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Contribution de Walter , "Ornithologie méditerranéenne" , jeu. 2/12/2010 |
Animal Behaviour, 77 (1) 2009: 101-107
En Italie on s'est penché sur la question de savoir de quelle façon les groupes d'Etourneaux sansonnets
Sturnus vulgaris réagissent sur les prédateurs, et plus particulièrement sur le Faucon pèlerin Falco peregrinus.
A cet effet, on a comparé deux dortoirs en milieu urbain avec chacun une différente pression de prédation.
Lorsqu'il y avait une forte pression de prédation, les nuages d'Etourneaux étaient plus amples et plus denses.
Dès que des groupes plus petits manifestaient un comportement anti-prédation, cette information se transmettait
directement à d'autres dortoirs où les Etourneaux se dépêchaient de se rassembler même si le danger n'était pas
immédiat. On a pu conclure que le Faucon pèlerin attrapait plus d'Etourneaux là où la pression de prédation était la
moins importante.
Contribution de Walter , "Ornithologie méditerranéenne" , jeu. 25/11/2010 |
Ardea, 96 (2) 2008: 251-259
Une mue et une nidification simultanée sont assez rares chez les limicoles.
En Italie, on a remarqué que chez les oedicnèmes criards Burhinus oedicnemus, la mue des rémiges
commençait début mai et se terminait en octobre et que seule une partie des rémiges secondaires
était remplacée au cours d'une seule saison. Comme les jeunes ne changent leurs rémiges secondaires
qu'après le premier hiver, cela permet de distinguer les oiseaux de deuxième année des individus plus âgés.
En étalant la mue sur une période plus longue, les oedicnèmes diminuent leurs coûts énergétiques, de sorte qu'ils puissent
entreprendre plusieurs tentatives de reproduction au cours d'une même saison.
Contribution de Gilles FAGGIO, "Re: sardaigne", 1 Oct 2003 |
Pour les oiseaux d'eau, il y a 2 complexes de sites majeurs avec :
Il y a aussi de nombreuses pettes zones humides sur la côte nord est, notamment Golfo di Arzachena, San Teodoro,... où il est (en principe) facile de voir la talève ; mouflon en bord de mer à Capo Figari (également sur l'ile de l'Asinara - nord ouest - classée en parc national et qu'on peut visiter depuis peu à partir de Porto Torres) ; chevêche un peu partout dans les zones cultivées ; vautour fauve sur la route littorale entre Alghero et Bosa, crave dans le massif du Gennargentu ...
Pour plus d'infos :
Gruppo Ornitologico Sardo
porphyrio_A_tiscali.it
Gilles FAGGIO
Groupe Ornithologique de Corse
Maison Romieu, 15 Rue du Pontetto - 20200 Bastia
cren-corse_A_espaces-naturels.fr
Tél. : 04 95 32 71 63 - Fax : 04 95 32 71 73
Contribution de Jean Marie ESPUCHE, "Sardaigne", 29 Sep 2003 |
Je vais en Sardaigne prochainement, auriez vous des infos nature - oiseaux?
Merci par avance.
Jean Marie ESPUCHE
Camargue
contribution de MORGENSTERN noémi, noemi.MORGENSTERN@mairie-paris.fr, "italie abbruzes", 19 Feb 2001 |
je recherche, en vue d'un séjour en avril prochain, de la doc, des spots, des infos, des comptes-rendus de séjours, des obs, des sites web, des références bibliographiques, des guides, des bouquins du genre "où voir les oiseaux/la nature/les mammifères en italie"... bref tout ce qui est possible sur le parc naturel des Abbruzes en Italie, si possible en français ou en anglais.
séjour naturaliste dans toutes ses composantes avec ornitho et mammifères privilégiés. mais tous les spots sont bons, y compris les spots à orchidées ou à libellules. NB: si vous avez de bonnes adresses où loger et où manger, pas trop cher, camping possibles, indiquez-les aussi.
contribution de fra.humbert, fra.humbert@wanadoo.fr, "Obs. / Courmayeur (Italie) 20 au 27/07/2000", 3 Sep 2000 |
Paresse et ( surtout ) embûches informatiques franchies , je peux succinctement livrer qques obs. valdotaines ,glanées entre le 20 et le 27/07/2000 .
Par sites :
Courmayeur , usine Grivel (2 km nord du centre-ville) : 20/07/00: + de 8 hir. de rochers 1 bergeronnette grise juv. 21/07: 1 bergeronnette des ruisseaux male 1 merle noir femelle 1 pinson des arbres male 23/07: 1 rouge-queue noir 24/07: 1 choucas des tours 26/07: 2 mésanges charbonnières ad. nourrissant des pulli 2 hir. de fenêtres 11 hir. de rochers . Courmayeur , la Saxe : 25/07 , de 10h à 11h : 1 martinet alpin 1 rouge-gorge 1 merle noir 1 mésange charbonnière 1 geai des chênes ds des framboisiers Val Ferret , Fébroutze : 21/07 1 mésange noire 4 bouvreuils Val Ferret , Pra Sec (qui est plutôt humide...): 26/07 , de 7h30 à 9h30 : 1 aigle royal immature (sur fond de Pointe Walker) 1 pic vert 1 bergeronnette des ruisseaux male 1 pipit farlouse 4 tariers des prés (2 ad. nourrissent 2 juv.) 1 merle noir male 4 rousserolles verderolles (dont 1 ad. nourrissant 2 juv. tt juste volants ) 1 fauvette des jardins 1 pouillot véloce 1 mésange noire 2 mésanges huppées 4 mésanges à longue queue 1 geai des chênes 2 corneilles noires 1 pinson des arbres male 2 sizerins flammés (dont 1 femelle) 2 chardonnerets 2 bouvreuils juv. 1 bruant jaune Val Veny , forèr de Peuteray : 26/07 , de 13h à 16h : 1 rouge-queue noir 1 pouillot véloce 2 mésanges noires 2 grands corbeaux 1 pinson des arbres 1 serin cini (chante) Val Veny , lac Combal : 27/07 , de 10h à 12h : 1 rouge-queue noir 2 mésanges noires 1 grand corbeau 1 pinson des arbres male 2 sizerins flammés (1 male et 1 femelle ) Vallée Blanche (Aig. du Midi--- refuge Torino) : 22/07 ,de 10h à 16h : 2 chocards sur le parcours , puis 6 chocards et 2 grands corbeaux au refuge Torino .
Voilà pour cette fois .
F. Humbert
26400 CREST
contribution de Jean-Philippe SIBLET, j.p.siblet@ile-de-france.environnement.gouv.fr, "Re: Quelqu'un connait-il les oiseaux de Courmayeur?", 20 Jul 2000 |
Il serait peut-être intéressant de rechercher le Pic tridactyle, oiseau mythique et difficile à voir. Il doit nicher dans le secteur et est à rechercher au-delà de 1500 m dans les veilles forêts mixtes, si possible là où il y a beaucoup d'arbres morts. Pas la peine de rentrer dans le sous-bois l'oiseau se rencontre souvent en bordure des chemins et le long des lisières. Il faut avoir de la chance, mais savoir que l'on a une chance de l'observer augmente la probabilité.
contribution de Pierre Marchand, "Capri", 28 Apr 2000 |
Capri se trouve au Sud de la baie de Naples. C'est une destination touristique par excellence. Cependant, quand on s'éloigne du port et de la Piazetta, de petits chemins permettent de parcourir à pied cette île longue de 6km et large de 3km loin de la foule.
Le relief est calcaire et non pas volcanique comme pourrait le laisser penser la proximité du Vésuve. L'altitude varie entre 200 et 600m, avec des à-pics vertigineux. Le sol se termine toujours en falaise dans la mer. C'est l'île pour la promenade, et les véhicules à moteur sont limités aux minibus et taxis.
Une semaine n'a pas permis d'explorer toute l'île. Nous avons pourtant pu faire quelques belles balades plus ou moins faciles, vu l'escarpement de certains secteurs.
Une végétation composée de feuillus et de pins parasols a semblé très en retard sur celle de la région parisienne. C'est normal, il pleut moins. Nous l'avons d'ailleurs bien compris à notre retour dans la région parisienne par les trois jours pluvieux consécutifs du week-end de Pâques.
L'avifaune n'est pas différente de ce qu'il est possible de rencontrer sous des latitudes moyennes en Europe. Pendant les migrations, une station de baguage existe entre la villa d'Axel Munthe et le château Barbarossa.
La promenade ornithologique très intéressante est celle du Mont Solaro sur les hauteurs d' Anacapri. C'est le secteur le plus protégé de toute urbanisation.
Voici quelques espèces particulièrement intéressantes et abondantes mi-avril:
Le Rougequeue à front blanc Redstart- Phoenicurus phoenicurus
Nous l'avons vu plusieurs fois sur la lande. Voilà un très bel oiseau que l'on aimerait voir tous les jours de l'année. Le corps d'un beau rouge brique, la face noire sur son perchoir surveillant les alentours. Il s'élance pour se poser sur un autre perchoir comme pour baliser son territoire.
La Fauvette mélanocéphale Sardinian Warbler- Sylvia melanocephala
C'est la fauvette que l'on retrouve sur tout le pourtour de la Méditerranée. Cette belle fauvette est visible partout sur l'île, tout le temps. C'est le réel "moineau domestique". Avec ses yeux rouges sur sa tête noire et sa gorge blanche, nous l'avons souvent entendue manifester bruyamment la désapprobation de notre présence par des tchac-tchacs explosifs et puissants.
Le Gobe-mouche noir - Pied Flycatcher- Ficedula hypoleuca
Là, c'est la cerise sur le gâteau, car celui-ci niche habituellement bien plus au nord.
Notre Heinzel préféré n'indique pas de présence nicheuse. Laquelle est plus, au nord de la Suisse, Autriche, Slovaquie et couvre toute l'Europe de l'Est avec de larges plaques éparses en Europe de l'Ouest.
Il n'y avait pas de promenade hors du milieu urbain où l'on ne pouvait le voir. Cette présence, constatée pendant notre séjour du 15 avril au 22 avril, est probablement migratoire. À chaque fois que nous l'avons vu, cet oiseau semblait pourtant s'agiter en propriétaire durable de son lopin de terre. Quand il était dérangé, il semblait toujours effectuer une manoeuvre de contournement pour rester dans son secteur.
On le voyait partout, perché sur une branche morte ou dégagée, surveillant son volume aérien environnant. Un décollage rapide, après avoir attrapé un insecte invisible d'une pirouette, il se reposait au même endroit.
Le Moineau cisalpin Passer domesticus italiae, dont le mâle présente une tête marron C'est une sous-espèce de notre moineau domestique. L'origine de ce moineau serait un hybride plus ou moins stabilisé du moineau domestique et du moineau espagnol (P. hispaniolensis), également à calotte marron. Le comportement est identique au moineau domestique.
Pour ce qui est des oiseaux marins, la situation pour cette période s'est révélée très simple, car nous n'avons vu que le Goéland leucophée. Pas le moindre cormoran, ou mouette. Encore moins de Puffin yelkouan, des baléares ou autres.
L'espèce Larus cachinnans est très commune en Méditerranée. On pouvait se caler les yeux très facilement pour l'identification de l'espèce à des âges différents, vu que c'était la seule espèce marine présente dans ce secteur à cette époque.
Des espèces plus communes d'Europe:
Quelques sympathiques orchidées des sols calcaires:
Orchis italica: grande inflorescence dense et cylindrique couleur lilas, feuilles basilaires en rosette.
Orchis papilionacea: grandes fleurs pourpres lâches. Feuilles caulinaires engainantes et rougeâtres.