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Ornithologie à Bicyclette, à la plage...

 

Contribution de Richard Gonzalez , "Re: pêche sous marine et ornithologie" , 4 Sep 2001

Mon expérience pour confirmer l'intérêt de cette pratique. En Espagne, dans la baie de Rosas (où subsistent d'ailleurs, malgré la pression touristique, d'importants spots pélagiques et littoraux), je pratiquais régulièrement la plongée sous-marine en apnée. Une fin d'après-midi d'été, m'engageant entre deux récifs, j'eus la surprise de tomber nez-à-bec avec un cormoran huppé qui chassait les bancs de bogues (petits poissons argentés) sous la surface. Sans s'inquiéter de ma présence, l'oiseau se posta sur un rocher à fleur d'eau devant moi et s'y tint tandis que je m'agrippais sur ce même caillou pour nettoyer mon masque. Nous étions à moins de deux mètres l'un de l'autre. Bonheur. La cohabitation dura dix bonnes minutes, le temps pour moi de remarquer que je m'étais dangereusement éloigné du point de départ et alors que le soleil disparaissait derrière la falaise. Je laissais alors cette gracieuse sculpture vivante sur son socle écumeux.
La mer aurait-elle le pouvoir de débarrasser l'homme de son inquiétante apparence? Ou du moins l'oiseau nous sait-il à ce point inoffensifs en nous voyant ballottés par les flots?

 

Contribution de Denis Turmel, "pêche sous marine et ornithologie" , 04 Sep 2001

"pratique d'une discipline non encore homologuée,à savoir la balnéornithologie, càd l'observation des oiseaux (dans ce cas d'espèce essentiellement des sternes en pêche)pendant les bains de mer voire la rando en canot pneumatique..."

On pourrait y ajouter l'apnéornithologie ... la pratique de la pêche sous marine permet en effet, entre deux apnées, d'approcher la gent ailée à des distances très faibles (parfois moins de deux mètres), tant la seule vue du masque sur la combinaison au ras de l'eau ne provoque pas un grand émoi chez nos amis à plume, et sous réserve de ne pas refaire surface brutalement à proximité de leur reposoir: au programme de ces intermèdes privilégiés, dans les roches de St Quay (au petit large en Baie de St Brieuc) au mois d'Août : grands cormorans, les habituels goélands (argenté, marin, brun), sternes (caugek, pierregarin et une Dougall), fous de Bassan, guillemots de Troïl (dont un brièvement aperçu en pêche à une petite dizaine de mètres sous la surface), mais aussi des foultitudes de limicoles qui font escales sur ces roches en mer (tournepierres, bécasseaux variables, courlis corlieu).

 

contribution de G Perello, gperello@wanadoo.fr, "Velornithologie pratique", 03 Jan 2000

Bonjorn a totes, Bona Annada! Bonjour et Bonne année aux vélornithos !

Je sangle des objets longs et encombrants sur une barre du vélo, à la place de la pompe que j'ai échangée contre une pompe de poche peu encombrante (mais qui demande 2 x plus d'efforts pour pomper : on n'a rien sans rien). Mais on peut essayer sur la barre haute pour avoir les 70 cm. (Mon mien trépied ne fait que 50 cm). Il suffit de confectionner un étui adéquat, avec attaches plastiques auto-bloquantes à fixer au-dessus des taquets de la pompe. Et ça roule. J'ai utilisé aussi un sac-à-dos avec des attaches pour bâtons sur le côté, sur lesquelles je liais un sac étroit pour le transport de cannes à pêches. Sans problème.

 

contribution de Francis Desjardins, francis.desjardins@fnac.net, "Velornithologie pratique", 31 Dec 1999

Pour les longues distances (une centaine de km par jour), je me contente de la paire de jumelles (quand on se met en danseuse, ce n'est déjà pas évident, ça balotte dur !

Sans faire de pub pour le catalogue LPO, j'ai acheté les "bretelles" pour fixer les jumelles (je n'ai plus le nom exact en tête) .
Avantages :
- ce ne sont plus les vertèbres qui supportent le poids des jumelles, mais les épaules. Appréciable en ballade et surtout en montagne
- le balottage est quasiment supprimé (je n'ai pas essayé la vélornithologie)

 

contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "Velornithologie pratique", 30 Dec 1999

>6. pédaler... trépied et kowa suivent docilement

7. Respecter l'application des codes en vigueur
8. Un petit coup de timbre à l'attention des piétons
9. Faire régulièrement un bon plein, sans dégazer en plein ouragan.

 

réponse de Patrice Deramaix, patrice.deramaix@euronet.be, "Velornithologie pratique", 30 Dec 1999

Comment faites-vous pour le transport de longue-vue + trépied à vélo?

Classique :
1. séparer la longue-vue du pied,
2. replier le trépied
3. emballer le tout (pour protéger l'optique de la poussière)
4. attacher au porte bagage, avec une élastique. (prévoir si l'on veut un rembourrage sur le porte bagage pour amortir les vibrations et les chocs)
5. enfourcher le vélo
6. pédaler... trépied et kowa suivent docilement

 

question de Rafael, "Velornithologie pratique", 30 Dec 1999

Question pratique d'ornithologie de terrain (enfin):
J'ai: jumelles, grande longue-vue KOWA TSN821, trépied 3,5 kg et 70cm replié, un sac à dos Nike qui était à la mode il y a deux ans.

Question: Comment transporter tout ça à vélo (à l'aide du sac)???

Note: le trépied rentre à moitié dans le sac, c'est dangereux de rouler comme ça. S'il vous plaît! Comment faites-vous pour le transport de longue-vue + trépied à vélo?

Des astuces?

 

réponse d' "Albert Dumont" <albert.dumont@skynet.be>, "Vel'ornithologie", 12 mai 1999

En réponse aux adeptes de la vel'ornithologie, soyez serein, vous n'êtes pas seul !

Je pars demain matin pour un séjour de 4 jours en Frise. Avec Vélo et jumelles.

Le vélo, en plus du déplacement rapide et de la position un peu surélevée, a un atout formidable: les oiseaux ne vous mettent pas l'étiquette "Humain, Danger !". Tant qu'on reste en mouvement on peut se rapprocher très fort. Mais attention à l'immobilité, elle fait fuir les oiseaux et ... tomber le cycliste. L'un et l'autre étant opposé au but recherché.

Juste le bruit du vent qui peu gener. Par contre pour gouter au contraste des odeurs c'est parfait. Chez nous certains chemins de remembrement traverse des champs de fraises...

La nature, ça se laisse aussi sentir.

Au fait, ici de nombreux coucoux, chanteurs, et depuis un bon moment, ainsi qu'au moins six loriot chanteurs. Mais toujours pas de trace de rossignol. Il est surement en Corse...

A bientôt, vel'ornithos.

 

réponse de Frederic MALHER <FredMalher@compuserve.com>, "Vel'ornithologie", 12 mai 1999

Merci à François Tron pour son soutien dans ma "campagne" pour la vélornithologie ! Pour rassurer ceux qui pourraient avoir peur des reliefs, on n'est pas obligé de commencer par des coins aussi pentus que la côte W de la corse (un must dans le genre montagnes russes . . . ) : le marais de Guérande, l'île de Ré ou effectivement les Pays-Bas (j'ai un souvenir d'un trajet Amsterdam-Groningue par Texel et la Grande Digue du Nord assez sympa) sont des endroits beaucoup plus plats ! (mais il peut y avoir du vent ;-)

Pour les oiseaux , les déplacements en vélo sont géniaux spécialement pour les chants d'oiseaux et les rapaces (il n'y a pas de bruit de moteur ni de toît en vélo ! ) mais toutes les surprises sont possibles. . .

 

contribution de Francois TRON <mgoun@rocketmail.com>, "Vel'ornithologie", 12 mai 1999

Hi easy riders !!

Le tour de Corse a velo ca doit etre du trip en effet, merci Frederic!. Du soleil, de l'air frais et des efforts a recompenser...

J'apprecie personnellement beaucoup cette pratique. Jusque recemment etudiant a Lyon, j'ai pu profiter et connaitre par coeur les rares pistes cyclables le long du Rhone, qui m'ont pourtant permis de decouvrir pas mal (F.hobereau, Aigrette garzette, Chevaliers en tous genres, Huppe, les Hypolais polyglotte sont particulierement abondants pres de la cite internationale...). Et ce, malgre les monstres carburant a l'or noir ! La pollution est terrible a Lyon ; souvent les lundis suivants un WE a la campagne je me rappelle avoir eu les bronches attaquees par les gaz toxiques.

Et le prof de Veto qui nous parle des cancers des poumons chez les chiens, ils ont leur truffe a la hauteur des pots d'echappement : imaginez l'effet sur vos enfants !

Bon en fait je voulais pas revendiquer pour les parcs et les pistes cyclables mais simplement vous dire que le velo est en effet un merveilleux moyen de decouvrir les Oiseaux, en particulier ici en Hollande !

Ce WE je suis alle au Lauwesmeer (Frise), 143 especes dont :

 

Et j'en passe

Bref de la balle et en plus un super beau temps ; parfait pour bien profiter du paysage et de tous les chants d'oiseaux. Il faut essayer et pratiquer pour vraiment se rendre compte.

 

Je quitte la Hollande bientot pour rentrer au pays pour qqs temps, plus motive que jamais pour l'ecologie. Ce pays est vraiment interessant, ses gens ouverts, respectueux et entreprenants.

Je suis bien motive par repartir a velo pour visiter des coins sympas, volontiers en petit groupe. Frederic m'a bien fait triper avec la Corse ; je pense a Israel ou a l'Espagne...

Ici ils font des Big Day en Velo, je trouve l'idee assez cool.

 

Dernier TIP : je profite de l'occas pour signaler un projet de camp d'ete en Roumanie (trois semaines en aout) pour participer a la construction d'un ecovillage.

Depart en velo de partout en Europe et notemment d'Amsterdam pour les plus avides de sensation.

Contact :

http://www.ecn.cz/yee/romania.htm

YEE vous est destine : tous les jeunes fous de Nature et amatteurs d'echanges et de voyages !

 

A +

FRANCOIS

 

contribution de Frederic MALHER <FredMalher@compuserve.com>, "Vive la vélornithologie !", 3 février 1999

Le message de Serge Le Huitouze du 28/1 m'a poussé à me replonger dans mes archives de vélornithologie :

Depuis début 96 (merci les grévistes de la SNCF!), je vais 4 jours par semaine à mon collège en vélo. 10km en proche banlieue parisienne (93) dont 7 en longeant le canal de l'Ourcq, dont 2-3 dans un cadre vaguement vert (parc suburbain). Je ne note pas toutes les espèces, mais ce que je peux retenir et évidemment les espèces peu fréquentes . Pour ces espèces j'ai donc la liste complète des obs.

J'ai donc fait le total par mois, 3 années confondues, pour 3 esp.( B.des ruisseaux, F.crécerelle et Ch. guignette). Cela commence à devenir intéressant, alors qu'au bout d'un an je n'ai pas assez d'obs pour avoir une idée. Je vous donne donc les résultats bruts puis les données corrigées par le nombre de jours où je faisais réellement le voyage (j'enlève donc les vacances), le nb de jours où il faisait clair (je pars à 7h30) et enfin je tiens compte du fait que j'ai observé 4 mois de janvier contre 3 pour les autres mois.

 

données
S
O
N
D
J
F
M
A
M
J

B.des ruis.

brut

0
6
4
4
3
1
0
0
0
0

corrigé

0
9
1
3
4,5
1,5
0
0
0
0

F.crécerelle

brut

1
2
3
2
1
1
1
0
2
0

corrigé

1
3
3
6
1,5
1,5
2
0
3
0

C.guignette

brut

3
1
0
0
0
0
0
0
2
0

corrigé

3

1,5

0
0
0
0
0
0
3
0

 

 Sans vouloir donner plus de sens que ces chiffres réduits peuvent avoir, on eut noter le passage en oct. des bergeronnettes (corroboré par la présence de 6-7 ind. d'un coup en oct 96) suivi de la présence de qq hivernants erratiques.

Les guignettes sont assez fidèles (mais peu fréquents) aux 2 migrations

Pour les crécerelles, c'est moins clair mais leur présence en hiver est beaucoup plus fréquente qu'au printemps (en revanche pas de passage flagrant)

Voilà, je trouve, un exemple de l'intérêt qu'il y a à noter les obs sur des trajets réguliers ! Vive la vélornithologie !`

 

réponse de Frederic MALHER <FredMalher@compuserve.com>, "Re: [Ornitho] Itinéraires réguliers", 28 janvier 1999

Tout à fait d'accord avec l'intérêt de noter régulièrement les obs sur un parcours régulier, même si c'est en milieu urbain : je fais un A-R quotidien (20km au total) le long du canal de l'Ourcq( Paris-Bobigny- Blanc-Mesnil-93) et je note ce que je peux noter (de tête, j'ai du mal à écrire en roulant ! ).J'ai même inventé le terme "vélornithologie" pour cet exercice ;-)

En plus des espèces rencontrées et des chants, je compte en particulier les effectifs de Colverts et leur sex-ratio ainsi que les couvées. Je n'ai pas encore exploité mes notes depuis septembre, mais cela devrait donner des résultats intéressants (existence de groupes formés de couples stables et de groupes très instables avec un très large surplus de mâles). De même les stationnements de mouettes rieuses ont des effectifs très variables (comptes non exploités non plus).

Cela permet aussi de repérer certains passages discrets d'espèces rares (en banlieue): Ch.guignette en avril et sept-oct; Bergeronnette des ruisseaux en octobre par exemple.

Et en plus ça donne l'impression de faire des sorties ornithos tous les jours. . . ..

La vélornithologie,l'essayer, c'est l'adopter !
Frédéric Malher - Paris

réponse d'Alain Fossé <alfosse@bigfoot.com>, "Re: [Ornitho] Itinéraires réguliers", 28 janvier 1999

>Enfin voilà, une petite (?) intervention pour sensibiliser les observateurs
>aux espèces communes qui sont trop ignorées.

Depuis plusieurs années maintenant quelques ornithos angevins (dont je ne suis pas, honte sur moi) participent au STOC (suivi temporel des oiseaux communs), programme lancé par Christian Vansteenwegen je crois et qui consiste à faire des écoutes en période de reproduction sur un même parcours chaque année afin de suivre justement l'évolution des populations d'espèces communes (plus un programme de capture de ces mêmes espèces).

Je ne sais si cela débouchera sur quelque chose, ni même si le programme continue...

Est-ce que d'autres régions participent encore à ce programme ?

Amitiés.

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Alain Fossé, LPO Anjou, Angers, France
<alfosse@bigfoot.com>, sous MacOs

Site perso/Liste française des oiseaux du Monde/
French names of the birds of the world
<http://perso.club-internet.fr/alfosse>

Site LPO <http://www.pact.fr/lpo-anjou>

Liste Obs49 <http://www.eGroups.com/list/obs49>

Liste LPO49 <http://www.eGroups.com/list/lpo49>

======================================================

réponse de Dominique Vallet <dominique.vallet@univ-rennes1.fr>, "Re: [Ornitho] Itinéraires réguliers", 28 janvier 1999

Je complète :

- elle permet d'éviter la subjectivité du style "ah il y a beaucoup moins de moineaux cette année"... et bien d'autres.
- en ajoutant des données météo, elle permet des corrélations mouvements/quantités d'oiseaux/météo.

 

contribution de Le Huitouze Serge <lehuitouze@thmulti.com>, "[Ornitho] Itinéraires réguliers", 28 janvier 1999

Comme je l'indiquais dans un message récent, je vais me livrer à la pratique honteuse du prosélytisme en faveur de la prise de données systématique dans des itinéraires qui sont fréquentés de manière très régulière.

Cette activité a au moins trois avantages :

- évidemment, elle permet de faire des progrès en reconnaissance des chants d'oiseaux ;

- elle fournit des données supplémentaires qui peuvent éventuellement apporter un autre éclairage nouveau sur certains phénomènes (cela concerne surtout les espèces communes, généralement ignorées par la plupart des observateurs) ;

- de manière plus individuelle, elle permet de "sentir" des phénomènes (phénologie, comportement, répartition, ...), dont on ne peut autrement avoir connaissance que par la littérature ;

- [compléter vous-même la suite...(y compris en répondant sur la liste)].

 A titre illustratif, je prendrai quelques exemples personnels ou de collègues proches.

 

+ Pouillot fitis :

Il y a deux ans, j'ai très bien capté le passage migratoire des Pouillots fitis : j'ai obtenu une série du genre 1, 2, 4, 6, 9, 8, ?, 6, 4, 4, 3, ... au tout début d'avril, alors qu'ensuite pendant la saison de nidification je n'en captais plus que 1 ou 2 (chiffres approximatifs, de tête).

Ceci vient du fait que le Pouillot fitis chante lors de sa migration.

Je l'avais lu avant, puis oublié, mais je peux vous dire que maintenant je ne l'oublierai jamais car je l'ai "vécu" par moi-même.

+ Bergeronnette grise et/ou de Yarrell :

Un collègue m'a montré des données concernant un dortoir de Yarrell qu'il suit régulièrement, puisqu'il se trouve à deux pas de son lieu de travail : il peut donc passer 5-10 minutes très souvent pour les compter et les observer. A la vue de cette série de données, on constate que les chiffres varient fortement : (de tête une fois de plus) des variations allant

de 0 à 30 à 170 à 420 sur une période de 2 ou 3 mois. Les jours où il n'y a aucun oiseau au dortoir, il constate l'arrivée de quelques oiseaux venant toujours de l'Ouest.

Du point de vue de la transmission de données, je pense qu'il aurait eu tendance à ne retenir que le chiffre de 420 en dortoir, et aurait simplement écarté les autres données pour ne pas encombrer trop les fiches de transmission.

A mon avis, ces autres données sont très intéressantes, puisqu'elles illustrent la variabilité des chiffres d'un jour à l'autre, et bien sûr posent de nouvelles questions : pourquoi le dortoir est-il déserté certains jours (dérangements en début de soirée ?), et où dorment-elles à ces moments-là....

 

Les itinéraires réguliers n'ont pas forcément à être piétons ou cyclistes pour avoir de l'intérêt : imaginez un seul instant (d'ailleurs ça existe peut-être mais je ne le sais pas :-) qu'un ornitho qui fait 20 bornes matin et soir pour aller bosser ait noté le nombre de Buses variables et de Faucons crécerelles pendant 15 ans à partir de 1976, au moment de loi sur la protection des becs-crochus (petits-ducs, moyens-ducs, grands-ducs, et autres ...-ducs :-) : on aurait une magnifique série montrant l'amélioration pour ces espèces pendant cette période (je ne me prononcerai pas sur le fait que les becs-crochus pullulent, certains s'en chargent très bien -- mais non Sylvain, je ne vise personne :-).

Enfin voilà, une petite (?) intervention pour sensibiliser les observateurs aux espèces communes qui sont trop ignorées.

Réactions bienvenues, évidemment.

 

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