
La plupart des oiseaux accidentels nord-américains et asiatiques qui parviennent en Europe sont bien plus nombreux en automne qu'au printemps. Cela est dû, en partie, au fait que leur population sont plus importantes en automne en raison du plus grand nombre de jeunes, moins expérimentés que les adultes et dont les facultés d'orientation semblent moins développées. .../...

Oiseaux accidentels américains

En Amérique du nord, beaucoup d'oiseaux suivent les côtes de l'Atlantique au cours de leur migration de départ vers l'Amérique du sud. On sait que plusieurs espèces couvrent la distance (3-4000 km) d'une seule traite après leur départ du sud-est du Canada ou du nord-est des Etats Unis et volent donc sans arrêt pendant trois ou quatre jours et autant de nuits. Les passages massifs se produisent juste après l'arrivée d'un front froid, car les oiseaux bénéficient souvent d'un vent de nord-ouest favorable qui leur permet d'économiser leur énergie. .../...
.../...
S'ils passent trop près du centre de la dépression, ils peuvent être entraînés vers l'Europe par de forts vents d'Ouest. Normalement , ces oiseaux doivent traverser la queue du front froid où les vents peuvent souffler de l'ouest et être très violents; là-encore ils risquent d'être emportés vers l'Europe. Il est probable que la majorité des oiseaux, qui sont ainsi détournés de leur route, s'épuisent et se noient dans l'océan. Beaucoup se posent sur des bateaux dans l'Atlantique occidental et quelques-uns survivent pour parvenir en Europe. .../...
"

Quant aux asiatiques et accidentels oiseaux observés en Europe, mise à part quelque invasion, les hypothèses avancées sont très floues (les oiseaux orientaux deviendraient "barges" !?!?...) .

Pour ce qui est du Courant du Golfe, il n'est pas improbable que sa rencontre avec un front froid soit source d'un conflit atmosphérique...
jean-luc saint-marc
Francilie
jlsm_A_club-internet.fr

 

contribution de Serge Dumont, , "Oiseaux americains en Europe", 27 Oct 2000

voici un message interessant de Nicola, un ornithologue italien ayant visite la Bretagne recemment a l'Ile d'Ouessant. Ce qui est interessant est son observation d'especes nord-americaines en Europe notamment un Tangara ecarlate et une Paruline rayee. Au Quebec, le phenomene inverse est rare. Il paraitrait que l'observation d'especes americaines en Europe est plus frequente.

Est-ce que quelqu'un aurait lu recemment sur ce sujet? Je crois me souvenir que le courant "Gulf Stream" serait implique.

Pour sa part, Nicola s'interrogeait sur la presence d'oiseaux "Asiatiques" en Europe a cette periode-ci de l'annee.
Merci d'avance pour les infos.
Serge Dumont
Lachine, Quebec

Ciao, come vanno le cose? Spero tutto bene.Io sono appena stato 10 giorni sur l' ile d' Ouessant, sur la pointe de la Bretagne et le sejour la bas a ete magnifique comme toujours; mer, vent, le phare, beaucoup des ornithologues et des oiseaux. 8 nouvelle especes pour moi:

Vraiment beaucoup des especes rares;
a propos de la migration, est-ce que tu connais de bonnes theories sur la cause de la "dispersion" de aussi nombreuses individus, chaque annee, des oiseaux asiatiques dans l' Europe de Nord-Ouest?
Il ne peut pas etre expliquee tout simplement comme une dispersion du au cas ou provoquee par le perturbation, car le nombre des oiseaux impliqués est enorme, et il porte a penser qu'il s' agit d' une strategie precise de migration ou un phenomene du a des erreurs dans le sens de la perception magnetique et nord-sud en certain oiseaux.
Reversed migration, do you know something about that?
Et toi, nouvelles observations?Ciao ciao, Nicola.

(*) Premiere observation pour la France.

 

contribution de Pierre-Yves Bodart, bodart_py@hotmail.com, "Balises argos et albatros", 7 Sep 2000

L'autre jour (je crois samedi 2) au petit matin (avant 7h)...j'ai suivi une émission de vulgarisation sur TF1 concernant le suivi des animaux par balises Argos...dans lequel on faisait état de la capacité à réduire la taille des balises à placer jusqu'à des tailles voisines de celle d'une boite d'allumettes, offrant des possibilités encore plus étendues pour les suivis de populations d'oiseaux migratoires ou en dispersion sur de vastes territoires, notamment.

Dans le bulletin Argos (n°56) de février 2000, (le plus récent disponible sur la toile)
http://www.cls.fr/html/argos/documents/newsletter/nslan56/anl_56.pdf

un article sur l'observation des albatros en Géorgie du Sud signale que le système Argos a permis au British Antartic Survey de suivre les déplacements de certains oiseaux mais aussi de prendre conscience des dangers liées à la pêche sur lignes flottantes (cfr les archives de la liste à
http://ornithologie.free.fr/espece/albatros.html).

D'autres articles sur le suivi satellitaire (thons rouges de l'Atlantique, tortue verte de l'Océan indien)...
Pierre-Yves Bodart,
Bruxelles - Belgique.

 

contribution de Jean-Marie.ESPUCHE@wanadoo.fr, Jean-Marie.ESPUCHE@wanadoo.fr, "migration post-nuptiale",

J' observe, cette année, en Petite Camargue, un net décalage de 2 semaines environ sur la migration post-nuptiale sur une zone que je fréquente régulièrement.
Chevaliers guignette, aboyeur, cul-blanc, etc. ne se manifestent que depuis peu.
Qu'en est-il plus au Nord?

 

contribution de Rafael, "Re: livemigration et coordonnes", 13 Apr 2000

Où trouver rapidement sur le champ tout de suite sans réfléchir vos coordonnées longitudinales, latitudinales, matinales, et j'en passe et des meilleures, sans aller acheter une carte d'état major ? "Voici le site web qui aide a trouver les coordonnees de lieux sur la planete:
http://shiva.pub.getty.edu/tgn_browser/

Pour la France (et en un peu plus précis que le site anglais):
http://www.ign.fr/fr/PI/activites/geodesie/commune Et en plus c'est en Français!
Avec les coordonnées aussi bien en NTF, que ED50, ou à 100m près en projection de Lambert (les 2).

 

contribution de "La dame de la cigogne Allier", D.T.S.@wanadoo.fr, "Re: livemigration.net", 22 Mar 2000

ex. pris sur le site, page Cigogne blanche :
une dame a vu le 10/02/00 une Cigogne dans le 03.

"La dame" qui enregistré "cigogne Allier" dans le site livemigration c'est moi Tout à fait d'accord pour dire que le site livemigration doit aller plus loin...
Non, je n'étais pas en ballade sur la réserve , en effet "mes" cigognes nichent à 35 km N.E de Moulins : Gannay sur Loire, Cronat, St Martin des Lais soit un carré de ..20km, des "bleds" en effet qui sont mitoyens.

Les mâles sont donc arrivés début février et les femelles près de 3 semaines après (ouf). 5nids , dont un récent de l'an dernier que l'on peut voir sans aucune peine le long du canal presque à hauteur d'yeux. Des nids dans de vieux arbres cassés,près de point d'eau (Loire) ou de prés innondables.

Mais qu'en est-il de la notion de biotope favorable ? A Marrakech, les cigognes "s'entassent" dans la médina sur les ruines du palais El Badia et au dire des autochtones tombent commes des mouches lors d'insolation..
Amis de mes amis ailés bonsoir.

 

contribution de Geneviève Perello, gperello@free.fr, "Re: http://www.livemigration.net", 22 Mar 2000

suivi de la migration printanière' par
http://www.livemigration.net/fr/index.htm
nous ne pouvons que réitérer nos vifs encouragements à contribuer à cette action.

Vraiment bien ce site. A plus d'un titre.


1/ c'est une site plurilinguistique (donc ouvert, donc pas fermé sur un seul parler, comme on en prend souvent la vilaine habitude) Amélioration proposée : ajouter l'Occitan (et même le Gascon...). La diversité c'est la richesse (suisse ?).

2/ c'est une expérience intelligente (suisse ?) Amélioration à prévoir :
entrer la date de découverte de l'animal volant identifié ne me semble pas suffisant. Ce serait alors du type simple "coche" de migration. Il faudrait plutôt ajouter des éléments plus comportementaux et des précisions environnementales. C'est là que ça deviendrait plus ornitho (logique).

ex. pris sur le site, page Cigogne blanche :
une dame a vu le 10/02/00 une Cigogne dans le 03. (Le problème en 03, c'est qu'il y en a du terrain pour courir avec partout des bleds < 1 000 hab.) Le système ne lui permet que de situer à Moulins, ville la plus proche de son obs. et > 1 000 hab. Peut-être cette dame était-elle en balade vers la réserve (à 15 mn). Hypothèse...

Un mois plus tard, une autre dame (jo meidish, moi) a vu aussi une Cigogne dans le même département. Comme c'est un mois plus tard, c'est raté pour la "coche". Cette 2e dame va marquer, mettons, Varennes. Bien qu'elle l'ait vue dans la réserve naturelle, et fort loin d'une ville > 1000 hab. (Le biotope de Varennes, comme celui de Moulins, n'est pas très encourageant pour l'espèce en question, de surcroît migrante.) Et, grosse lacune, la mienne de Cigogne construit son nid, avec application, peut-être même pas loin de celui qu'elle occupait l'année dernière (si c'était elle), frappé par la tempête.

A priori les données en l'état sont trop vagues. Mais je suis aussi d'accord que tout laisse entrevoir de grandes possibilités.
Pensez-vous qu'on puisse proposer ce type d'amélioration aux auteurs ?
Adishatz

 

contribution de Pierre-Yves Bodart, bodart_py@hotmail.com, "Livemigration / nouveau site", 13 Mar 2000

En complément au message diffusé la semaine dernière par Patrick Dubus (voir plus bas).

L'équipe de gestion s'est informée auprès du gestionnaire de ce projet sur les conditions attachées à la participation des abonnés de la liste Ornitho à cette action.

------Msg de P.Marchand à Bordier Affinity Products SA ----

Notre liste a fait l'objet d'une première communication pour encourager
la participation des colistiers à la saisie des données. 
Cet encouragement peut être régulièrement renouvelé.

Nous souhaitons, cependant, avoir l'assurance de votre part de ne pas utiliser les adresses qui vous sont connues pour élaborer un fichier d'adresses parfaitement ciblées pour une utilisation future.
Nous attendons des éclaircissements à ce sujet.

Il faut se réjouir que vos pages permettent aux miroiseurs d'acquérir une meilleure connaissance de la migration printanière.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

L'organisateur de la campagne, Edgar Bordier (eb@bordierdigital.com) a répondu comme suit :

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Nous demandons aux visiteurs à donner leur adresse courriel de 
sorte que nous ou d'autres observateurs intéressés puissions 
leur demander des détails sur leur observation.
Nous n'avons aucune intention d'envoyer du pourriel à nos visiteurs.
Cependant, ils seront contactés pour être mis au courant de mises à jour spéciales du site, nouveauté, etc.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

Dans la mesure où tous les courriels privatifs échangés ultérieurement ont pour objet de s'assurer de la cohérence des observations renseignées ou de générer des échanges courriels entre observateurs et restent dès lors dans la limite du contexte "suivi de la migration printanière" par
http://www.livemigration.net/fr/index.htm
nous ne pouvons que réitérer nos vifs encouragements à contribuer à cette action.

 

contribution de Patrick duBus, P.dubus@cofidis.be, "Livemigration / nouveau site", 9 Mar 2000

Un nouveau site est né concernant la migration des oiseaux " en temps réel" :
http://www.livemigration.net/fr/index.htm
Les pages dont il est question proposent de noter sur une carte d'Europe, l'avancement de la migration. Quelques espèces d'oiseaux courantes sont retenues.
Dans ces conditions, l'évolution de la vague migratoire des oiseaux en Europe s'annonce passionnante.
Il faut espérer que les observations seraient suffisamment nombreuses pour voir enfin, en vraie grandeur et en temps réel, l'avancée de celle-ci.

Je pense que notre liste peut encourager l'entrée des observations pour les espèces concernées soit:

Peut-être faudra-t-il encourager le concepteur du site à mentionner d'autres espèces ( hirondelles de rivage, de fenêtre, rouge-queue noir, loriot....)

 

contribution de G Perello, gperello@wanadoo.fr, "livres sur la migration", 13 Feb 2000

Grégory BOURGUELAT a écrit :
Quelqu'un aurait il un bon livre (détaillé) à me conseiller sur la migration chez les oiseaux?

A - Cap sur les migrations d'oiseaux, B. Loyer, éd° Nathan, 1998, 128 pages, 96 FF. format poche
1) le phénomène migratoire (succinct et précis)
2) sites d'observations (Europe Nd et W, Eur E, Médit, Afrique, Québ, Jap) descrip du site, statut, habitat, passages, nicheurs, faune et flore, renseignements pratiques -transp, climat, héberg...
3) quelques espèces migrantes à la loupe (ex. pélicans)

B - Oiseaux migrateurs, V. Bejcek, éd° Gründ, 1998 (1ère 1989), 224 pages, 40 FF. format poche.
Toutes les espèces importantes migratrices d'Europe, itinéraires, biologie, comportement.

Voilà. Moi je trouve ça bien mais je ne suis qu'en première année d'ornitho...

 

contribution de Cyrille Deliry, Deliryc64@aol.com, "Re: Combien d'oiseaux en France ?", 13 Feb 2000

Quelqu'un aurait il un bon livre (détaillé) à me conseiller sur la migration chez les oiseaux?

Génial et planatif, le livre de Jean Dorst sur les migrations des oiseaux paru dans une obscure (?) collection de livre de poche au cours du XXème siècle (je n'ose annoncer une date, je crois que ce sont les années 1950 ou 1960). A chercher chez les bouquinistes ou dans les bibliothèques...
Au fait Grégory, si par là bas le Kbec tu en trouves un exemplaire qui ne t'intéresserait pas (je pense donc à un deuxième livre bien entendu), je suis intéressé (je cherche aussi le P.A.ROBERT de 1958 sur les Libellules chez del. & niestl. - même à fort prix : maxi 400 F sans mon avis, sinon consulte moi (gloups) - et la biblio d'ornitho française de RONSIL paru dans les années 1950 aussi. Vu qu'au KBec çà ne leur sert à rien en général on trouve chez les bouquinistes quelques bons livres sur la faune d'Europe).
Bon becs aux québécoises (y'en a de ben quiout) et chante pas trop la pomme, p'tit gar.

 

contribution de "Marc Almecija" <almecija@wanadoo.fr>, "tout début de migration", 14 février 1999

... Passons à la migration, les conditions météo déplorables n'ont pas permis de supers obs., cependant samedi à 14 h 30, passage de 3 milans royaux - milvus milvus. Ces 2 dernières années à l'occasion du week-end du 15 février, nous avions pu voir 340 milans, d'où une certaine déception, mais le moral est bon. Il ne reste plus qu'à très bien se vêtir et être patient, ils ne tarderont plus à se montrer.  

contribution de Alain Fossé <alfosse@bigfoot.com>, "migration prénuptiale", 14 février 1999

Contrairement aux dires de nos gestionnaires (entendu encore cette semaine un chasseur du midi dire à la télé qu'il n'y avait pas de migration en février), la migration prénuptiale est bien commencée !

Les Oies cendrées (Anser anser) traversent l'Anjou depuis la mi-janvier déjà avec de bons passages depuis le début du mois de février : certaines oies portent des colliers pas toujours faciles à lire à distance (programmes norvégiens ? encore 2 cette après-midi en bord de Loire parmi une 40aine à Saint-Rémy-la-Varenne).

Plus de 800 oies ont été rapportées le 10.2 dans le département. Certaines reviennent d'Espagne.

Les Canards pilets (Anas acuta) de retour d'Afrique de l'Ouest et siffleurs (A. penelope) stationnent aussi en nombre sur les Basses Vallées Angevines : 600 Pilets et 400 Siffleurs par exemple dès le 3.2 sur l'île Saint-Aubin/Angers, toujours plusieurs centaines le 10.2.

Les premières Barges à queue noire (Limosa limosa), elles aussi de retour du Sénégal, ont été vues dès le 3.2 sur les Basses Vallées Angevines et le 7.2 un groupe de 280 survolait le lac de Maine en plein milieu de la grande journée de l'oiseau migrateur organisée pour le public par la LPO Anjou.

On peut rappeler que les meilleures années, jusqu'à 30 000 barges peuvent être observées sur les Basses Vallées Angevines sur le chemin du retour vers les Pays-Bas. voir <http://www.pact.fr/lpo-anjou/BVA.HTM>

Cette année le niveau des inondations est actuellement trop élevé pour permettre des conditions de pose satisfaisantes.

Il est probable que certaines sont déjà arrivées sur leur lieux de nidiÞcation hollandais.

 

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