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Extremadure

 

Contribution de André Boussard , "L'EXTREMADURE ORNITHO - Avril 2003 (Compte rendu)", 26 May 2003

L' EXTREMADURE ORNITHO
SEJOUR A TORREJON EL RUBIO
(du 25 au 30 avril 2003)

Je ne suis pas surpris, chaque année, à date presque fixe, de voir revenir chez nous, nicher le couple de Busards Saint Martin dans la lande derrière le bois, le Rossignol près de la rivière, le Loriot en haut du grand chêne etc … vous avez, vous aussi, dû constater cette régularité.

Au parc de Monfragüe en Extremadure (centre ouest de l'Espagne) depuis maintenant 25 ans que la réserve existe, les oiseaux ont été tellement constants dans la localisation de leur nid, que les documents imprimés par l 'Office du Tourisme en tiennent compte.

Vous sont indiqués l'endroit des nids de Cigognes noires, celui de l'Aigle Ibérique …. mieux encore, l'un des trois circuits de randonnée conduit en une heure et demie à un mirador qui vous permet de dominer un superbe nid de Vautour Moine sur le plus spectaculaire chêne-liège du coin. Présence au nid garantie en avril .

Quant aux Vautours Fauves, ils sont une cinquantaine à distance des jumelles sur le rocher du «Salto del Gitano» ou à tournoyer lentement au dessus de vous - quelquefois on peut compter leurs plumes - lorsque vous ne les voyez pas dans une dizaine des nids faciles à repérer à la lunette, sur la face est du rocher. Le spectacle est permanent : jeunes au nid en équilibre instable se serrant contre l'adulte, lissage consciencieux des plumes, scènes d'intimidation, cou tendu, corps ramassé et si vous avez de la chance, vous verrez le spectacle d'un vautour posé au soleil, les ailes tendues ouvertes (2,40 à 2,80 mètres d'envergure !!).

Rassurez-vous, on ne vous dit pas tout et les grandes surprises existent, le plaisir de trouver en cherchant demeure. Et c'est ce qui fait le charme des échanges de «tuyaux du jour» avec les autres ornithos. Car des ornithos il y en a et vous leur devrez certainement une ou deux raretés en dehors du parc de Monfragüe.

COMMENT S'ORGANISER ?

Habituellement, nous avons plaisir à partir avec Pierre Boutonnet (Yuhina) mais le groupe qu'il conduisait en Extremadure en avril étant complet, nous sommes partis seuls. Pierre a bien voulu nous donner quelques infos dans une de taille : l'indication de l'Hôtel Carvajal à Torrejon del Rubio, au centre des différents points d'intérêt .
Merci à Pilar, Toñi et Raphaël pour leur gentillesse et leur disponibilité … séjour en demi pension de 6 jours parfaitement réussi.

LES GRANDS MOMENTS DE DECOUVERTE

® La route dans la fraîcheur matinale pour rejoindre le parc. Roulez doucement, ouvrez vos fenêtres, vous allez vous régaler. Dans un concert ininterrompu dominent d'abord les virtuoses ROSSIGNOLS PHILOMELES (Luscinia megarhynchos) dont les territoires se touchent et qui se passent le relai au long de votre route. Se mêlent les trilles du TROGLODYTE MIGNON (troglodytes troglodytes), le chant familier du PINSON DES ARBRES (fringilla coelebs) partout présent, les chants plus aigus du SERIN CINI (serinus serinus) ou du BRUANT JAUNE (emberiza citrinella) .

Vous allez rencontrer vos premières sautillantes PIES BLEUES (cyanopica cyanus) quelques PIES GRIECHES A TETE ROUSSE (lanius senator) et la PIE GRIECHE MERIDIONALE (Ianius meridionalis) à la poitrine légèrement ocrée et au sourcil blanc étroit faisant le tour du front - elle est seulement cantonnée dans notre midi et en péninsule ibérique.

En fond, le COUCOU GRIS (cuculus canorus) célèbre lui aussi le soleil ainsi que , les sentinelles chanteuses, moins discrètes, régulièrement postées que sont les BRUANTS PROYERS (miliaria calandra), les COCHEVIS HUPPES (galerida cristata) quelquefois COCHEVIS DE TEKLA (galerida theklae) et dans les zones humides la BOUSCARLE DE CETTI (cettia cetti) au chant tonitruant.

® L'arrivée au parc avec en perspective devant nous une trentaine de VAUTOURS FAUVES (gyps fulvus) traçant, pas très haut, de lents cercles face au rocher escarpé dans la lumière brumeuse du matin.

® La marche vers le château de Monfragüe, face au grand rocher et l'envol à quelques mètres de nous du couple de MONTICOLE BLEU (monticola solitarius), le mâle continuant à chanter au fur et à mesure qu'il monte dans les airs. En bas, l'univers des chênes-lièges est à perte de vue, avec des masses pommelées, d'un vert soutenu … et là, tout à coup, sous nos yeux, deux tâches blanches se rapprochent, planantes …c'est un couple de VAUTOURS PERCNOPTERES (neophron pernopterus) paisible.

® Un vol de GANGAS UNIBANDE (pterocles orientalis) s'est levé peu avant que nous ne trouvions une douzaine de GRANDES OUTARDES (otis tarda) dans la steppe entre Torreargas et Sierra de Fuentes. Impressionnante, la parade nuptiale de l'adulte mâle, toutes plumes blanches dehors dans la transe d'un ballet.

® Quatre nids de CIGOGNES NOIRES (ciconia nigra) dont trois seront repérés par les va et vient d'adultes - oeufs visibles mais pas encore de poussin.

® Le renard rencontré sur la route, fier et décidé, avec un gros poisson dans la gueule (sans tête ni queue) offert par des pêcheurs du Tage.

® Pendant près d'une heure, la contemplation de cinq ELANIONS BLANCS (elanius caeruleus) dont un couple en parade et trois autres en chasse (comme le faucon crécerelle ils font le «Saint Esprit»). Il est habituel de les trouver près de la route CC912 de

Torrejon el Rubio à Caceres

. Prendre à gauche face à une dizaine de nids de cigognes blanches sur de grands pins, environ à une quinzaine de kilomètres du village.

® La découverte d'une vingtaine de vautours fauves sur la carcasse d'une vache qui venait de mourir. Pour permettre certainement un contrôle vétérinaire un peon est venu planter un bâton avec au bout un sac plastique attaché flottant au vent. Cela a suffit pour décourager les vautours les plus téméraires et ils sont tous partis en prenant de la hauteur.

® L'interception, par un AIGLE IBERIQUE (aquila adalberti) sous nos yeux, en plein vol, d'un ETOURNEAU UNICOLORE (sturnus unicolor) Il l'a laissé échapper deux fois mais …..

® La relève assurée majestueusement par un VAUTOUR MOINE (aegypus monachus) sur le nid déjà évoqué, visible depuis le mirador de la piste verte de Cerro Gimio - deux heures trente aller et retour depuis Villareal de San Carlos.

® Les virevoltes d'un couple d'AIGLES DE BONELLI (hieraaetus fasciatus), à bonne portée de lunette près des rochers du

Portilla del Tietar

. Nous n' avons pas pu localiser le nid avec certitude.

® En plein jour, dans un lieu bien connu des ornithos, un HIBOU GRAND DUC (bubo bubo) cligne des yeux … peut être surveille-t-il ses deux jeunes tout proches.

® En bordure de l'autoroute E90, en partant de Jaraicejo et quelques kilomètres avant Trujillo, les branches de cinq arbres sans feuilles croulent sous le poids de près d'une centaine de HERONS GARDE BOEUFS (bubulcus ibis) qui nichent là, au milieu d'une vingtaine de nids de CICOGNES BLANCHES (ciconia ciconia).

® Trois TALEVES SULTANES (porphyrio porphyrio) sont sur leur nid, à cinquante mètres du chemin, dans les zones humides de Almaraz.

® Dans des flaques crées par les pluies de la semaine passée, des HIRONDELLES DE FENETRE (delichon urbica) et des ROUSSELINES (hirundo daurica) en bonnes maçonnes, enfouissent leur front dans la boue et font des navettes vers les nids à construire.

® Pendant qu'une HIRONDELLE RUSTIQUE (hirundo rustica) construit son nid dans le poste d'observation de l'Embalse de Talavan, à vingt mètres, imperturbable, un GREBE HUPPE (podiceps cristatus) couve, même pas dérangé par le HERON POURPRE juvenile (ardea purpurea) qui frôle les herbes de son nid en sortant de la roselière.

® Quatre GLAREOLES A COLLIER (glareola pratincola) partagent une petite bande de terre au milieu de l'Embalse de Caceres avec une dizaine d'ECHASSES BLANCHES (himantopus himantopus), indifférentes au remue ménage bruyant d' une cinquantaine de hérons garde boeufs proches, installés sur une jetée.

® Un peu partout, près des zones sablonneuses, les GUEPIERS D'EUROPE (merops apiaster) nous émerveillent de leurs couleurs. Pour les trouver, tendez l' oreille.

® La route qui va de Talavan à Caceres est longée à une centaine de mètres par une ligne électrique ; à chaque poteau a été fixée une « boite à Rollier » … et en effet des ROLLIERS D'EUROPE (coracias garrulus) sont bien là sur les fils, mais surprise, superbes, deux COUCOUS GEAIS (clamator glaudarius) serrés l'une contre l'autre donnent une note de couleur différente.

® La presque rencontre, sur la route vers Trujillo avec un AIGLE BOTTE version claire (hieraaetus pennatus) qui tombé du ciel a coupé notre route, sa masse obscurcissant notre pare brise et serres en avant pour saisir une proie s'est plaqué contre le talus en léger surplomb à notre droite. Bel instantané ! Ca c'est passé en un éclair à moins de cinq mètres ! Dommage que nous n'ayons pu voir la suite, nous roulions et l'oiseau était hors du champ du rétroviseur.

AUTRES OBSERVATIONS

Grèbe castagneux - Aigrette garzette - Héron cendré - Héron pourpré - Canard colvert - Canard chipeau - Milan noir - Milan royal - Circaète Jean-Le-Blanc - Busard des roseaux - Busard Saint Martin - Busard Cendré - Epervier d'Europe - Buse variable - Bondrée apivore - Aigle royal - Faucon crécerelle - Faucon crécerellette - Perdrix rouge - Caille des blés - Poule d'eau - Foulque macroule - Oedicnème criard - Petit Gravelot - Pigeon bizet - Pigeon colombin - Pigeon ramier - Tourterelle turque - Coucou gris - Chouette hulotte - Martinet noir - Huppe fascièe - Alouette des champs - Alouette calandrelle - Alouette Calandre - Hirondelle des rivages - Hirondelle des rochers - Bergeronnette grise - Bergeronnette des ruisseaux - Rouge-gorge - Tarier pâtre - Rouge-queue noir - Traquet oreillard - Merle noir - Grive draine - Cisticole des joncs - Fauvette à tête noire - Fauvette grisette - Pouillot véloce - Roitelet triple-bandeau - Mésange à longue queue - Mésange noire - Mésange charbonnière - Mésange bleue - Sitelle torchepot - Pie grièche grise excubitor - Geai des chênes - Pie bavarde - Corneille noire - Choucas des tours - Grand Corbeau - Loriot d'Europe - Moineau domestique - Moineau friquet - Moineau espagnol - Chardonneret élégant - Verdier d'Europe - Bruant zizi

Faute d'avoir bien les chants dans l'oreille et la grande connaissance des lieux de Pierre, nous avons manqué certains oiseaux. Il faut dire aussi que beaucoup de temps a été passé en prises de vues (débutant en digiscopie).

Le groupe que guidait Pierre a vu 172 espèces dans la semaine. Nous ont manqué en particulier Balbuzard pêcheur, Outarde Canepetière … sans tenir compte de la rencontre exceptionnelle d'une BUSE FEROCE (buteo rufinus) d' ENGOULEVENTS A COLLIER ROUX (caprimulgus ruficollis) avec en prime depuis le petit pont de Torrejon le spectacle de la loutre chassant juste au dessous !!!

Alors un conseil….si vous voulez venir en Extremadure avec Pierre en 2004, inscrivez vous dès la sortie du programme en novembre 2003.

Coordonnées Pierre BOUTONNET (YUHINA)
Le Bois Morin - 79350 CHICHE

Tél 05 49 65 48 48
Courriel : pierreboutonnet At hotmail.com

Et si une semaine dans le coin vous tente
Hôtel Carvajal (une étoile Tourisme)
Paseo Pizzaro, 54
10694 TORREJON EL RUBIO
Tél - Fax 00 34 927 455 254
Courriel : carvajal At bme.es

Cuisine familiale variée et excellente, bon confort de la chambre - Petits déjeuners copieux possibles vers 10/11 heures après les premières observations du matin à la fraîche et avec la meilleure lumière

Si vous voulez en savoir plus
André BOUSSARD
TOULOUSE

 

Contribution de jean-luc saint-marc, "sentiments d'un miroiseur, de retour de contrée extremègne.....", 12 May 2003

En cette première décade de mai 2003, l'Extremadura est fleurie en tous sens; l'eau coule à flot, les retenues d'eau sur les rios Tajo et Tietar sont au plus haut, les torrents qui dévalent de Las Hurdes, sont vifs. Les sommets de Gredos, en Avila, sont enneigés.

Cette contrée tant vantée par nos collègues ornithos qui en reviennent ravis, avec des mirettes émerveillées, tient ses promesses dès le premier pique-nique en entrant dans la province de Caceres, dans le Campo de Aranuelo, aux environs de Navalmoral de la Mata, en arrivant de Madrid: petits hérons blancs à bec jaune, pies grièches à tête rousse, grands corbacs, cigognes blanches et pies azurées; déjà, des fleurs par millions dans la première chênaie!!

Bon, que je vous raconte tout de suite: l'Extremadura du nord (celle de Caceres; l'autre, au sud, étant celle de Badajoz) est une vaste réserve de chasse, tendue de fils de fer barbelés ou de grillages à moutons, et constellée de panonceaux blancs sur les quels il est écrit en noir : "coto deportivo de caza", ou "coto privado de caza" : réserves de chasse ! Délimitées par des rectangles de 0,20 sur 0,30: un angle rectangle blanc, un autre noir; très trompeurs lors des premiers pas d'un miroiseur en cette contrée.... Les "camino rural" ne doivent pas être évités, sous aucun prétexte sauf celui de "prohibido el paso" (parfois quasi illisible)...

Pour notre première semaine de découverte, nous avons établi notre camp de base à Placensia (sur la route 630), dans la vallée de Jerte, intra-muros....
Colonie de faucons crécerellettes (une douzaine d'individus) à proximité du parador,en compagnie des choucas et des cigognes blanches.....
Les faucons crécerellettes se retrouvent facilement dans d'autres villes telles que Trujillo. Dans cette dernière, plusieurs dizaines d'individus sont nicheurs; sur les arènes des poteries leurs sont destinées. Lors de la longue fin de semaine du premier mai avait lieu la XVIIème foire nationale du fromage, une foule dense fêtait l'événement; et au dessus d'un brouhaha quasi mélodique qui s'élevait de la Plaza Mayor, ces petits faucons faisaient leur vie, tout comme les cigognes; l'aigle botté et le vautour moine qui rasaient les ruines mauresques....
Sur tous les édifices accueillant les cigognes nicheuses, des structures rigides ont été initialement disposées pour recevoir l'énorme assemblage de bois que ces oiseaux constituent pour se reproduire....

Le Parque Natural de Monfragüe, indiqué comme une zone récréative, est un aimant à touristes; un très petit espace est mis à la disposition du grand public desservant des sites aussi spectaculaires que Salto del Gitano où vivent des dizaines de vautours fauves, la cigogne noire, le merle bleu, les vautour égyptien et le moine y apparaissent... A notre première étape sur ce haut lieu touristique, nous observons la loutre, pendant une dizaine de minutes, en activité de chasse. Une vue grandiose sur les rios et sur la dehesa de sur la crête du promontoire où s'élèvent quelques ruines entretenues du château de Monfragüe.... A la Fuente del Francès, une renarde fait l'animation, telle un personnel permanent du PNM...

A Torrejon el Rubio près des ruines d'un pont antique, la fauvette passerinette se laisse regarder lors de sa baignade; au dessus des cystes passe un couple de percnoptères et survolant le bourg, un vautour moine glisse. Ne pas éviter le Centro Educacion Ambiente "la dehesa".
La dehesa est une immense zone de culture monotone de chênes verts ou liège, le cochon gris ibérique y est élevé, ainsi que les moutons et espèces variées de vaches. Le relief est très changeant. Ces espaces sont infestés de cochevis, bruants proyers, guêpiers, pies bleues, serins cinis, survolés par les vautours

Dans Las Hurdes, du côté de Las Mestas, à la recherche de l'apicultrice rencontrée sur le marché placentin, nous croisons nos premières bergeronnettes de ruisseaux, et une bande de bouquetins; le merle d'eau ne vient pas à nous ....

Pour notre deuxième semaine, notre camp de base sera le camping international de Monfragüe, sorte de casernement à petite échelle où les ornithos s'entassent dans des bungalows aux murs de papier. Les moineaux domestiques et les pies bleues sont sans cesse en train de se déplacer en transportant des morceaux de pain plus gros que leur tête (surtout le moineau). La pie azurée fait fi de sa réputation livresque, et s'aventure au plus près. Un matin, seul devant notre gîte, affairé à gribouiller quelque remarque vitale, absorbé par l'imprécision des mots futurs, je sens la présence animale de cet oiseau que je repère sans montrer autre gestuelle qu'optique. L'oiseau culotté, à calotte noire, est venu jusqu'à vouloir passer entre mon pied posé au sol et le panard massif de la table minérale; mais l'espace restreint l'a contraint à faire, sur place, une volte en cintrant ses rectrices contre le dessus de ma cheville nue. Puis s'est envolé....

Dans ce même camp, le soir, le hibou petit-duc et l'engoulevent à collier sont audibles...

.

A Guadalupe, haut lieu mystique, où l'exploitation vivante des reliques génère un commerce indubitable, le faucon crécerellette occupe temple et monastère. En remontant vers le rio Tajo, par les chemins de terre aux douces déclivités des Ibores, vers Fresnodoso de Ibor, Campillo de Deleitosa, le fameux aigle ibérique passe en glissant au dessus de nous, rentrant de chasse sur son erre et filant benoîtement vers son aire....

A Valdemoreno, sur le barrage de Valdecanas, entre platanes et eucalyptus, un dortoir d'environ deux cents guêpiers d'Europe qui font concert.....
Puis, débouchant sur la plaine du Tage, nous est offert le spectacle de la centrale électrique thermo-nucléaire de Almaraz. Alors que ce pays est infesté de barrages, de lignes haute tension, que plus un seul horizon extremègne n'échappe aux tentacules du réseau électrique, cette large plaine fluviale se voit affublée de deux gros mamelons blancs....

Sur l'orient des steppes de Talavan est un endroit que chaque orntiho se doit de fouler: le site a élanion blanc. Ici, l'obsession est ce seul animal coi ! Par tous les accents d'Europe du nord son blase (Elaneus, elanion, quaïte) est décliné, que l'on se doit de répondre ou d'envoyer paître au plus vite !!! L'accouplement de coucou geai, là, à moins de trente mètres, dans le petit figuier, ne présente aucun intérêt dans ce domaine où la cocherie est reine....
Entre les steppiques environ de Talavan, un réservoir d'eau potable accueille les grèbes huppés et castagneux qui se reproduisent, tout comme la poule d'eau, la foulque; deux observatoires sympathiques abritent des nids d'hirondelles de cheminée: ne pas refermer les ventaux !!!
Dans les steppes donc : les outardes (à moustaches et à manchon), les alouettes calandres en parade, les glaréoles à collier, l'aigle Jean-le-Blanc, le faucon pèlerin, le petit gravelot, le lièvre, les hérons garde-boeufs. L'endroit parfait pour un pique-nique sur crépuscule du soir.... Sourire béat assuré !

Je vous passe les cygnes noirs du monastère de Yuste, dans la Vera, mais n'omets pas de vous conseiller la bière de Yuste, histoire de changer de la San Miguel. :-D

En Extremadure, sillonnez la campagne, traversez les villages; y saluer les gens est un rituel civil, tout comme proposer aux indigènes de zieuter au travers de nos télescopes. Le contact est facile, l'extremègne est hospitalier et heureux de voir des voyageurs découvrir leur pays. Mais attention, il est des hordes inciviles qui traversent sans scrupules ces terres de cocagne; à savoir: occulter l'occupant et ignorer sa langue ! Dès lors que, en rase campagne, un coche freine comme un branque dans votre dos, en soulevant la poussière, et que l'on vous interpelle en baragouinant un inarticulé "orning!" ou " 'llo!' (alors que là-bas on dit 'Ola!' "), c'est dans le but unique de collecter des infos à caractère ornitho.... Ces bandes horribles se déplacent en groupes, de un à trois petits véhicules de transport en commun; ces gens sont fringués comme des unités spéciales et n'hésitent pas sur les moyens employés pour atteindre le rendement. Ces mercenaires sont en liberté .

Adresse indispensable:

- Centro de Educacion Ambiental "La dehesa"
    C/ Gabriel y Galan, 17
    10694 Torrejon el rubio (Caceres)
    Teléfono : 927 45 51 78
    Telefax : 927 45 50 96
     www.fundacionglobalnature.org
     fondotorrejon_A_sinix.net

Carte utilisée :
Caceres, Mapa Provincial de Instituto Geografico Nacional
1 : 200 000

jean-luc saint-marc
Clamart- Francilie

 

Contribution de Jean-Paul Moulin, jeanpaulg.moulin@wanadoo.fr, "Ornithologie dans le nord de l'Espagne", 25 May 2001

Compte-rendu de voyage en Espagne du 28/04/01 au 08/05/01

Petite expédition familiale : 4 personnes et une voiture. Technique d¹hébergement retenue : hôtels (l¹age de la majorité des participants étant un peu élevé pour le camping). Notre but était de visiter au début Mai des régions et des sites que nous connaissions pour la plupart depuis de nombreuses années, mais que nous n¹avions pu observer qu¹en Mars ou Avril ou bien après le 10 juillet. Nous avons commencé par le parc naturel de Monfragüe et ses environs en Estremadura. Nous avons ensuite effectué une escale de nature technique à Alcala de Henares, à côté de Madrid (du 02/05/01 au 04/05/01) qui a permis de reconnaître des sites nouveaux pour nous. Nous avons poursuivi par la steppe Aragonaise, de Belchite à Alcaniz (du 05/05/01 au 06/05/01) et enfin visité la réserve des Aguamolls del Emporda dans le nord de la Catalogne (07/05/01).

Nous avons utilisé les ouvrages suivants, tant pour préparer l¹expédition que sur le terrain :
Where to watch birds in Spain and Portugal, par Laurence Rose, édité par Hamlyn en 1995 ;
Where to watch birds in Southern Spain (Andalucia, Extremadura and Gibraltar), par Ernest Garcia et Andrew Paterson, édité par C. Helm en 1994¨; Where to watch birds in North and East Spain par Michael Rebane, édité par C. Helm en 1999.
Nous avons également utilisé les plans schématiques distribués par les différentes réserves.
Comme guides d¹identification, nous avons utilisé :
Le Guide Ornitho de K. Mullarney et col. de Delachaux et Niestlé (1999) et Le nouveau guide sonore des oiseaux d¹Europe de J Roché et J. Chevereau, 5CD doubles, Sitelle, sans date de parution.

Monfragüe du 29/04/01 au 01/05/01 (pas ou très peu de pluie, ce qui était rare en Europe en ce début Mai, mais des températures incroyables, inférieures à 5°C le matin !) :
L¹arrivée à Monfragüe, venant de Plasencia, nous a causé une grande surprise, avec un peu d¹inquiétude au début. La où des forêts d¹eucalyptus occupaient le terrain sur les collines à l¹entrée du parc (près de 10 km de route), le sol est défriché, mis à nu, labouré et préparé pour des plantations. De grands panneaux partout dans le parc annoncent que les eucalyptus (traces d¹une " mise en valeur " des années 50-60 cèdent la place à des essences typiques de la Dehesa (la fameuse formation végétale qui, seule en Europe, ressemble à une savane arborée africaine). L¹action publique (régionale ?) reste forte comme le montre aussi le développement du Centre d¹Accueil, dans le minuscule village de Villareal de San Carlos, qui propose en plus de cartes et renseignements un diaporama et une collection d¹animaux naturalisés.
Sur le terrain, aux points les plus intéressants, les ornithos se pressent :
Britanniques, Allemands, Néerlandais, Belges et Français (un car entier d¹étudiants en BTS avec leur professeur) : le point le plus significatif, c¹est que la présence d¹ornithos espagnols dépasse l¹anecdote.
A Peñafalcon alias " El salto del gitano ", on voit 3 espèces de vautours, avec des nuées de vautours fauves, mais aussi des milans noirs et royaux, des circaètes et, à peine étions-nous arrivés le premier soir une magnifique démonstration en vol du faucon pèlerin. Mais il y aussi au moins deux couples nicheurs de cigognes noires (bien en vue), des monticoles merlebleus, des bruants fous et quatre espèces d¹hirondelles, dont l¹hirondelle de rocher et la fameuse hirondelle rousseline.
Ce n¹est pas le seul " point chaud ". La petite route qui part vers l¹Est au nord de Villareal passe devant plusieurs sites intéressants. Cette année, nous nous sommes concentrés sur " La Bascula " d¹où nous avons pu observer, à la lunette, le vautour moine et l¹aigle ibérique chacun sur son nid. Il est utile de sortir du parc, car les oiseaux de la dehesa, pies-grièches, pies bleues, cochevis sont plus nombreux dans cet environnement. Nous n¹avons pas poussé, faute de temps, jusqu¹aux zones plus steppiques autour de Caceres et sur la route de Caceres à Trujillo, où oedicnèmes, outardes (grandes et petites) et gangas peuvent être observés avec des chances passables. Dans les regrets, pas d¹élanion ni de rollier : ce sera pour la prochaine fois.
Dans la liste ci-dessous, les oiseaux communs ont été notés avec autant de soins que possible : l¹absence d¹une espèce signifie qu¹elle n¹est pas été observée (et donc au moins qu¹elle n¹est pas abondante) et pas qu¹elle n¹a pas été notée par manque d¹intérêt.

Oiseaux vus à Monfragüe et dans un rayon de 20 à 30 km au sud du parc :

Nous avons séjourné à Alcala de Henares, à côté de Madrid du 02/05/01 au 04/05/01. Nous avons fait diverses excursions d¹intérêts ornithologiques variés.
Le plus modeste, Recaropolis, à côté de Almonacid de Zorita est un site archéologique wisigodique. Nous ne l¹aurions pas mentionné si nous n¹y avions observé un aigle de Bonelli, le seul de l¹expédition (nous y avions jadis observé le traquet oreillard).
À 50 km au nord de Madrid, nous avons passé quelques heures dans la réserve de La Pedriza del Manzanares. C¹est une réserve de moyenne montagne avec des équipements d¹accueil bien faits (flux importants de scolaires), avec des rochers spectaculaires. En très peu de temps, nous y avons vu des Vautours fauves, un Aigle botté, des Pies bleues. D¹après les documents distribués, on peut y observer l¹Aigle impérial ibérique
En nous fiant aux données de Where to watch birds in North and East Spain nous avons exploré les zones de " steppe " au nord de Alcala de Henares. La culture des céréales, signalée par le guide est manifestement en développement accélérée. Nous n¹avons vu ni les Outardes, ni les Gangas que signale le guide (édité en1999), malgré une exploration soigneuse : quelques dizaines de kilomètres parcourus sur des chemins agricoles, avec de nombreux arrêts pour observations à la longue-vue.
Voici la liste des oiseaux que nous avons observés dans ces quelques jours passés autour de Madrid :

Un séjour à Alcaniz, au sud-est de Sarragosse du 05/05/01 au 06/05/01, nous a permis de prendre contact avec la steppe aragonaise, autour de Belchite où deux réserves conservent des morceaux de steppe traditionnelle dans une région où le défrichement pour la culture des céréales se fait à un rythme accéléré. Un petit centre d¹accueil à Belchite délivre des pernis d¹accès (gratuits) pour les réserves (La Lomanza et El Planerón). Ce contrôle (assez théorique, nous n¹avons pas vu le moindre gardien) est-paraît-il destiné à empêcher une trop grande affluence. Sur les deux jours que nous avons passé dans le secteur, ce n¹était pas le problème ! Le vent soufflait avec une telle force que la simple observation aux jumelles était difficile. Très peu d¹oiseaux volaient. La Lomanza nous a été plus favorable que l¹autre réserve : nous avons vu en " coup de vent " les Gangas cata et unibandes (nous avons revu ces derniers plus à loisir près de Alcaniz) et nous avons repéré -mais sans les voir- trois chanteurs de Sirli de Dupont. Dans ces réserves nous observé également des craves, des alouettes calandres et pispolettes . Les observations au sud d¹Alcaniz (steppe cultivée, lagon salé et gorge d¹une rivière) ont fourni entre autres des Alouettes calandrelles, du Moineau soulcie (nicheur dans un ancien terrier de Guépier !) et duTraquet oreillard. Un retour crépusculaire nous a (très probablement) valu une observation fugitive de Grand Duc.
Liste des espèce observées autour de Belchite ainsi qu¹au sud et à l¹ouest de Alcaniz :

La dernière étape nous a amenés le 07/05/01 au nord de la Catalogne à la réserve des Aiguamolls de l¹Emporda, à coté de Figueras. Cette réserve est constituée de plusieurs marais au beau milieu de la Costa Brava. Ils ont miraculeusement échappé à l¹urbanisation.
Les Catalans mettent un point d¹honneur à ce que laCatalogne ait ce qui se fait de mieux en Espagne. Cela les amène parfois à des excès qui font grincer les dents à Madrid et sourire à Paris. Dans cet état d¹esprit, la réserve a bénéficié de soins considérables : centre d¹accueil et observatoires " luxueux " (en particulier, d¹anciens silos à riz ont été transformés en tour d¹observation); aménagements qui semblent inspirés de ce que la RSPB a fait à Minsmere : création de pièces d¹eaux avec des niveaux différents pour accueillir toutes le catégories d¹oiseaux d¹eau, prairies pâturées par des bovins et des chevaux, fourrés et ronciers respectés (pour le bonheur des rossignols), etc ... Une politique volontariste de réintroduction a également été pratiquée avec succès. Les Cigognes blanches, absentes jadis du littoral catalan, grouillent littéralement et la réintroduction de la Talève sultane est un tel succès qu¹elle est maintenant observée régulièrement en France, dans les environs de Perpignan.

Des conditions météo favorables nous ont permis d¹observer à loisir les Rossignols - qui chantent hors du couvert -, les Rousserolles turdoïdes et autres Fauvettes, de marais ou d¹ailleurs.
Une spécialité de l¹endroit, à cette saison, est l¹observation d¹oiseaux à affinités orientales. Nous avons observé l¹Ibis falcinelle (nicheur ?), le Faucon kobez (régulier) et la superbe Guifette leucoptère. Le temps nous a manqué pour explorer la partie " marais d¹eau douce " où l¹on peut observer la Pie-grièche à poitrine rose. Enfin, j¹ai regretté de ne pas avoir le dernier numéro d¹Ornithos, car j¹ai vu par deux fois une Bergeronnette printanière qui m¹a semblé être une feldegg, mais que même le guide ornitho ne m¹a pas permis d¹identifier avec certitude : pas de sourcil donc pas la sous-espèce ibérique, aspect " casque intégral noir mat " de la calotte qui faisait plus penser à la feldegg qu¹à la ssp italienne.

Liste des observation à l¹Aiguamolls de l¹Emporda :

En conclusion :
- La visite des sites espagnols en Mai est très profitable.
- L¹évolution des pratiques agricoles est inquiétante pour les oiseaux de steppe.
- La gestion des grandes réserves est faite avec soin et a des résultats. J¹avais pour objectif d¹émettre rapidement un compte-rendu bref : chacun peut se rendre compte que le succès n¹est pas total sur ce plan.
Un grand bravo à la qualité des illustrations et des descriptions du guide ornitho qui nous a permis de distinguer, sur le terrain, les deux Cochevis. Enfin, je me tiens à la disposition des personnes intéressées qui souhaiteraient des détails supplémentaires sur ce voyage.

Jean-Paul Moulin, Bois d'Arcy Yvelines

 

Contribution de Jean-Paul Moulin, jeanpaulg.moulin@wanadoo.fr, "Re : Sud espagne", 20 Mar 2001

Pour les crécerelles, la petite ville de Casar de Caceres a (avait dans les années 90 au moins) une importante colonie de Crécerelettes ainsi qu'une colonie de Cigognes blanches sur l'église. C'est entre Monfragüe et Caceres.
Jean-Paul Moulin, Bois d'Arcy Yvelines

 

contribution de pierre chico, p.chico@free.fr, "Re: Sud espagne", 19 Mar 2001

Pourrais tu me dire à quelle date tu prévoit ton voyage dans cette région de manière à peut ^être te faire accompagner par quelqu'un du Cru, car mon père était originaire d' un petit village situé a 10 kilomètres de la "Quinta" la nationale qui part sur le Portugal. je vais essayer de prendre contact avec un de mes cousins qui est francophone car il as vécu en France pendant 30 ans et qui a pris sa retraite la bas
Le village s'appelle TORRICO et se situe a 30 kilomètre de Talavera de la Reina et à 10 km d'OROPESA cette zone de plaine se situe au nord de la sierra DE GREDOS (20 Km del puerto del PICO) où j'ai vu mes premiers aigles royaux et vautours moines. si ça t'interresse. confirme moi les dates.
si tu montes sur la Sierra habille toi comme si tu partais en montagne car le 20 août 1984 il y avait 50° sur la plaine et 6° au col à 2000 mètres. et si tu as l'occasion ensuite, essaye de remonter sur la Ville d'Avila, car entendre le cri du loup au lever du jour par un matin de brouillard ça te laisse quelques souvenirs.
Une petite chose enfin l'extremadure est une région qui se situe au sud ouest de Madrid.
le lieu dont tu parles se situerai plus en Andalousie pays où il y les "Toros Bravos"

 

contribution de Frédéric Tillier, tillier@club-internet.fr, "Sud espagne", 19 Mar 2001

Il y a deux ans, j'ai vu une belle colonie de crécerellette à 1km à peine du camping de Monfrague, situé aux portes de Parc National:

C-524 PLASENCIA-TRUJILLO, Km10
MALPARTIDA DE PLASENCIA
Tel 927 459233

Vous trouverez un compte-rendu du voyage ici:
http://perso.club-internet.fr/tillier/voyage/espagne99/

 

contribution de Emmanuel Roy, manu@earthling.net, "Extremadura", 07 Mar 2001

58 . Alouette pispolette ~ Calandrella rufescens / Terrera Marismeña : nous passons de longues minutes pour assurer notre diagnostic : le guide ornitho et son dessin fidèle : ventre blanc et poitrine striée, tête couronnée par un début de huppe. Elle est normalement donnée plus à l'est du site.

Il me semble que l'Alouette pipolette est d'une extrême rareté en Extremadure ( y a t'elle déjà été observée ?)
En Espagne, c'est un oiseau qui s'écarte très peu de ses sites de nidification, et les populations les plus proches de l'Extremadure sont celles du delta du Guadalquivir.
Mais, si tu en sûr, cette obs intéressera sans doute les ornithos espagnols qui, entre paranthèses, ratent plein d'obs intéressantes de touristes ornithos qui consomment sans informer !
Pour ce qui est de la description, toutes les alouettes (d'Espagne, disons) ont un "début de huppe"; le ventre blanc est aussi assez bien partagé. La poitrine rayée appartient aussi à l'Alouette des champs, aux deux Cochevis, et l'Alouette lulu par exemple.
Prudence donc.

Vive les Alouettes, la steppe et le jamon iberico.

 

contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Extremadura : 18 au 25 février 2001", 07 Mar 2001

Extremadura : 18 au 25 février 2001

Avant de commenter les espèces contactées au cours de cette semaine hivernale, quelques informations préliminaires :
la province d'Extremadura est située au sud ouest de Madrid, à quelques 250km, non loin du Portugal. Les deux villes principales sont Caceres, et Trujillo. Nous logeons au centre de la province, à Torrejon del Rubio.
Le paysage est constitué de trois grands types de biotopes :
* la dehesa, constituée de collines plantées de chênes verts, et oliviers. * la steppe, espace immense où le bétail est constitué de moutons, bovidés et autres capridés.
* les formations rocheuses au bord des sierras et des grands barrages.
Le temps fut ensoleillé sur 5 jours, plus une journée maussade avec un peu de pluie.
Fraîche la nuit, la température oscille entre -1°C la nuit et 20° dans la journée.

Cöté mammifères : nous sommes gâtés avec une observation de belle qualité sur une loutre d'Europe, que je repère par le sillage qu'elle provoque sur le barrage de Torrejon del Rubio lors d'une nage de surface energique et rapide. Elle ne sortira sur la berge que quelques secondes, et pêchera quelques proies : sa capacité en apnée est impressionante !

Autrement, nous voyons des sangliers, des cerfs elaphes, un chevreuil, un renard, des chauves souris ( notament le molosse !)

 

contribution de Pierre-Yves Bodart, pierreyves.bodart@chello.be, "Espagne -Extremadure & Sud, un florilège de liens...", 1 Apr 2000

En plus du rappel des comptes-rendus de la liste sur les régions d'Espagne, vous trouverez ci-après quelques liens intéressants sur des endroits d'Espagne dignes d'intérêt ornithologique. Malheureusement, force est de constater que la plupart des sites les plus instructifs sont en anglais, si pas en espagnol...

sur le Parc National de Monfrague (Extremadure) :
plan de situation ; http://sitio.de/extremadura/ (en espagnol) ou
http://www.interbook.net/personal/ragobo/monfra.html (idem)
http://www.tourspain.es/turespai/nature/napnatu7.htm

Toujours pour l'Extremadure...
http://www.bme.es/adenex/ingles/extremadura_in.html

Travel Green (Extremadura, a paradise for wildlife)
http://www.bme.es/adenex/ingles/paraiso/index.html

Une page sur la protection du Montagu's harrier (Busard cendré / Circus pygargus)
http://www.bme.es/adenex/ingles/a_cenizo.html

Des pages sur la protection des grues hivernantes...
http://www.bme.es/adenex/ingles/cranes/index.html

A consulter aussi : Birdwatching in Southern Spain :
http://www.arrakis.es/~pvm/index.html

Pour le Coto Donana ; http://www.sistelnet.es/donana/page2.html

Spécifiquement pour la lagune de Fuente de Piedra et sa colonie de flamants roses (Phoenicoptys ruber) : the Pink lagoon
http://www.andalucia.com/magazine/english/ed4/laguna.htm

Une page permettant d'accéder à de nombreux parcs naturels espagnols : (en espagnol)
http://www.tourspain.es/turespai/general/owebab4.htm
; je n'ai évidemment pas re-checké tous les liens renseignés.

Un résumé sur les parcs nationaux :
http://www.spaintour.com/parks.htm

N' hésitez pas à ajouter d'autres liens, si vous en connaissez, de sorte que l'on enrichisse encore les pages Espagne au profit de tous les ornithos désireux de se rendre (ou de retourner) un jour dans ce merveilleux pays...de nature.

 

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