|
Contribution de David et Françoise Beaudoin , "Oiseaux d'eau" , 19 Dec 2004 |
Profitant de cette journée ensoleillée... je reprends... Malgré la pluie, le vent et le froid, je suis allé voir quelles bêtes à plumes seraient au rendez-vous.
D'abord ce matin dans le nord de l'Yonne. Au milieu des foulques et des colverts, des milouins et des morillons, des hérons et des grands cormorans, une bécassine des marais qui part faire un petit tour dans les airs pour se reposer près de l'eau, bien difficile à distinguer parmi les herbes sèches (si on peut dire...). C'est la seule que j'ai vu mais il pouvait y en avoir d'autres bien planquées et pas décidées à se dégourdir les ailes. Il y avait aussi quelques mouettes et un goéland en chasse au dessus de l'étang ce que n'appréciaient visiblement pas les grèbes huppés.
De retour en Seine-et-Marne, direction les champs au nord de Melun près de l'autoroute et de l'échangeur des Eprunes. Il m'est arrivé régulièrment de voir le matin au lever du soleil (plus tôt ou plus tard dans la saison) de grands vols de goélands passer au desus de l'autoroute quand je pars au boulot. Et comme j'ai cru comprendre qu'il fallait compter les mouettes et les goélands dans leur lits, je me suis dit qu'ils devaient avoir un dortoir dans le coin.
Dimanche dernier, les goélands étaient au rendez-vous en grand nombre, certainement plus de 400 en trois grands groupes. Parmi eux, des individus me semblaient être plus sombres et je me suis posé la question de savoir s'il ne pouvait pas y avoir des goélands bruns parmi les goélands "argentés" (sens large). J'y suis donc retourné aujourd'hui dans l'espoir de confimer ou non mon impression. Sauf qu'ils étaient pas là... Il y a quelques dizaines d'individus dispersés en compagnie des mouettes mais pas de grands groupes. Mais toujours des individus plus sombres, le bout des ailes contrastant peu avec le reste. Cependant, les oiseaux sont toujours très loin et la lumière trop faible pour ma lunette. Les oiseaux semblent plus farouches en cette saison qu'au printemps ou en été au bord de la mer, ce qui ne facilite pas les choses surtout quand on ne les voit qu'occasionnellement. Je ne parle pas de différencier les argentés des leucophées...
Si les goélands n'ont pas été très coopératifs, j'ai eu droit à un invité surprise, un courlis cendré qui cherchait sa pitance dans un champs à une vingtaine de mètres de la voiture et donc une belle observation pour le coup. En fin d'après-midi, j'ai rejoins les bord de la Seine au Mée. De nombreuses mouettes étaient posées sur l'eau en groupes plus ou moins importants. Il y avait encore des oiseaux en vol mais de moins en moins. J'en profite pour commencer à les compter. D'abord les groupes les plus éloignés en amont et je descends vers la mer. En face de moi un grand groupe plus ou moins agité et soudain c'est la frénésie. Trois personnes sur l'autre rive distribuent du pain aux cygnes et aux mouettes déjà présentes. Pour les autres, c'est la ruée vers l'or. Impossible de compter. Il m'a fallu un retour au calme tout relatif pour recommencer mon estimation, 400 environ et un jeune goéland. Après cela, bonne nuit les mouettes.
Contribution de Couët, "ibis sacré à Sorques puis au Carreau-Franc", 30 Aug 2003 |
En général tu peux les approcher suffisament pour lire un éventuel baguage couleur. Une bague métal plus une couleur à une patte, et deux bague couleur à l'autre. Nombreux Ibis viennent de Loire Atlantique, et nombreu sont bagué.
Si tu peux me donné le code couleur je pourrais surement te dire d'où viennent tes individus.
Romain (44)
Contribution de Paul MIGUET, "ibis sacré à Sorques puis au Carreau-Franc", 30 Aug 2003 |
* J'ai observé un ibis sacré depuis le premier observatoire de Sorques (77-seine et Marne) sur les îlots les plus proches le mardi 26 août 2003 entre 19h15 et 20h15.
* 2 jour plus tard, le jeudi 28 lors de mon passage à la réserve du Carreau-Franc (77-seine et Marne) , je fait le même observation.
--> Je passe régulièrement dans ces deux endroits, mais jamais je n'avais vu d'ibis... Quelqu'un sait-il d'où ils viennnent (/il vient) (parc animalier je pense) et si leur présence dans ces deux endroît est récente ?
[..]
Contribution de didier godreau, "Pernis et pitchou à Fontainebleau ( le 19 juillet 2003 ) ", 20 Jul 2003 |
Pernis et pitchou à Fontainebleau ( le 19 juillet 2003 )
----------------------------------------------------------------------------
Nous sommes vers 9h00 ce samedi matin
dans la plaine de Chanfroy, et le température
est déjà élevée et le calme règne.
Un petit tour dans la callune nous permet
de voir les tariers pâtres, les pouillots véloces,
fitis, de Bonelli, quelques fauvettes à tête
noire de l'année.
Et puis deux oiseaux jouent à cache cache dans
les branches basses des jeunes chênes : c'est
le couple de fauvettes pitchou.
On entend leur chant à travers le feuillage sombre.
Sur la plaine, les pies-grièches écorcheurs sont
nombreuses : nous compterons six jeunes, trois femelles
et deux mâles adultes !
Un seul rapace vient profiter de l'air chaud pour monter
rapidement dans le ciel : c'est une bondrée apivore.
Nous filons ensuite à Sorques pour y voir
quelques canards colverts, une bonne douzaine
de sternes pierregarin et quelques cygnes
tuberculés avec leurs rejetons.
Une aigrette garzette lisse son plumage, au milieu
des vanneaux huppés et des grans cormorans qui se ventilent.
Un grèbe castagneux traverse le plan d'eau, suivi
"à la culotte" par deux jeunes, qui veulent
prendre le train en marche ! Mais rien n'y fait !
L''adulte plonge et les deux jeunots se laissent
tenter par une courte apnée qu'il leur faudra
maitrisée pour survivre.
En quittant l'observatoire, nous dérangeons un rapace qui s'envole du sol avec quelque chose de rond dans les serres : c'est une bondrée qui vient d'arracher au sol une bout de ruche et qui part plus loin déguster son butin !
malgré une belle chaleur, nous avons pu croiser les espèces suivantes :
Contribution de Didier Godreau, "Sortie Corif 1er mai 2003 : Fontainebleau => Bois le Roi ( dep. 77 )", 2 May 2003 |
Le caravane démarre ce 1er mai depuis le gare de Fontainebleau-Avon,
et nous sommes rapidement à pied d'oeuvre, car la forêt est
juste proche de la gare.
Dans les sous-bois chantent les mésanges, pinsons et troglodytes.
Et puis nous observons notre premier mâle de gobemouche
noir, qui nous montre la tache blanche de son front.
Les rougequeues à front blanc sont assez nombreux, et
deux mâles se chamaillent en se volant dans les plumes.
Nous trouvons ensuite quelques pouillots siffleurs et Bonelli, qui viennent roder autour
de nous par curiosité !
A l'hippodrome de la Solle, nous voyons illico le faucon crécerelle qui
fait le saint-esprit. Puis ce sont deux mâles de rougequeues noirs qui
se disputent un boût de territoire.
Trois oiseaux cerlent haut dans le ciel, puis fondent sur les hannetons
en vol : ce sont deux faucons hobereaux, que vient perturber très
rapidement une femelle d'épervier d'Europe.
Deux buses variables profitent aussi de l'air qui se réchauffe pour survoler
leur futur territoire.
Deux coucous se font entendre dans le lointain, cependant que nous
voyons la parade aérienne du pipit des arbres dans la pinède.
Vers la mare aux Cerfs, une brochette de jeunes mésanges à longue queue, est sagement alignée sur une branche, huit jeunes oiseaux pressés l'un contre l'autre, dans l'attente de la becquée qui ne tarde pas !
Juste avant la gare de Bois le Roi, quelques flaques d'eau font office de bain municipal : rougegorge, moineaux domestiques, pinson, tourterelle turque et un pie bavarde viennent profiter des dernières averses.
Un couple de geais de chênes semble chercher des matériaux pour contruire leur nid .
ont croisé notre chemin :
******************
Contribution de Didier Godreau, "Fauvettes pitchou à Fontainebleau ( le 29 mars 2003)", 29 Mar 2003 |
Nous sommes vers 08h00 ce samedi matin dans la forêt des Trois Pignons (
77 ) et le ciel un peu voilé ne gène manifestement pas les oiseaux qui sont
déjà tous perchés pour un chant matinal proclamateur !
Ce sont les pouillots véloces qui lancent le bal, avec quelques
chardonnerets élégants.
Puis nous entendons un « retour d'Afrique », le pouillot de Bonelli : sa
trille courte se fait entendre à plusieurs reprises dans les bois de
conifères.
Son cousin, le pouillot fitis lui fait une fière concurrence.
Un autre migrateur se fait aussi remarquer : c'est le pipit des arbres qui
fait déjà sa parade aérienne du haut d'un bouleau.
Au détour d'un chemin un cri strident attire notre attention : nous
cherchons plusieurs minutes et voyons un mâle de fauvette pitchou qui
communique avec un autre individu lui aussi bien caché entre la calune et
les jeunes pins.
Nous changeons d'endroit pour aller pique-niquer dans la plaine de Chanfroy
: nous y trouvons les alouettes lulu en belle forme, et quelques tariers
pâtres en train de chasser les insectes.
Et puis . de nouveau le bruit d'une fauvette se fait entendre : et oui ! c'
est de nouveau une fauvette pitchou, qui se cache elle-aussi dans les
branches basses d'un conifère.
Sur les petites mares envahies de roseaux naissants, deux couples de grèbes castagneux font la course pour s'emparer de la végétation qui constituera leur futur nid, bien caché quelque part .
Un râle d'eau nous perce l'oreille de son chant disgracieux !
Une grande quantité de chardonnerets et quelques linottes mélodieuses sont
au bain, et s'ébrouent dans les saules couverts de jeunes pousses : il y a
aussi des sizerins cabaret avec leur calotte rougeoyante.
Nous passons de longues minutes à nous régaler des ces délicats fringilles
au mieux de leurs formes et de leurs couleurs !
casting de cette belle matinée :
Contribution de Didier Godreau, "Forêt de Fontainebleau : le 15 mars 2003", 16 Mar 2003 |
En arrivant à la gare d'Avon vers 08h00, c'est un rougequeue noir qui m'accueille de son chant de papier froissé !
Plus loin, dans la plaine de la Chambre, les oiseaux déploient leurs talents
de chanteurs pour séduire leur partenaire. Un pic mar vient honorer sa compagne d'une étreinte éclair. La femelle
dresse sa belle crête rouge sur son crâne, et court après l'amant véloce !
Plus loin, c'est un pic noir qui joue les marteaux piqueurs sur une souche
qui subit le choc !
Les mésanges nonettes sont en pleine ébullition, tout comme les huppées qui
paradent.
A l'heure du piquenique, près de la mare aux Cerfs, les oiseaux viennent
boire un peu d'eau : ce sont d'abord les tarins des aulnes; puis dans l'ordre les mésanges bleues,
les pinsons des arbres
et des chardonnerets élégants.
ont croisé mes jumelles :
Didier
( météo : 1030 Mb / 7°c le matin => 16°c l'après-midi / léger vent sud-est )
Contribution de David et Françoise Beaudoin, "Ardeurs refroidies ?", 17 Feb 2003 |
Samedi, retour en Plaine de Sorque. Une semaine après, le temps a changé. Les nuages ont laissé la place à un grand soleil. Par conte, la température a chutée et le plan d'eau se retrouve pris dans les glaces. De quoi refroidir les ardeurs des grèbes bien discrets. Restent quelques foulques, canards colverts, fuligules morillons et une troupe de mouettes qui se gèlent les pattes.
Les mésanges semblent apprécier le soleil surtout les charbonnières. D'autres montrent le bout de leurs plumes, accenteurs, grimpereau des jardins, grive draine, étourneaux, troglodytes, poules d'eau. Le pic vert se fait entendre et les pics épeiches se font admirer, deux femelles. Au loin, quelques tambourinages.
Soudain, je me retrouve encerclé par huit mésanges à longue queue qui jouent les funambules au bout des branches.
Dans le ciel, une lueur surprenante accompagne la silhouette noire d'un
grand cormoran. La nuque et la tâche blanches du flanc brillent au soleil.
Une note flûtée attire mon attention vers un buisson. Madame bouvreuil
cherche des graines. Monsieur apparaît. Puis un second mâle se montre. Deux
mâles pour une femelle ? Non, une autre femelle sort de derrière le talus.
Les quatre compères s'éloignent.
Plus loin dans la forêt, sous les pins, la mésange huppée chante au milieu
des roitelets triple-bandeau.
David Beaudoin
Le Mée-sur-Seine (77)
Contribution de jean-luc saint-marc, "Ce matin de dimanche, j'ai découvert le fameux site ornitho de l'est francilien ", 26 Jan 2003 |
Ce matin de dimanche, j'ai découvert le fameux site ornitho de l'est francilien : la base de loisirs de Jablines*, en Seine-et-Marne . Anciennes ballastières de la vallée de la Marne, aménagées selon des plans paysagers, l'on peut même y pratiquer notre passe-temps favori : la miroise.
Au lever du jour, les hauts nuages sont bien en place; le vent est indifférent et les divers échos relatifs aux prévisions atmosphériques sont unanimes : il va vaser !!!
Qu'importe, pas une goutte sur nos parkas !
A cette heure, les lumières permettent aisément d'identifier cette femelle d'érismature jamaïcaine, au repos parmi une bande de fuligules milouins...
Dans tout l'espace aérien circule des laridés en formation, en vrac, dans un sens ou dans l'autre, mais çà bouge ! Les grands cormorans suivent des axes mieux déterminés. Tache blanche à la cuisse pour nombre d'entre eux, et zone blanche variable sur le chef et le cou pour nombre d'autres...
Sur le plus grand des lacs, nous repérons, parmi colverts et cormorans, un couple de garrots sonneurs . Pas très loin d'eux, une paire de frangines de harles piettes. Ces deux espèces nous permettront de les suivre pendant leur vol aux battements d'ailes rapides.A la vue des harles piettes, ma première impression fugitive, a été de penser aux grèbes huppés; mais iceux ont les pattes qui dépassent, contrairement aux harles, ou aux garrots .
Dans les roselières, quelques bruants des roseaux, le martin-pêcheur ... des tarins des aulnes nous survolent et des bergeronnettes grises nous précèdent. Le chevalier guignette alarme, et glisse au ras de l'eau jusqu'à la première plage.
Sur une autre pièce d'eau proche du téléskinautique, fuligules milouins et morillons, assoupis, supportent le vacarme de nombreuses mouettes rieuses. Deux-trois grèbes castagneux font toilette.
Pendant que nous suivons la rivière sur quelques hectomètres, le pic noir se fait entendre plusieurs fois, mais l'insolent ne daigne se montrer ! Un peu comme le pivert que nous aurons entendu toute la matinée, pour n'apercevoir qu'une seule fois, son croupion coloré; et ce pic épeiche qui n'a eu de cesse de tambouriner et d'alarmer, mais toujours invisible....
Sur une pièce d'eau proche du bureau d'accueil, parmi les arbres inondés, nous retrouvons un fuligule nyroca, parmi les colverts. Pas fastoche à déterminer de par le milieu encombré où il évolue.
Au fond, un canard souchet pionce ; il commence à pleuvoir, mais c'est l'heure du casse-croûte, de la soupe chaude, du gâteau au chocolat d'Annette et des shortbread de Christian....
Qu'il flotte !
Sous notre préau hospitalier nous ne craignons pas que le ciel nous tombe sur la cabèche !!!
Deux pies éloignées l'une de l'autre, attendent que nous levions le camp...
En retournant à nos carrosses, nous rencontrons deux jeunes confrères venant compter les fuligules; ils ont choisi leur après-midi !!!
Litanies
Oxyura jamaicensis, Aythya ferina, Larus sp, Palacrocorax carbo, Anas platyrhynchos, Bucephala clangula, Mergus albellus, Podiceps cristatus, Emberiza schoeniclus, Alcedo atthis, Carduelis spinus, Motacilla alba, Actitis hypoleucos, Aythya fuligula, Larus ridibundus, Tachybaptus ruficollis, Dryocopus martius, Picus viridis, Dendrocopos major, Aythya nyroca, Anas clypeata, Pica pica.
* base de loisirs de Jablines, à 35 km de Paname-le-roi-des-villages, à vol de cormoran :
48° 54' 49" N / 02° 43' 28" E .
jean-luc saint-marc
clamart- francilie
pour une ornithologie multi-facettes
Contribution de Pierre Marchand, "Fontaine le Port (77)", 12 Jan 2003 |
Samedi et dimanche le temps était clair, et les températures légèrement
inférieures à zéro.
Beaucoup d'étangs sont en partie, ou totalement gelés.
A Fontaine le Port (77), en amont de Melun:
Parmi les espèces habituelles, on pouvait voir 42 bernaches du Canada de
retour dans leur quartier d'hiver.
ET, ce soir dimanche soir vers 17 heures, un couple de Harles couronnés,
(espèce nord américaine) vu à moins de vingt mètres.
Contribution de Didier Godreau , "foret de Fontainebleau : 8 juin 2002" , 9 Jun 2002 |
Un début d'après midi dans le secteur du Petit Mont-Chauvet , en forêt de Fontainebleau et la fin de soirée en plaine de Chanfroy, avec un temps radieux nous ont permis de voir ou d'entendre de belles espèces :
* autour du Petit Mont-Chauvet : les gobemouches noirs et gris en ravitaillement , tout comme les quatre pouillots fitis, véloce, Bonelli et siffleur.
* en plaine de Chanfroy : un mâle de pie-grièche écorcheur perché sur le monument aux fusillés, un torcol fourmilier sans doute en train de nicher dans le secteur et deux engoulevents qui ne daigneront pas se montrer malgré leur stridulations de mobylette !
après les orages de la semaine dernière , les mares sont bien remplies !
Contribution de Jean-Philippe SIBLET , "Comptage dans le Sud Seine & Marnais" , 16 Jan 2002 |
Comme chaque mi-janvier, ce week-end était celui du comptage international des oiseaux d'eau organisé par "wetlands international" (ex BIROE). Le comptage s'est déroulé cette année dans des conditions optimales vis à vis de la chasse (elle était fermée en raison du froid). Malheureusement, la brume a largement compliqué la tâche le samedi, et la plupart des plans d'eau était encore gelés en totalité ou en partie, ce qui a rendu le dénombrement difficile pour des espèces comme les grèbes dont une bonne partie étaient répartis sur les rivières.
Voici donc les résultats :
Vallée de l'Yonne, Vallée de la Seine jusqu'à Bray et Vallée du Loing (Jean-Philippe SIBLET)
Vallée de la Seine en amont de Bray (Christophe et Franck PARISOT)
En conclusion : une bonne diversité, des effectifs décevants pour un hiver froid. Tout de même + de 10.000 oiseaux d'eau dans la région auxquels il faut rajouter probablement plus d'un millier de Grands cormorans, chiffre estimé en l'absence de recensement des dortoirs (il y en a au moins 6 dans le secteur et probablement beaucoup plus depuis que le tir de cet oiseau dans plusieurs régions françaises les ont rendus très méfiants et contraints à se disperser pour être moins vulnérables : 1 à Cannes-Ecluse, 1 à Marolles, 1 à Samois-sur-Seine, 1 à Fontaine-le-Port, 1 à Montcourt-Fromonville, 1 à Sorques.
Jean-Philippe SIBLET
Contribution de Pierre Marchand , "Bernaches du Canada" , 06 Jan 2002 |
41 Bernaches du Canada sont présentes en bord de Seine à quelques
kilomètres en amont de Melun.
En passant à Fontaine-le-Port tout à l'heure, j'ai pu voir que les
Bernaches du Canada qui passent habituellement l'hiver sur la pelouse en
bord de Seine étaient revenues.
Elles manifestent bruyamment leur présence, et s'approchent du promeneur
pour la quête de nourriture.
Elles sont visibles à cet endroit tous les hivers, dès lors que les
températures descendent autour de 0 degré et en dessous.
Les années précédentes, elles étaient une petite vingtaine seulement. Leur
nombre a plus que doublé cette année.
En prime :
Contribution de Didier Godreau, Didier.Godreau@free.fr, "Entre Avon et Bois le Roi ( 77 ) : 22 juillet 2001" |
Entre Avon et Bois le Roi ( 77 ) : 22 juillet 2001
quelques observations sympatiques en cette matinée ensoleillée et calme :
* les pics : plutôt actifs pour la saison, le pic mar avec sa crête bien rouge, et le pic noir qui vient assouvir sa curiosité et se pose à quelques mètres de moi sur le tronc d'un chêne centenaire, pour entonner son cri puissant.
* le rougequeue à front blanc femelle qui semble encore apporter des insectes à quelque juvenile non sevré
* les mésanges huppées présentes sur tout le long du parcours
* la femelle de faucon crécerelle, qui vient ravitailler deux rejetons voraces en haut d'un conifère près de l'hippodrome de la Solle, toujours fréquenté par la pie-grièche écorcheur et le tarier pâtre
* la bondrée apivore qui fait une parade aérienne au dessus de la mare aux Cerfs
pour le menu complet :
Contribution de yves tuloup, yves_tuloup@hotmail.com, "plaine de sorques", 15 Jul 2001 |
Mes observations de ce matin du 14 juillet ( 9h15-10h ) plaine de Sorques près de Fontainebleau
PS : Pour Frédéric, la plaine de Sorques se situe sur la commune de Montigny sur Loing ( 77 ), pour plus de renseignements sur cette agréable endroit, le site de l'ANVL ( Pour info, c'est à 2 pas de la ballade Handispot de ornithomédia sur "es bords du Loing" )
Contribution de Didier Godreau, Didier.Godreau@free.fr, "Plaine de Chanfroy : matinée du 10 juin 2001" |
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Plaine de Chanfroy : matinée du 10 juin 2001
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
belle matinée ce 10 juin à Chanfroy ( forêt de Fontainebleau ) , en compagnie de Jean-Luc :
les belles observations :
- un torcol fourmilier se perche sur un buisson bas, et passe en revue son plumage qui semble le démanger
- un juvénile de faucon hobereau qui chasse les libellules avec quelque succès, puis les déguste en vol . Jean-Luc me confirme qu'on ne peut distinguer les adultes entre mâle et femelle.
- les alouettes lulu très en forme, les hypolaïs polyglottes bien disposées,
et deux mâles de pie-grièches écorcheur.
Contribution de David et Françoise Beaudoin, bcdfg@club-internet.fr, "Surprises autoroutières", 27 May 2001 |
Au nord de Melun, en récupérant l'autoroute A5 pour aller sur paris, on trouve quelques points d'eau, des bassins aux berges nues plus ou moins grands et entourés de grillages, à l'exception d'un petit "étang". Il possède une ceinture de 2 à 4 m de large constituée par des massettes, au bout d'une friche marécageuse colonisée par différents saules. Il est cerné par les voies de l'autoroute et par une voie de chemin de fer ce qui en fait un endroit plutôt bruyant.
Malgré cela, les oiseaux y sont bel et bien présents. Au moins trois mâles d'hypolaïs polyglottes Hippolais polyglotta se disputaient vocalement l'espace, bien cachés dans les bosquets de saules. Les bruants des roseaux Emberiza schoeniclus se perchent au sommet de ces mêmes bosquets pour signaler leur intention de s'installer. Un couple de linottes mélodieuses Carduelis cannabina passaient d'arbres en arbres. Une locustelle tachetée Locustella naevia invisible lançait sa longue trille. Un rossignol Luscinia megarhynchos chantait de temps en temps sans grande conviction. Enfin, une alouette des champs Alauda arvensis chantait loin au dessus de la parcelle.
Sur l'étang, quelques poules d'eau Gallinula chloropus, des foulques macroules Fulica atra certainement nicheuses car j'ai retrouvé un oeuf vidé de son contenu par quelque prédateur, comme un oeuf de merle Turdus merula un peu avant. Une femelle de canard colvert Anas platyrhynchos était accompagnée de plusieurs canetons duveteux. C'était également le cas d'une femelle de canard souchet Anas clypeata avec ses trois rejetons en duvet noir marqué de jaune. J'avais observé un mâle souchet quinze jours auparavant avec des mâles colverts. Il n'était pas là mais les colverts étaient accompagnés cette foi-ci d'un mâle de sarcelle d'été Anas querquedula. Reste à savoir si une femelle se cache dans les environs.
Dans la ceinture de massettes, deux chanteurs rousserolle effarvate Acrocephalus scirpaceus se cantonnaient. Un couple était en train de construire leur nid entre deux tiges de chardons avec des brins d'herbes sèches et le duvet des massettes. Il ressemblait à ce stade à un petit hamac.
Pendant toute la balade, j'ai été survolé par des hirondelles de rivages Riparia riparia. Une colonie a élue domicile dans un grand monticule de gravier sur un terrain vague appartenant à la société gérant l'autoroute, et cela depuis plusieurs années.
J'ai également rencontré dans les environs proches un couple de perdrix
grises Perdix perdix, un faucon crécerelle Falco tinnunculus chassant sur
les talus de l'autoroute, des pigeons ramiers Columba palumbus et des
tourterelles des bois Streptopelia turtur, une corneille noire Corvus corone
et des moineaux domestiques Passer domesticus.
David Beaudoin
Le Mée-sur-Seine (77)
Contribution de David et Françoise Beaudoin, bcdfg@club-internet.fr, "Forêt des trois pignons", 24 May 2001 |
Voici le résumé d'une promenade matinale dans le nord de la forêt des trois pignons (Seine-et-Marne, en contact avec le massif de Fontainebleau).
Par ce temps un peu gris mais sans vent, les oiseaux ont été assez bavards mais ils sont souvent restés discrètement à couvert, à commencer par le pouillot de Bonelli Phylloscopus bonelli, très présent à l'oreille mais toujours planqué. Un chant très bref du pouillot véloce Phylloscopus collybita pour signaler sa présence et un concert de trois ou quatre pouillots fitis Phylloscopus trochilus de part et d'autre du chemin (il y en a un qui a daigné se montrer) complètent la liste.
Les pics ont été tout aussi discrets dans les jumelles. Un pic épeichette Dendrocopos minor alertait, un pic épeiche Dendrocopos major signalait sa présence par de petits cris et le pic vert Picus viridis essayait d'attirer la pluie. Un pic noir Dryocopus martius lançait son cri plaintif avant d'apparaître en vol accompagné de trilles, pour se poser sur un tronc et exhiber sa calotte rouge de mâle avant de repartir s'installer ailleurs pour tambouriner (difficile de faire mieux dans la palette sonore).
Les mésanges bleues Parus caeruleus et huppées Parus cristatus se sont montrées mais elles n'ont pas chanté, à l'inverse d'une mésange noire Parus ater perchée au sommet d'un jeune pin sylvestre.
Parmi les espèces qui chantaient, il y avait le merle Turdus merula, le rossignol Luscinia megarhynchos, le pinson des arbres Fringilla coelebs, le grimpereau des jardins Certhia brachydactyla, le coucou Cuculus canorus, la corneille noire Corvus corone et la pie Pica pica. Le rouge-gorge Erithacus rubecula et le troglodyte Troglodytes troglodytes (très actif) ont fait en plus de brèves apparitions.
Pour ceux qui s'intéresse aux plantes, une petite station de Cephanthera longifolia en fleurs et de nombreux Platanthera chlorantha également en fleurs. Le nombre de pieds d'Epipactis helleborine tout le long de la promenade est impressionnant. En dehors des orchidées, quelques raretés comme Ranunculus nodiflorus et Ranunculus tripartitus et quelques autres que mon compagnon d'évasion m'a énuméré mais que je n'ai pas retenus.
Il serait intéressant d'y retourner un soir pour tenter de surprendre le
chant du voleur d'âmes, ce grand papillon de nuit qu'est l'engoulevent.
David Beaudoin
Le Mée-sur-Seine (77)
Contribution de Rémy Rieffel, rrieffel@club-internet.fr, "guepiers", 24 May 2001 |
Je souhaiterais connaitre les endroits situés en île-de-france et plus particulierement en forêt de Fontainebleau où il est possible d'observer des guêpiers.D'avance merci.
Contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Fontainebleau-Avon => Bois le Roi 13 mai 2001", 13 May 2001 |
Même parcours que le week-end précédent avec un temps nettement meilleur : et résultata, quasiment les mêmes espèces : avec en plus :
au complet :
Contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Ballade au marais de Larchant (77) 12 mai 2001", 12 May 2001 |
Nous étions huit ce matin rayonnant prêts à découvrir le marais de Larchant, qui est une propriété privée, placée en réserve naturelle volontaire .
Nous sommes accueillis par les trilles arrondies des loriots : nous repérons dans les peupliers, deux mâles, puis un couple, mâle et femelle. Quelques colverts, cormorans et hérons cendrés survolent le marais, en quête d'un lieu de paix. Une femelle de pic vert fait sa toilette sur un arbre mort.
Partout alentour nous entendons les chants répétés des rossignols philomèles. Au loin, c'est une femelle de coucou forme rousse qui poursuit son gris . Un poussin de grèbe castagneux fait ses premières armes sous-marines, pendant que cachés dans les roseaux trois mâles de râles d'eau échangent de bien étranges et disgracieuses vocalises.
Les fauvettes sont très calmes, et pas la plume d'un phragmite des roseaux ! Deux locustelles tachetées dialoguent dans les buissons bas. au cours de cette sortie ANVL, nous ont croisés :
Contribution de David Beaudoin, bcdfg@club-internet.fr, "Hirondelles", |
Les sternes sont de retour de migration dans les gravières de Montereau et à
la réserve du Carreau Franc (77). Plusieurs sternes pierre-garins samedi et
dimanche au milieu de centaines d'hirondelles rustiques, des rivages et des
fenêtres. Dimanche au Carreau Franc, 3 nettes rousses, deux mâles et une
femelle, avec une tentative d'accouplement perturbée par le mâle délaissé.
David Beaudoin
Le Mée/Seine (77)
Contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Fontainebleau : les gobemouches noirs ( 6 mai 2001 )" |
Ce dimanche matin, vers 08h00, je rentre dans la forêt de Fontainebleau au niveau de la plaine de la Chambre : le sous-bois semble très animé, et je fais ma première très belle observation : un mâle nuptial de gobemouche noir, plumage noir et blanc, petite tâche blanche sur le front, chante la branche morte d'un chêne centenaire.
Tout au long de ma ballade, ils seront une bonne dizaine, dont une seule femelle . Une mésange nonnette fait la navette entre les branches basses et une cavité qui doit être son nid.
Les pics ne sont pas en reste, avec un épeiche et un mar qui viennent tout près. Plus loin, c'est un pic noir, qui s'installe sur un arbre mort et tambourine violemment ! Près du carrefour du pic-vert, ce sont deux pouillots siffleurs qui animent le sous-bois.
Je descend sur l'hippodrome de la Solle, et suis heureux de retrouver le couple de pie-grièche écorcheur : le mâle fait la navette entre la pelouse où il attrape des insectes et le grillage qui fait le tour du terrain hippique.
En bas de la route de la Harde, je peux comparer les trois pouillots : le véloce, le fitis et le Bonelli : ce dernier semble surpris de la visite du fitis qui vient partager sa branche : pas de conflit territorial entre ces deux poids plume !
ils ont croisé mon parcours :
Contribution de jonathan wyplosz, jwyplosz@noos.fr, "Chanfroy ", 22 Apr 2001 |
Virée à Chanfroy (forêt de Fontainebleau) ce vendredi 20 avril pour voir les
petits passereaux de retour.
Pour l'essentiel : les trois pouillots (fitis, véloce, Bonelli), la lulu, le
pâtre, le philomèle, le RQ à front blanc, le pipit des arbres. A noter
encore deux chevaliers aboyeurs le long de la D 104 entre Bessonville et
Villiers-sous-Grez.
contribution de Jean Baptiste Martineau, limule@free.fr, " boucles de la marne samedi", 26 Mar 2001 |
La boucle de la Marne, entre Annet sur Marne et Esbly est en grande partie noyée ce samedi. Le paysage vaut le coup d'oeil dans le ciel changeant. au gré des chemins non enore inondés j'ai pu marcher les pieds dans l'eau du coté de Fresnes, Lesches,Trilbardou, et pour finir, une petite virée à Jablines.
Les oiseaux sont très dispersés, réfugiés vers les bandes de terre émergée, dans les haies qui découpent de nouvelle pièces d'eau, sur les talus...
Les observations marquantes: très nombreux canards dont 5 siffleurs en vol, une cinquantaine de souchets en vol, 2 pilets qui nagent dans un champ de blé ( ben oui...), 6 chipeaux à Jablines, quelques sarcelles d'hiver et beaucoup de morillons depuis la route à trilbardou. 2 éperviers du coté de Lesches, dont un en pleine chasse: je le voit qui jaillit d'une haie et d'un coup d'aile arrive au niveau d'un gros arbre. Il décroche alors et en deux zig-zags disparait dansun buisson. Un sifflement retentit et un merle s'envole affolé manquant de peu de se mettre lea gueule dans l'eau. De mon poste d'observation j'entend presque le rapace penser "encore raté !!"
quelques instants plus tard j'ai aperçu pendant une dizaine de seconde un autre rapace que l'ai tout d'abord pris pour un faucon pélerin. Il planait vers l'est à une trentaine de mètres au dessus de l'eau. Mais les ailes digitées, très courtes et très larges ne sont pas celles d'un faucon. Je pense à une buse, ailes repliées mais le corps est vraiment fin. Je conclut évidemment à un troisiemme épervier. Une corneille monte alors houspiller l'ndividu: il est aussi gros qu'elle ! J'en conclut à un autour. D'autres idées ?
Et aussi un oedicnème criard en vol au dessus d'une sablière, quatre chevaliers culblanc à Fresnes, de nombreuses hirondelles de rivage et de cheminée à Jablines, une bergeronette printanière, et mes deux premières fauvettes à tête noire. J'ai été surpris par le nombre incroyable de grives. essentiellement des musiciennes, elles étaient posées le long des chemins, dans les herbes hautes ou dans les buissons et il y en avait des centaines !
Jean Baptiste Martineau, Torcy (77)
La liste complète:
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "base de Jablines (77 ) : le 24 mars 2001" |
Belle matinée à la base de Jablines, où les oiseaux sont dans un état "pas possible" !!!
Ceux et celles qui paradent :
les foulques macroules, qui , comme
les cygnes tuberculés, forment un arceau avec leurs ailes,
avant d'honorer leur partenaire, ou d'éloigner les prétendants jaloux !
les grèbes huppés, toujours nombreux sur le plan d'eau et duettistes talentueux !
les pipits farlouses, qui montent en flèche dans le ciel tout en
chantant, puis chute brutale vers la sol, tout en écartant les ailes
et en redressant la queue bien en arrière.
Et comme c'est le printemps, les bergeronnettes printanières sont là,
et leur jaune vif tranche sur le vert de la pelouse qu'elles arpentent inlassablement.
Les hirondelles rustiques et de rivages se mêlent en petits groupes compacts.
Et puis un renard de belle taille se faufile discrètement le long d'uneberge broussailleuse.
Les espèces contactées ce jour là furent :
contribution de Stéphane BOITEL, stephane.boitel@worldonline.fr, "Observations seine-et-marnaises (Marolles et Chanfroy)", |
Hier matin, dimanche 4 mars, profitant de la voiture pour explorer les coins inaccessibles en transports :
Marolles-sur-Seine : - 1 couple de Nettes rousses (1ère coche en IdF) - 8 Canards chipeau - 1 Chevalier guignette - 1 Canard souchet - 12 mâles et 11 femelles de Fuligule morillon - 3 Fuligules milouin - 1 mâle de Tarier pâtre - 19 Vanneaux huppés Aussi : - Alouette des champs - Bergeronnette grise - Bruant des roseaux - Canard colvert - Corneille noire - Faucon crécerelle - Foulque macroule - Gallinule poule-d'eau - Grand Cormoran - Grèbe huppé - Grive musicienne - Héron cendré - Merle noir - Mouette rieuse - Pinson des arbres - Pipit farlouse Plus tard, plaine de Chanfroy : - au moins 5 chanteurs d'Alouette lulu (mais pas une des champs) - 3 rapaces en groupe non identifiés (bondrées ?...) - Bruant jaune - Corneille noire - Geai des chênes - Grimpereau des jardins - Grive draine - Merle noir - Mésange bleue - Mésange huppée - Pic épeiche - Pic vert - Roitelet huppé - Roitelet triple-bandeau - Rougegorge familier - Tarier pâtre (décidement, c'est la journée) - Troglodyte mignon Stéphane BOITEL Paris 11ème
Contribution de Pierre Marchand, "sortie en foret de Fontainebleau", 26 Feb 2001 |
Sortie de l' ANVL du dimanche 25 février.
L'objet était l'observation des pics en forêt de Fontainebleau, autour du secteur de la réserve de la Tillaie (parcelles 270 et 271), classée réserve biologique.
Cette zone est diversement peuplée de feuillus. On y trouve des chênes de 30cm à 60Cm de diamètre et on trouve de nombreux vestiges d'arbres morts, plus ou moins debout.
Un Ecossais en provenance d' Aberdeen et membre du Corif s'était joint au groupe.
Nous avions l'espoir de repérer la présence du Pic cendré (Picus canus).
Le Pic cendré est en forte régression en Europe.
En forêt de Fontainebleau, le nombre des contacts a diminué au fil des ans. Peut-être cela est-il dû au rajeunissement de la forêt ainsi qu'à la modification de la gestion forestière -diminution de la rotation des parcelles, peuplements monospécifiques..
Cependant, cette espèce reste assez discrète et rend les comptages difficiles.
Le Pic cendré est sédentaire comme tous les autres pics.
Observations : Pic noir 2 Pic Epeichette 2 Autres espèces: Epervier d'Europe Faisan de chasse Rougegorge Roitelet huppé >10 Roitelet à triple bandeau >2 Mésange bleue Mésange charbonnière Mésange à longue queue Troglodyte mignon Grimpereau des jardins Corneille noire 3 chevreuils Plusieurs sangliers
Pierre Marchand
ANVL : http://perso.club-internet.fr/anvl/
Naturalistes de la Vallée du Loing et du massif de Fontainebleau
contribution de Jablines, stephane.boitel@worldonline.fr, "Obs à Jablines le 20/02/01" |
Longue matinée d'observation à Jablines en compagnie de Jean-Baptiste Martineau. Bilan :
+ un fuligule femelle avec tâche blanche sur la joue (milouinan ?)
J'aurai bien d'autres obs à vous communiquer mais je crois que je n'ai pas
choisi le meilleur jour pour le faire (cf message de François Bouzendorf).
Et pour finir, un petit tour à Trilbardou (milouins, morillons et mouettes).
Stéphane BOITEL
http://stephane.boitel.free.fr
Paris 11ème
J'ai oublié de préciser la présence dans un champ innondé près de Fresnes d'un Goéland brun et de deux Tadornes de Belon au milieu d'une troupe de mouettes et de vanneaux.
contribution de Stéphane BOITEL, stephane.boitel@worldonline.fr, "Observations en Ile-de-France", 16 Feb 2001 |
Le retour du soleil ces derniers jours m'a permi de ressortir le bout de mon nez pour voir où en était le printemps. Voici donc quelques observations :
Mardi 13 février après-midi
Cimetièrre du Père-Lachaise (75)
Mercredi 14 février matin
Forêt de Fontainebleau (77) Secteur de la réserve biologique du Gros-Fouteau
Jeudi 15 février fin d'après-midi
Forêt domaniale de Jouy (77)
Vendredi 16 février fin d'après-midi
Bois de Vincennes (75) Secteur du lac Daumesnil
Contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Jablines (77)", 27.1.2001 |
C'est sous un soleil inattendu mais bienvenu que nous commençons cette ballade autour des plans d'eaux de la base de loisirs de Jablines : les fuligules milouins sont quelques 600, et 150 pour les morillons. Les habituels foulques, grèbes huppés sont aussi au rendrez-vous, et nombreuses sont les mouettes rieuses et quelques goélands argentés : nous en examinons un qui est presque adulte, et dont le bec semble cerclé . Nous nous approchons pour en savoir plus, et nous voyons que le cerclage est noir sur sa partie supérieure et orangé dans sa partie basse, ce qui semble confirmer son statut d'argenté, malgré l'absence de tel détail dans nos différents guides de terrain.
=> quelqu'un est sait il plus sur le cerclage qui orne le bec des g.argentés et quelle est est l'évolution ?
Nous dérangeons un guignette qui change de rive, puis un chipeau isolé qui
vole rejoindre quelques colverts camouflés dans la bordure.
Dans la boucle arborée de la Marne sonne le cri du pic noir !
Malgré nos efforts , point de harle ni esclavon ! nous devons avoir du beurre dans les yeux !!!
nous avons pu croiser:
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Ballade en Bassée (77) 10 déc 2000" |
Rendez-vous nous était fixé ce dimanche matin
devant l'église de Marolles sur Seine, et c'est
sous la houlette amicale et experte de Jean-Philippe que notre
petit groupe entama sa quête des oiseaux d'eau dans
quelques coins de la Bassée : un premier site à Barbey
où les foulques, fuligules milouins et morillons sont nombreux.
Un seul mâle de canard souchet occupe le lieu, quelques canards
siffleurs nous font admirer leur front doré.
Une buse variable se fait houspillée par deux corneilles noires.
Nous faisons un tour à la réserve du Carreau Franc, où nous observons
de loin, les grands cormorans, de nombreux canards colverts, quelques chipeaux.
Un pic vert se dirige tout droit vers l'observatoire, peut être pour tâter du bois !
Une femelle d'épervier d'Europe rase le paysage au milieu des peupliers.
Ensuite nous longeons la Seine, entre Balloy et Bazoches en Bray :
notre plus belle surprise sera l'observation d'un adulte de plongeon
imbrin, seul dans un petit plan d'eau, et qui nous permet de
l'observer en train de faire sa toilette, sans doute après
d'une séance de pêche. Un éclair bleu passe dans les saules, et un
martin-pêcheur se pose un court instant avant de repartir
vers son activité halieutique.
A Balloy, nous faisons notre pique nique et mettons dans
la lunette, au milieu de très nombreux fuligules milouin,
deux mâles de nettes rousses, et les trois femelles qui les accompagnent.
Nous verrons ensuite un unique exemplaire de sarcelle d'hiver,
blottie sur une berge exposée aux ardeurs du vent.
Quelques bruants jaunes se posent près de nous dans les peupliers.
En soirée, nous sommes à Cannes Écluses, pour voir les laridés arriver de partout , vers leur dortoir : goélands argentés, leucophées et mouettes rieuses. Un grand merci à nos amis de l'ANVL pour leur accueil amical ! ces oiseaux ont croisé notre chemin :
Je rajouterai un busard non identifié vu au dessus d'un plan d'eau avant Cannes Écluses.
contribution de Stéphane BOITEL, stephane.boitel@worldonline.fr, "Re: observation de merle à plastron", 30 Nov 2000 |
J'ai déménagé de Provins, en Seine et Marne, il y a seulement 3 mois et j'ai
eu l'occasion de voir 3 fois en 2 ans des merles à plastron 1 fois en avril et 2 fois en octobre.
Donc, vu l'endroit et l'époque, c'est parait encore possible.
contribution de David et Françoise Beaudoin, bcdfg@club-internet.fr, "observation de merle à plastron", 29 Nov 2000 |
Une de mes collègues (n'ayant aucune affinité particulière avec l'ornithologie) a observé mardi 21 novembre un merle avec une tâche blanche sur la poitrine; je lui ai donc montrer une image de merle à plastron ce qui d'après elle correspond bien à son observation.
N'étant pas l'auteur direct de cette observation, je ne garantis pas son exactitude.
Il pourrait s'agir d'un individu du nord de l'Europe en migration bien tardive.
Pour avoir déjà observer un merle à tête blanche, je n'exclus pas l'albinisme.
cette observation a été faite à Villecresne (Seine-et-Marne).peut-ête y-at-il eu d'autres observations dernièrement qui pourraient confirmer l'hypothèse du merle à plastron ?
contribution de Emmanuel Fréri, e.freri@caramail.com, "Plaine de Sorques - montigny sur loing (77)", 13 Nov 2000 |
Voici donc les observations que j'ai effectue sur l'espace naturel sensible de la plaine de Sorques a montigny sur loing (77):
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Jablines (77) : le 12 novembre 2000" |
Une matinée bien maussade à la base de loisirs de Jablines
les fuligules milouins sont fort nombreux ( 600+) tout comme les morillons ( 200+)
Les granbds cormorans sont aussi plus nombreux qu'à
l'accoutumée : une bonne cinquantaine.
Pas de nette rousse, ni le milouinan vus il y a peu !
contribution de Jean Baptiste Martineau, limule@free.fr, "balade", 30 Oct 2000 |
Hier, à Chalifert dans la campagne seine et marnaise, un champs de tournesols qui n'ont pas été moissonnés. Des milliers de verdiers et de chardonnerets surexités sont à l'orgie. Les fleurs ploient sous la masse des fringilles. Des cyclistes passent sur la route en contrebas faisant à chaque fois s'envoler la horde, qui devient un nuage compact et doré dans le soleil rasant, et qui se comporte exactement comme un "banc" d'étourneaux... Très impressionnant !!
Il faut dire que ce jour la dans les sablières les rencontres se font en nombre: cormorans et foulques par dizaines, goélands vanneaux et ramiers par centaines... Il n'y a que les canards qui se fassent discrets... tiens une détonation ...
contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, " oreillers et couvrantes de l'Alantejo", 9 Oct 2000 |
Avant de retrouver oreillers et couvrantes de l'Alantejo, quelques mots...
Ce matin, vers huit heures, tout de suite après la sortie "Val d'Europe", sur l'autoroute numéro 4, en direction de chez Miquet-le-lobotomisé, tout près du camp de Davi Crochet, six grues cendrées (Grus grus) volant à trois mètres du sol, et cherchant à se planquer derrière une parcelle de maïs.
Sur le coup de midi, juste derrière chez le brocanteur
du rond-point de Serris, une bande de vingt-cinq tarins (Carduelis spinus).
jean-luc saint-marc
Francilie
contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "Chez Miquet-le-nullos, à Serris dans la Brie...", 2 Oct 2000 |
Chez Miquet-le-nullos, à Serris dans la Brie...
Vent modéré de sud-ouest,
belles éclaircies et chouettes averses alternent toute la journée...
Incessamment,
faucon crécerelle chasse, placide et statique, dans le vent,
puis pique vers le sol et ricoche sur une risée...
Au moins trois individus visibles et actifs,
au dessus de tonnes de terre bouleversée !
Des bandes mixtes de quarante ou cinquante
pinsons, linottes, verdiers, chardonnerets
se déplacent des horribles grillages tendus
à quelques hampes de plantes sèches...
Leurs déplacements semblent difficiles.
Un rouge queue noir, splendide mâle rutilant, affirme sa connaissance du territoire, par une certaine familiarité.
Seize heures trente cinq,
trois martinets noirs,
à fond les manettes et au ras du sol,
de peu devancent un grain,
en volant plus vite que notre bahut ne roule !!
Quel lundi !
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Balbuzard et faucons hobereaux", 2 Sep 2000 |
Aujoud'hui , j'ai pu voir un balbuzard pêcheur
(Pandion haliaetus) dans la plaine de Sorque (77), puis deux faucons hobereaux
(Falco subbuteo) en plaine de Chanfroy (77)
Didier Godreau
Clichy
contribution de Nelly Boutinot, nboutinot@nordnet.fr, "Les coucous de Chanfroy", 24 Aug 2000 |
Géroudet précise que le coucou est un solitaire mais qu'il lui arrive de se
retrouver avec des congénères en 2 circonstances:
1- lors d'une prolifération de chenilles en un lieu précis
2 - en migration
mais il ajoute: "on ne peut pas dire que ce soit par sociabilité"
Nelly Boutinot
Porte-parole du ROC - Directrice de la Communication
SAINT QUENTIN CEDEX
contribution de Jonathan Wyplosz, wxyz@worldonline.fr, "Les coucous de Chanfroy", 24 Aug 2000 |
Comme Jean-Luc Saint-Marc début juillet (message du 03/07/00), j'avais observé la dernière semaine de juin, dans la plaine de Chanfroy, une quantité incroyable de coucous (une bonne dizaine). D'habitude si discrets, les coucous étaient posés ici de manière très visible. Quelqu'un saurait-il m'expliquer ce rassemblement? Géroudet ne mentionne rien à ce sujet.
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Plaine de Chanfroy ( massif de Fontainebleau / 77) 13 août 2000" |
Nous arrivons vers 08h00 en cette matinée chaude et ensoleillée : depuis un grand espace dégagé et garni de calune, nous faisons nos premières observations : les traquets tariers sont perchés en haut des tiges sèches, pendant qu'un rouge queue noir fait des aller et retour entre son arbre mort et le sol sableux .
En fixant un juvénile de mésange charbonnière dans la lunette, un hôte de choix vient se percher sur la calune : c'est le torcol fourmilier, qui saute au sol pour s'emparer de quelque proie .
Puis une vision très surprenante s'impose à nous : en vol, passe un grand oiseau blanc à l'allure d'un héron cendré : jumelles et longue vue se posent sur une grande aigrette, avec son grand bec jaune !
Nous voyons passer ensuite une femelle d'épervier d'Europe, dont nous verrons plus tard un mâle, de taille plus réduite, et au dos plus clair . Un jeune d' alouette lulu est perché tout en haut d'un saule, cependant que nous entendons le cri de la bondrée apivore : "piii-louu ! "
Pas de crécerelle et un seul couple de martinet en vol pour cette matinée.
Et en tout, nous avons pu voir et/ou entendre :
contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "les gobemouches en IDF", 11 Aug 2000 |
Je ne te serai pas d'une grande utilité quant à ta question; je me souviens avoir vu des gobemouches noirs, à Chanfroy (août 99), mais ce sont les seuls.
A l'heure qu'il est, la migration post-nuptiale doit être bien entamée.
Les années passées, je me souviens en avoir toujours vu (jusqu'à plus de 25) en août-septembre, dans ce fameux cimetière parisien de banlieue, à Bagneux, où le gobemouche gris se reproduit très bien (4-8 couples).
Pour cette année aucune observation.
Peut-être à Montrouge ?!?!... ;-;-;-)))
jean-luc saint-marc
clamart en francilie (F)
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "les gobemouches en IDF", 10 Aug 2000 |
Je cherche à observer en Ile de France les gobemouches :
pour l'instant quelques gobemouches gris en forêt
de Fontainebleau , près de la mare aux Cerfs . Mais
toujours pas de gobemouches noirs .
Quels endroits pouvez-vous me conseiller pour faire
de telles observations ? pour les deux espèces !
J'ai essayé la forêt de Sénart, où les oiseaux étaient
présents l'an passé , mais de gobemouches gris !
Ces 2 espèces sont elles plus discrètes cette année ?
vos témoignages m'interessent .
un grand merci d'avance !
Didier Godreau - Clichy (92)
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Fontainebleau (77) 5 & 6 aout 2000" |
L' été est calme en forêt de Fontainebleau : quelques belles
observations avec les divers picidés : le pic vert, le pic mar, le pic
epeiche, et le pic noir , tous actifs dès le matin, et faciles
à voir en parcelle 272, près d'Avon .
Deux femelles de rougequeue à front blanc, et aussi
une famille de gobemouche gris, un mâle et deux juveniles
dans les cyprès chauves de "la mare aux Cerfs" .
Les guêpiers sont moins nombreux qu'un mois plus tôt :
nous avons pu en compter 5 ensemble en train d'attraper des libellules .
Que des adultes, semble t'il !
Maigre moisson mais temps agréable ...
contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "Carré de coucous", 3 Jul 2000 |
Samedi, en début de soirée, sur la plaine de Chanfroy, dans la Seine-et-Marne
et sur moins d'un hectare, quatre Coucous gris occupaient qui la sommité d'un jeune pin,
un poteau de clôture, un fût de bouleau sectionné, voire un autre piquet de clôture...
Passant de l'un à l'autre, chassant la chenille, le papillon ou de gros insectes;
...de fameuses observations apéritives.
jean-luc saint-marc
clamart en francilie (F)
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Morey sur Loing / plaine de Sorques (77) 24 juin 2000" |
Morey sur Loing / plaine de Sorques (77) 24 juin 2000
Cap sur la vallée du Loing, ce samedi matin, avec quelques nuages grisonnants . En arrivant à la sortie de la ville de Morey, je m'engage sur le GR 13b, qui longe le Loing et ses prairies humides.
Sur un arbre couché par la tempête de décembre, sont perchés plusieurs faucons crécerelles, quatre juvéniles et deux adultes. Le vol maladroit des jeunes me permet d'admirer leur plumage tout neuf . Plus loin c'est un martin-pêcheur qui se laisse contempler. Il domine un petit trou d'eau depuis une branche basse, et se concentre sur tous les mouvements de surface, en espérant bien attraper quelque proie.
En me rapprochant de la plaine de Sorques et de sa réserve, je longe le
cours du Loing et suis précédé d'une sterne pierregarin.
J'arrive à l'observatoire, et vois ses consoeurs qui semblent bien nicher
sur les îlots caillouteux, très loin du regard. Quelques limicoles sont
présents : les vanneaux huppés et un petit gravelot .
L'endroit doit être plus riche avec la présence future des limicoles de
fin de saison, puis le retour des canards.
Côté forêt, je rencontre un loriot très bruyant, qui se cache dans la
frondaison des grands chênes.
des espèces, somme toute, très classiques .....
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Torcol à Fontainebleau (77)", 12 Jun 2000 |
Torcols à Fontainebleau (77) - 12 juin 2000
Enfin une belle journée pour ce lundi 12 juin, et arrivée à 08h00 ce matin
à Fontainebleau, près des rochers du Mont d'Ussy : les oiseaux sont
joyeux, et ce sont les pouillots de Bonelli qui rythment la vie du
sous-bois . Et puis les picidés sont aussi de sortie avec le pic mar très
actif, le pic vert et le pic épeiche. Je suis à la recherche du gobemouche noir,
et c'est un mâle de rougequeue à front blanc qui montre ses couleurs
vives et son chant simple mais appuyé . Au carrefour du Gros Fouteau, un
rapide coup d'oil aux jumelles, me permettent de repérer au bord de
la route et au pied d'un chêne, un oiseau sombre qui vient de s'y
poser : c'est un mâle de pic noir !
Quelques Bonelli plus loin, c'est un chant geignard qui attire mon
attention : un mâle de torcol fourmilier chante en haut d'une
branche morte, et un autre torcol passe rapidement au dessus
de ma tête. J'ai tout mon temps pour l'admirer en train de pousser
sa litanie peu musicale.
( quelques jolies plantes près l'hippodrome de la Solle :
Anthericum liliago ( phalangère à fleur de lys) et de magnifiques
géraniums sanguins . )
la mini-liste de ce lundi matin sera la suivante :
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Torcol & engoulevent à Chanfroy (77) - 3 juin 2000", 4 Jun 2000 |
Torcol & engoulevent à Chanfroy (77) - 3 juin 2000
C'est sous un ciel orageux et menaçant que nous arrivons ce samedi
après-midi, vers 16h30 dans la plaine de Chanfroy : nous comptons
bien faire la nocturne pour observer l'avifaune locale .
Dans le chemin d'accès près du parking nous sommes alertés par
les cris geignards d'un jeune oiseau : un juvénile de pic épeiche réclame
sa pitance, et passe le bout de son bec hors du trou creusé
dans un tronc de conifère. Il a déjà sa crête rouge et semble prêt à
découvrir les joies d'un nouveau monde .
Équipés de nos lunettes, nous longeons le grillage de la parcelle principale
et nous régalons de très longues minutes des pies-grièches écorcheurs :
nous pouvons compter 3 mâles et une femelle . Le mâle émet un cri aigre, et
la femelle est plus difficile à voir, et reste souvent plus bas dans les
bordures de buissons. A plusieurs reprises, nous pouvons voir le mâle rejeter
la carapace d'un coléoptère sous la forme d'une pelote de réjection .
Nous trouvons le couple de rouge queue à front blanc, occupés à
amener des proies vivantes à leur nichée camouflée dans un buisson épais .
Et puis notre attention est attirée par un cri répétitif : celui d'un torcol !
Après quelques minutes d'attente , nous le voyons se poser sur une branche
haute et pouvons admirer son plumage mimétique, et son chant nasillard .
Les alouettes lulu prennent un bain de poussière dans le chemin .
L'orage s'éloigne et le jour tire à sa fin : nous sommes prêts à écouter
et apercevoir l'engoulevent , qui se manifeste vers 22h15, avec sa litanie
ronronnante alternant le errrrrrrrr avec le eurrrrrrrrrrrrrrrrrr.
15mn plus tard, il vient nous voir et nous apprécions son vol silencieux.
( peut être une femelle, car nous ne voyons aucune tache blanche aux ailes)
Au loin, nous entendons le cri de la chouette hulotte, et les chants
du coucou et du rossignol philomèle . La fraicheur s'installe avec
un léger brouillard, et les moustiques redoublent d'ardeur !
Nos quelques observations ( vus et/ou entendus ) :
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Champmotteux (91) - Larchant et Ballancourt (77)", 3 Jun 2000 |
Champmotteux (91) - Larchant et Ballancourt (77)
Ce jeudi matin, nous sommes surpris par un vent frisquet et un ciel plombé
de nuages gris . Nous traversons la plaine à Champmotteux, et nous réfugions
dans une parcelle boisée : une hypolaïs polyglotte affirme son droit au
territoire, pendant que deux rossignols philomèles échangent quelques trilles
appuyées . A l'intérieur de la partie boisée, nous repérons la mésange
huppée, puis les pipits des arbres tout occupés à leur parade aérienne .
Moisson pauvre dans ce paysage céréalier !
Nous allons ensuite au marais de Larchant pour prospecter cet endroit
préservé : nous faisons le tour du marais à pied, mais avons peu de
vue sur le marais qui est en réserve naturelle volontaire, donc close
au public . Une belle surprise avec deux pics noirs qui nous passent
au dessus de la tête, et un joli bouvreuil pivoine chanteur .
Les choucas des tours évoluent autour de la très belle basilique de Larchant.
Et pour bien terminerla journée, c'est le soleil qui se montre vers 16h00,
et nous permet de nous régaler des guêpiers de Ballancourt : les couples
sont formés, et les accouplements bon "bon train" . Parmi les proies
de cet après-midi, nous pouvons reconnaître à la lunette, des abeilles, des
bourdons et un frelon . Le loriot est toujours là et chante lui aussi
le printemps .
Nos quelques observations :
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Chanfroy", 28 mai 2000 |
Malgré un avis de vents contraires, nous étions huit ce matin au rendez-vous
de la passion plumes : d'abord un petit tour pour voir les guêpiers dans
l'Essonne , et nous régaler d'un minimum de 6 couples en train de
chasser les bourdons, et à assurer le devenir de l'espèce ...
Puis direction la plaine de Chanfroy, où nous arrivons pour déjeuner de nos
casse-croute.
L'activité est calme, car le vent est soutenu : nous voyons quand même le
tarier pâtre lui aussi en couple, puis l'hypolaïs polyglotte en haut d'un
bouleau .
Une bondré apivore passe à deux reprises, et nous pouvons la suivre à la
lunette et admirer son vol bien droit et son plumage fortement barré .
L'alouette lulu et le pipit des arbres sont toujours chanteurs, ainsi que
les pouillots de Bonelli toujours aussi nombreux près des conifères .
Nous terminons par un couple de rougequeues à front blanc, au nourrissage .
Le mâle est manifestement inquiet de la présence des promeneurs qui croisent
son aire de reproduction .
Puis ... un couple de pie-grièches écorcheurs qui se suivent de branche en
branche .
Malgré quelques encombrements de l'autoroute A86, nous retournons satisfaits vers la capitale : en tout nous avons croisé ....
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Re: Plaine de Chanfroy", 8 May 2000 |
From: stephane.boitel@free.fr
Voici mes dernières observations du dimanche 08/05/00 pour la plaine de
Chanfroy, près de Fontainebleau (77), avec un magnifique soleil
je peux ajouter que le torcol fourmilier était de nouveau présent, et chanteur le vendredi 5 mai en plaine de Chanfroy , au même endroit que celui de notre précédente observation du 30 avril.:-)
contribution de Stéphane Boitel, stephane.boitel@free.fr, "Plaine de Chanfroy", 08 May 2000 |
Voici mes dernières observations du dimanche 08/05/00 pour la plaine de Chanfroy, près de Fontainebleau (77), avec un magnifique soleil :
A noter aucune Fauvette pitchou ni encore aucune Huppe fasciée mais il semblerait que l'engoulevent y est fréquent en soirée en ce moment.
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Fontainebleau : Chanfroy + Laris : 30/4/2000 (77)", 30 Apr 2000 |
Chanfroy + Laris : 30/4/2000
Pour ceux qui voudraient visiter la plaine de Chanfroy,
trois belles observations faites aujourd'hui :
1) deux mâles chanteurs de torcols fourmiliers au coin sud de
la parcelle 79
2) une fauvette pitchou ! sur le bord ouest de la parcelle 81, pas très
loin du monument aux fusillés .
3) de l'autre côté de l'autoroute , au pied de l'Aqueduc du Loing
au début du sentier du Laris, trois sizerins flammés ! apparition très tardive pour la saison .
Et plein de pouillots de Bonelli tous très actifs !
Profitez du beau temps pour y aller !!!
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Les pics du Gros-Fouteau ( Fontainebleau) : 8 & 9 avril 2000", 9 Apr 2000 |
Une 1ère matinée très ensoleillée nous incite à aller visiter les abords des réserves biologiques du Gros-Fouteau et de la Tillaie, en forêt de Fontainebleau pour observer le ballets des pics .
Dès 8h00 du matin, ce sont les pics mar qui nous accueillent en parcelle 263
tout près de la N6 : nous pourrons au même endroit observer un pic vert,
puis au retour un pic noir mâle . Tout au long de la route du Mont d'Ussy, nous
sommes accompagnés par des mésanges huppées, et quelques roitelets tout aussi
huppés .
Puis en parcelles 272 et 273, plusieurs pics mar et epeiche, souvent occupés
à se chamailler ! Quelques gazouillis bruyants nous retiennent quelques
instants :
ce sont des tarins des aulnes, pas encore décidés à remonter vers le nord .
Dès l'abord de la réserve du Gros-Fouteau, un tambourinement puissant nous
permet d'admirer l'entêtement d'un mâle pic noir . ( parcelle 266 ) Nous rencontrons
plus loin en parcelle 277, un autre pic noir également fort actif.
Le dimanche matin est gris, et la forêt est silencieuse : les sitelles sont les rares vedettes de ce début de matinée . Nous repérons quand même le chant du pouilot fitis et celui de la fauvette à tête noire, lorsque les nuages se déchirent quelque peu .
Nous rencontrons un collègue ornitho avec lequel nous échangeons quelques
informations.
Puis il nous rejoint au piquenique et nous permet vers 12h30 de
bénéficier d'une belle mais brève apparition qui nous enchante : un pic
cendré ( en parcelle 262 ) : son vol est fluide et son allure moins corpulente que celle de son
cousin le pic vert .
Nous repartons heureux vers notre véhicule par la route de la Fontaine .
les espèces que nous avons contactées ces 2 matinées furent :
contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "Trois Pignons, de la forêt de Fontainebleau", 1 Apr 2000 |
Dans le massif des Trois Pignons, de la forêt de Fontainebleau, la plaine de Chanfroy, sous un ciel couvert et transpercé de lumières, est ouverte à un vent faible et constant de sud-ouest, tournant plein ouest avant la méridienne...
En début de balade,
un épervier glisse à hauteur de la vierge haut placée,
alors qu'une buse variable subit de houspilleuses corneilles noires,
auxquelles se mêle un faucon crécerelle lançant des piqués.
Chante le bruant zizi en relevant le bec, dans le cercle du télescope.
Des problèmes relationnels entre les rougequeues noirs et
de moins nombreux couples de traquets pâtres,
semblent se régler au fur et à mesure que le temps passe.
Jaunes tarins et flammés sizerins se mélangent en passant d'arbres en arbustes, des ronciers aux pins et des clôtures aux bouleaux, tout en bavardant incessamment...
L'élégant chardonneret inspecte la piste cavalière sous de belles bandes de linottes qui taillent leur route.
Sur toute la lisière arborée le pouillot véloce, très affairé, compte ses écus...
Sur les pourpres rameaux des blancs bouleaux le bruant jaune lance la moitié de son chant, puis s'envole.
L'alouette lulu chante, parade et vole en couple;
se pose sur les piquets de l'enclos à distance très raisonnable.
Ses ergots saillants très visibles absorbent la lumière;
cette huppe érectile s'apaise et reconstitue l'entièreté
de sa remarquable couronne sourcilière.
Quelques dizaines de corneilles ne veulent pas se séparer et stationnent dans les pins.
Litanie:
Accipiter nisus, Buteo buteo, Corvus corone, Falco tinnunculus,
Emberiza cirlus,
Phoenicurus ochruros, Saxicola torquata,
Carduelis spinus, Carduelis flammea,
Carduelis carduelis, Carduelis cannabina,
Phylloscopus collybita,
Emberiza citrinella,
Lullula arborea.
Plaine de Chanfroy
accès libre.
ouverte même le 1er avril
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Les lulus de Chanfroy - 25.3.2000", 26 Mar 2000 |
Le but avoué de notre promenade dominicale était ce matin de voir quelques espèces de pics, qui sont présentes dans cette belle forêt domaniale de Fointainebleau.
La prévision météo n'était pas favorable, mais l'enthousiasme des
participants bien réel !
Vers 09h00, nous sommes à pied d'ouvre, et les premières observations nous
permettent d'observer des groupes de fringilles, en plaine de Chanfroy :
des chardonnerets élégants, mêlés à des tarins des aulnes et de belles
linottes mélodieuses .
Sur les piquets de parcelle, nous repérons facilement quelques petits
oiseaux sympathiques :
le tarier pâtre, tout en couleur, et la femelle du rouge-queue noir, que l'on surnomme
parfois le "ramoneur", eu égard à son coloris gris-souris .
Nous progressons vers les parcelles boisés, et n'avons guère de succès avec les pics :
nous voyons tout de même une femelle de pic épeichette, un couple
de pics épeiche en vol, mais les pics verts resteront distants malgré leurs cris.
Coté "stars", pas de pic noir ni de pic cendré !
Au retour nous admirons le bruant jaune, peu farouche .
Et puis ce sont des alouettes lulu qui nous accompagnent au retour, tout le
long de la plaine, certaines perchées dans des arbres isolés et d'autres en vol.
Nous pouvons détailler à la lunette le motif sombre des poignets, sa queue tronquée,
et un beau sourcil blanc qui descend derrière la nuque en formant un biseau.
les quelques espèces que nous avons contactées ce matin furent :
contribution de Frederic MALHER, FredMalher@compuserve.com, "Re: Corneille leucique", 8 Feb 2000 |
J'avais écrit une petite note à ce sujet avec mon ami O. Tostain dans le bulletin de l'ANVL il y a une vingtaine d'années
J'avais oublié, mais je l'avais lue (j'ai même dû la citer en biblio de ma page Web ! ). Je me souviens qu'elle était même très impressionnante comme Corneille (vraiment très blanche) au point que je me demande si c'est le même phénomène que les leuciques "courantes". . . ..
contribution de Jean-Philippe SIBLET, j.p.siblet@ile-de-france.environnement.gouv.fr, "Re: Corneille leucique", 8 Feb 2000 |
Le phénomène est relativement commun en Seine-et-Marne et tend d'ailleurs à le devenir de plus en plus. J'avais écrit une petite note à ce sujet avec mon ami O. Tostain dans le bulletin de l'ANVL il y a une vingtaine d'années.
Par ailleurs, O. Tostain et moi-même avons écris il y a également une quinzaine d'années un papier, toujours dans le bulletin de l'ANVL, sur une Mouette rieuse leucistique (avec photographies).
contribution de Frederic MALHER, FredMalher@compuserve.com, "Corneille leucique", 8 Feb 2000 |
C'est la première fois que j'ai l'occasion d'apercevoir une telle corneille, un vrai coup de chance. J'ignore si c'est une première pour la Seine et Marne et si cette présence y est fréquente.
Je ne peux pas répondre précisément pour le 77, mais le phénomène n'est pas
rare dans la moitié nord de la France, plus rare dans le sud.
Plus de détails sur :
http://ourworld.compuserve.com/homepages/fredmalher
cliquer sur "corneilles leuciques(origine)"
contribution de Pierre Marchand, "Corneille leucique", 07 Feb 2000 |
Hier, nous avions une sortie ornithologique de l'ANVL préparée par Jean Philippe Siblet. L'objet de cette sortie était la visite des anciennes sablières le long de la Seine près de Montereau, en aval du confluent avec l'Yonne. Cette accueillante localité s'appelle La Grande Paroisse.
Le terrain était lourd, très lourd. Il y avait un ciel voilé et les 5C faisait plus froid qu'on aurait pu le penser. L'humidité sans doute. Ce dimanche matin les quelques kilomètres n'ont montré que des espèces habituelles pour notre secteur d'études, le Sud de la Seine & Marne et habituelles pour la saison. On notait pourtant une belle activité sonore et mélodique.
Le plus étonnant fut une Corneille leucique. Elle était en vol.
La décoloration des plumes n'est apparue qu'au passage à notre hauteur. Le temps de réaliser, et le volatile était passé.
Les plumes blanches étaient pourtant bien visibles l'espace d'un instant trop bref. Je n'ai malheureusement pas eu le bon réflexe de vérifier si la décoloration des plumes était bien identique et symétrique pour chaque aile.
C'est la première fois que j'ai l'occasion d'apercevoir une telle corneille, un vrai coup de chance.
J'ignore si c'est une première pour la Seine et Marne et si cette présence y est fréquente.
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Forêt de Sénart : le 5.2.2000", 5 Feb 2000 |
Forêt de Sénart : le 5.2.2000
Nous étions quatre en cette belle matinée pour reprendre contact avec la forêt de Sénart, un peu anxieux de constater les méfaits de la tempête du 26 décembre dernier. En bordure de Seine, au Bois-Charon, bonne surprise car les arbres ont tenu bon ! Nous sommes rassurés sur ce très bon site où nidifient volontiers les loriots, au printemps . Nous faisons nos premières observations : les mésanges à longue queue, les bleues et les charbonnières.
Nous voyons passer en vol deux bruants jaunes, suivis quelques minutes plus
tard par trois gros-bec casse-noyaux . Nous observons avec plaisir notre
premier pic épeiche : c'est une femelle, sans rouge à la nuque.
Nous changeons de site pour la forêt de Sénart : le spectacle est moins
plaisant avec de grands chênes abattus le long de la route forestière . Un
panneau de l'ONF nous annonce l'interdiction de pénétrer la forêt, pour
cause de danger potentiel pour les promeneurs !
Bien sûr, les promeneurs, joggeurs et cyclistes sont tous déjà au delà de cet avertissement .
Nous leur emboîtons le pas, et contournons quelques gros fûts abattus pour
arriver sur nos sites préférés : nous débusquons un roitelet huppé avec la
crête orange dressée : c'est un mâle .
Puis nous sommes attirés par un petit chant véhément et cadencé : c'est un
grimpereau des jardins.
Trois tarins des aulnes nous survolent .
Des sons nasillards et plaintifs attirent ensuite notre attention : après
quelques secondes à scruter la cime des chênes, nous repérons les deux
responsables de ces bruits : deux pics mar , une femelle et un mâle, ou
bien deux mâles, les sexes étant très semblables . Il semble que le mâle
soit plus coloré .
Ils sont absolument splendides, très actifs, et leur calotte rouge est dressée .
Le rose de leur ventre est délicat et on pourra quelques minutes plus tard,
faire la comparaison avec son cousin le pic épeiche, dont le bec est plus
massif, le trait malaire très marqué et le croupion vraiment d'un très beau
rouge . Et ils tambourinent nettement plus !
Notre collègue norvégien est aussi très excité car c'est une très belle
coche pour lui, qui m'en parlait depuis plusieurs jours ! Il a pris beaucoup
de plaisir dans cette forêt qui a perdu quelques beaux fûts, mais se
remettra vite de cette tempête du siècle.
Nous aurons pu contacter les oiseaux suivants ( tous très actifs et souvent
chanteurs ! )
contribution de Pierre Marchand, 05 Dec 1999 |
Il a fait beau pour cette sortie ornithologique de L'ANVL, dans notre secteur d'études, le Sud de la Seine et Marne.
La houlette était tenue par Jean-Philippe Siblet.
Nous avons visité plusieurs plans d'eau près de Montereau, à Cannes-Ecluses, Marolles, Barbey, Bazoches pendant cette journée de dimanche.
Deux membres du CORIF, venant de Paris, Fabrice et Guenièvre, s'étaient joints au groupe.
Nous avons bénéficié d'un soleil sympathique, procurant un éclairage favorable sans contre-jour gênant. 6°C. La boue était cependant présente dans les gravières.
Nous avons fait une grande première pour la Seine et Marne :
L'observation d'une Bernache cravant - Branta bernicla.
Elle était au sol en train de brouter. Cette bernache, présente aussi loin à l'intérieur des terres est une surprise. Jean-Philippe a certifié l'âge juvénile. On voyait, en effet, très nettement les marques blanches des couvertures en forme de lignes. Elle s'est envolée pour faire une boucle et se reposer pas très loin. Son vol n'a donc pas révélé de mal en point. Le plumage était intact.
Nous avons eu de la chance de la voir.
Tout notre groupe admirait le ballet aérien de 300 Vanneaux huppés alors qu'au sol, en compagnie de deux ou trois corneilles, se trouvait cette pure merveille, cette grande première. Une Bernache cravant dans ce secteur de Seine et Marne.
Il est possible que les grandes tempêtes du Nord de l'Europe soient une réponse à la présence de cette bernache.
Quoiqu'il en soit cette découverte avait rendu la boue plus légère aux bottes.
Deux observations peu courantes:
Les sédentaires et hivernants classiques pour le secteur étaient présents:
contribution de Lucien GUES, lgues@nordnet.fr, "Re: Seine & Marne", 12 Oct 1999 |
Voilà en quelque temps, 25 espèces de cochées. Ce n'est pas
extraordinaire, mais au moins, nous avons sorti la lunette, les jumelles et
le guide Heinzel. Nous avons, aussi, passé quelques heures agréables dehors,
malgré le temps gris.
Ce plaisir d'avoir vu voler et s'ébattre quelques oiseaux, même des plus
communs, nous apporte une immense satisfaction.
Juste un mot pour dire que c'est ma façon de vivre l'ornithologie de terrain.
Lucien GUES
AYETTE
contribution de Jean-Philippe SIBLET, j.p.siblet@ile-de-france.environnement.gouv.fr, "Re: Seine & Marne", 12 Oct 1999 |
réserve de Marolles près de Montereau. Une surprise, des Colverts en grande quantité peut-être 200 à 300, visibles du même point
Le record des colverts à Marolles doit se situer aux alentours des 700 individus.
contribution de Benoit Paepegaey , benpaepegaey@yahoo.com, "Re: Seine & Marne", 11 Oct 1999 |
Une surprise, des Colverts en grande quantité peut-être 200 à 300, visibles du même point. Je n'en ai jamais vu autant ici, et d'un seul tenant. Ils ont du se rassembler là pour se tenir à l'abri des chasseurs.
Oui, je te confirme que pour gonfler artificiellement les effectifs de canards colverts a Marolles, la chasse est un moyen particulierement efficace, bien que peu recommandable. On arrive a avoir beaucoup plus que ca meme, mais je n'ai pas le chiffre record en tete. Toutefois, un autre facteur explique que tu n'aie jamais vu autant de canards a Marolles. Ils passent une bonne partie de la journee a l'abri et ne se montrent dans leur totalite que rarement et souvent apres un derangement, du genre klaxon de camion (et encore, pas toujours). Sinon, on n'en voit souvent qu'une infime fraction.
contribution de Pierre Marchand, "Seine & Marne, ce samedi", 12 Oct 1999 |
Quelques observations en Seine & Marne ce samedi dernier:
Le grand comptage d'octobre impose de prendre une feuille à cocher de cinq pages ; C'est vertigineux, mais il faut pourtant la commencer quelque part. Quelle sera la première espèce vue ? Ce fut... une Pie bavarde!
On continue par les mangeoires. Heureusement, les arachides et le tournesol ont du succès. Les habitués sont là pour faire des provisions, autant que pour se nourrir :
Dans les arbres plus loin:
Un petit tour en voiture, jusqu'à la réserve de Marolles près de Montereau. Une surprise, des Colverts en grande quantité peut-être 200 à 300, visibles du même point. Je n'en ai jamais vu autant ici, et d'un seul tenant. Ils ont du se rassembler là pour se tenir à l'abri des chasseurs. Je renonce à y chercher des Canards chipeau.
- Une buse variable
Voilà en quelque temps, 25 espèces de cochées. Ce n'est pas extraordinaire, mais au moins, nous avons sorti la lunette, les jumelles et le guide Heinzel. Nous avons, aussi, passé quelques heures agréables dehors, malgré le temps gris.
Ce plaisir d'avoir vu voler et s'ébattre quelques oiseaux, même des plus communs, nous apporte une immense satisfaction.
réponse de Gerard Joannes, g.joannes@ac-nancy-metz.fr, "Balbuzard pêcheur", 20 Sep 1999 |
J'ai à cette occasion pu observer un balbuzard se lavant tel un canari (image d'une collègue ornitho) alors qu'il était posé sur un haut fond. Cette pratique est elle courante ?
Bonjour Christophe et les autres.
Le 17 avril 1980, à Heudicourt sous les Côtes (Meuse, France), J'ai observé un individu se baignait à demi immergé, arroser son dos avec sa tête. Puis il a battu des ailes et s'est éclaboussé. Une fois reparti, il s'est secoué en vol après son bain.
contribution de Christophe Parisot, anvl@club-internet.fr, "Balbuzard pêcheur", 20 Sep 1999 |
J'ai eu l'occasion d'observer le Balbuzard pêcheur nicheur en Corse et
en Ecosse cette année.
Mais il est aussi bien présent lors des migrations automnales en Bassée
(vallée de la Seine entre Montereau-Fault-Yonne, 77, et
Romilly-sur-Seine, 10).
Ainsi il y avait au moins trois individus en Bassée les 10 et 11
septembre 99 dont 1 était observé depuis environ une semaine sur la
réserve ornithologique du Carreau-Franc de Marolles-sur-Seine.
J'ai à cette occasion pu observer un balbuzard se lavant tel un canari
(image d'une collègue ornitho) alors qu'il était posé sur un haut fond.
Cette pratique est elle courante ?
A noter qu'en Bassée, ce bel oiseau est aussi régulièrement observé en
migration de printemps avec quelques dates très tardives (juillet) qui
laisse en espoir quant à son éventuelle future nidification.
contribution de Pierre Marchand et J.P. Siblet, "Bécasseau tacheté", 14 Sep 1999 |
Présence d' un bécasseau tacheté à la réserve de Marolles dans le Sud de la Seine et Marne.
Samedi 11 : 1 Balbuzard et un Pluvier argenté juv. à Barbey
3 Pilets également à Barbey
Dimanche 12 : 1 Balbuzard à Marolles et 1 autre à Bazoches.
Lundi 13 : en plus du Tacheté, il y avait à Marolles, 2 Pilets des Bahamas(!!),
3 Chipeaux, une dizaine de Sarcelles d'hiver, 1 Aigrette garzette, 1Balbuzard....
bonne ambiance donc !!!