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Provence - Côte d'Azur

 

Contribution de michele.corsange , "P N Mercantour" , 25 May 2004

Le Boréon le 21-05-2004

Partis d'Arles le 20-05, nous avons fait une halte dans la vallée de la Vésubie pour retrouver l'ami Alex grâce à qui nous avons pu voir un bel Aigle royal.

Il est sept heures. En quittant le Gîte du Boréon, notre première rencontre est celle d'un Cassenoix moucheté qui s'évertue à pousser son cri de corvidé enroué, perché au sommet d'un pin. Je n'avais jamais vu cet oiseau. Va pour la coche.toujours bonne à prendre !
Plus haut, en entrant dans la forêt, les Mésanges noires volent de mélèze en mélèze. Deux d'entre elles nous intriguent par leurs allées et venues toujours les mêmes, nous finissons par découvrir le tronc où elles retournent toujours, un tronc couvert de lichen. Les mésanges creusent, rejettent des morceaux d'écorce pourrie un peu brune, s'envolent, reviennent, creusent à nouveau. Peut-être préparent-elles un nid ? Soudain, une Grive musicienne nous donne un véritable concert, j'ai enfin compris pourquoi on la qualifiait de "musicienne" en entendant, dans le silence de la montagne, la pureté de ses notes et la richesse de sa mélodie. Un Grimpereau - était-il des bois ou de jardin ? - escalade précipitamment un tronc d'arbre, c'est fou ce que cet oiseau peut être actif !

Arrivés à la Vacherie du Cavalet nous partons en direction de la Maison Forestière. Les Pinsons des arbres et les Rouges-gorges nous accompagnent de leur chant. Une Mésange huppée vient se poser au bout de la branche d'un mélèze et se laisse admirer. Des Pouillots véloces tchip-tchiappent à qui mieux mieux. Plus loin, deux oiseaux m'intriguent, ce sont deux Becs croisés des sapins. Comme auparavant je n'avais vu que le mâle, il me faut du temps pour comprendre que la femelle, plus terne, ne peut avoir cette belle couleur rouge du mâle qui le fait reconnaître de loin. A côté de la femelle au dos gris verdâtre, un jeune, encore tout rayé de brun, quémande. Les fonds de vallée m'ont toujours semblés tristes et je n'aime pas la tristesse... Nous décidons de rebrousser chemin et d'aller au col de Cerise.

Un peu au-dessus du col du Cavalet nous faisons une pose pour pique-niquer à quelques dizaines de mètres de chamois et de mouflons qui broutent la pente herbeuse d'où s'échappe une source, juste au pied d'un mélèze. A peine installés, ce sont les Roitelets triple bandeau qui signalent leur présence par leur chant timide et finalement nous réussirons à en observer un, avec qui nous avions, auparavant, longtemps joué à cache-cache. Le Roitelet huppé est également là, mais il nous est impossible de le voir, le feuillage est maintenant trop épais, seul son chant signale sa présence. Un rapace dans le ciel. Surprise ce que je croyais être à première vue un Aigle royal s'avère être un Balbuzard pêcheur en migration !
Nous décidons de faire une pose. De l'autre côté du torrent, un chamois vient calmement se coucher sur l'herbe et commence à ruminer, allongée sur la berge, je ne bouge pas, le regarde. et m'endors. Ce sont les cris de randonneurs qui ont vu les chamois qui me réveillent. Frédéric me dit ensuite que le chamois est passé juste à quelques mètres de moi en bondissant. J'ai tout raté, cela ne fait rien, je rêverais sûrement un jour de ce chamois !

Nous poursuivons notre montée mais, à peine arrivés sous le verrou glaciaire qui retient le petit lac de Cerise, toutes les eaux du ciel nous tombent sur la tête, les éclairs zèbrent le ciel et les éclats de la foudre se répercutent entre les montagnes. J'ai vraiment horreur de cela ! Nous redescendons à toute vitesse, c'est maintenant la grêle qui nous cingle les oreilles et pique le crâne.
La Vacherie du Cavalet nous offre un abri momentané. Nous décidons de profiter d'une accalmie relative pour reprendre notre descente. Plus question d'observer les oiseaux mais, fait étrange, je constate que ni la pluie ni la grêle ne les empêchent de chanter !

Liste des oiseaux observés :

michèle corsange - 13520

 

Contribution de Alain Chappuis, "Week-end en Provence", 13 Oct 2003

Un petit week-end en Provence, avec une chaleur de +26°
pas énormément d'oiseaux malgrès les pétarades de chasseurs.

Nous avons passé à Rémuzat, mais n'avons pas vu le
vautour de Ruppell (Gyps rueppellii) :-(

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Héron cendré  (Ardea cinerea) [Grey Heron] {C}
     3; 12.10.2003 F  Vallée de l'Eygues (84) Temps: couvert.

Aigle royal  (Aquila chrysaetos) [Golden Eagle] {B}
     3; 12.10.2003 F  Rémuzat (26) Temps: couvert.

Vautour fauve  (Gyps fulvus) [Griffon Vulture] {A}
    25; 12.10.2003 F  Rémuzat (26) Temps: couvert.

Martinet à ventre blanc  (Apus melba) [Alpine Swift] {B}
     1; 12.10.2003 F  Rémuzat (26) Temps: couvert.

Alouette lulu  (Lullula arborea) [Woodlark] {A}
     1; 12.10.2003 F  Mérindole les Olivers (84) Temps: couvert.

Hirondelle rustique  (Hirundo rustica) [Barn Swallow] {H}
    11; 12.10.2003 F  Rémuzat (26) Temps: couvert.

Grand Corbeau  (Corvus corax) [Raven] {C}
    72; 12.10.2003 F  Rémuzat (26) Temps: couvert.

Rougegorge familier  (Erithacus rubecula) [Robin] {C}
     1; 12.10.2003 F  Mérindole les Olivers (84) Temps: couvert.
     1; 12.10.2003 F  Rémuzat (26) Temps: couvert.

Fauvette à tête noire  (Sylvia atricapilla) [Blackcap] {H}
     1; 12.10.2003 F  Mérindole les Olivers (84) Temps: couvert.

Fauvette mélanocéphale  (Sylvia melanocephala) [Sardinian Warbler] {A}
     1; 12.10.2003 F  Mérindole les Olivers (84) Temps: couvert.

Pouillot véloce  (Phylloscopus collybita) [Chiffchaff] {H}
     1; 12.10.2003 F  Rémuzat (26) Temps: couvert.

Bergeronnette grise  (Motacilla alba) [White Wagtail] {C}
     1; 12.10.2003 F  Rémuzat (26) Temps: couvert.

Bergeronnette des ruisseaux  (Motacilla cinerea) [Grey Wagtail] {C}
     2; 12.10.2003 F  Rémuzat (26) Temps: couvert.

Serin cini  (Serinus serinus) [Serin] {H}
     1; 12.10.2003 F  Mérindole les Olivers (84) Temps: couvert.
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Bonnes observations à tous le monde.

Cosette et Alain.
http://ebn.unige.ch/ebn/

 

Réponse de Cyrille DELIRY , "Re: Cannes", 8 May 2003

est-ce que quelqu'un aurait > des suggestions d'un site(s) intéressant(s) dans le coin ?

Un aller-retour en bâteau aux Iles de Lérins, sans visite des iles !!! Salutations...

Cyrille DELIRY (Isère - Rhône-Alpes)
Histoires Naturelles du Grand Père Soulcie

 

Contribution de Charles, "Cannes", 08 May 2003

Je sais que ce n'est pas l'idéale pour l'observation des oiseaux, mais si on était piegé à Cannes pendant trois jours, avec 2-3 heures libres les matinées pour l'ornithologie, est-ce que quelqu'un aurait des suggestions d'un site(s) intéressant(s) dans le coin ?

 

Contribution de François Houdecek, "dans le sud", 22 Apr 2003

Vacances dans le sud, deux escapades ornithologiques m'ont apportées beaucoup de plaisir.

Presqu'ile de Giens le 07/07 vers Marais de Rodon le seul accessible sans accompagnement où j'ai pu dénombré plus d'une dizaine d'especes differentes : Avocette élégante (bcp), Tadorne de belon (+ de 10), Bergeronette grise (1), Aigrette garzette (2), Grand cormoran (1), Barge à queue noir (2), Foulque (plusieurs), Héron cendré (1), Poule d'eau, Echasse blanche (beaucoups), Chardonneret élégant (2 certainement couple), Bergeronette des ruissaux, nombreux bécasseaux que j'avoue avoir beaucoup de mal à diferencier suivant les espéces. L'ornithologie est pour une passion croissante que je ne pratique de manière serieuse que depuis 1 an et donc de nombreuse especes étaient pour moi nouvelles comme ces deux grand oiseaux blanc plus petit qu'un héron cendré et plus massif qu'une aigrette garzette bec jaune et pattes clair d'ou mon hésitation grande aigrette ou heron garde boeuf. Je pencherais pour deux grands aigrette mais je ne suis pas sur. Sur l'étang du Pesquier, de nombreux flamands rose, tadornes de belon et quelques sterne.

Rougon, Gorges du Verdon, 09/04
Vautours fauve réintroduis à travers les flocons de neige et les nuages qui passaient mais grande émotion car ce sont des oiseaux magnifique.

Sur le chemin du retour,13/04, sur l'aire de Donzère petite parade de Milan noir qui m'a forcé à stopper ma progession, au dessus de l'air deux Milan ont échangé leur proie en vol. Encore une fois jolie émotion. Après les Milans se sont éloignés, mais au plus fort de l'afflunce pres de 10 rapaces ont tournoyé au dessus de la montagne qui fait face à l'aire de repos (dos au éolienne)

je vais sur Perros Guirec pour l'Ascension, connaissez vous un site ou un numéro de phone pour faire une sortie sur la réserve des 7 Iles?

François Houdecek
Thiais 94

 

Contribution de cyrille.guillard, "Re: Mercantour", 2 Apr 2003

pour répondre à la demande de Guillaume, quelques souvenirs que je viens partager sur le Mercantour ...
Je m'y suis rendu en aoùt 98, durant 2 semaines. C'est un parc national qui m'a laissé de bons souvenirs, et peu fréquenté par rapport à la Vanoise fait un an plus tard.
Les populations de chamois,bouquetins y étaient abondantes et facilement observables,et même le mouflon ( du côté de la Combe Guilié, 3 jeunes ) m'ont fait le plaisir d'une rencontre; ces derniers sont toutefois de plus en plus rare, à cause du loup, paraît-il ...
En parlant du loup, je n'ai pas vu la queue, non, mais plutôt les traces (sous formes de grafiti) du combat entre les pro et les anti. Assez marquant!

Pour rester dans les bêtes à poils, il y aussi les charmantes marmottes. Côté plumes, le Lac de Trécolpas abrite le tichodrome, mais je n'ai pas eu la chance de l'observer.
Il y a aussi le cincle plongeur vers les cascades de Peïrastrèche. L'aigle royal est aussi bien représenté et le Casse-noix moucheté m'a changé des pies bretonnes !

Le lagopède alpin s'est aussi laissé photographié du côté du lac Nègre.
Bon, c'est bien beau tout ça, mais tu chercherais plutôt le tetras ...
Personnellement, j'en ai même pas vu l'ombre.
A l'époque ( il ya 5 ans donc ), le Ht Vallon de Mollières, le Col de Salèze et des Adus étaient réputés pour en abriter.
Je te conseille de te renseigner auprès du parc national ( parcsnationaux-fr.com ), il me semble qu'il y avait des sorties encadrées par le bureau des guides vers les places de chant ( mais lever très tôt : 4 heures du mat de mémoire !).

Une autre bonne adresse : l'asso DEAMBULE 14, montée des Romains 06380 SOSPEL T: 0493042075,
une très bonne éthique sur la découverte de la nature et du parc.
Bon, voilà, je pense avoir fait le tour, si l'on peut dire !
Fait nous part de tes observations !
Cyrille , PLEUGUENEUC ( 35 )

 

Contribution de Mathieu KRAMMER, "Réintroduction du vautour moine", 26 Jan 2003

J'ai plusieurs fois lu que la réintroduction du vautour moine devrait avoir lieu dès 2002 dans les Alpes du Sud (Baronnies et Gorges du Verdon).

Cependant, en envoyant un messge sur le forum de la mairie de Rougon (très impliquée dans la réintroduction des vautours sur sa commune) à ce sujet, M. Clair (maire du village) m'écrit qu'il se dit que ce vautour ne serait pas exclusivement charognard et que sa réintroduction est ainsi ajournée. Même si tout le monde sait que le vautour moine est charognard à 90% et qu'il n'est absolument pas nocif pour la faune sauvage et domestique, quelqu'un saurait-il si la réintroduction de ce vautour aura bien lieu dans un des deux sites des Alpes du Sud.

Je vous remercie d'avance.
Mathieu KRAMMER
http://membres.lycos.fr/leisoursoun

 

Contribution de michèle corsange, "Re: Archipel de Riou", 11 Jan 2003

> informations sur la mise en réserve naturelle de l'Archipel de Riou,
véritable "Sept-Iles méditerranéennes" !

Je ne sais ce qu'il en est exactement du statut de ces îles, mais je sais qu'elles sont protégées et interdites d'accès pour avoir participé au comptage des Goélands leucophées ... qui menacent dangereusement la population des Puffins !
C'était en 2000.
michèle corsange -13200

 

Contribution de Mathieu KRAMMER, "Archipel de Riou", 11 Jan 2003

Est-ce-que quelqu'un aurait des informations sur la mise en réserve naturelle de l'Archipel de Riou, véritable "Sept-Iles méditerranéennes" !
En effet, il s'agit du seul site français où nichent simultanément les 3 espèces de procellariformes de Méditerranée (puffin cendré, puffin de Méditerranée et océanite tempête). En outre, c'est le seul site de France continentale où niche le rare cormoran huppé de Méditerranée. D'autres espcèes prestigieuses y nichent comme l'hibou grand-duc ou le faucon pélerin. La mise en réserve de ces îles sauvages et désertiques au large des Calanques aurait dû avoir lieu en 2002. Qu'en est-il actuellement ?
Merci d'avance pour vos réponses.

 

Contribution de Benjamin Vollot, "Re: vautours", 19 Dec 2002

Cet AM, petit tour dans les Baronnies du coté de Remuzat.

Les vautours sont toujours là, pas de problème !!!!!
Bien présents pour un beau spectacle.
Au départ personnes du coté de la croix, mais des cris de l'autre coté, venant du charnier. A la longue-vue, on distinguait nettement la hierarchie pendant la curée.
Un individu chassait les autres et se placait sur la carcasse.
petit à petit des individus s'envolaient pour revenir sur mon versant. Certains se sont posés à 50 m sur des éperons rocheux, pas vraiment farouches....
nettoyage au programme ensuite.
et pour finir, un magnifique ballet le long de la paroi rocheuse.

Désolé Louis, on ne parle pas des mêmes Baronnies. Celles de Remuzat ne sont pas dans les Pyrennées comme je crois que tu le crois...... Cela se situe en Provence. Donc le charnier est bien ancien puisque c'est celui près de la volières de reintroduction de 96. Et il n'y avait pas de gypaète, dommage pour moi !!!!!!!

 

Contribution de jean-luc saint-marc , "Pujaut, l'autre pays des Canepetières" , 24 May 2002

Pendant les deux premières semaines de mai,
j'ai visité une partie du sud de notre république hexagonale ...

Imaginez que,
pour rejoindre le sud du massif de la Clape, en partant du delta du Rhône,
le chemin le plus court ne soit pas celui que l'on croit ....

Un détour attirant par l'aérodrome de Pujaut, dans le Gard,
aux confins des vignobles des Côtes-du-Rhône,
beau et large plateau verdoyant où,
à l'allure de suivez-moi-jeune-homme,
flottent dans le vent léger les manches à air colorées
d'une aviation de petit gabarit.

Et là,
deux agréables surprises pour un citoyen du nord de la Loire:
une bonne vingtaine de corbeaux freux,
et une quarantaine d'outardes canepetières.

Un grand merci vers Alain Pataud, pour son article intitulé
"Pujaut, l'autre pays des Canepetières",
édité dans Ornithos, volume 8, numéro 6,
de novembre-décembre 2001.

fraternellement

jean-luc saint-marc
clamart- francilie

 

Contribution de Mathieu KRAMMER , "Naissances de vautours fauves dans le Verdon" , 17 May 2002

2 jeunes vautours fauves sont nés dans les Gorges du Verdon en mai 2002. Je ne sais pas si les 3 autres pontes ne sont pas encore arrivées à terme ou si elles ont échoué (ce que je pense, personnellement).
Source : Mairie de Rougon (http://www.chez.com/rougon)

 

Contribution de Mathieu , "Balade sur la presqu'île de Giens ( 83)" , 23 Feb 2002

Ce matin, je décide de faire une petite promenade en vélo, sur le tombolo ouest de la presqu'île de Giens (Var).

Vers 9 h 15, j'arrive sur la Route du Sel, fermée aux voitures à cette période de l'année. Toute la route, si fréquentée en été, est réservée aux marcheurs, cyclistes et ornithos ! (j'ai d'ailleurs vu un groupe d'une dizaine de personnes, "armé" de jumelles et longue-vue et qui regardait vers l'étang).
A gauche de la route, il y a les anciens salins et l'étang des Pesquiers (aujourd'hui propriété du Conservatoire du Littoral) et à droite, une belle dune revégétalisée (grâce au Conservatoire), la plage de l'Almanarre et la mer Méditerranée déchaînée.

Tout d'abord, j'aperçois 2 flamants roses dans le petit chenal (si on peut appeler ça comme ça) qui entoure les salins, à seulement 5 mètres de la route, devant les promeneurs ébahis ! Ils semblent imperturbables et mangent tranquillement.
Plus loin, encore des flamants ! Un groupe d'une vingtaine d'individus prend son envol, pour se reposer un peu plus loin dans l'étang. Magnifique !

Avec le mistral qui s'en donne à coeur-joie, sternes et goélands leucophées planent à faible altitude au dessus de l'eau (que ce soit de mer ou de l'étang) à la recherche de proies.

Sur la dune qui sépare la plage, de la route et du marais, quelle ne fut pas ma stupéfaction d'apercevoir un superbe courlis cendré. C'est la première fois que j'aperçois ce bel oiseau, mais son identité ne me fait aucune doute (taille d'une grosse poule ; très long bec recourbé ; ailes, dos, tête, cou ... sombre et ventre blanc). A moins de 10 mètres de moi et de la route, il se nourrissait, de je ne sais quoi, sur la dune de sable. Dès qu'il me vit, il prit son envol pour se poser au milieu du tranquille marais.

Voilà, c'est tout pour ce matin. Espèces observées :

 

Contribution de alexandre VILLERS , "sorties du samedi 15 et dimanche 16 décembre 2001, Parc du Mercantour" , 16 Dec 2001

Samedi matin, comme d'hab le réveil sonne vers les 6H30. Départ rapide avec Olivier, un ami lui aussi amoureux de Dame Nature...
Nous arrivons au Parking de Salèse vers 8H30, après avoir bravé l'interdit de circulation !!! La neige n'est présente que par plaques, peu épaisses et ça passe sans trop de problèmes avec les chaines. Le ciel est bleu mais le vent qui souffle à 70-80 km/h soulève la neige et des petits flocons de glace tombent sur la forêt.

Après quelques pas sur le verglas, nous attaquons la montée vers le col. Ce sont d'abord des serins cini qui croisent notre chemin, un mâle et 4 femelles (ou des juvéniles, difficile à dire). Le sentier est bien verglacé et seule une fine pellicule de neige nous permet de ne pas nous rétamer pendant les observations.

Les épicéas laissent la place aux mélèzes, quelques roitelets huppés tourbillonnent. Dans la neige, les traces d'une hermine qui chemine sous la neige fraichement tombée (nous l'avons manquée de peu) et sur notre droite des casse noix mouchetés décollent et se laissent porter par le vent vers le soleil. Plus loin, une bande de bec croisés des sapins (même si ça ne paraît pas extraordinaire, je suis heureux de les voir, premières obs). Des chevreuils s'éloignent tranquillement, plus haut ce sont les chamois qui profitent du soleil. Il me faudra m'y reprendre à plusieurs fois avant de déterminer un oiseau qui se déplace dans les éboulis entre les herbes sèches puis qui se pose sur un mélèze : il s'agit d'une grive litorne. nous en verrons plusieurs.

Le reste de la ballade n'est que froid et vent. Nos doigts ont bien failli tomber ou, dans le meilleur des cas, rester accrochés à l'appareil... A la descente, je crois voir un sizerin flammé mais l'obs est de trop mauvaise qualité pour pouvoir le certifier ; une harde de mouflons (une coche !!!) met fin à notre rando

Ce matin, réveil 6H30, levés vers 7H30 !!! Le froid a laissé des traces dans notre sommeil. Aujourd'hui, nous montons dans la vallée de la Gordolasque. L'air est toujours aussi frais mais le vent s'est calmé. Sur un mélèze, 2 roitelets huppés nous accueillent, à 2 mètres à peine, ils sont vraiment superbes. Nous traversons le pont et attaquons la pente dans les mélèzes. Les traces d'un renard nous accompagneront tout au long de notre sortie, il nous a précédé de quelques heures...

La forêt semble figée par le froid et rien ne bouge. Il faudra attendre d'arriver au dessus de la forêt pour apercevoir des casse noix, puis plus haut des venturons montagnards. Ma première obs. La pente finale qui servait de terrain de rut aux chamois est calme. Les mâles dominants sont vraiment devenus dominants. Tout juste si un jeune un plus hardi que les autres tente une intrusion, vite avortée.

Avant d'arriver sur la crête, nous avons la chance d'observer sans le déranger un accenteur alpin. Il se nourrit de quelques graines receuillies sur des chardons secs et quelques graminés. Nous grillons une pellicule chacun, mais il a l'air plutôt intrigué qu'effrayé. Lassé de jouer la star, il s'éloigne d'une dizaine de mètres et recommence son petit manège. De l'autre côté de la crête, l'ombre a chassé les habitants de la montagne. La neige ne m'inspire pas confiance : un gros craquement de la plaque sur laquelle je pose les raquettes me rappelle à l'ordre, je crois que c'était mon dernier passage sur une face nord pour cette hiver. Plus bas, un grand corbeau s'amuse à piquer sur un chamois en croassant, ce dernier n'apprécie guère. Quelques craves, des mésanges à longue queue et un roitelet complèteront la descente, en plus des nombreux chamois qui somnolent nonchalament au soleil. Pas de rapaces, exceptée une jeune buse que nous dérangeons de son perchoir nocturne à l'aller sur la route.

 

Contribution de Olivier Tourillon , "suivi de migration au lac de Curbans / La Saulce (05) ce 24/09" , 25 Sep 2001

Suivi de migration au lac de Curbans / La Saulce (05) le 24/09/2001

Soirée très prolifique, puisque nous avons pu observer de nombreuses espèces peu fréquentes pour le site :

.

 

Contribution de Jean-Jacques Guitard, "migration en Provence-Alpes-Côte d'Azur" , 18 Sep 2001

Quelques observations, parmi d'autres, de la migration en Provence.
Lundi 17/9/01 à la Croix-Valmer (83) de 9 h à 13 h, vent fort d'ouest puis orages vers 13 h.

Mardi 18/9/01 au Col d'Eze (06) de 10 h à 16 h 30, avecDavidun permanent LPO qui assure un prolongement au jour le jour des observations déjà réalisées depuis des années parMichel Belaudpendant ses week-ends. Michel que l'on salue au "passage" ;-) pour nous avoir fait découvrir la Turbie et ses environs et pour nous avoir tellement appris sur les rapaces et leur jizz... que l'on n'a pas pu tout retenir !!

Amicalement
Jean-Jacques Guitard
F - 83460 - Les Arcs sur Argens

 

Contribution de Jean Baptiste Martineau , "impressions de rando" , 18 Aug 2001

Voici queslques impressions ornithos récoltées lors de ma rando à travers le parc duMercantourdu 19 au 31 juillet, deBreil sur Royaaucol de Larche. Je ne donne pas le liste complète de tout ce que j'ai observé, juste les obs les plus marquantes à mes yeux.

Pour aller à Breil, passage par Le Mont Cenis et l'Italie. Dans les buissons du Mont Cenis, les sizerins flammés sont omniprésents, superbes en plumage nuptial, beaucoup plus rouges que ne le laisse supposer l'illustration du guide ornitho.En Italie, les corneilles sont mantelées, bien sur. Mais les premières apparaissent à 20km des cols alpins, à tout casser, et je n'ai pas vu une seule corneille noire: comment se fait il que la coupure soit aussi nette ? Et ou a elle lieu exactememt: Au col de Larche j'ai entendu deux corneilles, noires ou mantelées ?

Dans la banlieue de turin, un spectacle unique: des milliers, voire des dizaines de milliers de martinets (en migration je suppose) qui passent à grande vitesse et en rase motte au dessus des champs de maïs. Epoustouflant.
Les automobilistes pris dans la tempête (il n'y a pas d'autre mots ) obligés de lever le pied.
Des centaines de martinets passent en permanence en groupe serré au dessus de la route. Leur mouvement est si chaotique et si imprévisible qu'il semblent emportés par un ouragan.
Pendant 5 minutes des dizaines de volatiles se précipitent à toute vitesse vers mon pare-brise pour ne virer d'un coup sec qu'au tout dernier moment. Plusieurs fois, j'ai eu le réflexe de me protéger le front ou de me baisser !!
Et puis tout à coup c'est fini, plus un seul oiseau en vue...

à Nice près de la gare, une "tourterelle turque" au milieu des pigeons. D'une part elle n'est absolument pas sauvage et se laisse approcher à 30cm, d'autre part son plumage est brun chocolat. a part ça, elle a toutes les carctéritiques d'une tourterelle turque. étrange...

Vallée des Merveilles, juste avant la baisse devalmasque: un chevalier culblanc: altitude 2300m environ. Mais sous la cime de la Bonette (Vers Barcelonette) un autre individu a 2700 m environ: record battu !!

Vallée des merveilles, toujours, un rapace pas très grand, dessous très pâle, mais rayé de noir ailes un peu rondes qui cercle et diparaît derrière un pic. Ca ressemble à un autour, pourtant on est à des kilomètres (même à vol d'oiseau) de la première forêt. Migration ?

Le Boréon(vallée de la Vésubie): Dans la forêt, un épervier se pose sur une branche morte et scrute les environs à la recherche de proie éventuelles. A 10 mêtres de la, je lutte contre mon sac à dos ultralourd pour rester parfaitement immobile. Je cède après 5mn d'observation douloureuse mais exaltante.

Trou de l'âne -- Larche. Les trois derniers jours, une dizaine d'observation d'aigle royaux, dont une bonne moitié de subadultes. A peu près absent au début de la rando, et il devient à peu près omniprésent à la fin. Je suppose qu'il faut l'imputer aux conditions météo qui tournent au très sec et très chaud.

Col de la Moutière (CAD tout près du col la Bonette) deux alouettes des champs chanteurs. on doit être à 2600 m d'altitude.

Col de la Bonette: en 5 mn passage d'un aigle royal (banal !!) d'un ciracaête avec un serpent dans le bec et d'un facon pélerin qui cercle jusqu'à disparaître. Joli !

Enfin, à Larche, au café cahé derrière une bonne bière, observation d'un mâle de moineau cisalpin chanteur.

Et partout des venturons montagnards, omniprésents, bien au dessus de la cîme des arbres. Je n'en ai jamais observé autant, les autres années cette espèce m'a toujours donné l'impression d'une certaine discrétion. Prolifération cette année ou distraction de ma part les autres années ? Par contre je n'ai pas vu de becs croisés.

Je n'ai pas vu non plus de Niverolles. Pourtant il y avait encore pas mal de névés. Il me semblait que cette espèce était relativement commune en montagne, qu'on la trouvait fréquemment près des refuges, et la rien. Serait elle absente des alpes du sud ?

Bien sur ces impressions serait mal rendues si l'on oubliait les omniprésents traquets motteux, rougequeue noirs, Pitpit spioncelles, Chocards, et les plus rares accenteurs alpins, monticoles de roches, tichodromes échelettes, cincles plongeurs...

 

Contribution de JP PARIS, jpparis@mageos.com, "Re: Bruants mélanocéphales dans le Var ", 19 May 2001

Aujourd'hui à la Verdière dans le Var (avec Y. Catalano) 2 bruants mélanocéphales.

C'est pour le moins intéressant. Un suivi est-il réalisé pour le Bruant mélano ?
JP PARIS
Yvelines, IdF

 

Contribution de J.J. Guitard, jj.guitard@wanadoo.fr, "Bruants mélanocéphales dans le Var ", 18 May 2001

Aujourd'hui à la Verdière dans le Var (avec Y. Catalano) 2 bruants mélanocéphales.
Un mâle avec une patte droite bizarre qui a fait des allées et venues de 9h45 à 14h, du sol au fil électrique où il ne cessait de chanter, et la courte apparition d'une femelle vers 10h30 sur les mêmes fils électriques.

Hier 1 merle bleu à la Colle du Rouet (Roquebrune sur Argens - 83 -) au niveau des gorges du Blavet.
Jean-Jacques Guitard
F - 83460 - Les Arcs sur Argens

 

Contribution de olivier tourillon, olivier.tourillon@free.fr, " Ca passe en ce moment ...", 30 Apr 2001

Ce jour, au lac de Mison (limite dep. 05/04) sous la pluie

Lac de Curbans / La Saulce (dep 05)

 

Contribution de olivier tourillon, olivier.tourillon@free.fr, "oberservations au lac de Mison", 21 Apr 2001

Quelques observations récentes au lac de Mison (à cheval sur le 04 et le 05) 18/04/01 : 1 nyroca, 1 pilet, 1 rousserolle turdoïde, 3 échasses blanches et 1 combattant varié
21/04/01 : 2 combattants variés, 1 chevalier aboyeur. 1 jeune de grèbe huppé, et 2 jeumes de foulques

 

Contribution de olivier tourillon, olivier.tourillon@free.fr, "Obs au lac de Mison", 17 Apr 2001

Cette après midi, sur le lac de Mison (limite 04-05), 1 fuligule nyroca, et entendu la première rousserolle turdoïde de l'année.

 

contribution de J.J. Guitard, jj.guitard@wanadoo.fr, "Obs dans la neige varoise", 28 Feb 2001

Ce matin 28/2/2001 le Var s'est réveillé sous la neige et c'est l'occasion de voir beaucoup de monde à la mangeoire abritée sous la terrasse, bien approvisionnée... ainsi qu'aux alentours de la maison en bordure de forêt.

Tout ce petit monde allant et venant, se chamaillant, virevoltant, sur la neige avant d'entrer sous la terrasse, c'est un spectacle dont on ne se lasse pas.
Jean-Jacques Guitard
F - 83460 - Les Arcs sur Argens

 

contribution de plastigard, plastigard@wanadoo.fr, "Cigognes", 31 janvier 2001

10 cigognes blanches tournaient en début d'aprés-midi, dans le ciel enfin bleu, au dessus de la source Perrier (Vergèze-Gard)
Sans doute avaient-elles soif? ;-)
Jean-Denis MERIC
(Gard)

 

contribution de david mourier, david.mourier@caramail.com, "fuligule nyroca", 13 Nov 2000

le 11/11/00, sur un plan d'eau près de l'étang de Berre (13), j'ai observé une femelle denyrocaparmis des une troupe de milouin. Quequ'un pourrait-il m'informer sur l'évolution de cette espèce et sur le nombre d'observations qui ont été faites récemment. Il y avait aussi unfoulque albinos(qui est là depuis déjà plusieurs semaines).
David, aix-en-provence.

 

contribution de Laurent Zimmermann, zimlaurent@waika9.com, "Re: Le Grand Duc de Montmajour", 9 Oct 2000

J'ai toutefois quelques observations de Crécerellette nicheur probable sur ce site dans les années 1980.

J'invite ceux et celles qui ont fait des observations de Faucon crecerellettes ( Falco naumanni ) à contribuer au programme Life en faisant passer ces informations àPhilippe Pilard(adresse courriel :
philippe.pilard@wanadoo.fr ), chargé de mission de la LPO en Crau pour le suivi de l'espèce. Philippe est notamment à la recherche de toutes informations concernant leurs sites d'hivernage. Des observation ont été faites il y a quelques années en région sahélienne. Une prospection en janvier dernier au Mali n'a pas permis de trouver la moindre plume de crécerellette. Mais l'Afrique est grande.
Laurent Zimmermann - Arles - 13

 

contribution de Cyrille Deliry, Deliryc64@aol.com, "Re: Le Grand Duc de Montmajour", 9 Oct 2000

Dans un courrier daté du 09/10/00 12:12:19 Paris, Madrid (heure d'été), zimlaurent@waika9.com a écrit :
L'Abbaye de Montmajour hébergeait effectivement une colonie de Faucons crecerellettes (Falco naumanni) jusque dans les années cinquante (1953 si je ne m'abuse pour la dernière reproduction).

J'ai toutefois quelques observations de Crécerellette nicheur probable sur ce site dans les années 1980.
Cyrille Deliry (Morestel - 38 / France)

 

contribution de Laurent Zimmermann, zimlaurent@waika9.com, "Re: Le Grand Duc de Montmajour", 9 Oct 2000

L'Abbaye de Montmajour hébergeait effectivement une colonie de Faucons crecerellettes ( Falco naumanni ) jusque dans les années cinquante (1953 si je ne m'abuse pour la dernière reproduction). Son dernier bastion actuel est réduit à la population cravenne.
Cette dernière se porte de mieux en mieux.

Après avoir atteint un seuil très critique de moins de dix couple en 1993, la population est remonté progressivement pour dépasser une cinquantaine de couples aujourd'hui, et ce n'est pas fini... Le tout est suivi d'assez près grâce à un programme Life suivi par la LPO, la mission FIR et le CEEP. Bien-sûr la disparition des gros insectes devant nos produits phytosanitaires en tout genre et la modification des pratiques agricoles a sans doute découragé les crecerellettes des Alpilles et de Montmajour. Mais le suivi télémétrique des oiseaux présents en Crau nous montre que les rizières et les marais de la Camargue orientale restent des zones d'alimentations très importantes. Des milieux similaires sont encore présents non loin de l'abbaye.

La dynamique des populations cravenne pourrait favoriser son retour. Des oiseaux auraient déjà été vus au sud des Alpilles ces deux derniers printemps, mais la prospection n'a rien donné.

Pour revenir augrand-duc de Montmajour, sa présence est certainement assez ancienne vu les fortes densités actuelles de Hibou grand-duc dans les Alpilles toutes proches etM. de Sambucy, propriétaire du domaine et ornithologue amateur, nous renseignera sur sa cohabitation avec la colonie de crecerellettes. Cela ne s'est sans doute pas fait sans y laisser des plumes. Mais pour l'heure, nous n'avons retrouvé que des reliefs de repas composés de Rats noirs et de Lapins de garenne. Ce qui n'exclut pas de nombreuses entorses à ce régime vu la richesse des marais de lavallée des Bauxaux pieds de l'abbaye. Je laisserai le soin à Michèle Corsange pour vous tenir au courant de ses observations à venir et de l'histoire ornithologique de l'abbaye.

 

contribution de Thierry Bara, thierrybara@hotmail.com, "Re: Le Grand Duc de Montmajour", 08 Oct 2000

Ma question sur la cohabitation entre Grand-duc et Crécerellette n'a peut-être pas grand intérêt dans la mesure où ce dernier passe la nuit dans des trous inaccessibles au premier.

La disparition des crécerellettes de certains sites est probablement imputable à la quasi disparition des gros insectes, elle-même due à de nouvelles pratiques agricoles (notamment l'utilisation abusive de pesticides). D'autres espèces en ont souffert : pies-grièches, rolliers, huppes, etc... Vivent les cultures bio !

 

contribution de michele.corsange, michele.corsange@wanadoo.fr, "Re: Le Grand Duc de Montmajour", 8 Oct 2000

On peut effectivement utiliser l'adjectif cravenne. Les faucons crécerellettes ont bien été présents à Montmajour, autrefois... Ils ont quitté ce lieu pour la Crau. Raison ? Modification dans les cultures (plus de blé mais des rizières maintenant ) ?
En ce qui concerne leur cohabitation avec le Grand-Duc, je ne suis pas compétente. J'espère que Laurent Zimmermann répondra à tes questions, il est à peu près imbattable en ce domaine.
Pour ce qui est des erreurs dans les messages, tu as raison, on ne devrait jamais travailler le soir, mais qui peut s'offrir le luxe de faire autrement?
Pour ma part, j'ai oublié de mentionner la présence de 3 belles Buses variables [Buteo buteo] sur le site de l'abbaye.

 

contribution de Thierry Bara, thierrybara@hotmail.com, "Re: Le Grand Duc de Montmajour", 07 Oct 2000

Pour info, l'abbaye de Montmajour hébergeait, il y a quelques décennies, une petite colonie de Faucons crécerellettes (Falco naumanni). Il y a une vingtaine d'années, les crécerellettes provencaux ont été réduits à la seule population de la Crau (peut-on dire cravène ?).
Le Grand Duc quant à lui, est présent à Montmajour depuis au moins 15 ans. Mais quelqu'un sait-il si les 2 espèces ont co-existé sur ce site ?

 

contribution de michele.corsange, michele.corsange@wanadoo.fr, "Le Grand Duc de Montmajour", 7 Oct 2000

Sortie LPO cette après midi sur le site de l'abbaye deMontmajoursituée à la limite d'Arles.
Beau ciel bleu, bon mistral, juste ce qu'il faut pour grimper les rochers, descendre, se faufiler dans la broussaille, revenir sur ses pas, tourner en rond mais pas pour rien ! Jugez-en.

D'abord rien ou si peu que l'on se demande si l'on ne va pas revenir bredouille. Une trentaine de choucas, des mouettes, des pies, des gardeboeufs, un geai, rien que de très banal... Oui, mais des indices tout de même : des mâchoires, des ossements de campagnole ici, de mulot là, de rat noir, une très belle plume duveteuse, très claire, légère, pas de doute c'est une plume de devant du Grand-Duc dont on cherche l'aire. Mais pas de Grand-Duc en vue, pour le moment. Soudain cri de l'un d'entre nous : le Grand-Duc, il vient de s'envoler ! (Pardi, avec un cri pareil comment ne se serait-il pas envolé ?)

Et l'on continue à bartasser comme l'on dit en Provence (en clair, on se perd, on tourne en rond, complètement désorientés). Laurent, notre mentor reste imperturbable et s'amuse bien j'en suis sûre. Il nous propose de longer la route et, là, à trois ou quatre mètres de la route, nous tombons sur des plumes rousses et jaunes, plusieurs, pas de doute, des plumes de Grand Duc ! En les observant bien nous nous apercevons que certaines ont été sectionnées à la base. Pas besoin d'avoir les talents de Sherlock Holmes pour reconstituer la scène, notre Grand-Duc a dû être heurté par une voiture, il s'est réfugié dans le sous-bois et le renard du coin a bien mangé ce soir-là...

Nous continuons nos recherches et découvrons que nous sommes revenus au point de départ ! Variante au programme nous poursuivons nos investigations en partant sur la droite cette fois-ci. Au pied d'une falaise nous découvrons de nouveaux ossements de mulot, l'un d'entre nous escalade la falaise, fait la vigie. Nouveau signal : le Grand-Duc est là dans un pin !
Et toutes les jumelles se braquent dans la même direction, Laurent plante la lunette. Le Grand-Duc est bien là, majestueux, imperturbable, suffisamment loin de nous pour nous regarder avec un peu de morgue hautaine, tourner la tête pour ne pas voir ces malotrus qui l'ont réveillé dans sa sieste. Nous l'observons longuement, ses aigrettes sont très bien visibles, le vent fait gonfler ses plumes. Il est tout simplement splendide le Grand-Duc de Montmajour. Il est le seul Grand-Duc à vivre dans une ville !
J'espère seulement qu'il n'est pas veuf...

Comme un bonheur n'arrive jamais seul, sur le chemin du retour les quelques attardés, traînards que nous sommes ont la chance de découvrir une chevêche dans une cavité du mur de la propriété de notre hôte Monsieur de Sambucy sans qui cette exploration n'aurait pu avoir lieu et que nous tenons tous à remercier vivement.
Il y a donc, c'est sûr, un Grand-Duc à Arles et je sens que je vais aller lui rendre visite assez souvent !
Un peu long ce message mais je voulais vous faire partager le plaisir qui a été le nôtre.

 

contribution de Jean Baptiste Martineau, limule@free.fr, "obs de cet été", 12 Sep 2000

Une petite semaine de ballades qui m'ont emmené dans les causses (noir et Méjean) en Camargue, et de la dans la haute ubaye, juste au sud du queyras, des milieux très différents qui m'ont permi de découvrir des paysages ou le dépaysement est garanti pour un parisien...

Je tiens une liste plus exhaustive à dispostion de ceux que ça intéresse, mais me contenterai de noter ici les rencontres qui m'ont le pus marqué (tout à fait subjectivement)

[...]

En Haute Ubaye, entre forêt d'altitude et alpages, il ne fait pas trop chaud et les oiseaux restent acifs toute la journée: Mésanges alpestres, Pinsons des arbres, Traquets motteux, Pitpits spioncelles, omniprésents, d'autres plus rares comme le bec croisé des sapins, le Venturon montagnard, le Cincle plongeur, le Merle de roche... Et puis des hôtes que je ne m'attendais pas à voir à plus de 2000 mètres: une bande de Moineaux soulcie dans les rochers, une Fauvette passerinette dans un buisson (ce coup la je suis sur), un Gobemouche noir dans la forêt d'épicéas, et le plus étonnant, une Bergeronnette grise juvénile sur un névé à 2850 mètres d'altitude !

Et pas la moindre niverolle.

 

contribution de Michèle Corsange, michele.corsange@wanadoo.fr, "Bonnes nouvelles", 8 Sep 2000

Bonnes nouvelles :
1) La ville d'Arles vient de faire de 4 espaces verts des refuges LPO : Jardin d'été, les Alyscamps, Marais de Beauchamp, et la Cabre d'Or à Raphèle. Une première dans ce pays où l'on tue tout ce qui bouge ! Laurent Zimmermann (LPO) avec son calme et son sourire fait un excellent boulot de sensibilisation, quelque chose va changer pour la gent ailée !
2) Autre bonne nouvelle, les aigles de Bonnelli de La Caume ont deux petits aiglons qui se portent bien et cela me réjouit beaucoup.
3) Les Sternes Caspiennes sont arrivées à la digue de la Comtesse et les Pluviers argentés et dorés sont présents à l'étang du Grand Fangassier. C'est tout, il fait beau et le mistral souffle.
Michèle Corsange
Arles - Camargue
michele.corsange@wanadoo.fr

 

contribution de Jean-Jacques Guitard, jj.guitard@wanadoo.fr, "cigognes noires : 4 dans le Var ", 4 Aug 2000

Quatre cigognes noires plein Ouest au dessus de la plaine des Maures (Var : 43° 21' N - 6° 19' E) ce vendredi 4/8/2000 à 15 h 45.
Se sont mêlées quelques instants à la cinquantaine de milans noirs qui planaient au dessus de la décharge locale (Balançan) avant de disparaître comme par enchantement.
Ah, les suivre jusqu'en Mauritanie ou sur les rives du fleuve Sénégal... au lieu de reprendre le travail lundi !
Jean-Jacques Guitard
83460- Les Arcs/Argens

 

contribution de Jean-Jacques Guitard, jj.guitard@wanadoo.fr, "des bruants mélano...", 18 Jul 2000

pour ceux qui "descendent" dans le Var cet été, les bruants mélanocéphales sont au rendez-vous sur la commune de la Verdière.
Après 2 tentatives à diverses périodes, je les ai enfin vus hier lundi 17/7. 3 mâles et moins d'une dizaine de femelles et jeunes.
Amicalement.
Jean-Jacques Guitard
83460- Les Arcs/Argens

 

contribution de michele.corsange, michele.corsange@wanadoo.fr, "Soirée dans les Alpilles, suite et fin...", 12 Jul 2000

L'oeuf du percnoptère n'a pas éclos... Le laps de temps nécessaire est largement dépassé maintenant.
Le couple des parents est toujours là, la femelle semble désemparée, est retournée au nid pour rien.
Il n'y a donc plus qu'un seul couple de percnoptère dans les Alpilles. Pourquoi cet échec ? Trop de pollution ? Manque de nourriture ? Aimerais comprendre. Merci.

 

contribution de Marc Giroud , le_juv@yahoo.fr, "Re: Labbe ? ", 12 Jul 2000

Est-il possible que ces oiseaux aient été des labbes parasites (stercocarius parasiticus) ?

Il s'agit probablement de jeunes Labbes... maintenant l'identification des labbes en plumage immature (car il semble que se soit effectivement des oiseaux immatures) est particulièrement délicate... la description légère ne permet pas de dire de quelle espèce il s'agit !

 

contribution de Georges Olioso, Georges.Olioso@wanadoo.fr, "Re:Labbe ? ", 12 Jul 2000

Est-il possible que ces oiseaux aient été des labbes parasites (stercocarius parasiticus) ?

la description correspond assez bien à celle de jeunes goélands leucophées... les labbes sont exceptionnels en Méditerranée à cette époque et encore plus à la côte...

 

contribution de michele.corsange, michele.corsange@wanadoo.fr, "Labbe ? ", 11 Jul 2000

J'étais Dimanche àAgay(près de Saint Raphaël), il a fait mauvais temps et le matin vers 8 heures il y avait des goélands leucophées sur la plage. Jusque là, rien que de très banal. Parmi les goélands, deux oiseaux gris tachetés, j'ai d'abord pensé à des jeunes goélands, immatures, mais ils avaient une belle taille et leur bec était noir, plus droit et moins gros que celui des goélands, j'ai pensé à deslabbes, mais les pattes n'étaient pas noires plutôt gris clair. Je n'ai pu les observer au vol pour voir la queue car ils se sont contentés de marcher au bord de l'eau, apparemment ils ne faisaient pas bon ménage avec les goélands qui avaient l'air - chose étonnante - de les craindre. Le lendemain, je suis revenue avec mes jumelles, il faisait beau, les oiseaux étaient partis... Est-il possible que ces oiseaux aient été des labbes parasites ( stercocarius parasiticus ) ? J'ai prêté mon guide ornitho. de Lars Johnson et je suis en panne.
Qui pourrait éclairer ma lanterne ?

 

contribution de michele.corsange, michele.corsange@wanadoo.fr, "Re: Soirée dans les Alpilles", 17 Jun 2000

Bien reçu le message relatif aux campagnes de destruction des "nuisibles" (enfin, ceux que l'on désigne ainsi car qui est le plus grand prédateur devant l'Eternel ? ).

J'ai essayé il y a quelques années de lutter contre ce fléau. Ce fut peine perdue. Le garde de l'ONF que j'avais contacté m'avait dit que ce sont les sociétés de chasse qui procèdent à ces campagnes et ... que l'on n'y pouvait rien.

Je sais que cela est illégal, un ami garde de l'ONC (en Auvergne) me l'a précisé.
Que faire ? Je crains beaucoup pour notre couple de percnoptère.
Je vais néanmoins essayer d'agir. Tous les conseils des ornitho. de la liste seront les bienvenus.
Merci d'avance. Cordialement,
Michèle Corsange

 

contribution de Jean-Paul Moulin, jeanpaulg.moulin@wanadoo.fr, "Soirée dans les Alpilles", 17 Jun 2000

J'ai vu mon premier percnoptère en 1982 àLa Caume. Je me souviens de l'émotion que cela m'a donné comme si c'était hier. En redescendant, nous sommes allés aux Baux de Provence. En passant devant la mairie, j'ai lu un avis municipal, prévenant la population de prendre garde, une campagne de destruction de "nuisibles" étant en cours au moyen d'appâts empoisonnés !
J'ai bien peur que cela soit encore plus dangereux que les chasseurs de casquettes. Je formule le voeu, tout simple, que les ornithos locaux, quand ils se trouvent confrontés à ce genre de situation, essaient d'informer les organisateurs du danger que représentent de telles campagnes pour des nécrophages inoffensifs (qui ne le sait pas ?) et superbes (il suffit d'en voir un). Je crois que l'ignorance est encore plus dangereuse que la bétise et la méchanceté réunies.
Amicalement, Jean-Paul Moulin,
Bois d'Arcy, 78210 Ile de France

 

contribution de michele.corsange, michele.corsange@wanadoo.fr, "Soirée dans les Alpilles", 17 Jun 2000

St Rémy le 16/6/2000 - 18h30.
Montée àLacaume, nous sommes allés nous nicher face à une falaise, pleine de trous, un vrai gruyère - j'exagère un peu...Frédéric Bouvet(notre ornitho qui sait tout) nous fait voir un vautour percnoptère, Neophron percnoptérus . C'était le but de notre sortie.

Bel oiseau dont on ne voit nettement tout d'abord que la tête d'un splendide jaune un peu orangé dans le soleil. Nous le voyons bien avec la lunette, splendide, je ne l'oublierai jamais.
Nous espérions voir le deuxième élément du couple, las il ne viendra pas. Trop de mistral ? On se pèle de froid, c'est vrai, je n'exagère pas. Seul ce couple demeure dans les Alpilles, il y en eut jusqu'à six il y a quelques années. Des jeunes sont partis s'installer dans le Lubéron voisin. On peut espérer que les chasseurs de casquettes du coin ne sont pour rien dans cette diminution des effectifs.

Reste à souhaiter que les éventuels petits parviennent à l'âge adulte. Vu aussi desmartinets à ventre blanc, Apus melba , qui s'amusaient à s'engouffrer dans le vallon à tire d'ailes.
Entendu des fauvettes passerinettes, Sylvia cantillans, chant mélodieux. Plus tard, au coucher du soleil, entendu les cris d'alarme des merles noirs, Turdus merula .
Lever de la lune sur la crête du relais de télévision, un poteau bien placé nous permet de voir que Galilée avait raison, elle tourne ! (la terre, évidemment). Disque complet dans le ciel. peu de temps après, vers 22h30, nous redescendons.
Jérémie, notre jeune ornitho de dix ans fera de beaux rêves cette nuit.
Michèle CORSANGE - 13 Arles - CAMARGUE
Lat : 43 41 N Long : 004 38 E

 

contribution de Bernard Chavanne et Denise Vincenty, pottokaren.etxea_A_wanadoo.fr, "Rollier d'Europe", 13 Jun 2000

En promenade dans le Sud de la France, dans le Var plus précisément, nous avons fait connaissance avec le Rollier d'Europe ( Coracias garrulus ) le 7 Juin dernier.
En voiture sur la N 97, peu après CUERS en direction de PUGET-VILLE, nous apercevons , perché sur un fil électrique un oiseau bleu "genre gros martin pécheur".
Le temps de réagir, de trouver un emplacement pour faire un premier demi-tour, puis un deuxième demi tour, nous retrouvons l'oiseau bleu toujours perché au même endroit malgré une circulation assez intense. Nous l'observons quelques instants aux jumelles avant qu'il ne s'envole.

Après recherches "livresques", nous avons identifié notre premier "Rollier d'Europe"

 

réponse de Eric Cuvelier, savagran@yahoo.fr, "Re: Verdon et Quinson", 5 May 2000

Sternes hansel avec une Guifette noire le samedi 22 avril à Quinson, sur le Verdon entre l'entrée des gorges de Quinson et le barrage. (petit marais avec Phragmites et Juncus).Il y avait également Rousserolle turdoïde et Bouscarle de Cetti.

Si vous avez d'autres données pour la région Quinson et lac de Sainte-croix, je suis preneur.

 

question de Georges Olioso, Georges.Olioso@wanadoo.fr, "Verdon et Quinson", 5 May 2000

oui, l'obs est très intéressante ! Pourais-je avoir plus de détails (date, heure, site précis) ?

quant à Cadarache, c'est un peu le cas de la Durance ce printemps, j'ai descendu la vallée de Pertuis à Avignon mercredi et jeudi dernier et n'ai pratiquement rien vu, même au Puy Ste Réparade... ça arrive. De toute manière, à Cadarache, il faut plutôt aller voir les bassins de Beaumont-de-Pertuis...

 

contribution de Eric Cuvelier, savagran@yahoo.fr, "Verdon et Quinson", 4 May 2000

Lors d'un séjour àQuinsonet àEsparronsur Verdon, il m'a été donné, entre autres, d'observer remontant le Verdon, deux Sternes Hansel. Cette espèce est-elle habituelle dans la région ???

A part cela, une petite halte à la retenue de Cadarache n'a rien donné, mais alors rien du tout !!!!
Etonnant non ????

 

question de Julien Girard-Claudon, Julien.Girard-Claudon@wanadoo.fr, "Sites en Haute ardèche", 22 Mar 2000

Je vais passer un WE en Haute Ardèche début ou mi-avril. Est ce que qqun a des infos sur les piafs de là haut ?

 

question de Eric Cuvelier , savagran@yahoo.fr, "Lac de St-Croix", 27 Nov 1999

je recherche des données ou des contacts ornitho's sur le lac de St-croix et les basses gorges du Verdon (04). Existe-t-il un suivi régulier des ces sites ?

 

contribution de JJ Guitard, jj.guitard@wanadoo.fr, "12 vautours libres de plus", 17 Oct 1999

Ce samedi 16 Octobre, après 3 années de préparation les animateurs de Vautours en Haute-Provence ont procédé au 1er lâcher de vautours fauves réintroduits dans le canyon du Verdon. Beaucoup de monde pour ce lâcher, de l'émotion pour beaucoup d'entre nous et de la joie pour tous les amoureux de l'oiseau libre. De nombreux représentants d'autres sites à vautours étaient là.

C'est vers 11 h 30 que les premiers oiseaux se sont décidé à se risquer hors des volières salués par une ovation qui venait du fond... du canyon où nous étions nombreux à les attendre.

Si certains ont su garder de la hauteur, d'autres ont très vite goûté aux joies du vol plané et se sont retrouvés qui dans un arbre qui au fond du canyon près du Verdon.

Contrairement aux prévisions météo la journée n'a pas été très ensoleillée et le manque d'ascendances a vraisemblablement gêné les vautours qui voulaient remonter.

Scènes : Un grand corbeau s'est installé près d'un vautour posé et ne l'a pas quitté pendant des heures.

Un vautour a remonté par deux fois un long pierrier par petits bonds tragi-comiques avant de se lancer mais il n'arrivait pas à monter plus haut que son point d'envol.

En fin de soirée un vautour resté en hauteur a essuyé le houspillage de grands corbeaux et de faucons (crécerelles ?) mais il s'est éloigné sans dommage.

On va suivre attentivement tout ça dans les jours à venir. Que deviennent-ils, où sont-ils...

Si vous passez dans le Verdon (rive droite) montez vers Rougon en direction de la Palud-sur-Verdon et vous verrez des vautours fauves.

A suivre...

 

contribution d'Alain SEVE <aseve@club-internet.fr>, "Retour des Alpes Maritimes", 23 avril 1999

Les 20, 21, 22 avril nous sommes allés dans le midi méditerranéen.
Nous avons fait qqes observations, dans des parcs, à la montagne et en bord de mer, dont voici le résumé.
(Temps couvert, avec de belles éclaircies.)

Malgré l'absence de réponse(1 seule)de la liste pour un séjour dans le Morbihan et la Brière, j'y serai dés lundi prochain!

 

contribution de "Yves Limousin" <ylimousin@ac-grenoble.fr>, "grandes aigrettes", 5 janvier 1999

Meilleurs voeux à tous les amis des oiseaux :-) vivants :-)) dans la nature :-))).   Pour les étrennes, j'ai le plaisir d'ajouter un "S" au précédent message concernant la grande aigrette du Pouzin (vallée du Rhône, au sud de Valence) : au moins 2 le 01/01/99.   Par ailleurs, une corneille mantelée (dans une troupe de 50 corneilles) à St Lager Bressac (Ardèche) le 03/01/99. (Désolé, pas la moindre corneille leucique ;-)).   A part ça, existe-t-il un guide d'identification fiable (et trouvable en France) des oiseaux de Chine (dessins et non photos...) ? (En plus, s'il était en français, à défaut anglais ou allemand, ce serait le bonheur.)   Merci. Amicalement. Yves Limousin

contribution de "Yves Limousin" <ylimousin@ac-grenoble.fr>, "grande aigrette", 4 décembre 1998

Au Pouzin (Vallée du rhône, au sud de Valence),en aval du barrage EDF-CNR, parmi les inevitables... grands cormorans :-) (40), hérons cendrés (15) 1 grande aigrette le 22/11. Revue brièvement le 29/11 (mais il y avait une barque sur le plan d'eau...).   Exactement au même lieu et aux mêmes dates que l'an dernier. Mais en 1997, il y en avait au moins 4...   Affaire à suivre. Amicalement Yves.

 

contribution de "JJ Guitard" <jj.guitard@wanadoo.fr>, "obs à la Turbie (06)", 5 octobre 1998

Une bonne journée d'observation dans le 06 malgré un temps mitigé.
Le 20/9/98 à la Turbie (06).
Observateurs : Michel Belaud, JJ Guitard, G Martin.
à 9 h temps couvert, frais puis ciel bleu à 16 h 20, vent d'Est.

soit 291 rapaces.

Venant d'Italie, certains de ces rapaces passent un peu en dessous de nous, d'autres cerclent très près au-dessus de nos têtes. Ahhh, se faire dévisager par un circaète... !
D'autres passent un peu trop loin de nous sur le Mont Agel en évitant des murs de pylônes (entre l'armée et Radio Monte Carlo plus d'une quinzaine), d'antennes, de câbles, comme un gigantesque piège.
D'autres enfin, tendance paparazzi, passent sur Monaco en évitant les rames d'hélicos, le métro du coin!

 

contribution de "JJG" <jj.guitard@wanadoo.fr> , "Observations diverses...", 3 juin 1998

Dans les environs de Draguignan (83) j'ai vu récemment :

des guêpiers (moins que les autres années)
1 rollier
2 autours des palombes
2 hirondelles rousseline
n hirondelles de rochers
1 glaréole à collier
1 engoulevent d'Europe

 

réponse de "JJG" <jj.guitard@wanadoo.fr> , "Oiseaux du Var", 31 mars et 8 juin 1998

Bonjour,

Dans le Var on trouve encore quelques endroits intéressants pour observer. Notons que Le Conservatoire du Littoral qui a acquis les terrains desÉtangs deVillepey, procède à la remise en état après exploitation par une entreprise de granulats.

L'accès va être interdit au public pour permettre à la nature de reprendre complètement ses droits. Des aménagements spéciaux seront faits pour canaliser l'accès des observateurs.

Autres lieux du Var :

Un endroit très connu : la presqu'île de Giens (Les salins d'Hyères), un double tombolo paraît-il unique au monde. Le site, privé, étant fermé, (bagarre entre les Salins du midi vendeurs à prix d'or et le Conservatoire du Littoral, acheteur à petit prix) les observations ne peuvent se faire que de la route... flamants, hérons, aigrettes, avocettes, échasses, etc...

choisir du côté ouest la route du sel, avec sa plage l'Almanarre, site très prisé des véliplanchistes.

La plaine des Maures (du Cannet des Maures vers la Garde-Freinet) avec le lézard ocellé et les orchidées magnifiques en Avril (serapia neglecta, lingua, cordigera) et en Mai la huppe, le rollier, le guêpier d'Europe... des milans au lac des Escarcets (retenue artificielle).

La réserve de Fondurane, (extrémité ouest du lac de St Cassien, vers Montauroux) est (un peu) intéressante en hiver mais dès qu'il fait beau il y a trop de gens.

Les Caps Taillat et Lardier (presqu'île de Ramatuelle) sont aussi intéressants selon les saisons. En ce moment (15/3/97) des fous de bassan, puffins cendrés, fauvettes mélano et pitchou et un merle bleu au Cap Lardier.

Bonnes miroises varoises !

Jean-Jacques Guitard
Les Arcs-sur-Argens (83)
jj.guitard@wanadoo.fr

 

question de "Francis Desjardins" <fdesjard@club-internet.fr>, "oiseaux du Var", 29 mars 1998

Bonjour les miroiseurs Je pars dans le Var vers le 10 avril pour une semaine. Quelqu'un peut-il me donner des infos sur les coins à Obs, que ce soit sur la côte, ou à l'intérieur. D'avance merci fdesjard@club-internet.fr

 

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