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Contribution de michèle corsange, "Hérons garde-boeufs", 10 Sep 2003 |
Samedi 6 septembre 7h 30.
Partie miroiser en Camargue, j'ai pu constater qu'il y avait un très grand
nombre de Hérons garde-boeufs dans les champs. Changement de temps, pluie
récente, il y a de quoi manger, me suis-je dit.
Samedi 6 septembre 19h 20.
Revenue chez moi, je quitte Arles par la Rocade pour aller chez des amis à
Pont de Crau.
Arrivée à la hauteur des marais de Beauchamp, c'est le choc ! A l'Est, Il y
a dans les arbres morts au bord de l'eau sur fond d'Alpilles un tableau
inoubliable. Un instant, tant le blanc est intense avec l'éclairage du
soleil couchant, je me crois victime d'une hallucination (je ne fume
pourtant pas la moquette...). Je me crois en Afrique... Imaginez des arbres
où se sont installés des centaines d'oiseaux blancs.
Dimanche 7 septembre 20h.
L'ami Philippe assurait l'accueil au phare de la Gachole, il passe me dire
bonjour et me fait part de son émerveillement. Comme moi, il a cru qu'il
s'agissait d'Aigrettes garzettes car on ne peut ralentir sur la Rocade et
miroiser au volant à grande vitesse est tout un art...
Mardi 9 septembre 19h 30.
Cette fois, il ne pleut pas et je veux aller photographier ce dortoir. Je
trouve un chemin d'accès, laisse la voiture et finis par pouvoir trouver le
site idéal pour faire des photos. Je mitraille et puis je m'arrête. Ma
passion, c'est l'ornitho pas la photo.
Eh ! Eh ! Rien ne vaut une bonne paire de jumelle et une véritable
observation !
Nos "aigrettes" ont le bec jaune, un petit cou rentré dans les épaules et
n'ont pas les pieds jaunes. Des Hérons garde-boeufs ! La seule Aigrette
garzette authentique patauge lamentablement au bord de l'étang à cent mètres
de là.
Un bon point pour les jumelles ! L'ornitho triomphe !
Reste à faire un comptage. Par paquets de dix au début puis de cinquante.
J'en suis à 200 quand je m'aperçois que je n'en ai pas compté la moitié.
J'arrive au total de plus de 500 individus. Je recompte, cela semble juste.
Des groupes de 15 à 20 Hérons garde-boeufs arrivent encore par vagues pour
se percher dans les arbres lorsque je m'en vais.
Mercredi 10 septembre.
Ce soir, nous devions aller miroiser sur les bords de l'Etang des Aulnes,
tant pis, je vais décider le Groupe LPO du Pays d'Arles à venir faire un
comptage, je n'arrive pas à croire que mon compte est bon...
RDV à 17h. devant la Maison des Associations, boulevard des Lices. Si ça
vous tente, vous êtes les bienvenus.
Je vous informerai de ce qu'il advient de ce dortoir.
ornith@micalement,
michèle corsange -13200
Long. 04° 37' 46" Lat. 43° 40' 41"
Contribution de yves D., "Compte-rendu sortie au Barcarès", 11 Jun 2003 |
Tout d'abord en arrivant, un petit défilé de 10 poussins de tadornes, c'était
sympa, puis un autre groupe de 20 poussins un peu plus loin avec une F. de
tadorne.En tout, sur tout le lagunage, il y avait 39 poussins de tadornes, et 70
adultes.Puis vient les échasses , avec 25 individus !!. Elles avaient l'air
d'être bien déranger, elles tournées au-dessus de nos têtes, et elles attaquées
les goèlands qui s'aventuraient trop près d'elles ; sont-elles en train de
nicher, ou ont-elles déja des poussins ?????? ( à confirmer. )Vient ensuite les
colverts avec 33 ad., + 12 poussins.
2 aigrettes gaz. , 15 grèbes castagneux, encore 2 guifettes moustac , 3
couples de chipeaux ( nidif ???? ) , 84 foulques dont de nombreux juv. ( environ
22 ).
Puis, vient la femmelle de Nyroca, qui est là depuis quelques mois
maintenant, peut-être que... Affaire à suivre.
Et vous, qu'en pensez-vous ??????
merci d'avance,
Contribution de jacques-v.thomas , "La Capelière" , 16 Aug 2002 |
La Capelière est un site de la Société National pour la
Protection de la Nature (SNPN) qui se trouve sur la rive Est
de l'étang de Vaccarès (Bouches du Rhône).
Pour y parvenir prendre la route Arles -> Les Stes Maries de
la mer (D570).
Aprés Albaron (en venant d'Arles) prendre sur la gauche la
route de Salin de Giraud (D37).
A Villeneuve, prendre sur la droite la D36b le panneau est
facile à reconnaitre c'est celui qui est illisible. (La
peinture est fournie gracieusement par nos amis chasseurs)
Quand vous pouvez voir la rive de l'étang, La Capelière n'est
pas loin.
Jacques Thomas
34 Castries
Contribution de michele.corsange , "Peau de Meau en été" , 29 Jul 2002 |
Le réveil sonne tôt, trouver le bouton sur lequel appuyer pour faire taire cet horrible engin. La mémoire revient. Ah ! oui ! la Crau, Peau de Meau. Les oiseaux.
5h 30. Départ. Cap sur Peau de Meau, je suis allée chercher le laisser-passer à l'Eco-Musée de Saint Martin de Crau hier après-midi, le CEEP prépare une splendide expo sur les Chauve-souris !
6 heures. Peau de Meau. Un Aigle de Bonelli nous accueille, il est juché sur une barrière près de la bergerie, nous le voyons de face, tête plus claire que les épaules d'un marron très foncé, ventre et poitrine entièrement roux comme l'écureuil de mon jardin, seules ses serres jaunes dépassent des plumes rousses.
Sur notre gauche, plus d'une centaine de Goélands leucophées à terre dorment encore, eux ! Et dans le ciel venant de l'Est des centaines et des centaines d'oiseaux arrivent en vol serré, par vagues, d'autres Goélands leucophées qui s'abattent sur Peau de Meau près de leurs congénères. On pourrait croire qu'il a neigé sur la Crau.
Pendant ce temps la couleur du ciel change et le soleil se lève toujours à
l'Ouest.
Un Faucon kobez est posé sur un tas de galets* un peu plus loin à gauche de
la piste. Un autre passe en vol juste devant nous, belle forme allongée,
gris sombre, culotte d'un roux presque flamboyant.
Et ce sera le tour des Faucons crécerelles, mâles, femelles, posés de face,
de profil, se toilettant, en chasse, en train de manger un insecte, en vol.
Le grand jeu.
Les premières Alouettes des champs chantent et prennent leur essor. Cri des Oedicnèmes criards, on ne peut pas se tromper. Là bas sur la gauche. Lunettes pointées. Une bande d'Oedicnèmes file entre les arbres au pied du talus qui borde le canal. Du même coup nous découvrons trois Glaréoles à collier. Bon début, moi qui me disait que nous ne trouverions rien en plein été.
Sur le canal, deux Canards colvert en éclipse, un Martin pêcheur posé juste au-dessus de l'eau sur l'extrémité de la branche morte d'un vieux saule têtard nous offre sa belle livrée orange, bec noir, c'est un mâle. Peu après, alors que nous observons deux Aigrettes garzettes nous le verrons filer au-dessus de l'eau dans l'axe du canal de son vol de petit bombardier. Sur la Berge un Héron cendré juvénile grêle et pâle arpente à découvert, insouciant. Et. là sur un tertre au bord de l'eau, perchées sur les racines d'un vieil arbre déraciné, six huppes fasciées sautent d'une racine sur l'autre, volent, voltigent, reviennent se poser et la huppe de feu s'écarte comme la roue d'un paon, les Huppes piquent de leur long bec dans la terre, l'une d'elles en extirpe un insecte ou une larve, quelque chose de gris, pantelant et l'avale. Seul manque le houp-houp de la Huppe, je me croirais sur le Causse un certain jour avec Jean-Luc et Claude...
Un peu plus loin, d'autres Oedicnèmes et une Outarde canepetière qui dresse
son col au milieu des herbes sèches. Cinq petits galets marron qui s'
enfuient : des Cailles des blés.
Nous prenons le chemin qui longe le canal parce que nous avons repéré un
autre oiseau plus gros, au col assez grand, ce n'est pas une poule faisane,
ce n'est pas une Perdrix rouge, cela ressemble à une Perdrix grise mais en
Provence ? Oiseau non identifié. Dommage. Tant pis. Non possumus.
Un autre Héron cendré, adulte celui-ci. Des Martinets noirs en vol passent à
toute vitesse. Sans doute les derniers que je verrai...
Retour à la case départ. Un grand rapace aux ailes claires et aux pointes franchement noires, un Busard Saint Martin mâle ou un Busard des roseaux ? Honnêtement, je n'ai pu voir la tache brune du ventre qui aurait permis d'éliminer avec certitude le Busard Saint-Martin. Des Milans noirs bien sûr, une bonne douzaine tournoie au-dessus du parking, et un rapace au ventre blanc, un Aigle de Bonelli, pour ce dernier, je suis sûre !
10h 30. Départ. Arrêt brutal. Sur notre gauche un oiseau aux grandes ailes blanches bordées de noir ! Je me prends à rêver : l'un de mes percnos. Ben, non, une Cigogne blanche tourne et vire dans le ciel avec les Milans noirs. Pas vraiment déçue mais quand même.
* Ces tas de galets intriguent souvent les visiteurs. Ils ont une histoire.
Pendant la dernière guerre les Allemands redoutaient un débarquement des
alliés en Provence, pour empêcher les avions d'atterrir ils ont donc fait
faire ces tas de pierres aux prisonniers. Fort heureusement, les Faucons
crécerellettes ont su les utiliser à des fins plus heureuses.
Les guerres sont utiles. CQFD ;)
Liste des oiseaux observés en compagnie de Corinne et André :
Michèle CORSANGE - 13200 - CAMARGUE
Contribution de Benjamin Vollot , "Camargue le 23/07" , 23 Jul 2002 |
Des nouvelles de la Camargue loin des plages sur fréquentées :
Sur le rte du Sambuc : un couple de rolliers en chasse, la huppe qui se
nettoie sur les arbustes juste à coté et dans le fond le faucon hobereau
haut perché qui surveille ce manège....
Quelques guignettes sur la baisse des 500f,
Les guépiers sont tjrs là sur la cloture en allant à la digue à la mer,
c'est tjrs un spectacle de les voir faire des acrobaties et jouer avec leur
nourriture,
Sur le Fangassier quelques 50 goelands railleurs en train de festoyer au
milieu des flamants. Sur le bord, des gravelots à collier interrompu, et un
guignette. Les sternes naines lancent leurs cris de guerre en vol avant de
plonger dans l'eau.
Au mas d'agon : des guifettes moustac par centaine (150 environ), un crabier en vol, des echasses avec les jeunes bien moins jeunes d'ailleurs, un pourpré sur le bord de la route, et deux courlis corlieu ainsi que 3 oedicnèmes.
A l'observatoire du Mas d'Agon (celui sur le bord de la rte juste après le carrefour avec le mas d'agon), une dizaine de petits gravelots sur une vasière et des sternes hansel en passage.
Désolé pour les espèces vues mais non citées.
Benjamin et Philippe.
Nature Vaucluse
Contribution de Jean-Marie ESPUCHE , "Camargue" , 08 Aug 2001 |
Mardi 7 Août, sur qq étangs de Petite Camargue:
Contribution de Frédéric Tillier, tillier@club-internet.fr, "mes premiers pas en Camargue...", 10 Jul 2001 |
Cette fois c'est fait: j'ai pénétré pour la première fois dans ce véritable sanctuaire ornithologique! Que dire si ce n'est que je n'oublierais jamais ma première vision de la Camargue, depuis l'observatoire à 360° à Salin de Badon:
"Jeudi 28 juin, le soleil va bientôt disparaître derrière de lointaines collines, un léger vent a chassé les moustiques. Au milieu des salicornes, à gauche, des chevaux, et à droite, des taureaux... Partout, des troupes de flamants roses qui colorent le ciel. Dans les marais, ici un héron cendré, immobile, là, une aigrette garzette. Sur le chemin du retour, un lapin de garenne bondit à nos pieds, puis surgit une fauvette: mais laquelle? me voila dans un territoire inconnu, où j'ai tout à découvrir et cela me réjouit profondément..."
Voici quelques observations (évidemment, rien de très original pour les habitués...). Le séjour était trop court: je garde les rolliers et autres glaréoles pour une prochaine fois!
29/06
Marais de Grenouillet:
30/06 Mas d'Agon (marais)
environ 200 échasse blanches réunies dans le même champ.
Cisticole des joncs (partout)
3 hérons crabiers
1 Busard des roseaux
1 Mâle de Panure à Moustache (aperçu par chance dans les roseaux)
Martin pêcheur
et bien sûr Héron gardeboeuf, pourprés, cendrés, aigrettes, flamants roses...
Depuis l'observatoire:
1 Tadorne de belon
Méjanes:
1 Crabier au bord de la route
01/07 étang de la Marette (Aigues-Mortes)
Huppe Fasciée
Guêpier d'Europe
Grèbe huppé
Grand Cormoran
Sterne naine
Guifette Moustac
Marais de Gines (parc du pont de Gau)
1 Crabier
1 Spatule blanche
1 Tadorne de belon
Frédéric Tillier
Macon (71)
Web: http://perso.club-internet.fr/tillier/ornitho/ "basse vallée du Doubs - observations -
carnets de voyages - galerie photo"
Contribution de Jean-Marie ESPUCHE, Jean-Marie.ESPUCHE@wanadoo.fr, "Petite Camargue", 04 Jul 2001 |
Hier, toujours 11 grandes Aigrettes sur l' étang du Cabri, ainsi qu' une
barge à queue noire.
Tout à l' heure, dans un pâturage à chevaux, environ 70 mouettes rieuses
accompagnées de plus de 30 guêpiers, qq garde-boeufs, 1 goéland et 2 faucons
crécerelles se " gavaient " d' insectes.
Seule la nuit a calmé leurs ardeurs boulimiques.
Bonne digestion!
A bientôt
Jean Marie ESPUCHE
Camargue
Contribution de michele.corsange, michele.corsange@wanadoo.fr, "Repas de Crabier chevelu.", 25 Jun 2001 |
Petite observation d'été au Marais d'Agon (2).
Repas de Crabier chevelu.
24 Juin 2001. Entre 10h45 et 12 heures. Marais d'Agon, LAT : 43°35' N LONG : 4°32' E.
Sur la droite de la route, mon marais préféré, j'y passerais des journées
entières tant il est beau. Ce matin, c'est la fête !
Des Echasses en très grand nombre (600 +) ; 1 Faucon crécerelle en vol ; 2
Hérons cendrés dont l'un, juché sur une grosse pierre, s'adonne à un lissage
de plumes très minutieux ; des Flamants roses adultes et juvéniles (300 +) ;
1 Martin pêcheur à 5 - 6 mètres, posé sur une grosse branche morte semble
parader pour se faire admirer, en fait, il surveille attentivement le fond
du marais et plonge, rapide comme l'éclair - la vanité n'est qu'humaine ;
107 Foulques macroules ; 7 Mouettes rieuses dont l'une arbore un magnifique
calot couleur de chocolat noir ; 1 Héron bihoreau nous passe au-dessus de la
tête de son vol lourd et lent et... j'ai gardé le meilleur pour la fin : 4
Crabiers chevelus.
J'ai suivi les conseils du Grand Père Soulcie : OBSERVER m'avait-il un jour écrit. Bonne méthode ! S'arrêter et regarder jusqu'à ne plus être, sentir, vivre que l'oiseau observé. Même si l'on ne voit qu'un seul oiseau, mais si on l'obseve bien, quel bonheur !
2 Crabiers chevelus au fond du marais. L'un pose sur une branche, l'autre
chasse en marchant la tête en avant, presque à l'horizontale parfois.
2 autres Crabiers chevelus sur un îlot, devant moi, à même pas 5 mètres ! Et
là, c'est le régal ! Pour le Crabier comme pour l'ornitho-amateur...
L'un des Crabiers s'avance précautionneusement, pose délicatement ses pattes
roses-jaunes verdâtres sur la surface de la vase - elles s'y enfoncent,
comme par miracle, à peine - on a l'impression qu'il va finir par marcher
sur l'eau, lui aussi...
Ses belles mêches folles s'agitent avec légèreté sur son cou massif au vent
d'été, le dessus de la tête est légèrement strié de gris et son bec
puissant, jaune-vert à la base se termine par une dague noire du plus bel
effet, une belle épée damascène...
L'oeil noir brille d'un éclat pour le moins surprenant, toute la vie du
Crabier est dans son regard, il chasse pour vivre, lui ! Et hop ! un coup de
bec dans l'eau ! Le Crabier triomphant en extirpe une bestiole noire, molle
comme une limace, gluante qui frétille comme un poisson, n'en est toutefois
pas un me semble-t-il mais est très certainement succulente à en juger par
la mine satisfaite du Crabier qui l'avale d'un seul coup, récidive et gagne
à chaque coup ! Des sangsues ?
Non, même les Crabiers ne gagnent pas à chaque coup, cette fois-ci, c'est
raté... L'oeil brille plus que jamais et semble monté sur une rotule jaune
enchassée dans l'orbite, protubérant, il pivote avec une rapidité étonnante.
De l'oeil au cerveau et du cerveau au bec le trajet doit être court car à
peine le Crabier a-t-il vu sa proie que celle-ci est déjà dans le bec !
Cette fois, le morceau est de choix : une dizaine de centimètres, ça bouge
dans tous les sens mais ça s'avale très bien. Une anguille ?
Que mangent donc les Crabiers ?
Maintenant, le Crabier agite son cou d'un mouvement latéral, pour faire
passer la bestiole ingurgitée ou parce qu'il est au bord de l'indigestion ?
A moins que comme certains gourmets il ne se pourlèche à sa façon...
Il y avait sur le marais et aux abords, pour les Scientifiques et mes amis Grands Bretons :
Cordialement,
Michèle CORSANGE - 13200 - CAMARGUE
Lat : 43 41 N Long : 004 38 E
commentaire de Georges Olioso , Georges.Olioso@wanadoo.fr, " Re: obs de cet été", 12 Sep 2000 |
jean-baptiste a écrit "et dans un même arbre (en Camargue) ... une pie-grièche grise..."
il s'agit sans aucun doute de la pie-grièche méridionale Lanius meridionalis. Cette espèce était encore considérée récemment comme une sous-espèce de la pie-grièche grise Lanius excubitor. Elle est maintenant largement erconnue comme espèce à part entière.
contribution de Jean Baptiste Martineau, limule@free.fr, "obs de cet été", 12 Sep 2000 |
Une petite semaine de ballades qui m'ont emmené dans les causses (noir et Méjean) en Camargue, et de la dans la haute ubaye, juste au sud du queyras, des milieux très différents qui m'ont permi de découvrir des paysages ou le dépaysement est garanti pour un parisien...
[...]
Le 9 aout entre Nimes et Camargue, dans une région de vignes et de vergers,
au hasards des chemins:
Une trentaine d'Aigrettes garzettes et un Héron garde boeufs en maraude a
plus d'un kilomètre de la première zone humide. Viendraient elles manger des
sauterelles ?
Régulièrement, des Rolliers d'Europe sur les fils électriques au dessus des
vignes, et un juvénile mal planqué dans une souche,
Des cochevis huppés qui vont et viennent entre les pieds de vigne,
Et, dans le même arbre, une Huppe fasciée, un Coucou gris et une Pie Grièche grise !
La plaine de la Crau s'avèrera plus décevante: quelques pas sufisent pour lever un groupe de Perdrix rouges, pour lever deux Oedicnèmes criards, et pour lever 3 Outardes caneptières...N' insistons pas... Pour l'anecdote: a dix mètres d'un panneau signifiant l'interdiction de faire divaguer les chiens, deux adorables chiens de chasse en liberté qui furètent partout, et personne à l'horizon...
Les routes des digues de Piémanson et de Beauduc supportent un traffic
impressionant de vacanciers... Ce qui ne semble pas déranger le moins du
monde les innombrables limicoles qui faisaient halte ce 10 aout dans les
lagunes: principalement Bécasseaux variables, Bécasseaux minutes, et
cocorlis (moins nombreux quand même). Impossible de compter: il y en a
partout !
au milieu d'une troupe de Bécasseaux variables, à une portée de pot
d'échapement, un petit limicole blanc avec un masque noir nage en cerclant:
un Phalarope (à bec étroit ?) !!
Et des Echasses blanches dans les coins.
Parmi les limicoles, des Sternes naines nichent encore, et une Guifette
moustac fait des voltiges.
[...]
contribution de Jean-Marie ESPUCHE, Jean-Marie.ESPUCHE@wanadoo.fr, "Re : rollier", 23 Aug 2000 |
Hier, dans des friches de + de 120 hectares au Nord des bois de Pins Parasol
de Petite Camargue, un couple de rolliers et 3 jeunes, perchés sur des
plantes ligneuses à qq mètres du tracteur.Mais aussi, chevaliers aboyeurs,
cul-blanc... grandes aigrettes, cormorans, colverts et autres.
Et toujours l' étang de Clamador avec + de 2000 flamants, qq milliers de
canards et j' en passe.
Beau spectacle!
J' attend avec impatience que notre ami Georges Olioso ait un peu de temps
libre afin de nous faciliter les obs d' oiseaux peu faciles.
A bientôt
Jean Marie ESPUCHE
Camargue
contribution de michele corsange, michele.corsange@wanadoo.fr, "Asperges de Rommel", 22 Jul 2000 |
Avant de partir voir mes chevaux de Przewalski et trouver, je l'espère
quelques beaux vautours fauves.
Chose promise, chose due. Comme vous avez tous séché voici la solution de
l'énigme.
Asperges de Rommel(on dit aussi sentinelles de Rommel) : Expression entrée dans la langue française milieu XXème ; de asperge + Rommel.
A l'origine, arbres fichés dans les marais de Camargue pendant la seconde
guerre mondiale par les troupes allemandes pour empêcher les planeurs des
alliés d'atterrir. Depuis, ils ont eu le temps de se déssécher et ne sont
plus que des arbres morts aux troncs gris, insolites.
Aujourd'hui, ces grandes asperges (eh oui ! pas très comestibles... mais les
Camarguais aiment les expressions imagées) ne servant fort heureusement plus
à rien pour les bipèdes qui ont enfin compris que se battre comme des
chiffonniers ne servait pas à grand chose, la gent ailée, astucieuse, en a
fait de magnifiques dormoirs. Le matin de loin, on croit rêver lorsque l'on
découvre ces arbres où dorment les aigrettes garzettes. On croirait voir des
magnolias en fleurs.
Vous voyez bien qu'il y avait un rapport avec l'ornithologie... D'accord, un
peu tiré par les cheveux, mais il n'est pas mauvais de temps en temps de
s'amuser.
Nouvelle énigme : à votre avis de qui puis-je tenir ces informations ?
J'attends la réponse.
contribution de Jean-Marie ESPUCHE, Jean-Marie.ESPUCHE@wanadoo.fr, "Migrations", 20 Jul 2000 |
Important passage d' hirondelles de rivage ( et de guifettes) àSylvéréal, en Camargue.
contribution de michele.corsange, michele.corsange@wanadoo.fr, "Camargue toujours !", 18 Jul 2000 |
Une matinée en Camargue, mais quelle Camargue ! Celle que les touristes ne
peuvent que difficilement découvrir car beaucoup de domaines sont privés.
Heureusement,Jean-Marie Espuche, notre ami ornitho-internaute est là pour
nous la faire découvrir.
Franchement, ceux qui font ces sorties ornitho avec lui sont gâtés : un
descriptif du terrain d'une précision rare qui permet de mieux comprendre
pourquoi telle espèce habite tel ou tel lieu (marais, garrigue, ou lagune),
un commentaire sur chaque oiseau observé d'une belle qualité scientifique,
sans pédantisme pour autant, quelques bonnes galéjades tout de même, nous
sommes en Provence... et à l'arrivée un bon apéritif couleur locale. Et le
sourire en prime !
Breffons et passons aux choses sérieuses.
Compte-rendu d'observation établi le18 - 04 - 2000 avec la collaboration de Gaël, un jeune ornitho de 12 ans qui est déjà très savant :
1) Oiseaux (Je donne les noms en Français, en Anglais et en Latin)
2) Autres animaux :
Nous avons eu la chance de voir un busard des roseaux avec sa proie : une belle anguille, le ciraète Jean-le-Blanc poursuivi par deux sternes pierregarin qui tenaient à défendre leur nid, le merle noir en train de prendre son bain.
A titre de curiosité - ornithologique tout de même ! mais si, mais si... - nous avons pu voir des asperges de Rommel. Une prime à celui qui me dit si elles se mangent ou non, qui les a plantées là, pourquoi et à quoi elles peuvent bien servir en Camargue ! (Réponse dans mon prochain mél. Promis.)
Si vous voulez voir de vos yeux, contactez Jean-Marie :
Jean-Marie.ESPUCHE@wanadoo.fr. Vous
ne serez pas déçu !
Michèle Corsange
michele.corsange@wanadoo.fr
contribution de Jean-Marie ESPUCHE, Jean-Marie.ESPUCHE@wanadoo.fr, "Sarcelles marbrées en Camargue", 14 Jul 2000 |
Belle surprise ce matin àSylvéréal.
Précédant de qq minutes le groupe que j' emmenais en circuit ornitho, je
suis tombé nez à nez avec 2 sarcelles marbrées que j'ai pu observer pendant de longues minutes.
Le reste de l' équipe a pu également en profiter. Puis l' envol et au revoir.
Un appel téléphonique au Parc duPont de Gauet René Lamouroux m' a bien
confirmé qu' il avait des oiseaux volants.
Le coup d' oeil reste néanmoins intéressant. Météo mise à part, j' ai cru,
un instant, être en Espagne.
Amitiés quasi hivernales de Camargue.
contribution de Edith Armange, armange_@_club-internet.fr, "Re: Camargue", 14 Jul 2000 |
"michele.corsange" a écrit :
Ils sont les auteurs d'un ouvrage du même type sur la Brenne.
Et de plein d'autres merveilles ! Pour en savoir plus, je ne peux que vous conseiller leur page : http://www.hellio-vaningen.com
contribution de Michele Corsange, michele.corsange@wanadoo.fr, "Camargue", 13 Jul 2000 |
1) Je me permets de vous signaler la sortie du livre co-produit parJean-François HellioetNicolas Van Ingen:La CamargueCarnets de photographes naturalistes
J'ai eu la chance d'assister à l'inauguration de l'exposition de leurs
photos à l'éco-muséee de St Martin de Crau jeudi dernier, une splendeur !
(Je n'exagère pas). Ils sont les auteurs d'un ouvrage du même type sur la
Brenne.
2) J'ai eu la joie de faire une belle balade ornitho ce matin àSylvéréal. Mon guide n'était autre que notre amiJean-Marie Espuche, authentique Camarguais dont la gentillesse n'a d'égal que son humour. Un puits de science en plus... Qu'il soit ici remercié.
Compte-rendu :
Et en chemin, sur la route, j'ai pu voir deux poules d'eau et un faisan de colchide qui se baladaient, ils étaient chez eux après tout.
contribution de Françoise Coune et Thierry Besançon, francoise.coune@orni.to, "Voyage ornithologique en Camargue", Juillet 2000 |
Camargue - Voyage
ornithologique en Camargue - Crau - Alpilles (18/06/2000 au 02/07/2000) par Françoise Coune et
Thierry Besançon ; Document au format Word 6 : camargue.doc (31 Ko) - Juillet 2000.
Archivé sur le serveur des documents de la liste "Ornithologie" situé à :
http://members.tripod.com/~parus/ |
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contribution de Jean-Marie ESPUCHE, Jean-Marie.ESPUCHE@wanadoo.fr, "Famille Nombreuse", 07 Jul 2000 |
Aujourd' hui, marais de la Tortue, à Sylvéréal, entre Les Saintes Maries de la Mer et Aigues Mortes, un couple de cygnes tuberculés avec... 8 cygnons!
contribution de daniel VENTARD, daniel.ventard@libertysurf.fr, "goéland railleur", 24 Jun 2000 |
Si j'en crois la date indiquée sur mon "Peterson", j'ai observé pour la
première fois un seul couple de goélands railleurs
Larus genei
en Camargue
auxcabanes du Sablonen 1983.
Il s'agit d'une lagune proche du phare deBeauduc, utilisée comme village de vacances par les autochtones (d'Arles ?
des Saintes ?...). Ces constructions sauvages valent le détour tant elles
sont laides, mais il paraît qu'il y aurait un projet de classement du site
tel quel, après déblaiement des pires épaves de bus rouillés. A partir de
Salins de Giraud, passer le hameau deFaraman, passer les ruines deTourvieilleet suivre sur les digues les pancartes du restaurant de
poissons. Il y a en général (à Pâques) une belle colonie de sternes caugek
Sterna sandvicensis
et des fous de Bassan
Sula bassana
pêchant au large.
N'abandonnez pas votre voiture sur la plage, la marée en méditerranée
existe, et vous risquez, comme les allemands que j'ai dépannés, de retrouver
votre voiture dans 20 centimètres d'eau ! (dans ce cas-là, on fait du stop
pour aller louer un cable à Salins de Giraud ou on paie dans les 1500 francs
pour se faire dépanner).
A mon avis, les goélands railleurs se sont fixés là, parce que les années
suivantes j'ai vu la famille augmenter pour devenir une petite colonie. Mais
ils étaient toujours catonnés auxCabanes du Sablon. Cette année, j'en ai
observé aux Cabanes, mais aussi sur la Baisse de Cinq Cents Francs près de
la plage dePiémanson, et sur les salins près duphare de la Gacholle, puis
un couple en bordure de réserve des Impériaux aux Saintes-Maries-de-la-Mer.
C'est-à dire un peu partout ...
daniel.ventard@libertysurf.fr
Saint-Vallier, Saône et Loire
contribution de Gerard Joannes, g.joannes@ac-nancy-metz.fr, "Re: goeland railleur", 24 Jun 2000 |
jusqu'à présent je n'y avais vu le goéland railleur que de façon très ponctuelle.
J'ai été drôlement surpris en me promenant à vélo, de la plage Est au
phare de la Gacholle, d'en voir des dizaines.
Cela ne me surprend pas outre mesure. J'en ai vu au moins 25 du côté du
Grau du Roi il y a quelques années.
Gérard Joannès
Forbach
contribution de Michel.Devroux, michel.devroux@wanadoo.fr, "goeland railleur", 21 Jun 2000 |
J'ai l'habitude d'aller miroiser sur la plage Est des Saintes Maries de la Mer. C'est un endroit assez riche, même si parfois ça n'y sent pas très bon à cause de la décharge communale. (On paye 20 f. pour y stationner soit disant pour garder cette zone propre...)
On y trouve selon la saison pas mal d'espèces à identifier, et jusqu'à présent je n'y avais vu le goéland railleur que de façon très ponctuelle. J'ai donc été drôlement surpris en me promenant à vélo, dela plage Est au phare de la Gacholle, d'en voir des dizaines. Ils y étaient plus nombreux que les mouettes rieuses (je les appelle les mouettes râleuses car le "Rhâââââââââ" qu'elles émettent lorsqu'elles sont dérangées n'a rien d'un rire... )
Question subsidiaire: Existe-t-il un moyen pour pique-niquer en Camargue sans manger du sable ? :-)))
contribution de Jean-Marie ESPUCHE, Jean-Marie.ESPUCHE@wanadoo.fr, "Grande Aigrette", 08 Jun 2000 |
Tout à mon histoire d' échasses, j' allais oublier de mentionner que j'
avais vu une Grande Aigrette ( enPetite Camargue) mais pas son bec !
J' y retourne demain et espère vous donner d' autres infos.
Pas de traces de migration post-nuptiale à ce jour, mais cela ne devrait pas
tarder, l' automne ornitho frappe à notre porte!
Jean Marie ESPUCHE
PS: Merci à Catherine Laplagne d' avoir relançé la question sur les fauvettes et autres, mais j' attend le retour de Finlande du "spécialiste", Georges Olioso pour ne pas le nommer!
contribution de PELTIER Anne, anne.peltier@wanadoo.fr, "Un super week end en Camargue", 5 Jun 2000 |
D'abord un temps digne d'un mois de Juillet avec des températures oscillant entre 27 et 30°, peu ou pas de vent et un ciel bien dégagé.
Si vous allez y faire un tour passez par leMas d'Agon....une grande aigrette, une héronnière abritant des nids de hérons bihoreaux, aigrettes garzettes, hérons garde boeufs, hérons pourprés et cendrés. Les parents étaient de corvée pour nourrir les jeunes et faisaient donc des va et vient incessants, quelques grèbes huppés également en train de nicher sans compter le soir le chant du butor. Près dumas Ste-Cécile, des glaréoles à collier se partagent le terrain avec des vanneaux huppés, (ici comme ailleurs la cohabitation ne va pas sans quelques nuages, de temps en temps décollage général des glaréoles pour houspiller les vanneaux), des échasses, des gravelots à collier interrompu, quelques oedicnèmes criards ( visibles au crépuscule) et un couple de coucous gris.
A l'observatoire de Méjannes1 couple de hérons crabiers guette ses proies au milieu des flamants, échasses blanches, nette rousse, hérons garde boeufs et avocettes, un butor étoilé (si, si ...) survole le site au ras des roseaux. En bord de mer sur l'étang deFangassier(colonie de flamants) quelques sternes naines, goélands railleurs, tadornes. A la Baisse de 500 Francs où nous avons cherché en vain LA phalarope à bec étroit, il y avait quand même des bécasseaux cocorlis, bécasseaux minute, petits gravelots, gravelots à collier interrompu, sternes naines plus quelques espèces non identifiées pour cause de contre jour.
Bien sûr toujours des aigrettes, hérons, tadornes, guêpiers, milans noirs, busards des roseaux, 1 circaète Jean le Blanc, plusieurs couples de rolliers près de St Gilles (quel magnifique spectacle en plein soleil ou à contre-jour), et même des ratons laveurs, pardon des ragondins...tiens, ça ne vole pas...
Pour finir cet inventaire...à la Prévert, 2 limicoles vus sur le marais deSalin de Badon: des chevaliers très hauts sur pattes leur donnant l'allure générale d'une échasse : longues pattes vert jaunâtre, dessous blanc y compris la gorge, dessus gris clair, bec droit et noir de la longueur de celui d'une échasse. Lars Svensson et Johnsson nous suggèrent fortement les chevaliers stagnatiles. Un peu tard en saison nous disent les spécialistes locaux. Les 2 volatiles ont-ils frappé la lunette et l'oeil d'un ornitho expérimenté qui pourrait confirmer le diagnostic, ou l'infirmer en nous expliquant quel autre limicole aurait créé cette confusion dans nos cerveaux peut-être atteints par la chaleur excessive ?
Bref un week-end exceptionnel, si peut-être une réserve, la perfection n'étant pas de ce monde, les lois des écosystèmes imposent-elles vraiment de profiter à la fois des oiseaux et des moustiques voraces et moucherons affamés...?
réponse de Gerard Joannes, g.joannes@ac-nancy-metz.fr, "Re: cygnes tuberculés", 2 Jun 2000 |
un couple de cygnes tuberculés (
Cygnus olor
) accompagné de ... 6 cygnons blancs!
Est-ce normal ou exceptionnel?
Tout à fait normal. Ponte en général de 5 à 7 oeufs (Géroudet).