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[ NOTE : Le plan du parc de Marqueterre est archivé ] : Plan du Marquenterre (61Ko) Echelle du terrain : le parcours le plus long fait 6 km
Contribution de François Sueur , "Littoral picard 23 février 2002" |
Observations réalisées le 23 février 2002 sur le littoral picard (Somme)
Saint-Quentin-en-Tourmont
1 Serin cini (chanteur)...
Observations hivernales de cet oiseau ne sont plus exceptionnelles dans la Somme
Chants de + en + précoces
Parc ornithologique du Marquenterre
contribution de François SUEUR, sueur@baie-de-somme.org, "Parc ornithologique du Marquenterre 27 février 2001" |
Observations du 27 février 2001 au Parc ornithologique du Marquenterre (Somme)
contribution de François SUEUR, sueur@baie-de-somme.org, "PO Marquenterre 31 décembre 2000", 31 Dec 2000 |
Mes dernières observations du Millénaire
Parc ornithologique du Marquenterre (Somme) ce 31 décembre 2000
Marée de mortes eaux (nbx oiseaux demeurent en Baie)
Même rq que pour la Sarcelle en cas de persistance du froid
Contribution de François SUEUR, sueur@baie-de-somme.org, "Spatule & Co", 3 Dec 2000 |
Observations du 3 décembre 2000 au Parc ornithologique du Marquenterre (Somme)
François SUEUR
Pour vos observations en Picardie :
http://club.voila.fr/do/info/avifaunepicarde
réponse de Rafael, "Re: Marquenterre", 22 Feb 2000 |
Attention dans le petit parcours la plupart des oiseaux sont des éjointés : Cygnes sauvages par exemple... Où ont été observés les Harles piettes : plusieurs éjointés dans le petit parcours mais 2 volantes dans le grand parcours ?
Pas deux, mais trois femelles ont été vues dans la grand
parcours (poste 6, 7 en bas, ou 8, je ne sais plus).
Pour les deux plumées de ce week-end, c'était donc un rapace (plumes arrachées).
Dans les obs de http://www.baie-de-somme.org , il y a plusieurs
mentions d'un Faucon pelerin F.p.calidus. Peut-on être sûr
à 100% de différencier "calidus" de "peregrinus"?
L'observation de "calidus" est-elle fréquente en France?
contribution de Rafael, "Marquenterre", 20 Feb 2000 |
Hier samedi visite au Parc ornithologique du Marquenterre (Baie de Somme). M'accompagnent Christian, naturaliste passionné mais très débutant en ornithologie, et Eric, son filleul, dix ans, fils de chasseur (de gros gibier uniquement, je précise!).
Départ de Boulogne-sur-mer (Pas de Calais), rentrée dans la Somme. La chasse y est proscrite,
Mais devinez qui nous voyons sur le bord de la route:
Un groupe de braconniers qui ne se cachent pas même pas.
Plusieurs Falco tinnunculus nous annoncent la bienvenue (F. crécerelle),
comme pour nous dire de garder l'espoir.
Le matin, arrivée à 10h en baie de Somme (plage de la Maye), zone protégée. Haematopus ostralegus s'y compte par milliers (Huîtrier pie), et Tadorna tadorna par centaines. Quelques Calidris sp. de temps en temps (Bécasseaux), et Anas acuta est bien présent. (Canard pilet).
Deux Egretta garzetta, plusieurs Corvus corone corone, Phalacrocorax carbo, et quelques autres... (Aigrette garzette, Corneille noire, Grand cormoran)
La marée monte, les Huîtriers manquent de place,
ils partent de plus en plus vers le Marquenterre pour s'y reposer.
Et les Alouettes des champs qui chantent, qui chantent...
Très beau cadre, des milliers d'oiseaux sous nos yeux.
Mais ombre au tableau: un promeneur nous amène une victime d'un de ces pollueurs,
un de ceux, irrespectueux, qui nettoient leurs cales dans la mer.
Cette victime est un Guillemot de Troïl, encore un!
Ce Guillemot, pas très atteint et très calme,
ira se réchauffer dans mon sac de provisions, entièrement vidé pour l'occasion.
Pendant ce temps, la plupart des Huîtriers sont partis.
Il en reste deux ou trois mille, tous regroupés, au loin.
De loin à la longue-vue, un groupe de gens autour d'un cadavre,
Je ne saurais jamais qui était-ce (trop loin).
Peu après, ce brave sauveur revient nous indiquer un
cadavre d'un "genre de Pélican",
je lui montre le dessin du Fou de bassan dans le Guide O. qui correspond.
Nous allons le voir pour vérifier... C'en est bien un.
En revenant, nous croisons quatre chasseurs, mais sans fusils!
Chasseurs par leur tenue, mais armés de jumelles.
Sont-ils bêtes! C'est marée haute, la plupart des piafs sont partis.
Retour au parking. Leur véhicule est reconnaissable, des autocollants CPNT partout.
("je chasse de juillet à février, la nature le permet",...)
Un chien sur le parking: peut-être le leur! (plage interdite aux chiens)
11h45, à table!
Au menu: sandwichs, sandwichs, et sandwichs,
pique-nique en plein hiver, sur la plage, au bord de la mer.
Départ, direction le parc, Restaurant de la Forêt (lieu de rendez-vous).
Programme: visite guidée à 14h.
Aux alentours: un petit bois, des chevaux, mangeoires,
et plein de Bruants jaunes, Pinsons des arbres et du nord.
La Sitelle et le Grimpereau, puis le Roitelet, nous rendent visite, Enfin, un brave Epervier.
Bref, on ne s'ennuie pas!
14h. Départ. L'un des guides nous dit en apparté,
ainsi qu'à un autre groupe équipé de longue-vue,
que nous pouvons aller où on veut, en sortant à 17h.
Nous partons devant, vite rejoint par le groupe le plus bruyant.
Heureusement, ils prennent le raccourci du poste 3 vers le 9.
Nous voyons passer quelques petits groupes, qui s'arrêtent très brièvement.
Nous allons jusqu'au poste 8, il est déjà 17h.
On prend le raccourci "service" pour arriver à la héronnière.
Nous décidons de nous y arrêter pour voir les passereaux aux mangeoires.
Mais là-bas, trois Hérons attaquent une Buse. Buse? pas si sûr...
Je verrai ensuite une Buse variable juste après au même endroit, Mais est-ce la même?
Nous n'aurons pas vu de passereaux.
On passe ensuite dans la "grande volière", oiseaux blessés:
Spatules, Aigrettes, Huîtriers, Hérons bihoreaux et garde-boeufs,une Mouette rieuse.
Trois Spatules sur le filet à l'extérieur (pour ceux qui connaissent),
Celle du milieu baguée deux fois BC (noir sur jaune à droite, jaune sur rouge à gauche, métal à droite).
Je la note, on ne sait jamais.
Arrivée au parking. 17h50, avec tous ces imprévus (Buse, bague, ...)
Heureusement que les guides ne ferment pas les cadenas tout de suite!
Sortie du parc, retour au pays des chasseurs.
A 100m, un abri-bus, avec deux affiches CPNT.
Sur la route, coucher de soleil à gauche, lever de lune à droite.
Très nombreux Faucons crécerelles sur la route.
Le petit Eric qui les voit en sur-place crie: "Epervier!"...
Bon! je garde mon sang-froid (enfin j'essaye), je sors le "Gensbol",
Faucon crécerelle, rubrique "techniques de chasse", je lui montre,
pareil pour l'Epervier d'Europe, OK.
A cet âge-là, ça peut encore comprendre.
Il me dit qu'il demandera à son père si l'Epervier fait du sur-place,
Même si Christian qui le connaît bien m'affirme que c'est un "bon chasseur",
Je connais déjà la réponse!
Ce que je voudrais c'est que l'adulte comprenne, lui!
Même si je dois lui parler!
Sur ce, on parle d'autre chose pour détendre l'atmosphère,
du ciné, de Princesse Mononoké que je conseille à tous
pour son message écologique et sa qualité et son originalité,
mais Eric veut absolument le di$ney "Toy story 2",
bien que Christian l'ait vu avec sa nièce de 14 ans,
et, évidemment, trouve ce film nul.
Mais que voulez-vous!
Le cinéma américain envahisseur qui est fait uniquement pour vendre!
Je m'égare... ce qui m'énerve le plus c'est la connerie humaine,
aussi bien chez les chasseurs que chez les pétroliers, ou les navires dégueulasses qui dégazent
partout-tout-le-temps, ou les américains manipulateurs de jeunes esprits tout ça pour vendre!
Et à côté, qui périt?
Les piafs, les films à thématique écologiste, ...
bref la Nature en général!
Rentrée chez moi. Avec le bordel dans le coffre, (bah oui, pour mettre le Guillemot dans le sac,
il a fallu le vider!) ça me prend trois minutes au moins pour rassembler mes affaires. Il fait déjà noir.
Marée haute: vers 11h30.
RESUME DES OBS:Nous voulions absolument voir le Faucon pélerin: raté.
Ca fait toujours plaisir de voir de tout près les 4 espèces de Fuligules et les Nettes rousses dans le parcours
d'initiation, même s'ils ne sont pas tous sauvages.
contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "à l'est des dunes", 23 Jan 2000 |
Samedi 22 janvier 00, le vent de nord-ouest souffle fort.
De gros passages nuageux peu généreux en précipitations...
Petite excursion en auto, à l'est des dunes picardes, de onze à seize heures.
Départ de Fort-Mahon, direction Berck, puis à droite toute;
deux "pardris" n'ont pas voulu se poser sur mon capot.
Adossée au canal du Marquenterre, la ferme de la-Grande-Retz est un fier amer.
Alentour, quarante "cha-cha", suivent les "étornieux" d'un pré à l'autre;
de l'autre côté de la route et chassant le long d'une haie,
un mâle d'émerillon feint de ne pas s'approcher.
Devant la ferme, sur le sommet d'un tas de remblais,
une femelle de traquet pâtre m'espionne.
Le mâle est au-delà, sur un bon vieux piquet penché.
A la-Chausséette, avant Fresne des dizaines de "tairins" passent d'un aulne à l'autre, comme obligés par le noroît; une bande compacte de trente-cinq "verdières" se tient au fond des sillons d'un frais labour.
Le long de l'autoroute A16, au lieudit au-Gros-Rier, à Fresne, soixante corbeaux freux tiennent compagnie à quatre-vingt-dix "Couettes" très agitées.
Sur une île de l'étang d'Avesnes, quatre grands cormorans
étendent leurs ailes dans le vent, vingt "blairies" plongent
et remontent des herbes sombres.
Quelques "maillards" accompagnés de leurs "ainettes"
nagent le long du bord et parfois ne montrent que leur cul en l'air, en basculant.
Un "émouqhet" plonge vers le sol de son poste de chasse, glisse au ras du sol et par de vigoureux coups d'ailes revient sur son poteau téléphonique...
En revenant sur Villers sur Authie, une "bruvière" chasse sur la-Grande-pièce. Les "calinettes" s'écartent.
A la sortie de Rue, une bande de douze "pardris" se tasse sur elle-même, bien visible parceque éclairée d'un bénin soleil revenu.
Les noms d'oiseaux entre guillemets sont picards, extraits du bouquin "Guide des oiseaux de la baie de Somme-1990" de François Sueur et Xavier Commecy.
Par ordre d'apparition avienne:
contribution de Colette Barridas, barridas@club-internet.fr, "Sortie COrIF en Baie de Somme : Impressions", 21 Dec 1999 |
Ci-après, qualitatives et personnelles impressions non quantifiables :
Au pied de la balise maritime, copieusement éclaboussée par les embruns, Jumelles et longues-vues sont pointées par une bande de Corifiens. Au Hable d'Ault, de nombreuses espèces : quelle diversité ! A notre approche un plongeon catmarin tente de s'envoler, pathétiques battements d'ailes devenus impuissants. Ici et là, des oiseaux s'empoisonnent en se toilettant.
Plomb, mazout, pollutions diverses et abondantes ordures, Egoïste, l'humanité empoisonne en toute impunité la nature.
C'est très bien de protéger par tout un arsenal d'actions, cela serait mieux de réfléchir à l'incidence de notre consommation, au maintien intégral de certaines traditions peu avouables. Dans la nature rien n'est figé, rien n'est immuable, la remise en cause est sans cesse effective et réelle. Pensons comme elle, agissons avec et non pas contre elle.
L'excellent meneur de notre groupe a entrevu un rapace au vol rasant. Du haut de la digue de galets promptement escaladée, un hibou des marais dans ses activités diurnes est contemplé : quel regard impressionnant, graves yeux jaunes cerclés de noir.
Un berger entouré de ses moutons, se fondant dans l'immensité, attire mon attention et son volontaire choix me fait soupirer : abandonnant sciemment la futilité, il a su retrouver le précieux secret, pour ne plus fuir ce temps qui file, et vivre à l'unisson avec l'éternité.
Dimanche, belle luminosité sur la plage de la Maye à marée basse, Sous la neige, paysages aux sublimes pastels dont jamais je me lasse. La glace craquelle sous nos pas ; la découverte de veaux marins nous ravit, et au loin la mer n'en finit pas de se délayer avec les nuages dans de laiteux bleu gris.
Flamboyant coucher de soleil à la pointe du Hourdel, se voulant sécurisant, un phare se découpe sur le ciel. Un vol serré et bruissant de bruants des neiges salue notre départ sous les rafales glaciales d'un violent vent jouant au blizzard.
contribution de Gilles Vannier <vannier@apro.fr>, 14 janvier 1999 |
Très court compte rendu de ma visite au parc du Marquenterre du dimanche 10/01/99, après midi, marée basse.
Vu la saison et la marée, les oiseaux étaient plus rares et plus loin (c'est le charme de l'ornithologie: rien n'est garanti!) mais dans le parcours d'initiation se trouvaient des passagers hivernaux:
contribution de "Philippe Dumas" <phdumas@club-internet.fr>, "Marquenterre, le 27/12/98", 2 janvier 1999 |
Visite au Marquenterre le 27 décembre 1998.
Promenade aux environs et sur la plage de 9 h à 10 h 30, puis dans le parc de 10 h 30 à 16 h 30. Marée haute vers 12 h. Temps couvert avec pluie jusqu'à midi, vent très fort sans pluie ensuite. Température douce.
Remarques:
- faisan mâle qui attaque les colverts... ceux-ci s'en vont sans demander leur reste...
- quelques bagarres musclées entre mâles colverts
- 1 accouplement entre colverts: "mais ce colvert, qu'est-ce qu'il tient dans son bec dans l'eau???..... une tête.... de cane" qui sort de l'eau après l'accouplement.
A bientôt
Philippe
http://perso.club-internet.fr/phdumas/index.html
phdumas@club-internet.fr
contribution de Gilles Vannier <vannier@apro.fr>, 25 janvier 1998 |
Relevé de ma visite au Parc du Marquenterre (Somme) du 25 janvier 1998. Observations de 13h à 16h0, température basse (petites mares sont gelées) et bonne luminosité, marée haute d'amplitude faible, 7m 90 à 9h 15). C'est le coeur de l'hiver, les bécasseaux ont disparu, les canards sont bien représentés...
Les canards sont presque tous là, avec l'apparition des Harles et du canard chipeau.
sur les arbustes en bord de chemin
contribution de Gilles Vannier <vannier@apro.fr>, 16 Décembre 1997 |
Relevé de ma visite au Parc du Marquenterre (Somme) du 14 décembre 1997 (observations de 10h à 14h30, beau temps, marée haute de forte amplitude, 9 mètres 55, à 11h39).
Limicoles: Le plumage des chevaliers gambette est devenu d'un gris beaucoup plus uniforme qu'à la belle saison. Et la tache noire sur le ventre des bécasseaux variables, si pratique pour la détermination, a disparu!
Apparition d'un visiteur d'hiver, le grèbe esclavon
canards: dominance numérique du pilet, et apparition d'un visiteur d'hiver, le garrot à oeil d'or.
un visiteur inattendu (égaré, malade?)
sur les arbustes en bord de chemin