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ornithologie en Grande-Bretagne

 

Contribution de dupont_dubois , "Re: Compte-rendu d'un voyage ornitho en Ecosse" , 22 Jul 2004

Chouette ce message.
ça fait quand même pas mal de chose vu quand on synthétise l'ensemble des observations.
Alors on décide de se faire un peu de camping au mois d'Aout ?

 

Contribution de vicverhaeghe , "Compte-rendu d'un voyage ornitho en Ecosse" , 22 Jul 2004

Du 13 au 20 juillet, nous sommes allés en Ecosse. Voici le compte-rendu de cette semaine.
13/07/04 : Arrêt dans une petite ville après Glasgow : qq mouetttes, 
qq goêlands et qq corbeaux freux
14/07/04 : Dans un terrain de football, près d'Inverness (Centre de 
l'Ecosse) : nombreux huitriers pies avec mouettes rieuses juv. et 
adultes, tous en train de dormir ou de picorer dans l'herbe.
          Petite promenade le long de l'estuaire de Moray First : 
 - qq mouettes rieuses
 - 3-4 corneilles noires croisées avec des mantelées
 - étournaux sansonnets juv ?
 - 3 sternes
          Au camping de Scourie ( Nord de l'Ecosse), près de la mer :
 - Hirondelles rustiques (posées par terrre, c'est étonnant à cette 
période, non ?)
 - 2 bergeronnettes grises
 - nombreux goélands argentés et/ou cendrés
 - qq cormorans
 - 1 rouge-gorge juv. très peu craintif  (posé à nos pieds)
 - 1 Eideir à duvet ?
 - 1 plongeon
 - 1 huitrier pie qui a rammassé un coquillage près d'un rocher et 
qui s'est envolé
15/07/04 : A Tarbet, au matin, avant de prendre le ferry pour Handa 
Island (petite île du nord ouet de l'Ecosse) :
 - 1 oiseau marron non-identifié
 - 1 pie-grièche grise
          Sur Handa Island, à l'intérieur de l'île :
 - nombreux grands labbes
 - nombreux labbes parasites, attaquant parfois les grands labbes
 - qq goêlands marins
          Sur Handa Island, près de la falaise (où ont été recensés 
66 000 couples de guillemot et 11 000 de macareux)
 - Enormément de pingouins tordas
 - Enormément de macareux moines
 - Enormément de guillemots de Troil
 - Nombreux fulmars boréaux
 - Enormément de mouettes trydactiles
 - qq goélands marins
 - qq cormorans huppés
16/07/04
Randonnée à l'intérieur des terres jusqu'au Loch Hope :
 - 1 hibou des marais
 - qq tariers pâtres
En rentrant au camping de Durness (Nord de l'Ecosse) :
 - qq Goélands marins
17/07/04
En voiture, en allant vers le camping de Coylumbridge :
 - 1 buse variable volant en St Esprit
Arrêt au Loch Fleet (11h30) :
 - qq Tadornes de Belon juv. et adultes
 - courlis cendré
 - qq huitriers pies juv. et adultes
 - qq mouettes
 - 2 hérons cendrés
 - 1 canard 
 - phoques veaux-marins 
 - qq canards colverts
Au Loch de Cromarty Firth, nous avons observés de nombreux phoques 
veaux-marins, dont 5 observés de très près sur une plage.
18/07/04
Au Loch Ins, nous avons observé d'assez près de balbuzars, près de 
leur nid.
Aux marais d'Insh, au 1er affut :
 - 2 couples de chevreuils
 - 2 chardonnerets
 - 1 rapace ( buse variable ?)
Au 2ème affut :
 - 2 chevreuils
 - 3 renards dont un en train de manger qq chose
 - 1 roitelet (t. bandeaux ?)
 - 1 bécassine des marais
 - 1 héron cendré
 - 1 buse variable
19/07/04
Randonnée jusqu'au Ben Mac Dui (un sommet d'Ecosse) :
 - 2 pluviers guignards (1 000 m d'altitude)
 - 1 bruant des neiges juv. (1 200 m d'altitude)
 - 1 cincle plongeur

 

Contribution de jean-luc saint-marc, "Sites de miroise visités en Cymru (Pays de Galles)", 14 Sep 2003

N'étant pas allé en Cymru pour faire de l'ornithologie à donf', je t'ai malgré tout ramené de la verte contrée au dragon rouge, quelques notes de visite relatives à des sites ornithos; je t'en fais lecture dans l'ordre chronologique de nos découvertes de fin d'été.

Dans le sens de lecture, tu trouveras :

* Réserve naturelle de Ynis-hir; 52° 32' 58" N - 3° 56' 50" O; I 26 .
Huit kilomètres de circuit, sept postes de miroise, entre collines boisées et estuaire de la Dyfi. Accès par l'A 487; fléchage RSPB, embranchement dans le village de Eglwys Fach; parc de stationnement gratuit mais soumis à contraintes horaires.

* L'embouchure de la Dysinn; 52° 36' 18" N - 4° 6' 55" O; H 26 .
Accessible par Tywyn, sur l'A 493 . Traverses le bourg et prends la rue Tai Idris, soit la dernière à droite en vue du pont de chemin de fer. Continues jusqu'au passage à niveau où, là, tu tournes à droite toute ! Tu longes le chemin de fer jusqu'au bout, où tu peux stationner sans contraintes. Accès à la mer sans difficulté et aux reposoirs de rivières et prairies salées par un chemin piétonnier très facile. Autre accès possible sur ce site par le nord, en empruntant le passage à niveau de la gare de Tonfanau et son éolienne d'amer.

* Réserve naturelle du lac de Wyrnwy; 52° 45' 42" N - 3° 27' 40" O ; J 25 .
Lac artificiel, sis à l'ouest de Llanfyllin, accessible par la B 4393. Parc de stationnement gratuit, plusieurs circuits proposés, ainsi que plusieurs postes de miroise, dont le plus proche de la boutique de la RSPB qui mérite le coup d'oeil pour les non-pratiquants du nourrissage forcené.

* Réserve naturelle de Cemlyn; 52° 24' 34" N - 4° 30' 30" O; G 23 .
Domaine du National Trust, 25 hectares de lagunes saumâtres séparées de la baie de Cemlyn par un trait de galets. Accessible par l'A 5025. En venant de Cemaes, prendre à droite juste à l'entrée de Tregele (direction Cemlyn), parcourir 2000 mètres. Parc de stationnement gratuit. Site de repos du phoque gris à portée d'oeil nu. Facade maritime de la centrale thermo-nucléaire de Wulfa à main droite. Pas de poste de miroise; accès piétonnier en période de reproduction soumis à conseils précis.

* Réserve naturelle de Conwy; 53° 16' 40" N - 3° 48' 22" O; I 24.
Accessible par l'A 470, sur la rive droite de Afon Conwy, en venant des fameux jardins de Bodnant, qu'il ne faut surtout pas tenter d'éviter, infestés de roitelets huppés, prendre direction Bangor- Conwy, puis Conwy; le fléchage marronnasse relatif à la réserve RSPB te prend alors en charge! Parc de stationnement gratuit, mais soumis à contraintes horaires; 48 hectares de réserve naturelle en bordure d'estuaire, cinq postes de miroise en plus de la boutique RSPB donnant sur pièces d'eau et roselières et estuaire. Fauvette de roseaux, râle d'eau, érismature et autres anatidés. Vues superbes sur l'estuaire et le fort de Conwy. A fréquenter absolument pour vérifier une nouvelle fois le vieil adage des îles d'outre-Manche: "Hide, sweet Hide." .

* Réserve de l'estuaire de la Mawddach; 52° 44' 54" N - 3° 56' 26" O; H 25.
Accessible par l'A 493; parc de stationnement gratuit à la permanence de la RSPB, près du péage du vieux pont de Penmaenpool. Quinze kilomètres de sentier sur levée, entre Dolgellau et Abermaw. Vue sur estuaire, bois, roselières, prairies...

* Réserve de Talacre; 53° 20' 49" N - 3° 18' 53" O; K 23 .
Réserve des marais de Talacre, avec saulaies et mares, au nord du village; au sud, observatoire sur l'estuaire de la Dee, fleuve frontière. Immenses vasières . Nouvelle vérification d'adage populaire: "deux heures avant pleine mer, deux heures après, deux heures de bière et on recommence !" .

* Les deux lacs de Cregennan; 52° 42' 39" N - 3° 59' 27" O; I 25 .
Domaine du National Trust. Accès par une route de montagne à une seule voie, soit par Dolgellau, soit par Arthog sur l'A 493. A deux cent quarante mètres d'altitude, le point de vue sur le coucher de soleil au large d'Abermaw est unique; le faucon émerillon, qui alors décide de descendre vers les bosquets en agaçant une dernière fois les quelques corneilles noires présentes, assure le spectacle avien.

* Le réservoir de Nant-y-moch; 52° 27' 48" N - 3° 51' 35" O; I 26.
Si tu aimes à errer et à décortiquer les lumières qui changent sans cesse dans des paysages ouverts, voici un endroit pour toi. Accessible par Ponterwyd, sur l'A 44, ou par Tal-y-bont, sur l'A 487. Si tu es un conducteur avec volant à gauche et quelque peu timoré, prends plutôt par la première proposition. Parce que route à file unique avec dénivelé sérieux qui fout plutôt les chocottes au passager de ta droite; fendard !!

* La réserve naturelle de Glaslin; 52° 32' 3" N - 3° 43' 40" O;
Espace géré par Montgomeryshire Wildlife Trust, accessible par la B 4569. A treize kilomètres et demi de Machynlleth, à la "milepost", prendre la piste à droite et la suivre sur mil six cent neuf mètres. Parc de stationnement sans contrainte. Buse variable et milan roux, lagopède d'Ecosse réputé nicheur. Circuit autour d'un petit lac entre mousses, joncs, plantes carnivores, bruyères. Possibilité de continuer la piste en respectant le strict conseil : "shut the gate". Autre site où il fait bon, pour tout glandeur qui se respecte, laisser ses propres sens s'assouplir jusqu'à l'élargissement.

Voilà, c'est à peu près tout, en entendant de reprendre repères et un peu de moëlle!!! fraternellement
jean-luc saint-marc
palais arctique occidental

 

Contribution de jean-luc saint-marc, "Les trois abers les plus proches de Llanllwyda (Cymru)", 13 Sep 2003

La Dysinni s'écoule vers le sud-ouest, calmement pour se jeter contre un ourlet de galets qui lui barre l'accès à la baie de Ceredigion. La voie ferrée littorale occupe la crête de ce dépôt, d'où un pont bas est jeté pour franchir la rivière. S'est formé un large espace d'expansion, en phase d'ensablement, dans lequel les brebis paissent, les cormorans sèchent, les limicoles et les laridés se repaissent. Nous sommes au nord de Tywym, cet endroit protégé de la houle est sous l'influence des marées. Vue sur la vallée avec le lointain Cadair Idris et le rocher aux oiseaux. Le dernier jour d'août, observation d'un immature de phalarope à bec large.

La Dyfi se jette dans la même baie que la Dysini, mais avec de plus larges facilités, à hauteur de Aberdyfi. La réserve naturelle de Ynis-hir, gérée par la Royale Société des Biafs, propose environ huit kilomètres de circuit, sept postes de miroise (dont un forestier). Les grilles du parc de stationnement ferment à 20.00, mais les piétons peuvent circuler librement. Ce site est fléché sur l'A487, l'embranchement se situe dans le village de Eglwys Fach.

La Mawddach se jette dans la même gigantesque et fameuse baie que ses deux frangines, à hauteur de Abermaw. Un pont ferroviaire, ouvert aux piétons et cyclistes, de pittoresque architecture, enjambe au prix fort l'estuaire, au nord du massif montagneux de Cadair Idris. Le phoque gris aime à remonter ce fleuve et porter concurrence aux pêcheurs bipèdes à cuissardes.... Un chemin-nature est proposé entre Dolgellau et Abermaw, soit quinze kilomètres; de l'utilisation d'une digue pour la découverte ou l'observation de la nature, entre le domaine du bruant des roseaux, de la corneille noire, des harles. A l'entrée du vieux pont de bois et à péage, à Penmaenpool, où passe le chemin, la RSPB tient permanence aux heures ouvrables. un autre accès par la gare de Morfa Mawddach, plus en aval ...

Embouchure de la Dysnni : 52° 36' 18" N - 4° 6' 55" O
Ynis-hir (estuaire de la Dyfi): 52° 32' 58" N - 3° 56' 50" O
Penmaenpool, sur la Mawddach : 52° 44' 54" N - 3° 56' 26" O
Morfa Mawddach, estuaire de la Mawddach : 52° 42' 29" N - 4° 1' 58" O

jean-luc saint-marc
europe

 

Contribution de jean-luc saint-marc, "Sentiments d'un miroiseur de retour de Cymru", 12 Sep 2003

Est-il besoin de parler le Arafslow
pour aller visiter cette Cymru
au légendaire Croeso ?

Certes non ! Ni de faire des projets précis.

Il est par contre bienfaisant de se laisser porter, imprégner et charmer par ce spectaculaire Pays de Galles, bilingue, au légendaire sens de la bienvenue.

Le poids du bilinguisme, comme dans tout pays occupé, est flagrant dès lors que le costaud de service décide d'appuyer un peu plus fort sur le joug qu'il impose.

Les vols à ras de terre des forces aériennes et impériales sont une insulte au respect lui-même.
Le prétexte fallacieux d'une reconquête fortuite des Sorlingues ou d'une probable déroute en Chaldée est arrogant !

La dernière semaine d'août 2003, le nord du centre de Cymru était sous le vent de secteur nord depuis des jours et pour plusieurs jours encore.

Au sortir des environs de Dolgellau, de la vallée glaciaire du Tal-y-llyn et quelques kilomètres avant que la mer ne devienne perceptible, la moyenne vallée de la Dysinni nous a accueilli dans ses vertes prairies à Llanllwyda, au pied de Craig yr Aderyn,
ce qui signifie: le rocher aux oiseaux !

Aléas, doux aléas.

Le temps de monter la toile de tente face à l'orient, avec vue sur une crête exposant encore quelques séquelles de l'ouragan de 1995, et nous avons énuméré les sept espèces de corvidés qu'il est possible de reluquer dans cette contrée lumineuse!!!

Ma blonde et moi ne nous sommes pas dit:
"Partons, pour d'autres espaces à coches...".

Nous avons plutôt ressenti que cet endroit serait bien capable de nous retenir pendant plus de deux semaines, contrairement à nos projets insensés qui en étaient à deux camps de base !

Le cincle familier, merle d'eau britannique à une pincée de décamètres, allait remonter l'affluent de la Dysinni, juste que devant les premières maisons, au fur et à mesure que les campeurs estivaux quittaient ce site...

Tous les soirs, les grands cormorans venaient s'agripper aux parois verticales du rocher au oiseaux, là où ils auront niché, pour y passer la nuit...
L'envol matinal traîne en longueur dans les premières fraîcheurs.

La chouette hulotte chante en plein jour, et une famille de lavandières des ruisseaux va se disloquer, avec le temps.

Une vingtaine de mésanges à longue queue traînent d'aulnes en érables et entraînent dans leurs farandoles une paire ou deux de mésanges bleues.

Deux jeunes pèlerins vont passer leurs journées à crier à longueur de journée, tandis qu'un adulte à l'écart sur un pierrier y prend chaque jour son bain de risées.

Le faucon crécerelle est rare.

Le milan roux chaque jour vaque à une inspection patiente;
les jeunes buses s'émancipent à force de voltiges à l'aplomb de quelques cairns, dans le large domaine de nombreux pipits farlouses...

Dans un houx massacré par un stupide gyro-broyeur, un juvénile de troglodyte apprend sa vie.

Les goélands argentés par dizaines connaissent chaque auge de chaque prairie grasse, là où les brebis vitaminées peuvent laisser quelques miettes de leurs granulés dopants !

Les jeunes taureaux de la race galloise, encore plus noirs qu'un ibérique, meuglent sur deux tons; le héron cendré rentre alors son cou dans son manteau gris.

Le faucon émerillon redescend des bruyères en fleurs en auscultant les nombreux murets, l'épervier rejoint son bosquet et l'effraie quitte sa grange.

Les jeunes hirondelles de fenêtre et d'étables réclament encore de méritées becquées, alors que le lune éclaire à merveille la piste du retour....

Les première chauves-souris sortent et précèdent l'envol de la hulotte, d'environ un quart d'heure.

Ces quelques miroises extraites de la cinquantaine d'espèces d'oiseaux que nous avons observés du terrain de campement d'Ellyw Wilson....
comme souvenirs ramenés d'outre-mer pour les compagnons.

Llanllwyda : 52° 39' 7" N - 3° 59' 53"O
Craig yr Aderyn : 52° 38' 37" N - 4°0' 29" O

jean-luc saint-marc
palais arctique occidental

 

Contribution de jean-luc saint-marc, "Le bulletin numéro 76, des Amis de la Réserve nature lle du Port de Rye (FRHNR)", 15 Aug 2003

Le bulletin numéro 76, des Amis de la Réserve Naturelle du Port de Rye (FRHNR), celui dit d'été, est arrivé jusqu'à nos boîtes à lettres ! Qu'ont donc miroisé nos amis anglais dans leur Sussex oriental entre Avril et Juin 2003 ?

Avril :
Première apparition, pour le Sussex, d'un Pluvier fauve, entre le 2 et le 19, parmi de belles bandes de Pluviers dorés ayant atteint jusqu'à 445 individus, sur Flat Beach. Un Pluvier guignard mâle, le 25.
Premiers Coucous et Fauvettes grisettes le 9, hirondelles de fenêtre le 13, Martinets noirs le 18, et des tas d'autres merveilles sur terre comme en mer !

Mai :
La plupart des estivants sont arrivés à la mi-mai.
22 Barges à queue noire le 2 et encore un Pluvier doré le 28.
Les Courlis corlieu ont culminé à 353 individus.
Les Traquets motteux sont arrivés tardivement.

Juin :
Des oiseaux rares pour ce mois: une Spatule blanche et deux Sternes de Dougall
Une Guifette noire le 28.
La colonie de Sternes caugek avec 250 couples a produit plus de 400 jeunes.

La baie de Rye et la baie de Somme sont dans un commun projet européen dit des "deux baies".
Une adél pour FRHNR : http://www.naturereserve.ryeharbour.org

jean-luc saint-marc
clamart- francilie

 

Contribution de Froggy Birder , "Re: SITE SUR LE SUIVI D'OIES EN MIGRATION" , 24 Sep 2002

Ici (dans les Pennines, colines du nord de l'Angleterre)les oies a bec court (connue sous le nom de "Pinkfeet" ou "PFG") ont commence a passer... C'est signe que les journees vont devenir tres courtes, et que les grives vont bientot arriver en nombre (premiere Mauvis Mercredi dernier)... Dire que y'a six ans je ne connaissait cette espece qu'a peine (vue en hiver en Hollande 1 fois) mainteant je les reconnais au cri! Ca n'a pas que du mauvais de s'exiler...

Pour ceux qui sont interesses par les donnees brutes Samedi (21/09) 62 Oies a bec court SE et Lundin (23/09) 4 a chaque fois volant le long de la meme ligne de crete vers le SE...

Non c'est pas mal la migration ici, depuis debut septembre j'ai acumule plus de 4500 passereaux (principalement Pipit Farlouse...). Avec des bonnes surprise (Pipit de Richard pour moi, d'autres spotteurs du coin ont deja chope du Bruant des neiges et lapon cette annee)...

Froggy Birder
Marsden (W. Yorkshire, GB)

 

Contribution de jean-luc saint-marc , "De ma langue, on voit la mer." , 3 Sep 2001

De retour de Scotland,
où les deux dernières semaines du mois d'août nous ont délivré de ces profondeurs de champ valorisant merveilleusement les vastes espaces du nord et la palette des nuances de vert du sud.

Soit !
Les forces aériennes royales y patrouillent comme en territoire occupé et sous le signe de l'arrogance, mais le peuple écossais sait accueillir chaleureusement les voyageurs débarquant d'Europe francophone.

Nombre de fermes et chemins pédestres sont isolés pour cause de Foot & Mouth Disease (fièvre aphteuse), en particulier lors de la deuxième semaine dans le Dumfries et Galloway (sud-ouest du pays), où la fameuse Southern Upland Way (sentier de rando reliant la mer du Nord à la mer d'Irlande) est quasi-interdite !

La terre des Scots semble se prêter formidablement bien à la miroise; alors sortant mon calepin de la poche arrière de mes culottes courtes, je vous livre sans autre délai, quelques moments délicieux:

RIGMAROLE

Mergus merganser, Apus apus, Larus canus, Falco peregrinus, Circus cyaenus, Gavia stellata, Anas penelope, Actitis hypoleucos, Tachybaptus ruficollis, Carduelis spinus, Regulus regulus, Parus ater, Morus bassanus, Uria aalge, Carduelis cannabina, Somateria mollissima, Cepphus grylle, Falco columbarius, Lagopus lagopus scoticus, Garrulus glandarius, Corvus corone cornix...

Scotland est une bonne terre, et m'a rappelé un auteur lusitain qui disait:
"De ma langue, on voit la mer.".

jean-luc saint-marc
Francilie

 

Contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "Miroise en terre Scot", 19 May 2001

Souvent sur les listes de discussion, il y a des urgences, du genre:

        "je serais lundi dans un petit pays, où je n'ai pas choisi d'aller;
        quelqu'un sait-il où et quand y voir les piafs ?
        d'avance; saint-kiou "

La province Dumfries & Galloway,
sud-ouest de la terre Scot, propose un magnifique livret,
gratuit et de 24 pages, intitulé:
                "Dumfries & Galloway - Birdwatching"

28 belles images de différents milieux, différentes saisons,
cinq cartes, pour cinquante sites ornithologiques,
entre Grey Mare's Tail et Mull of Galloway.
Indices:
                http://www.dumfriesandgalloway.co.uk
                info@dgtb.ossian.net
jean-luc saint-marc
Francilie
jlsm_A_club-internet.fr

 

Nouvelle contribution, "Re: sternes arctiques", 16 Oct 2000

C'est vrai que ce n'est pas le premier déclin des oiseaux marins nicheurs des Shetland, et que la tendance générale est à la baisse depuis 20 ans ou peut-être plus. Mais le phénomène dont je parlais est plus récent et concerne les 5 dernières années. En tous cas c'est ce que les permanents de la RSPB Shetland ( et Orkney ) m'ont expliqué, et ce sont les sternes qui semblent les plus touchées, sans doute parce qu'elles se nourrissent quasi-exclusivement de lançons.

Les macareux se portaient plutôt bien cet été, notamment à Sumburgh Head pour ceux qui connaissent ( c'est la pointe sud des Shetland ). Il faut croire qu'ils ont à peu près remonté la pente...tant mieux ! Ils sont si drôles, les jeunes, avec leur petit bec de rien du tout...

Mais l'explication climatique n'est encore qu'une hypothèse pour interpréter l'accélération du déclin des colonies de sternes. Je suppose que d'autres facteurs entrent en compte, notamment l'augmentation des effectifs de grands labbes, prédateurs redoutables qui sont presque omniprésents...

 

contribution de Jean-Paul Moulin, jeanpaulg.moulin@wanadoo.fr, "Re : sternes arctiques : révoltant !", 16 Oct 2000

Le déclin des populations d'oiseaux marins nicheurs des Shetland est signalé depuis la fin des années 80.
Les Sandeels (lançons à ma connaissance) ont fait l'objet de permis de pêche pour faire de la farine (engrais et aliments pour le bétail ?) contre lesquels la RSPB (la LPO britannique) a protesté à l'époque. Je crois que les permis ont été rapportés (je cite de mémoire) mais le mal était fait et il faut que les populations se reconstituent. Je me souviens de mon voyage aux Shetland en 1990 avec des macareux amaigris, incapables de nourrir leurs poussins : lamentable ! Il faudrait vérifier, mais en fonction des données dont je dispose, je pense que ce sont des causes locales, pas glorieuses pour autant, qui sont cause des problèmes actuels plutôt que des modifications climatiques.
Jean-Paul Moulin Bois d'Arcy, Yvelines

 

Nouvelle contribution, "sternes arctiques : révoltant !", 16 Oct 2000

Puisque l'ambiance est à la révolte en ce moment sur la liste ornitho, rajoutons-en une couche.

A propos des sternes arctiques, je trouve que leur situation est en passe de devenir catastrophique, en tous cas dans les îles du nord de la GB. Depuis qq années leurs effectifs n'arrêtent pas de décliner ( plusieurs milliers il y a moins de dix ans sur la seule île de Fetlar ( 4000 Ha ), et cette année même pas qq dizaines ). On peut même dire qu'ils sont en chute libre. Cette chute est directement liée à la diminution du nombre de leurs poissons favoris, les "sandeels" ( anguilles de mer ? ). Pourquoi ces poissons disparaissent-ils ? Il y aurait des phénomènes plus ou moins cycliques, et la pêche joue sans doute un rôle, mais ce n'est pas le principal facteur.

En fait, le déclin de ces poissons semble dû aux modifications des courants marins ( refroidissement du Gulf Stream annoncé par les météorologues ?), tout ça à cause... des hommes qui dégagent toujours plus de CO2 dans l'atmosphère. On veut leur interdire ? C'est pas grave, y'a qu'à payer pour avoir le droit !!! Ca, c'est pour les plus gros ( les Ricains en particulier ). Mais nous sommes tous responsables.

Pensons aux oisillons de sternes arctiques, tous morts de faim cet été aux Shetland, et prenons les transports en commun ( en ville ), le train pour les voyages ( en plus c'est plus rapide et plus reposant !!) ou le vélo pour les petits trajets. Et CA, c'est étre écologiquement responsable... en espérant qu'il ne soit pas trop tard !!

Quand on pense que ces élégants oiseaux font un voyage de presque 6 mois depuis le pôle sud pour venir tenter de nicher au nord...

 

Nouvelle contribution, "Shetland", 29 Aug 2000

Je suis rentrée il y a trois jours des Shetland, où j'ai passé un mois comme bénévole dans la réserve RSPB de Fetlar ( s'il y en a qui connaissent ). Pour vous mettre l'eau à la bouche, je vous donne une petite liste des espèces de "routine" : phalarope à bec étroit ( le plus fameux, et celui qui attire le plus de "twitchers" ), linotte à bec jaune, pipit maritime, plongeon catmarin, grand labbe, labbe parasite, courlis corlieu, sarcelle d'hiver, bécasseau variable, pluvier doré, et bien sûr le fulmar boréal, omniprésent, et tant d'autres... J'en oublie beaucoup, mais si vous voulez des infos plus détaillées, il suffit de demander ( en privé bien sûr ! ). En tous cas, j'y retourne à la première occasion... ou plutôt aux premières vacances assez longues pour y rester plus de quatre semaines !

En rentrant dans mon Jura, j'ai trouvé qu'il y avait décidément beaucoup d'arbres ici, et des petits oiseaux partout dans le jardin, quelle agitation !! Et des rapaces dans le ciel...

Pour ma première sortie depuis mon retour, j'ai retrouvé les espèces "habituelles" aux endroits "habituels", mais il y a des nouveaux venus : des jeunes rousserolles verderolles - acrocephalus palustris - dans les marais, une famille de tariers pâtres - saxicola torquata rubicola - en promenade et trois juvéniles de milan royal - milvus milvus.

Dans un petit bois d'épicéas, deux mésanges huppées - parus cristatus - inspectent les branches. Je suis là depuis cinq petites minutes quand un écureuil atterrit en parachute sur un noisetier, à une vingtaine de mètres de mes jumelles. Il n'a pas l'air gêné de me voir et casse tranquillement la croûte avant de s'éloigner un peu.

Un torcol fourmilier - jynx torquilla - pour clore la matinée. Comme vous voyez, rien d'exceptionnel, surtout en comparaison des Shetland, mais c'est si agréable de retrouver toute cette diversité...
Jura

 

Nouvelle contribution, "comportement des phalaropes", 26 May 2000

Je pars cet été aux Shetland et je commence donc à préparer mon "expédition".

Je cherche des précisions sur le comportement des phalaropes, notamment les phalaropes à bec étroit (phalaropus lobatus), et l'inversion des rôles du mâle et de la femelle en période nuptiale.

Et si vous avez des infos sur le grand labbe (stercorarius skua), le Labbe parasite (stercorarius parasiticus) ou le Fulmar boréal (fulmarus glacialis), je prends aussi !

 

contribution de Pierre-Yves Bodart., bodart_py@hotmail.com, "iles Shetland", 6 Mar 2000

Les amateurs d'embruns salés & d'oiseaux marins :
Incontournable http://www.wildlife.shetland.co.uk/
Specifiquement Fetlar ? http://www.zetnet.co.uk/sigs/centre/

 

question, "iles Shetland", 06 Mar 2000

J'ai reçu récemment une réponses de la RSPB (Royal Society for the Protection of Birds, l'équivalent en GB de notre LPO) concernant une demande faite pour un séjour en tant que bénévole dans une réserve. Je vais donc passer 4 semaines l'été prochain sur l'île de Fetlar, dans les Shetland... Une nouvelle comme ça, ça se partage! Alors si vous avez des infos pour me faire patienter jusque là, n'hésitez pas!

Et si vous voulez passer des vacances au service des oiseaux tout en parlant anglais, rien de plus simple: écrivez à la RSPB ou envoyez-leur un courriel ( mailto:volunteers@rspb.org.uk ), ils vous enverront un petit dossier à remplir, avec des informations sur les différentes réserves britanniques accueillant des bénévoles.

 

contribution de pierre-yves.bodart, bodart_py@hotmail.com, "Vieux pingouin à Skomer", 7 Dec 1999

L' extrait repercuté par JL. est d'autant plus intéressant qu'il a pour moi une résonnance particulière.

J'étais en effet le 12 juillet dernier sur Skokholm (Wales) , l'île voisine de Skomer...que j'y ai vu macareux, pingouins (razorbills) & guillemots...mais que j'ai raté les "storm petrels" et les puffins des Anglais "Manx shearwaters" , eux venant la nuit et moi ne restant que le jour.

Qui plus est, avant d'accoster à Skokholm, nous avions fait un bref détour jusqu'à l'embarcadère de Skomer pour y déposer 2-3 scientifiques, partageant alors les eaux côtières avec macareux et guillemots en pêche.

Les îles de Skomer & Skokholm sont situées à quelques encablures des côtes de la péninsule de Marloes, au Sud-Ouest du Pembrokeshire, Pays de Galles.

Skomer est une réserve naturelle gérée par le Dyfed Wildlife Trust et bénéficie d'un triple statut de Réserve naturelle nationale, de Zone de protection spéciale et de Site d'intérêt scientifique particulier. La zone marine sur laquelle sont posées les îles de Skomer et de Skokholm forme un ensemble au statut de réserve nationale maritime.

Skomer est une des plus grandes colonies d'oiseaux marins du Sud de la Grande-Bretagne avec de grosses colonies de macareux, de mouettes tridactyles et d'alcidés (guillemots et pingouins = razorbills !).

Mais elle doit une bonne part de sa réputation au fait qu'elle détient à elle seule plus de 40 % ( 60 % si on additionne Skomer & Skokholm) de la population mondiale -soit une estimation de 165.000 paires- de puffins des Anglais (Manx shearwater = Puffinus puffinus). La bonne santé de ces populations d'oiseaux de mer est due à l'isolation des sites de reproduction par rapport aux prédateurs terrestres tels que chiens, chats, renards ou rats.
Seuls les lapins prolifèrent (forcément, pas de prédateurs) sur les deux îles, de sorte que le terrain est quasiment partout miné par des galeries d'oiseaux ou de lapins.

C'est également un endroit reconnu pour le passage migratoire de certains passereaux peu fréquents (pouillots et pipits). Même l'un ou l'autre passage de frégate y est recensé.

Skomer offre aussi un habitat de choix à la deuxième plus grande colonie de phoques gris du pays de Galles (Wales), la première étant située du côté de Ramsey Island (RSPB reserve).

Dans les eaux environnantes, il n'est pas rare -j'en ai fait l'expérience- d'apercevoir dauphins ou baleines.

Quelques miles plus au large, on trouve l'île de Grassholm, qui est la deuxième plus grande colonie de fous de bassans (Morus bassanus = gannet) au monde.

De la pointe Sud-Ouest de Stockholm, en fixant le télescope en direction de l'Ouest, on aperçoit un mamelon blanc au milieu des flots...C'est Grassholm et ses milliers de fous de Bassan.
Des individus en sortie de pêche viennent d'ailleurs sans cesse s'interposer dans le champ de la lunette.

Et dire que ce petit paradis, que j'ai pu toucher du doigt l'espace d'une journée, a failli être définitivement altéré lors de la catastrophe pétrolière du Sea Empress, le 15 février 1996 (70.000 tonnes de brut de la Mer du Nord perdus) , à l'entrée de l'estuaire tout proche de Milford Haven.

http://www.swan.ac.uk/biosci/empress/region/bcmap.htm

Heureusement, notamment grâce à une météo favorable, une grande partie de la pollution a pu être contenue avant de toucher les îles...et les dégâts sur les oiseaux "partiellement" limités, notamment parce que ce grave accident a eu lieu hors la période de reproduction.

http://www.swan.ac.uk/biosci/empress/birds/stats.htm

 

contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "jlsm_A_club-internet.fr", 3 Dec 1999

Avec l'aimable autorisation de Tony Pearce:
Un pingouin torda (Alca torda), bagué en juillet 1962 par l'Institut Edward Grey, a été trouvé sur Skomer, cette année. Il n'est pas dit si l'oiseau était mort ou vivant.

A razorbill ringed on July 1962 by the Edward Grey institute was found on Skomer this year, it did not say in the article if the bird was dead or alive.
Best wishes,
Tony Pearce
Pembrokeshire, Wales, UK.
courriel: pearcet@enterprise.net

 

contribution de morby@club-internet.fr (Jean Pierre Morby), "Miroiselage en Ecosse", 2 septembre 1998

Bref séjour ( 20, 21 et 22 aout) en Ecosse. J'ai cependant pu miroiseler quelques heures à 3 endroits:

1. Dunkeld (au nord de Perth)

A - du pont sur la Tay: 15 harles huppés (c'est à dire 3 familles comprenant la femelle et 3 à 5 juvéniles) les mâles sont repartis depuis longtemps.1 cincle plongeur.

B - de l'observatoire sur le Loch of Lowes: 2 balbuzards pêcheurs. Séance étourdissante d'apprentissage: l'adulte pêche un petit poisson (maximum 20 cm), le porte au juvénile sur le nid, le juvénile décolle avec le poisson dans ses serres, vole un moment en criant, puis revient sur le nid pour manger.

2. Région d'Inverness

A - petit lac (sans nom sur ma carte près du château de Cawdor): 2 grèbes esclavons, 1 juvénile avec la tête encore rayée et 1 adulte en plumage d'éclipse (marques rousses en haut du cou).

B - presqu'île de Black Isle: programme de réintroduction du Milan royal (Tourist information centre de North Kessock, très bien fait, accueil cordial et compétent). Il y a maintenant 28 couples sur le territoire. Nous avons pu observer 1 adulte pendant 20 minutes qui nous a fait une démonstration de vol au gouvernail - grâce à sa queue fourchue - dans un fort vent en rafales. Impressionnant!

+ bande d'une trentaine de chardonnerets élégants (sans doute déjà réunis pour la migration - zone extrême nord de distribution)

3. Région de John O'Groats (pointe de l'Ecosse, embarcadère pour les Orcades)

A - Duncansby Head: fabuleuses falaises et observation très rapprochée. Le 22.08 donc, les macareux, guillemots et pingouins étaient déjà repartis des nids (je les avais vus au même endroit en 1993). Par contre, les fulmars étaient encore là (plusieurs milliers), même quelques jeunes au nid avec du duvet. Plusieurs centaines de Fous de Bassan patrouillant près de la côte. Dizaines de Grands Labbes. 2 Grands corbeaux. + 16 phoques veau-marins

B - plage de Casteltown: 1 grand labbe, 5 ou 6 grands cormorans, 10 eiders à duvet, courlis cendrés (dizaines), huîtriers pies (centaines), vanneaux huppés (centaines), chevaliers gambettes (dizaines), 1 chevalier aboyeur, 2 tournepierres à collier (plumage d'hiver), 2 grands gravelots, 6 petits gravelots, 5 bécasseaux variables (éclipse, tache noire du ventre presque disparue) + corneilles mantelées et noires côtes à côte + traquets motteux + buses variables très nombreuses + faucons crécerelles (pas très nombreux, moins qu'au sud)

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