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Cévennes

 

Contribution de Aline, "Re: [ORNITHO] Causse Méjean ( 22 au 26 août 20 03 ) ( dept de la Lozère )", 2 Sep 2003

En lisant ton message Didier, je bois du petit lait car j'habite la Lozère et je me dis tous les jours que j'ai beaucoup de chance de vivre dans un tel département où faune et flore y prospèrent encore bien. As tu vu malheureusement la partie qui a été incendié ?
Je suis ravie que vous ayez pu voir autant de choses.

 

Contribution de Didier Godreau, "Causse Méjean ( 22 au 26 août 2003 ) ( dept de la Lozère )", 30 Aug 2003

Causse Méjean ( 22 au 26 août 2003 ) ( dept de la Lozère )

Nous partons de Lyon le 22 août vers 09h00 et atteignons le Causse 
Méjean vers 13H30, en passant par Ste Enimie, et nous faisons une 
pause déjeuner à Hyelzas.

Sur la colline, un circaète Jean le Blanc passe tranquillement : il 
a un serpent à moitié enfoncé dans la gorge !

Sur le Causse, quelques milans royaux évoluent avec grâce, ainsi 
qu'un busard cendré.

Nous descendons ensuite vers Meyrueis, situé au bord de la Jonte, où 
nous passerons deux nuits.

En fin d'après-midi, nous allons faire un tour et nous arrêtons sur 
la route de crête au-dessus de Meyrueis. Nous admirons le panorama, 
puis cherchons dans les escarpements la présence d'oiseaux. Il fait 
chaud et l'activité est réduite au minimum.

Sur un tas de cailloux, une silhouette se détache : c'est celle du 
merle bleu, que nous voyons à la lunette.

*
Le samedi, nous avons rendez-vous avec François Legendre pour la pré 
prospection du pluvier guignard. Nous sommes vers 10H00 au joli 
village de Villeneuve, où doit démarrer notre balade. François nous 
explique la région et aussi bien sûr ... les guignards !

Nous partons au-dessus de Villeneuve et prospectons chacun des dômes 
environnants où se posent les guignards en migration.

Nous montons sous le soleil et voyons quelques oiseaux : des faucons 
crécerelles qui chassent les abondants criquets, des pipits 
rousselines nombreux et assez familiers, et des traquets motteux.

Nous n'aurons pas la chance de trouver les guignards malgré notre 
recherche méticuleuse : Sans doute sommes nous arrivés un peu tard 
sur les sommets.

Mais François nous explique la vie de l'oiseau, ainsi que quelques 
autres endroits que nous pourrions visiter ensuite.

Revenus pour le pique nique nous voyons des rapaces qui profitent 
d'un thermique pour amorcer une pompe, puis continuer leur 
migration : ce sont des bondrées apivores.

*

Dimanche matin, nous retournons vers le mont Gargo, au-dessus de 
Villeneuve, et la chance nous sourit puisque nous trouvons cinq 
pluviers guignards qui, malheureusement, s'envolent et partent loin 
de notre position.

Le temps tourne à l'orage, et, en route vers Hyelzas, nous nous 
arrêtons pour admirer un rollier d'Europe qui chasse des insectes : 
c'est un juvénile, qui n'arbore pas toutes les belles couleurs de 
l'adulte. Mais il semble déjà habile à attraper les proies !

En fin de soirée, après avoir essuyé deux gros orages, nous faisons 
quelques « lavognes » ( ce sont des trous d'eau aménagés par les 
bergers pour stocker l'eau et offrir au bétail une possibilité de boire ).

Nous pouvons y voir de nombreux fringilles : chardonnerets élégants, 
linottes mélodieuses, bruants zizi et jaunes, mais aussi des 
moineaux soulcie, quelques serins cini. Un gobemouche gris est à 
poste sur une barbelé proche, pendant que le gobemouche noir prend 
un bain.

En revenant par la route de crête, nous repérons un vautour fauve 
occupé à dépecer un cadavre : il s'avère que la repas est un 
blaireau !

*
Lundi, nous commençons par une lavogne : une belle surprise nous y 
attend puisqu'un autour des palombes décolle devant nous, puis 
revient un peu plus tard, pour tenter d'attraper quelque proie 
ailée : bel oiseau ! 

Près du Buffre, dans les buissons environnants, la quantité de 
petits oiseaux migrateurs est impressionnante : ce sont surtout des 
gobemouches noirs, mais aussi des pouillots véloces. Nous trouvons 
aussi quelques rougequeues à front blanc.

Quelques fauvettes pitchous et deux fauvettes grisettes jouent à 
cache cache dans les genévriers.

Nous voulons voir ensuite des rapaces et nous nous dirigeons vers le 
roc des Hourtous, où nous nous installons : la vue est saisissante, 
mais les oiseaux peu nombreux . Les vautours fauves semblent éviter 
la vallée et préfèrent passer au-dessus de la forêt proche, dans 
laquelle nous entendons un pic épeiche.

Par contre, nous apercevons un oiseau plus sombre qui s'avère être 
un aigle royal : pas un battement d'ailes pendant de longues minutes 
et une maîtrise totale de l'aérologie. Nous sommes en présence d'un 
adulte, dont nous voyons la tête dorée.

Il va se poser dans un vallon en face de notre belvédère.

Tout près de Nivolliers, nous nous arrêtons pour admirer les merles 
de roche, quelques adultes et des jeunes de l'année : ils se posent 
dans l'herbe et concurrencent des merles noirs qui sont aussi 
amateurs de vers de terre !

*
Le mardi matin, nous nous levons de bonne heure, car nous voulons 
visiter une hauteur proche du gîte, et qui a déjà accueilli des 
pluviers guignards.

En gravissant la pente douce, nous croisons une huppe fasciée, des 
traquets motteux et quelques pipits rousselines.

Sur la colline en face, nous entendons les cris matinaux des 
oedicnèmes criards.

Arrivés en haut du dôme, nous dérageons trois pluviers guignards, 
qui se posent rapidement un peu plus loin : nous avons le temps 
cette fois-ci de les observer. Nous les voyons même se nourrir des 
criquets très nombreux dans cet espace garni d'herbes éparses et 
jaunies par le soleil.

Après le petit déjeuner, nous faisons un tour près d'une lavogne et 
y voyons un épervier houspillé par les hirondelles rustiques, une 
compagnie de perdrix rouges qui crient dans le lointain, et les 
nombreux fringilles qui viennent boire et prendre un bain.

Nous passons dans les gorges du Tarn, bien encombrées des nombreux 
kayaks, et ne voyons pas grand chose, si ce ne sont des hirondelles 
de rochers.

Nous reprenons la route vers Lyon.

 

Contribution de THIERRY COULEE, "bernache et plongeon", 06 May 2002

Je porte a votre connaissance ces obs personnelles de lozere (48) :
1 Plongeon arctique (Gavia arctica), nuptial, le 28/04/2002 , lac de Charpal 1 Bernache cravant (Branta bernicla bernicla), en station depuis le 26/04/2002 sur le lac de Naussac.

Qu'en est-il en ce moment de ces especes , ou d autres hivernants attardes, pour les autres lacs interieurs ou les cotes ?

 

Contribution de JP PARIS , "Re: causse méjean - élanion blanc" , 9 Aug 2001

Cette espèce à été nicheuse avec succès sur un Causse de l'Aveyron en 99 il me semble (voir la revue ORNITHO n° ?)
Rien en 2000 et je ne suis pas au courant pour 2001. En tout cas je ne l'ai pas vu sur le Méjean lors de mon petit voyage annuel dans cette région que j'adore !
JP PARIS
IdF, Yvelines

 

Contribution de Emmanuel Fréri , "causse méjean - élanion blanc" , 9 Aug 2001

Une obs transmise par un ami :
Un élanion blanc juvénile a été observé le 14 juillet en fin d'AM (18h) en face de l'aérodrome du Chanet, sur le Causse Méjean (pas loin de Florac).
L'oiseau a t il déjà été contacté dans cette région ?

 

Contribution de MORGENSTERN noémi, noemi.MORGENSTERN@mairie-paris.fr, "Vautours en Cevennes", 20 Jun 2001

il y a deux ans, le site existait toujours, était toujours fréquenté par les rapaces nécrophages des gorges de la Jonte et du Tarn, mais inaccessible au public. aujourd'hui, je ne sais pas. le site est "géré" ou surveillé par la LPO GRANDS CAUSSES et le belvédère.
depuis le phénomène vache folle... je ne sais pas si les charniers existent toujours ni s'ils sont toujours alimentés.
cordialement, Noémi Morgenstern

 

Contribution de Thierry Moreau, moreaut@univ-tours.fr, "Vautours en Cevennes", 20 Jun 2001

En 1992, je suis allé en Cevennes et fait de tres belles observations de vautours fauves sur le site initial de reintroduction de cette espece dans les gorges de la Jonte au lieu-dit Cassagnes qui surplombe les gorges (NB: je ne parle pas du belvedere ou est installee la LPO). Le site en question etait d'accès public. Ma question est: ce site est-il toujours frequenté par les vautours (je pense que oui) et est-il toujours d'acces public.
Quelqu'un sur la liste a peut etre des infos precises sur ce sujet. Si vous avez d'autres tuyaux sur les vautous fauves en Cevennes, je suis preneur. Merci d'avance pour vos reponses sur la liste ou en privé.

 

Contribution de saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "Sur le causse Méjean durant la dix-septième semaine de l'an un", 9 May 2001

Sur le causse Méjean durant la dix-septième semaine de l'an un, il nous a été donné d'observer quelques corvidés.

Le geai est de tous le moins exubérant, il est vrai que que le gland se fait rare sur le causse.
La pie bavarde est observable partout, mais très active en cette saison.

Le choucas et son compère crave à bec et pattes rouges, vadrouillent de dolines en pelouses, en bandes mixtes de cent cinquante individus.
Le concasseur de pierres dans un champ nouveau, semble leur offrir moult provende.

Quelques corneilles noires, peut-être aussi nombreuses que la pie bavarde...
Au pied d'une enceinte préhistorique, dans un aven de vingt mètres de diamètre, quatre jeunes grands corbeaux ont les plumes rigides qui s'épanouissent.

Les géniteurs sont à cent mètres;
leurs glissades au ras du sol et leur coraillement sonore semblent efficace contre la présence d'une paire de craves.
Sur la pelouse proche de l'aven, plumes, os, fientes, pelotes de réjections...

Plus bas vers le village, les traquets motteux paradent, un merle de roche se montre, quatre moineaux soulcie dans un tas de gravois, et le torcol fourmilier qui chante.

jean-luc saint-marc
Francilie
jlsm_A_club-internet.fr
pour une ornithologie multi-facettes

 

contribution de Jean Baptiste Martineau, limule@free.fr, "obs de cet été", 12 Sep 2000

Une petite semaine de ballades qui m'ont emmené dans les causses (noir et Méjean) en Camargue, et de la dans la haute ubaye, juste au sud du queyras, des milieux très différents qui m'ont permi de découvrir des paysages ou le dépaysement est garanti pour un parisien...

Je tiens une liste plus exhaustive à dispostion de ceux que ça intéresse, mais me contenterai de noter ici les rencontres qui m'ont le pus marqué (tout à fait subjectivement)

Dans les Causses, du 6 au 8 aout, les rapaces sont très nombreux: Faucons crécerelles, Busards (dont deux cendrés certains), Buses variables, Circaëtes Jean le blanc, et bien sur Vautours fauves, sans oublier une chevèche d'Athéna.
Pour le reste, je renvoie à la liste d' Edith Corsange dans son mail du 2/8, qui dresse une liste d'observations étonamment proche des miennes (sauf pour les fauvettes: j'ai encore bien du mal à les identifier...)
deux observations supplémentaires, néanmoins.
Tout d'abord, deux pics qui volètent d'arbres en arbres, en se suivant de près, au Bord du causse Méjean, face à Florac. Ils ressemblent en tout point à des Pics mar, mais le milieu ne correspond pas du tout (rochers et petits conifères)... je suppose qu'il sagit de pics épeiche juvéniles, mais leurs calottes étaient quand même très rouges, et je ne pensais pas que les pics puissent aller en "bandes"

Ensuite, près du village des Aurès, devant une grande bande de Craves très farouches (contrairement à ce que suggère le guide Ornitho) , dans un buisson une pie à l'air d'houspiller un piaf bigarré... mise au point : un, puis deux Coucous Geais en plein nourissage !!

[...]

 

contribution de michele.corsange, michele.corsange@wanadoo.fr, "Re: Relations oiseaux - autres animaux", 13 Aug 2000

Autre type de cohabitation :
Pendant mon séjour sur le Causse Méjean j'ai pu voir un matin 5 bergeronnettes grises qui évoluaient le plus tranquillement du monde entre les pieds d'un cheval de Przewalski sans crainte aucune, tandis que sur le dos d'un autre, un rouge-queue noir s'était installé sans doute à la recherche de quelque parasite à se mettre dans le bec...
En Camargue, il est banal, en hiver, de voir des garde-boeufs ou des choucas juchés sur le dos d'un mouton. Pas fous, les pattes au sec et au chaud, le steak à portée de bec et pas même besoin de se déplacer... Pas idiots nos oiseaux !
Michèle Corsange
Arles

 

contribution de michele corsange, michele.corsange@wanadoo.fr, "Causse Méjean - suite", 2 Aug 2000

Pour les ornitho qui veulent aller prospecter sur le Causse Méjean, lieu idéal pour les observations !

Observation menée avec Sébastien Carton de Grammont sur le Causse Méjean dans le Parc National des Cévennes :

Date : 25/07/2000
Heure début observation : 6h25 - Température : 10° - Force vent : nul
Heure fin observation : 12h30 - Température : 17° - Force vent : faible -
Direction vent : S-SE

Hors quadrat : 1 Faucon hobereau, posé puis au vol.


Vu en outre durant mon séjour :


Autre animal : 1 renard
Vu 2 fois dans le même champ de luzerne qui venait d'être fauché, ai trouvé son terrier à la lisière du bois

 

contribution de Laurent BRILLARD, Laurent.Brillard@guetali.fr, "Re: Causses sur les renseignements ", 20 Jul 2000

Je n'habite pas cette très belle région, mais j'ai eu l'occasion d'y aller plusieurs fois, la dernière en 1998. Je ne peux que vous conseiller de prendre contact avec les gens de la LPO Grands Causses, installés à Peyreleau.
Ils organisent des sorties ornithologiques sur différents thèmes, tous ornithologiques. Les départs se font de la Maison des Vautours, située dans les Gorges de la Jonte.

Sur les vautours plus particulièrement, je signale le roman - fiction "La pompe à Jules" d'un universitaire talentueux : Michel Mouze, livre savoureux sur les confidences recueillies auprès d'un vautour réintroduit !

 

contribution de Pierre-Yves Bodart, bodart_py@hotmail.com, " Causses sur les renseignements ", 20 Jul 2000

Ayant reçu hors-liste une demande de renseignements, je livre rapidement quelques élements. J'ai personnellement réalisé mes plus belles observations de vautours autour du Rozier, confluent des gorges du Tarn et de la Jonte, notamment au départ de la corniche des vases (de Chine, de Sèvres) -cfr URL cosiroc.

Le Causse Méjean mérite certainement une visite. Les contreforts du Mont Aigoual également.
Il parait aussi que les gorges de la Dourbie, plus au sud valent aussi le déplacement.

Carte des gorges du Tarn & de la Jonte & Causse Méjean
http://lozere.net/carte/Gorges-Mejean.htm

Carte du Causse Noir et du Causse du Larzac
http://lozere.net/carte/Causse-Noir-Aigoual.htm

Gorges de la Jonte ;
http://www.ffme.fr/cosiroc/_Gorges_Jonte.html

Au départ de Meyrueis ;
http://causses-cevennes.com/tourisme/information/Meyrueis3.htm

Gorges du Tarn ;
http://www.millau-clic.com/tourisme/gorges/gorges1.html

Y-a-t-il sur la liste quelqu'internaute caussenard ou plus familier de ces si belles contrées ?
Pierre-Yves Bodart
Bruxelles - Belgique.

 

réponse d' Alain SEVE <aseve@club-internet.fr>, "Cevennes ; le retour !", 2 septembre 1998

De retour de vacances, je vous adresse un petit message.

Les Cévennes 18 08 98

Beau temps, mais moins caniculaire que les 15 jours précédents, selon les locaux.

En fait, deux jours ne permettent que le tour (et rapidement) du Causse Méjean, limité à l'ouest par les gorges du Tarn et au sud par les gorges de la Jonte.

En continuant à partir de Le Rozier, poursuivre sur la D 996 jusqu'au col de Perjuret, bien après Meyrius.

Prenez à gauche, allez vers Nimes le vieux (le Veygalier, l'Hom...), revenez sur vos pas et allez à Gally (vous y verrez le merle de roche, s'il vous a échappé sur Nimes le Vieux).

Reprendre la route jusqu'à Aures, planquez vous à proximité de la mare. Vous y apercevrez de nombreux passereaux, dont l'ortolan....et le merle de roche (attention il se raréfie dés la mi-août ).

Continuer la petite route jusqu'à Hures, en étant suffisamment attentif pour ne pas manquer les Busards, St martin et cendré, bondrées apivore, éperviers, nous avons même observé un circaète JLB. Quant aux crécerelles, ils sont partout, de même les craves à bec rouges sont très nombreux, râleurs, mais toujours aussi bon voiliers.

Nombreux sont les passereaux ;traquets motteux omniprésents, bruants zizi, traquets des près et pâtre, alouettes des champs, rouge queue noirs et à front blanc, chardonnerets, pinsons, une mésange nonnette, hirondelles rustiques, bergeronnettes grises, pipits des arbres, pipits rousseline, d'innombrables linottes en plumage d'éclipse. Mais aussi, des pies grièches écorcheurs avec beaucoup de juvéniles, geais des chênes,....et même une hermine ( marron ) qui a traversé la route devant nous...

Revenir en arrière en direction de Drigas. En juillet, c'est le paradis des oiseaux du coin ;...traquets oreillards, alouettes calandrelles, ortolan, ...particulièrement près de la lavogne.

Reprendre la D 63 puis la D 986 en direction de la Parade, puis descendre à Hielzas pour une visite à partir de 18 heures. Nombreux passereaux, même encore en début août, et possibilité de voir l'aigle royal ...et les vautours.

Poursuivre de la Parade sur la D 63 vers la D 996 pour aller au Belvedère des vautours pour y récupérer des renseignements sur les vautours, les sorties...

Nous avons fait un petit tour en partant à gauche à le Truel sur la D996. Le chemin est très étroit, allez à Viale, puis St Pierre-des-Tripiers, la Bourgarie, Blanquefort, les Vignes et redescendre la D 907 jusqu'à le Rozier. Tout au long de ce périple, nous avons observé les vautours (que les fauves, malheureusement). Nous n'avons pas non plus vu le percnoptère, ni le faucon pèlerin, pourtant présents. Par contre le grand corbeau est facile à voir, de même que les hirondelles de rochers.

Il faut savoir que les vautours nichent tous entre le Rozier et Vignes le long du Tarn, et entre le Rozier et le Truel le long de la Jonte. Il y a 25 moines et plus de 240 fauves.

Les milans repartent à la mi-août, nous en avons vu un le 18 !

Les moineaux soulcie s'observent, en compagnie des moineaux domestiques, près des vieilles maisons de pierres, ça ne manque pas !

Bien sur nous avons observé sans difficulté le cingle plongeur, il en est un qui niche en pleine ville de Meyrueis sous le pont.

Là encore, le décor est gigantesque, les vautours impressionnants, je pense que les autres Causses sont aussi intéressants, et suis preneur de tout renseignement.

Il serait d'un grand intérêt que chacun de ceux d'entre nous qui ont la chance de se déplacer dans un endroit ornithologiquement "pointu", fasse un compte-rendu qui précise également les lieux d'observation en référence à une carte détaillée. Qu'en pensez vous ?

Pour ma part j'essayerai toujours de faire profiter au plus grand nombre de mes sorties les plus significatives, et reste à disposition pour de plus amples renseignements.

 

Bonnes observations à tous.

 

réponse de "T. GUILLOSSON" <bgytg@south-01.novell.leeds.ac.uk>, "Re: Séjour dans les Cévennes", 23 juillet 1998

De bonne infos sont donnees dans le "Ou voir les oiseaux en France" publie par la LPO...

Avec l'aide d'ornitho locaux....

En pensant a ca ca me rapelle que j'ai vu la trado anglaise de ce bouquin est que les traducteurs (je n'ose pas penser que la LPO l'aurait fait volontairement) ont omis d'inclure la liste des "couillons" qui se sont casse le cul a ecrire les textes et a faire les cartes et qui ont pat ailleur fait porofite gratuitement les caisses de la LPO de leur connaissance du milieu... Fin de rouspetage...

En dehors des sites donne dans le guide...

Le Sommet l'aigoual pour les Pipit spioncelle nicheur, Si le vent est de secteur nord n'importe quel col (de preference N-S) peut fournir un bon passage de rapace (l'asclier est bon) et de passereaux de bon matin...

Allez bonnes obs a tous

Amities ornithologiques

Froggy miroiseur (ca sonne moins bien que froggy birder. mais bon)

 

réponse de Gilles Vannier <vannier@apro.fr>, "Re: Séjour dans les Cévennes", 23 juillet 1998

Le site du Parc national des Cévennes http://www.bsi.fr/pnc/ est à jour, je conseillerai plus particulièrement la page du "festival nature" http://www.bsi.fr/pnc/html/1998.htm, qui recense toutes les excursions prévues, avec des randonnées ayant pour thème "Vautours" ou "Busards et Circaëtes"...

La page des publications, http://www.bsi.fr/pnc/html/publications.htm, référence deux numéros de la revue Cévennes qui sont peut-être intéressants:

Il n'y a pas de publications concernant spécifiquement l'ornithologie, à l'exception d'une cassette VHS sur les Vautours par Michel Terrasse, sauf peut-être dans les annales scientifiques du Parc.

question de Alain SEVE <aseve@club-internet.fr>, "Séjour dans les Cévennes", 22 juillet 1998

J'espère disposer de plusieurs jours prochains pour aller dans les Cévennes.

Tous renseignements sur les endroits d'observation, ainsi que les espèces les plus particulières,les éventuelles personnalités ou associations à contacter, seront les bienvenus.

Je promets le compte rendu à la rentrée !

Merci par avance.

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