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Contribution de "Groupe Ornithologique de Corse" , "Re: vacances en Corse" , 10 Jul 2002 |
Pour la région de Propriano, il n'y a pas de point particulier à voir, surtout à cette période de l'année. Cependant, la Plaine de Tavaria, près de Portigliolo et l'embouchure du Rizzanese abritent quelques couples de guêpiers, des bouscarles, cisticoles, étourneau unicolore, Milan royal, Fauvettes sarde et mélanocéphales dans le maquis, pies-grièches (écorcheur et à tête rousse), Venturon corse,... Depuis Propriano, ce n'est pas très loin d'aller aussi au Col de Bavella pour voir la Sittelle corse et peut être le Gypaète (suivre par exemple le GR20 vers le sud)
Bon séjour et merci de nous envoyer vos obs en retour
Gilles Faggio
ASSOCIATION DES AMIS DU PARC NATUREL REGIONAL DE CORSE
Conservatoire Régional des Sites de Corse
Groupe Ornithologique de Corse
Groupe Cétacés de Corse
Maison Romieu, 15 Rue du Pontetto - 20200 Bastia
Tél. : 04 95 32 71 63 - Fax : 04 95 32 71 73
Contribution de "Groupe Ornithologique de Corse" , "Re: Ajaccio" , 8 Jan 2002 |
Tout près d'Ajaccio, il y a l'embouchure de la Gravona et du Prunelli, juste
au sud de l'aéroport. Comme l'embouchure est ouverte en cette saison, il
vaut mieux y aller par le sud à partir de la D55 (en direction de Porticcio)
en prenant un embranchement indiqué "tour de Capitello" ou "résidences de Casavone". Mais le site est beaucoup plus riche au printemps (il faut aussi
jeter un oeil en mer dans le golfe). Sinon il y a aussi la pointe de la
Parata (en face des îles Sanguinaires, à l'ouest d'Ajaccio) où on peut voir
au moins des cormorans huppés. Bonnes obs.
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ASSOCIATION DES AMIS DU PARC NATUREL REGIONAL DE CORSE
Conservatoire Régional des Sites de Corse
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aapnro...wanadoo.fr
cren-corse...espaces-naturels.fr
go.corse...wanadoo.fr
Contribution de michele.corsange , "Re: enseignements Corses" , 8 Dec 2001 |
Pour les Balbu, on peut les observer partout dans la Réserve Naturelle de Scandola. Il y a plusieurs couples dont au moins 3 ou 4 couples nicheurs. Toutes les périodes sont bonnes pour les observer mais, il y a un mais... en hiver cela semble difficile car il n'y a pas d'accès terrestre à la Réserve (les bateaux d'excursion ne font la navette qu'en été).
Pour les Gypaètes barbus on peut les observer aisément dans toutes les zones
offrant des points qui culminent à plus de 2000 mètres.
Il y a aussi des Pygargues en Corse !
Michèle CORSANGE - 13200 - CAMARGUE
Contribution du Groupe Ornithologique de Corse , "Re: renseignements corses" , 8 Dec 2001 |
Les balbuzards sont sur les sites de nidification de début mars à fin
juillet/début août. Des bateaux de promenade font le tour de la réserve de
Scandola au départ de Porto ou Calvi, sinon on peut en voir tout du long de
la route en bord de mer entre Calvi et Porto (par exemple la Revellatta,
Capo Cavallo, Partinello), en évitant bien sur de s'approcher des nids
(difficile d'ailleurs puisqu'ils sont sur des pitons rocheux).
Pour les gypaètes, traditionellement la vallée d'Asco (entre le village et
l'ancienne station de ski) est préconnisé, mais le secteur du Niolu (autour
du barrage deCalacuccia) semble meilleur en ce moment, avec une suggestion
de petite promenade à partir du village de Corscia sur l'ancien sentier de
la Scala di Santa Regina (à l'est du village). Les meilleurs périodes
d'observation sont d'octobre à décembre, mais on en voit aussi toute l'année
(10 couples nicheurs en Corse)
Merci de penser à nous envoyer vos observations
Gilles Faggio
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Contribution de Pierre-Yves Bodart, bodart_py@hotmail.com, "CORSE ; balbuzards et compagnie...", 15 Apr 2001 |
Bonghjornu,
Un peu de soleil dans votre assiette pascale (je pense surtout à mes collègu'ornithos belges).
Nous voilà de retour d'une belle semaine en Corse.
Samedi 7 avril, à peine débarqué d'une demie-heure sur l'île de Beauté, lors du transfert d'Ajaccio à Cargèse, je pointe un mâle de bruant zizi sur un muret. Un peu plus loin, au dessus du village de Calcatoggio, deux milans noirs.
En fin de journée, rencontre avec la corneille mantelée (curnachja), omniprésente à basse altitude et volontiers querelleuse (cfr infra) et bien sûr le moineau cisalpin.
Dimanche 8 avril, première exploration autour du camp (Club Med)et déjà un couple de fauvettes à tête noire. La visite du village de Cargèse permet de voir quelques chardonnerets et l'amusante scène du relais sur le nid (situé dans un olivier devant l'église catholique -NDLR ; Cargèse ayant été fondée par les Grecs compte deux églises, une catho et une orthodoxe...en vis à vis de par et d'autre d'une ravine peu prononcée) de deux tourterelles turques.
Premier martinet noir et hirondelles de cheminée en montant vers Piana.
Après-midi balade sur le sentier du Capo d'Orto, proximité des calanches de Piana ...et une petite bande de 8-10 bruants jaunes.
Encor' un mâle de fauvette à tête noire sur le retour.
Fin de journée, une petite heure d'explo solo autour de l'embouchure du Chiuni permet d'observer une fuyante huppe fasciée, 4-5 mâles tariers pâtres et un mâle tarier des prés, un beau groupe de verdiers, une bande d'une quarantaine d'étourneaux unicolores et encor' un bruant jaune. Egalement une aigrette garzette et trois hérons pourprés.
Sur la plage au retour au camp, une femelle de traquet motteux et un couple cantonné (revu à plusieurs reprises sur le séjour) de bergeronettes grises.
Lundi 9 avril, en remontant le Porto vers les gorges de la Spelunca, bergeronette des ruisseaux et mésange noire.
Dans les gorges proprement dites, en direction du pont gênois de Zaglia,
pas d'obs. marquante hors quelques lointaines hirondelles (des rochers?)
mais au moins vingt lézards tiliguerta.
A Evisa, pendant le lunch charcuterie corse en terrasse, deux milans royaux en vol sur le versant opposé.
En Forêt d'Aitone, parmi les pins laricio, j'ai loupé (lamentablement) la sittelle corse, mais me console (un peu) avec un grimpereau des bois et un roitelet huppé parmi de plus fréquents pinsons des arbres et mésanges noires.
Une bergeronette des ruisseaux et un rouge-gorge itou.
Encore un pipit spioncelle et deux passereaux non id. (venturons?) sur un massif rocheux.
Mardi 10 avril, en remontant dans le maquis, route (euh, enfin piste) de Revinda...une deuxième huppe fasciée, 5-6 bruants jaunes et de nombreux pinsons, verdiers et chardonnerets. Egalement un faucon crécerelle en chamaille avec les corneilles mantelées sur les murs d'une ruine. Mais surtout un groupe mixte d'un martinet noir et de deux martinet à ventre blanc/alpin.
Vers 11h30, deux balbuzards au dessus du Chiuni (***). Je choisi de suivre l'un aux jumelles, il revient vers la mer, à l'embouchure proprement dit, fait un sur place, avant de s'éloigner le long de la Punta d'Orchino. L'autre semble s'être défilé entre temps.
Après déjeuner, vers 13h15, j'en reverrai un, mais plus furtivement.
L'après-midi, un chevalier gambette dans l'estuaire du Pero, plage du même nom. Plus les habituels verdiers et chardonnerets, que je n'aurai jamais aussi bien vu sous toutes les coutures qu'en Corse.
Encore deux buses et un faucon non id. au dessus de Cargèse pendant la visite du petit port.
Mercredi 11 avril, la moins belle journée sur le plan météo mais encore quelques belles obs en matinée, sur l'embouchure du Liamone.
Un couple de pipits rousselines et un de tariers pâtres dans les dunes, et vers 10h30, encore un balbu en prospection au dessus de l'estuaire (**).
Sur les flancs du Liamone, en remontant vers Casaglione, énormément de corneilles mantelées et le ballet aérien de minimum six grands corbeaux à proximité et au dessus d'une décharge.
Encore pointé une mésange bleue cantatrice et un roitelet huppé à Ambiegna, avant que la pluie ne force la retraite.
Jeudi 12 avril, deuxième tentative sur la Forêt d'Aitone.
A nouveau une bonne quinzaine de grands corbeaux sur un dépotoir dans la montée vers Evisa.
Quelques geais des chênes et pinsons du côté de la Piscine naturelle d'Aitone, mais toujours pas la sittelle, même autour du Paesolu d'Aitone, pourtant favorable.
Brève montée au col de Vergio (1477m), où nous rencontrons la neige, le brouillard et une température de 2°C. Redescente sans tarder vers le magnifique site du golfe de Porto, pour retrouver une température plus clémente (16°C).
Après une pause en terrasse, vers 16h30, encore un balbu en pêche (**) pratiquement à l'entrée de la Marine de Porto et deux cormorans huppés sur un rocher un peu plus loin, ainsi qu'un furtif goéland d'Audouin égaré parmi quelques leucophées.
Sur le retour, un milan royal au dessus de Piana (18h).
En fin de journée, depuis la plage de Chiuni, une nouvelle observation de qualité du mâle de bruant zizi, d'un rouge-queue noir, d'un couple de tariers pâtres plus d'une chamaille buse versus corneille mantelée.
Plus re-vision d'un héron pourpré et d'une aigrette garzette.
Le vendredi 13 avril est à marquer d'une pierre blanche.
Matinale solo (dès 6h15) dans le maquis proche de Chiuni.
Lever de soleil parmi moultes chants et odeurs. Les bruants jaunes se montrent mais les fauvettes demeurent planquées. Seule exception notable, une mâle fauvette orphée (allure et cercle orbital quasi-blanc faisant foi) apparait dans une trouée d'un buisson épineux.
Plus tard dans la matinée, en descendant la route Piana-plage d'Arone, une providentielle halte pour une vision panoramique du Golfe de Porto direction Scandola permet de pointer un mâle de fauvette sarde et une furtive fauvette mélanocéphale.
Mais ce n'est pas fini, car depuis la plage d'Arone, après avoir entrevu une alouette non id, je réalise vers 12h30 une belle et longue obs. d'un mâle de pie-grièche à tête rousse, avant de voir encore deux fauvettes mélano.
En fin de journée, vers 17h, à nouveau un balbuzard au dessus de Chiuni, qui tente de se poser sur un arbre dégarni, aussitôt houspillé par les curnachjas (corneilles mantelées), et file aussitôt sans tarder vers la mer, non sans avoir cerclé pour reprendre un peu d'altitude et passer dessus la punta d'Omigna, direction golfe du Pero.
Pour terminer cette mémorable journée, un probable couple de pouillots véloces (comment dénommer autrement deux pouillots qui volent de concert ?) et un troisième (pour le séjour) bruant zizi, femelle cette fois.
Samedi 14 avril, jour du retour, le temps nous a manqué pour passer au spot ornitho de Capitello, proximité Ajaccio, mais nous avons quand même pointé trois cormorans huppés au large de la presqu'île d'Isolella (dit aussi pointe des sept navires) et encore deux aigrettes garzettes près du Gravona en retournant vers l'aéroport.
Remerciements particuliers à JP.Cantera (CorsicaBirdring@aol.com) qui m'a fourni quelques tuyaux de première main (même si je n'ai pu les exploiter tous) et salutations amicales à Cyrille Deliry, présent là-bas une semaine avant moi.
Amicizia a tutti.
Pierre-Yves Bodart.
PS ; Cartes de situation existent sous adresses
http://www.corsica-location-sport.com/vnm/page54.htm
pour Cargèse, Chiuni, Sagone, etc...
et http://www.corsica-location-sport.com/vnm/page52.htm
pour Porto, Evisa, col de Vergio.
Contribution de Cyrille DELIRY, Deliryc64@aol.com, "Quelques citations intéressantes de Corse", 13 Apr 2001 |
Suite à un voyage en Corse, début avril, voici quelques citations intéressantes (observations C.Deliry & C.Garin) :
Cyrille DELIRY Histoires Naturelles du Grand Père Soulcie
contribution de J. P. Cantera, CorsicaBirdring@aol.com, "Re: Cygne Noir sur le Doubs", 5 Jan 2001 |
"Signe particulier : NOIR"
Cette espèce a été observée 2 fois dans le temps sur la réserve naturelle de
l'étang de Biguglia en Corse, dont l'ultime en été l'année dernière.
L'individu se laissait approcher assez près et était accompagné d'un curieux
aéropage de foulques macroules qui profitaient des végétaux qu'il ramenait à
profusion. Sa familiarité lui aura été préjudiciable car il a été tiré par un
chasseur en aôut ou en septembre. Il s'était échappé de chez un
collectionneur à quelques centaines de mètres de là.
Nul doute qu'il aura été apprécié par le nemrod, puisque des cygnes
tuberculés ont été également tirés il y a qqs années pour remplacer
avantageusement la dinde à Noël (sic).
J. P. Cantera
R. N. étang de Biguglia (Ht-Corse)
contribution de Patrice Deramaix, patrice.deramaix@euronet.be, "OBS - Corse", 26 Jun 2000 |
du 3 au 17 juillet j'ai fait un petit séjour en Corse : un premier contact avec "l'île de beauté"... elle mérite sa réputation : nature sauvage, âpres sentiers, côte largement bien préservée, les excursions demandent de bons mollets (pour les randos, ou pour le cyclotourisme, au choix) ou une voiture pour les déplacements routiers...je n'avais ni les un ni l'autre mais j'ai pu quand même voir quelques sites...
ABastia: la première soirée se passe sur le port. Multitude de martinets noir et pâles (décrits comme "des milliers d'hirondelles" dans le guide du routard), mais aussi , quoique moins nombreuses, des hirondelles de fenêtres. Sur une grue, je répère les goélands leucophées. Rares corneilles mantelées sur la route de l'aéroport, dans les campagnes ou aux abords des villes. Près de lacitadelle, je répère un jardin public, en escarpement : des obs ornithos intéressantes y sont possibles : Verdiers, chardonnerets, geais des chênes, serin cini, tourterelles à collier, corneilles mantelées, une hirondelle des rochers...me semble-t-il. Au dessus de la ville, à flanc de montagne, et survolant par la suite l'Eglise St Nicolas, un milan royal. Le milan royal semble très fréquent en corse : j'en rencontre pratiquement à chaque village.
Le lendemain, je découvre le maquis lors d'une rando organisée au cap corse... mais dans une rando, surtout en groupe, on marche...et sec : le guide, qui avait remarqué que j'avais le nez en l'air (devinez pourquoi ) m'a recommandé de regarder où je mets les pieds, faut dire que sur les sentiers rocailleux à peine visible et avec 600 m de dénivellé, fallait mieux éviter l'entorse... bref, je me suis plutôt adonné à l'observation des cailloux, des plantes et des insectes...en crapahutant.... je garde pieds et jambes en compote durant la semaine suivante, que je passe à Venaco, c'est dans le centre de la Corse, un peu au sud de Corte.
AVenaco St Pierre, j'observe lors de pérégrinations à plus ou moins 700-1000 m : gobemouche noir, geai des chêne (vraiment très nombreux ceux-là), roitelet triple-bandeau, bergeronnette grise, bergeronnette des ruisseaux, pinsons des arbres, mésange bleue... bref une avifaune forestière classique dont se distingue cependant une rencontre pratiquement nez à bec avec un ...bruant zizi. A environ 1000 m d'altitude, Bergeries de Tiepolo : milan royal, grand corbeau, pipit des arbres, tarier pâtre, coucou gris, pic épeiche, mésange noire, épervier (?). J'ai durant mon séjour eu deux ou trois observations très rapprochées du milan royal, survolant les villages, à hauteur des toits et des clochers : sympa.
Col de Verghello- ballade conseillée dans le guide "ou voir les oiseaux en France" - la piste décrite est asphaltée, ce qui est bien pour les automobilistes et les cyclistes, et peut être un rien fastidieux pour les piétons, mais la route est tranquille. La vallée, assez escarpée, est belle à voir. On observe bien la succession des étages, depuis le maquis méridionnels jusqu'aux étages sub-alpins (forêts mixtes, hêtres, chataigniers, puis de pins) puis étage alpin (rocheux)... au deux tiers de la journée je suis à mis parcours, dans les forêts de pins. Je cherche sans succès les vedettes du lieu : gypaète, côté rochers) et sitelle corse (côté forêt). Pas vu, ce qui me donnera prétexte à retourner en corse ;-) mais par contre, une buse variable, mésange noire, verdiers, pic épeiche (beaucoup de pics épeiche), serin cini, mésange à longue queue, et, surprise, le vol groupé d'une vingtaine de martinets à ventre blanc...
ACorte, où je visite la ville, la citadelle, le musée (intéressant pour qui veut comprendre la Corse traditionnelle)... j'observe quand même un faucon crécerelle
Je n'ai pas de notes sur lecol Verghio(le site vaut la peine) où j'ai effectué une ballade forestière, à la recherche (infructueuse encore) de la sitelle, parmi les pins de 300 ans excepté... un troglodyte mignon, dont le chant me paraît quand même un rien différent de ce que j'entends en Belgique. Peu de piafs donc, sinon ss doute l'avifaune classique des bois (pinsons ...) mais des cochons sauvages (grooink !) Ah oui, cela me revient, belles observations de l'hirondelle des rochers.
Autre lieu,Sartènes. Ce village accroché sur les rochers est hanté par les
martinets noirs (et ss aucun doute des pâles aussi ,mais j'ai pas trop fait
la différence). L'exploration de la vallée en contrebas ne m'a pas laissé
d'énormes souvenirs mais : la nuit, entendu le cri du petit duc scop, du
moins un cri d'oiseau nocturne ressemblant furieusement à la description du
guide ornitho : tuut aigu répété très régulièrement toute les deux ou trois
secondes, inlassablement, depuis le crépuscule jusqu'à 3-4 h du matin. Il y
en avait un dans le camping, (mais je n'ai pas réussi à le localiser de
visu)... vous avez déjà essayé de dormir avec un petit duc scops à
proximité ???
en fin d'après midi, une obs peu banale (pour moi) : sur le
sol, à cinq six mètres en contrebas, trois gros becs cassenoyeaux (dont un
mâle) se nourrissent, tranquilles, le temps de les observer en détail....
bon, je me rends compte que la liste d'obs n'est pas aussi impressionnante
que l'on pouvait espérer, mais quand même, le voyage fut intéressant comme
découverte et premier contact.
Pour le séjour, à Venaco st pierre (lieu accessible en bus et en train), le gite tenu parCh. Hiverest excellent (accueil, nourriture, prix abordable etc). A Sartene, un camping bon marché et agréable sur la route nationale, à 2 km de Sartènes.... le tout renseigné dans le guide du routard.
... mais aussi un grand merci à tous ceux qui m'ont fourni quelques renseignements et données sur cette région à revoir.
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Re: corbeaux corses??", 26 May 2000 |
je reviens de Corse et peux te confirmer que c'est la corneille mantelée,
qui est très commune, un peu partout en plaine, et plus rare en montagne et dans le
haut maquis.
Cette coloration beige apparait lorsque la lumière est intense,
un peu comme sur le plumage du grand corbeau qui parait presque blanc, car
son plumage est très brillant.
contribution de Lucien GUES, lgues@nordnet.fr, "Re: corbeaux corses??", 26 May 2000 |
Il est dit dans le GEOPO que larace sardonius(Corse, Sardaigne, Balkans), du groupe cornix (corneilles mantelées) a le gris du plumage plus pâle et plus teinté de rosé que la race type.
A mauvaise lumière, n'est-il pas possible de confondre certaines couleurs ?
question de Patrice Deramaix, patrice.deramaix@euronet.be, "Corse - demande de renseignement", 26 May 2000 |
en juin, je compte passer deux semaines (3-17 juin) en Corse. Arrivée à
Bastia, séjour probable à Corte et environs (Venaco...), ss doute lagune de
Biguglia... sous tente ou en gite ; déplacements en train, bus, et pattes
improvisé selon possibilités
je suis intéressé par vos expériences (ornitho et pratique) de séjour en
Corse, ainsi que par des adresses d'assoc ornitho, d'excursions ornitho
organisées et spots intéressants.
merci beaucoup
il faut dire que l'envoi de Didier Godreau (corse mai 2000) me met l'eau à la bouche...
contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "Re: corbeaux corses??", 26 May 2000 |
Je suis assez d'accord avec tes grands-parents
je me souviens avoir été en Corse, en 1998,
et la couleur me paraissait, et encore dans mon souvenir, plutôt
grise mais avec une grosse dominante rose-lointain; beige non !
Je suis assez d'accord avec les grands-parents; je pense qu'il s'agit bien de Corneille mantelée, Corvus corone cornix.
Peut-être Corvus corone cornix corsicana, etc...
Nouvelle contribution, "corbeaux corses??", 26 May 2000 |
Mes grands-parents arrivent tout juste de Corse, et ils m'affirment avoir vu des "corbeaux corses". La description est la suivante: couleur générale beige/marron clair, avec la tête, la queue et le bout des ailes noirs. J'ai d'abord pensé à une corneille mantelée, mais ils sont pratiquement sûrs que ces volatiles étaient bien beiges et non gris. En plus c'est une espèce apparement pas anecdotique, car il paraît qu'ils en voyaient déjà il y a 30 ans...
Qu'en pensez-vous? Moi je pencherais quand-même plutôt pour la corneiile mantelée, sachant que mes gds parents ne sont pas spécialement des ornithos distingués, mais je voudrais bien connaître votre avis.
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Corse : mai 2000", 24 May |
Corse : mai 2000 ( du 13 au 18 mai )
Nous décollons le samedi matin et arrivons après 1h30 de vol ... et 2 heures d'attente à Orly pour cause d'ordinateur déficient !!
A l'arrivée, nous nous installons dans le bus de Gilles, qui nous propose d'aller piqueniquer près de l'aéroport de Bastia, et pour voir nos 1ers oiseaux méditerranéens : cela commence très fort, avec 2 couples de faucons kobez, perchés dans un arbre mort !Sans doute des migrateurs .
Puis entre le saucisson et la "copa", nous pouvons mettre dans la lunette les étourneaux unicolores, les moineaux cisalpins, les guêpiers d'Europe, et le milan royal . Nous reprenons la route en direction de Galeria, où nous allons passer la nuit. Le dimanche, nous nous dirigeons vers le village de Porto, pour monter à bord d'un bateau de pêche qui va nous mener le long de la réserve de Scandola et au large du village de Girolata. Nous pouvons admirer nos premiers goelands d'Audouin, qui nichent sur les rochers . Ainsi que les balbuzards pêcheurs, dont la population nicheuse en Corse se porte très bien . Nous repérons aussi des puffins cendrés et yelkouan mélangés et harcelés par les nombreux goélands leucophées .
Nous rentrons pour déjeuner et ensuite nous cherchons et trouvons la fauvette sarde qui niche et chante dans les cistes et les genets du maquis de bord de mer . Nous reprenons la route en direction de St Florent où nous pouvons nous reposer . Nous entendons depuis notre chambre le chant du hibou petit-duc très répandu en Corse .
Le lendemain, nous prenons la route qui suit la côte, tout autour du cap
Corse .
Nous déjeunons à la pointe, en face des îles de Giraglia.
Nous apercevons trois grands dauphins qui marsouinent dans des bancs
de petits poissons. Quelques puffins se joignent à la fête . Une agréable
ballade de bord de mer nous permet de voir notre 1er venturon corse, puis
un merle bleu magnifique .
Nous passons à Bastia pour faire les courses, et profitons de cette halte pour comparer les martinets noirs et les martinets pâles . Nous passons la nuit, dans le village du Haut-Asco ( 1422m) . Grâce à ces deux jours en montagne, nous pouvons nous régaler de la vision de la sitelle corse, de l'aigle royal, du gypaète barbu. Nous assistons à la chasse infructueuse du faucon pèlerin sur les pigeons biset . Et nous passons 20 mn à observer le manège d'un couple de grimpereaux des bois qui accède à leur nid dissimulé dans une fente étroite d'un pin laricio .
Le mammifère local est le mouflon, dont nous pouvons observer plusieurs groupes, mâles et femelles séparés, et quelques cabris . Nous quittons à regret Bastia avec une température de 26°C ! Notre liste d'observations nous a permis de croiser ces espèces :
contribution de Frederic MALHER <FredMalher@compuserve.com>, "Corse, le compte-rendu", 9 mai 1999 |
Voici donc le compte-rendu de ma virée en vélo du 22/4 au 1/5 sur le trajet :
Ajaccio-Cargèse-Porto-Evisa- Porto- Calvi (par la côte)-Porto-Ajaccio- Propriano (par la côte)- Bonifacio- retour par la mÍme route pour ceux qui ne connaissent pas, c'est la côte W, très rocheuse et une incursion en montagne (Evisa). Tous le noms utilisés figurent sur la carte Michelin (du 21 au 27 au Nord d'Ajaccio, à partir du 28 c'est au sud)
Le 20/4, une sortie au marais de Capitelle (baie d'Ajaccio), sur la côte Est (Urbino) et en montagne (vallée du Vecchio) avec G.Bonnacorsi nous avait permis de voir aussi (entre autres)
Vallée du Vecchio: Aigle royal, Chocard, Sittelle corse
Côte est: Grande Aigrette, Héron pourpré, Sarcelle d'été, Lusciniole à moustache
Prairie humide de la Gravona, 12km NE d'Ajaccio: 1Héron crabier, Ch.combattant, Ch. sylvain
Capitelle: Bécasseau sanderling, Avocette, Héron pourpré, Hirondelle rousseline
contribution de Frederic MALHER <FredMalher@compuserve.com>, " Corse, ïle de rêve", 4 mai 1999 |
Je reviens donc d'un séjour de 2 semaines en Corse (19/4-3/5), dont un grand périple de 700 km en vélo (Ajaccio-Calvi-Ajaccio-Bonifacio-Ajaccio).
En plus un premier jour en voiture grâce à un copain et à un fameux ornitho corse (Gilles Bonaccorsi) qui m'ont fait découvrir quelques endroits intéressants dont un tout prés d'Ajaccio (le marias de Capitelle). A ce propos, Gilles et JC Thibault viennent de publier "The Birds of Corsica" chez nos amis du BOU (ne me demandez pas, je ne sais pas comment me le procurer ! )
Je n'ai pas encore de compte-rendu précis à proposer (ça va venir ! ) mais tout de suite un conseil : allez en Corse, au printemps c'est fantastique !
D'abord, qu'est-ce que c'est beau ! Je connais beaucoup des côtes rocheuses de Mediterranée Occ. (Majorque, P-O, Algérie) et je trouve que ce sont les plus belles.
Pour les oiseaux, 121 espéces notées, je trouve ça assez satisfaisant. . .
Même si la Sittelle corse n'a pas voulu se montrer (mais qu'est-ce que je l'ai entendue en forêt d'Aïtone !) ni le Gypaéte, la plupart des autres spécialités locales étaient au rendez-vous : Balbuzard ( même au nid, mais je ne direz pas où ;-) ), Faucon pélerin (Prés de Calvi, de Porto, de Cargése, d'Ajaccio et de Bonifacio), Aigle royal,la Fauvette sarde ,la Fauvette passerinette (la plus commune du maquis !), le Venturon corse (quand est-ce qu'on en fait une espéce ?),les migrateurs de la "2éme vague": PG tête rousse et écorcheur, Traquet motteux et tarier, Guêpier, Martinet à ventre blanc, Calandrelle, Hirondelle rousseline, Héron crabier (3 à 3 endroits différents), etc...
Peu de limicoles (mais quand même B.sanderling, C.sylvain, Petit et Grand Gravelots) et une question : qqn sait-il qui bague les C.aboyeurs en bagues colorées: rouge en bas et jaune au dessus au "genou" gauche et jaune au "genou" et rouge à la "cheville" droite (à moins qu'elle n'ait glissé ?) . J'en ai vu un sur une petite mare entre Porto et Calvi.
A plus tard pour plus de détails !
contribution de David Ricol <David.Ricol@curie.fr>, "Voyage en Corse", 12 mai 1998 |
Je reviens d'une semaine en Corse et voici la liste de nos observations (nous étions trois: Raphael Jordan (CORA, 74) (auteur du compte rendu), Daniel Ducruet (LPO Annecy) et moi même). Une semaine intense et formidable, la Corse est vraiment très intéressante pour les ornithos...
A bientôt.
Nombre total d'espéces : 127.