archives du forum de discussion « Ornithologie »

Flandre intérieure & Bruxelles

 

contribution de FABRICE NIGAULX, FNIG@BRUTELE.BE, "volées de perruches", 23 Sep 2000

J'habite Evere (Bruxelles).

Effectivement, depuis plusieurs années, des volées de perruches passent au dessus de mon domicile pour rejoindre un dortoir qui se trouve à +/-1 km.
Il m'est difficile de les dénombrés mais il doit y en avoir 200 à 300 spécimens.
Elles volent par groupes de 30 à 40 et j'ai remarqué qu'une volée est souvent précédée d'un "éclaireur" 1 minute avant.

 

contribution de Pierre-Yves Bodart, bodart_py@hotmail.com, "Marouettes & limicoles", 4 Sep 2000

Belle journée ornitho avec Stephane Moniotte que ce samedi 2 septembre qui nous a vu visiter trois provinces et cinq sites.

Démarrage en fanfare en Brabant flamand avec un passage matinal à l'observatoire du Mechelsbroek (Mechelen/Malines), où grâce aux infos précises de la liste avésienne, après quelques bécassines des marais et des chevaliers culblancs, nous mettons dans les lunettes quasi-simultanément Marouette ponctuée et Marouette de Baillon (1 juv.).

Aux décanteurs d'Eghezée-Longchamps (Namurois), un des sites incontournables en période migratoire (si pas toute l'année), nous passons en revue toute la panoplie des chevaliers classiques (guignette, culblanc, gambette, aboyeur, sylvain et arlequin), de nombreux combattants (>30), des bécasseaux variables et cocorli (2 juv.), petit et grand gravelot, moultes bécassines des marais, grèbes castagneux et à cou noir...

Nous manquons par contre d'enthousiasme pour tenter de re-localiser la marouette ponctuée annoncée sur ce site simultanément à celles du Mechelsbroek.
Ensuite, direction Hollogne s/Geer où, sous la guidance d'Alain Jortay (que je remercie une fois encore par la présente), nous réalisons un intéressant circuit sur différents décanteurs de la Hesbaye liégeoise.

Mise en route sur le premier bassin en face de la raperie d'Hollogne, avec grèbes castagneux et foulques.
Du côté de Lens s/Geer, un orage violent nous empêche d'apprécier à sa juste valeur les attraits du site (qui a servi -en 99? à la nidification d'un couple d'échasses blanches). Néanmoins, entre les gouttes qui ruissellent sur les jumelles, nous voyons encore divers chevaliers (culblancs, aboyeurs) et des bécassines. Egalement un busard des roseaux.

Sur les anciens décanteurs de Waremme en partie recolonisé par une végétation favorable aux passereaux en raison d'arrêt d'exploitation, sarcelles et colverts...sur les pièces d'eau restantes.

Aux nouveaux bassins d'Hollogne, moultes hirondelles dont quelques hirondelles de rivage.
Sur les résidus de vasière du dernier bassin, 3 tadornes et le quatuor magique -sous un soleil retrouvé- qui clôturera plus ou moins cette journée (chevaliers guignette, aboyeur et sylvain, grand gravelot).
Pointons encore la vision de quatres éperviers (un houspillé par les corneilles à Eghezée, un à Lens, et deux à Hollogne), de 2-3 crécerelles et de minimum une buse variable.

Une journée bien remplie donc, riche en découvertes, émotions et rencontres bien sympas.
Pierre-Yves Bodart,
Bruxelles - Belgique.

 

contribution de Pierre-Yves Bodart, 31 Aug 2000, "RE: Perruches a collier", 31 Aug 2000

Les derniers chiffres de comptage à la colonie de Psittacula krameri à Bruxelles (juillet & aout 2000) avancent des chiffres jusqu'à 4000+ individus.

Parmi ces dernières, quelques perruches alexandrines et même un vraisembable amazone à front bleue (vue & photographié vers le 15 août par Stephane Moniotte, collègue avésien).

Il est à noter que bon an mal an, d'autres perruches échappées de captivité se joignent à la colonie de Perruches à collier...mais survivent rarement aux rigueurs de l'hiver et (hors les alexandrines, à confirmer) ne sont pas à ce stade recensées comme nicheuses en milieu (semi-)naturel bruxellois. Tout hiver avec de fortes périodes de gel est également source de forte mortalité chez les Psitaculla krameri.
Pierre-Yves Bodart
Bruxelles, Belgique.

 

contribution de Lene&Kurt, helkur@online.no, "Oiseaux : perruches et perroquets s'implantent durablement à Bruxelles", 22 Apr 2000

Citation de l'a f p " [...] Au coucher du soleil, les habitants de certains quartiers de Bruxelles peuvent constater des envols de longues perruches vertes à collerette rose, qui regagnent leur dortoir commun avec des cris stridents. Ce sont les "perruches à collier", une espèce du sous-continent indien dont on recense maintenant plus de 2.000 exemplaires rien qu'à Bruxelles et qui a largement commencé à essaimer en Belgique. Sur le périmètre d'au moins cinq places de Bruxelles, des nids collectifs en branchages formant des sphères de deux mètres de diamètre sont juchés en haut de poteaux électriques. [...] "

 

contribution de Lucien GUES, lgues@nordnet.fr, "Le(s) pélerin(s) de Drogenbos", 14 Mar 2000

J'avais aussi lu un article sur un détenu américain. Je pense l'avoir retrouvé. Il s'agit probablement de Robert Stroud.
Ce terrible meurtrier du début du 20ème siècle avait récupéré dans la cour de la prison deux petits moineaux aveugles et nus. Il a su les sauver. A partir de ce moment-là, son comportement a changé. Il a énormément étudié les maladies des oiseaux de cage (il en a élevé jusqu'à 300 simultanément dans sa petite cellule, surtout des canaris).
Il correspondait avec des centaines d'éleveurs.

Burt Lancaster a joué le rôle du "bagnard aux oiseaux" dans le film de Frankheimer : "Le prisonnier d'Alcatraz".

Robert Stroud a passé 50 années en prison !

 

contribution de Pierre-Yves Bodart., bodart_py@hotmail.com, "Le(s) pélerin(s) de Drogenbos (Bruxelles).", 14 Mar 2000

Titillé par une annonce sur l'info-line avésienne, j'ai été déguster mon sandwich de la pause-déjeuner au pied de la tour de refroidissement de Drogenbos...à quelques encâblures du bureau...

Coincé entre un noeud autoroutier, une gare de formation ferroviaire et le canal, le site de la centrale électrique et ses environs immédiats n'ont pas grand chose pour attirer le chaland...mais cette fois-ci qu'importe.

Malgré les lourds volutes de vapeur s'élevant de la tour de refroidissement, un faucon pélerin trônait, imperturbable...au plus haut de sa falaise artificielle. Ce n'est qu'une densification de la fumée ou un coup de vent un peu plus prononcé qu'il l'a finalement incité à prendre son envol...pour rejoindre quasi-directement le nichoir artificiel (c'est du moins ce que je suppose, étant placé alors face à l'autre versant de la ronde falaise). Un rapide déplacement vers l'autre côté ne me permet pas d'en voir plus...jusqu'à l'arrivée tellement rapide qu'on ne sait d'où il venait d'un (autre?) individu qui rejoint le nichoir sans hésitation aucune.

Y aurait-il un bulletin de naissance en fabrication ?

Bon c'est vrai, une telle observation manque un peu de saveur à côté de celle -beaucoup plus pittoresque- réalisée l'été dernier dans les falaises proches de Broad Haven (Pembrokeshire-Wales) où le "peregrine" est nicheur.

Tiens, à propos, vous avez remarqué cette propension qu'ont certains oiseaux à aller se fourrer dans des lieux peu agréables sinon innommables, infréquentables (hors l'objectif précisément de repérer de tels oiseaux).

Prenons par exemple la célebrissime digue du Clipon (Dunkerque) et plus largement l'ensemble de la zone portuaire de Dunkerque...à vrai dire peu apprécié pour ses seules qualités paysagères mais qui permet année après année l'observation d'espèces originales, rares sinon des méga-raretés...Je pense en particulier aux pouillots sibériens observés fin de l'année 99.
A l'échelle belge, on peut en dire quasiment autant à l'encontre de Zeebrugge.

Un autre exemple plus personnel ; je n'ai jamais aussi bien observé les (nombreux) milans royaux et autres vautours fauves que sur quelques décharges de l'arrière pays andalou (Espagne).
Et là où subsiste encore une activité agricole, les tas de fumiers offrent une facile provende à de nombreux passereaux...Les sites de compostage des déchets verts des milieux urbains ont un effet attractif similaire, il me semble.

 

contribution de pierre-yves.bodart, bodart_py@hotmail.com, "Sortie "printanière" en Forêt de Meerdaal.", 7 Feb 2000

Samedi 5 février, soleil radieux et température exceptionelle (10-12°sinon plus) pour la saison.

La forêt de Meerdaal, d'une superficie de plus de 1300 ha, se situe de part et d'autre de la nationale Leuven-Namur, entre Blanden et Hamme-Mille. Elle se compose pour deux tiers de feuillus (principalement chênes et hêtres), le tiers restant en résineux (majoritairement pin sylvestre).

Tel est l'objectif de notre sortie familiale...improvisée à la vue d'une météo si favorable.

Premier oiseau contacté...à l'entame de la ballade, une mésange nonnette (Parus palustris) peu discrète (chant) et bien visible. Plus loin sur le parcours, après avoir entendu le chant moins mélodieux des tronconneuses à l'ouvrage...rencontre avec ici une, là deux, plus loin trois mésanges charbonnières (Parus major).

Arrivé en lisière de forêt, rencontre impromptue avec une sitelle torchepot (Sitta europaea) affairée avec ce qui ressemble à une noisette. Et je t'la coince...et je tape dessus. Misère, des observateurs...prenons un peu de recul.

Et un rapace survole soudain la hêtraie... Autour des palombes (Accipiter gentilis) ? Vite un coup d'oeil au Guide ornitho...trop tard l'oiseau n'a pas attendu.

Tiens un arbre mort et couvert de trous...bon plan pour une prochaine sortie Picidae.

Retour vers la voiture, traversée d'une clairière herbeuse...et envolée d'une ronde mixte de mésanges et de pinsons des arbres (Fringilla coelebs).
Le chant de la mésange nonette accompagne notre pique-nique.

Soudain, un rapace re-passe ; c'est bien un autour des palombes mâle, le même individu sans doute qu'une demi-heure auparavant.

Un bref déplacement motorisé nous emmène vers une autre zone de la forêt.

A peine le temps de sortir de la voiture et de faire quelques pas que retenti un tambourinage typique...
Cherchez le pic, il n'est pas loin. L'arbre quasi-mort là en contrebas nous fourni la réponse avec l' envol d'un pic épeiche mâle (Dendrocopos major). De nouveaux tambourinages résonnent de plus loin.

Faudra revenir avec plus de discrétion, car sous les cris joyeux des enfants qui jouent aux explorateurs...mésanges et pinsons s'envolent de concert.

 

contribution de pierre-yves Bodart, bodart_py@hotmail.com, " Sous le signe du Picvert.", 2 Nov 1999

Lundi 1er novembre, 7h45...

Au contraire des prévisions météo relativement pessimistes, il fait assez beau ce matin.
Une fois n'est pas coutume, la première observation digne de ce nom se fait au saut du lit...car comme je scrute les nuages, passe quelques bandes de perruches à collier (psittacula krameri) et un groupe de 4 a même l'obligeance de se poser quelques minutes sur un arbre du jardin d'en face...montage de la lunette d'observation dans la chambre à coucher donc.

Côté jardin, c'est un noyer qui a servi, mais celà devient assez traditionnel, de dortoir à une vingtaine de tourterelles turques (streptopelia decaocto) qui s'ébrouent comme les premiers rayons de soleil les atteignent.

Après (petit) déjeuner, la sortie familiale du jour s'organise ; l'objectif est cette fois la proche vallée de la Dyle.

Une petite demi-heure de voiture et nous voilà à pied d'oeuvre à Neerijse. Nous entrons directement dans la réserve naturelle de Doode Beemde. Il s'agit là d'un ancien bras de la Dyle qui s'est transformé avec le temps et quelques mesures de protection appropriées en un bel ensemble juxtaposant prairies, étangs, roselières et peupleraies...les teintes variées de l'automne accentuent encore l'éclat de ce bel ensemble paysager. Les deux petits étangs n'offrent pas grand chose à voir , juste un couple de cygnes tuberculés (cygnus olor) et de nombreux colverts (anas platyrynchos).

Le long du ruisseau, le martin-pêcheur (alcedo atthis) pourtant familier de l'endroit ne daigne pas se montrer...cette fois-ci.

Quelques cormorans (phalocrocorax carbo) en goguette passent dans le ciel. Nous croisons un peu farouche faisan de colchide (phasianus colchicus) qui s'éloigne de son pas débonnaire.

Nous voilà au bord de la Dyle...à regarder la couleur de l'eau, personne n'a l'envie d'une soudaine baignade...de ce côté-là, il y a encore des efforts à faire.

Le faucon crécerelle (falco tinnunculus) dans son attitude traditionelle dite de l'Esprit-Saint nous rappelle rapidement que ce jour férié doit beaucoup à la religion.

Le retour vers le point de départ s'amorce sous un passage d'étourneaux (sturnus vulgaris), de corneilles (corvus corone) et de ramiers (columba palumbus).
Dans un pré au lointain, une bonne douzaine de hérons cendrés (ardea cinerea) paressent tranquillement.

Arrivé à la voiture, j'ai le regard attiré par un éclat de soleil sur la poitrine tacheté d'un oiseau au sommet d'un pin distant. Quelques secondes d'expectative...je suis perplexe. L'oiseau prend son envol et rejoint un bouquet d'arbres où il disparaît sans autre forme d'au-revoir. Le vol est caractéristique : c'est un pic...mais lequel ? Un peu influencé par la distance à l'oiseau, je pense un instant au pic tridactyle (picoides tridactylus) avant de revenir plus raisonnablement vers le juvénile de pic vert (picus viridis).

La matinée se termine sur cette hésitation.

Lundi 1er novembre, 14h30

Pas tout à fait rassasié par la ballade d'oxygénation du matin, je repars, seul cette fois, vers une zone que je n'ai plus exploré depuis longtemps.

Le Plateau de la Foresterie, en région bruxelloise est une ancienne zone de friche et de jardins "sauvages" tolérés à défaut d'être autorisés jusqu'au jour où le propriétaire des lieux a décidé, pour des raisons de spéculation immobilière (qui heureusement n'ont toujours pas abouties à ce jour) de raser tous les jardins et de clôturer l'ensemble. La clôture n'a pas résisté très longtemps mais les jardins n'ont jamais repris, laissant la place à un espace semi-naturel de grand intérêt malgré certains dépôts de déchets par quelques personnes indélicates. Ce lieu est notamment reconnu comme zone de transition migratoire pour les oiseaux ayant survolé Bruxelles avant la poursuite de leur périple par dessus la forêt de Soignes.

Arrivé sur les lieux sous un ciel quelque peu plus menaçant, avec un vent de Sud-Ouest en rafales peu marquées, je choisi un premier poste d'observation fixe. Installé au pied d'un bouleau, avec comme compagnie quelques remarquables pieds d'ammanite tue-mouches, je guette attentivement.
Premier client, première surprise...un épervier d'Europe (accipiter nisus) déboule sans prévenir, tout affairé qu'il est à essayer de rattraper le passereau qui le précède de quelques battements d'ailes. Plus tard, deux groupes d'une vingtaine de ramiers (columba palumbus) filant bon train...direction Nord-Ouest.
Ensuite, petit défilé de mésanges bleues (parus caeruleus) passant d'un côté à l'autre de la vaste clairière.
Après celà, plus rien.. hors les corneilles omniprésentes...je me décide à reprendre l'exploration du plateau.
A nouveau quelques mésanges bleues et deux charbonnières (parus major). Plus loin, une buse variable (buteo buteo) survole la grande forêt. Nouvelle clairière...nouvelle surprise avec la fuite silencieuse d'un picvert (picus viridis), un adulte cette fois.
Je m'apprête à terminer la boucle quand je choisi instinctivement un autre chemin de traverse...et après quelques dizaines de mètres...je fais fuir un autre pic vert (picus viridis) adulte, cette fois avec son cri.

Il était écrit que ma journée n'allait pas se terminer ainsi car comme je reviens à la voiture...je revois à deux reprises l'épervier (accipiter nisus) que j'identifie définitivement comme un juvénile.

Une bonne petite journée donc et pour paraphraser une formule déjà célèbre...la preuve de ce qu' "il ne faut pas passer à côté des choses simples".

 

contribution de Cyrille DELIRY, Deliryc64@aol.com, "Perruches Bruxelles Flagey", 18 Oct 1999

On ne les signalait pas dans Oiseaux de Bruxelles aves 1995.
Quelqu'un a t il plus de rensignements ?

La seule espèce que je connaisse qui corresponde semble être la Perruche à collier (Psirracula krameri). Bien que non signalée semble-t-il dans les Oiseaux de Bruxelles, l'espèce existe à partir d'un lâcher d'une quarantaine d'oiseaux à Bruxelles, justement en 1974-75. La population férale est évaluée en Belgique à près de 600 oiseaux en 1991, contre 140 en 1983.

 

question de Manu Thibaut , manuthibaut@hotmail.com, "Perruches Bruxelles Flagey", 17 Oct 1999

J'habite Bruxelles près de la place flagey, et j'ai observe des perruches (Myopsitta monachus ?, Psittacula krameri ? ) qui construise un nid colonial dans des grands arbres le long des étangs flagey. Il me semble que ces perruches n'était pas présente les années précédentes.

On ne les signalait pas dans Oiseaux de Bruxelles aves 1995. Quelqu'un a t il plus de renseignements ?

 

contribution "Ornitho à Bruxelles", 9 mai 1999

Ce matin, un ami m'a fait découvrir un site très intéressant en plein coeur de Bruxelles. Il s'agit d'une gare désaffectée à Schaerbeek qui a pris une allure de friche et où nous avons fait quelques belles observations (pour la région bruxelloise).  

1  Hirondelle rustique 1  Rougequeue noir 1  Traquet motteux 1  Fauvette babillarde 1  Fauvette grisette 3  Fauvettes à tête noire 2  Fauvettes des jardins 2  Pouillot fitis   ... etc.

(P.S. : tous étaient chanteurs).   

 

contribution de Suzanne BONMARCHAND <DactyloTyping@compuserve.com>, "obs banlieue Bruxelles", 3 avril 1999

zone de friche et remblais à Vilvoorde (12 km de Bruxelles), 3 avril: toujours les petits gravelots, deux gorgebleues, plusieurs bruants des roseaux, des linottes, un pic épeiche, deux guignettes, les vanneaux, deux huitriers pies (! que j'avais toujours considérés comme des oiseaux de bords de mer !), quelques bergeronnettes grises, quatre tadornes, les inévitables oies d'Egypte et, en fin de journée, deux abrutis qui se sont mis à faire du motocross à travers tout cela.

Mes premières hirondelles rustiques : deux au parc Solvay à La Hulpe (toujours près de Bruxelles).

contribution de Suzanne BONMARCHAND <DactyloTyping@compuserve.com>, "obs banlieue Bruxelles", 2 avril 1999

aujourd'hui en fin d'après-midi, sur les remblais derrière la centrale électrique de Vilvoorde:

Tout cela sur une petite zone de friches humides et de remblais, traversée par une route flambant neuve drainant un charroi important. Il vaut mieux attendre la fin de la journée de travail, ou être matinal !

Suzanne, Bruxelles

contribution de Patrice Deramaix <patrice.deramaix@euronet.be>, "OBS : Oud Heverlee (Belgique)", 24 mars 1999

Quelques observations "printanières", du dimanche 21, faites à Oud Heverlee et environs. (réserve naturelle sur la vallée de la Dyle).

Biotope : Etangs, paturages, peupleraies...

le tout dans le désordre, sous le crachin et un vent passablement frisquet.

 

réponse de morby@club-internet.fr (Jean Pierre Morby), "Re: sites bruxellois", 12 mars 1999

J'ai habité quelques années dans l'agglomération bruxelloise, je me permets donc, en complément des infos de P.Y.Bodart, de vous conseiller un site facilement accessible (!!! uniquement en voiture, donc je ne sais pas si ça convient): le Domaine Solvay de La Hulpe. La Hulpe est une commune du sud de Bruxelles, dans la forêt de Soignes, à environ 15 minutes de l'aéroport de Zaventem. Facile à trouve, le château de La Hulpe est bien indiqué.

Le Domaine Solvay est un parc public, ancienne propriété de la famille Solvay. Milieux variés: bois, pelouses, prairies en friche, verger et plusieurs étangs dont celui du Moulin Gris qui jouxte le domaine et qu'un sentier permet de longer facilement.

Nombreuses espèces de passereaux + anatidés + quelques limicoles, rapaces... martin-pêcheur... (ma liste personnelle est d'environ 63 espèces sur ce site) pas mal pour une zone péri-urbaine.

J'espère donc que vous aurez un véhicule et que vous pourrez en profiter. Je serais content de lire vos observations quelques10 ans "plus tard".

Cordialement,
J.P.

 

réponse de Patrice Deramaix <patrice.deramaix@euronet.be>, "Re: sites bruxellois", 12 mars 1999

>J'en arrive maintenant à ma question :
>Je vais à Bruxelles lundi prochain et j'aurai 2 ou 3 heures à tuer en
>fin de journée avant de reprendre mon avion (et oui, je sais, c'est un

....

>Je ne cherche pas le site super-dément-génial, juste un petit coin de
>nature (genre parc urbain) où observer quelques choses aviennes.
>
>Si ces sites ne sont pas trop loin de l'aéroport (ou en tout cas qu'il soit
>facile de rejoindre l'aéroport depuis ces sites), c'est encore mieux.

 

Voici quelques indications tirées pour une part de l'ouvrage de Ch. Gallez-Richel, "quatorze sites semi-naturels de la région bruxelloise", éd. Entente nationale pour la protection de la nature, 1990. - présentation géologique, zoologique et botanique des sites encore "verts" de la région bruxelloise et pour une autre part, de souvenirs de visites et d'observations.

1. le site naturel le plus connu à Bruxelles est naturellement, la forêt de Soignes. Pour l'essentiel c'est une hêtraie, ou une chênaie mélangée à mercuriale, où l'intervention humaine est fort visible... la plupart du temps la hêtraie est assez vieille et la strate arbustive fort clairsemée voire absente. De sorte que l'avifaune n'est pas très diversifié : mis à part les passereaux courants, on pourra y voir des pics (p. epeichette, pic vert, et même l'un ou l'autre rare pic noir) , la sitelle, le grimpereau (des jardins), roitelets, pinsons... pour les rapaces, possibilité de voir la buse variable (présente dans le brabant), le faucon crécerelle, mais aussi le f. hobereau, l'Epervier d'Europe sans doute... Dans la forêts de Soignes, trois sites me paraissent intéressants :

a. Le plateau de la foresterie, à la lisière de la forêt, à Boitsfort.

Comme ce plateau est en friche depuis longtemps (épargné par la spécu immobilière), la végétation est diversifiée et l'on rencontre toutes les stades depuis la prairie (et un reste de roselière), jusqu'à la foret...

j'y ai pu (entre)voir le pic noir, mais aussi bouvreuil, accenteur mouchet, grives, pics vert et epeichette. Intéressant mais le site est malgré tout un rien crade (bcp de déchets)... en migration, le site est d'un intérêt régional important, on a pu y voir la bondrée apivore, le torcol, la pie grieche grise, des traquets, le rouge queue noir, ...(et je ne cite que quelques espèces mentionnées par Ch. Gallez-Richel)

b. le Rouge Cloitre, entre l'autoroute Bruxelles Namur, pas loin de la ceinture à Auderghem. Une partie est réserve naturelle domaniale. C'est un site vallonné avec source, ruisseau et étangs. Végétation diversifiée. Les "14 sites..." signale la présence d'un dortoir de hiboux moyen duc, la chouette hulotte, du coucou gris, de pic épeiche, épeichette et vert, rossignol, fauvettes, gobemouche gris etc... du point de vue esthétique, le rouge-cloitre est très agréable.

Mis à part la forêt de soignes, il y a d'autres sites semis naturels,

- à Uccle, il y a le plateau du Kauwberg, "morceau de campagne dans la ville", dont l'avifaune bénéficie de la diversité de la végétation.

Intéressant en période migratoire, on peut voir les fauvettes à tête noire, des jardins mais aussi la f. babillarde (plus rare), la linotte mélodieuse y niche, le site attire des migrateurs comme le traquet tarier, les gobemouches noir et gris, des grives... j'ai pu y observer des tarins des aulnes, des sizerins flammés, des pinsons du nord (en janvier)

- La vallée de la Woluwe (à Woluwé Saint-Lambert et W. Saint-Pierre) près du Parc Malou est un marécage à phragmites jouxtant une grande propriété boisée. avifaune : plus ou moins 30 espèces dont le martin pêcheur, la rousserole verderolle, le serin cini... voir aussi Le parc Malou, à Woluwé saint-Lambert

- A Woluwé saint-Lambert il y a aussi (entre la boulevard de la Woluwe, l'ab. Hippocrate, et la drève Hof ter Muscchen) une série de prairies humides, de mares et de bois marécageux, site où est signalée le râle d'eau, la bécassine des marais et la bécasse des bois (en hiver)

- A Evere, entre la gare de formation de Schaerbeek et le parc du Bon Pasteur se trouve les marais du "Moeraske" . Avifaune de 61 espèces, dont je relève le martin pêcheur, l'épervier, la sarcelle d'hiver, le gobe mouche gris, rousseroles,

en espérant que cela vous sera utile et que les observations seront fructueuses...

 

contribution de Patrice Deramaix <patrice.deramaix@euronet.be>, "observations : Malines (Belgique)", 9 février 1999

nouvelles observations (conjointement avec P.-Y. Bodart) à Malines (Mechelen), Belgique (cart ING 23/3-4) lieu-dit Kleine et Grote Wijver, à Valem (1) ; Mechels Broek à Malines (2)

Si le matin était froid (sol enneigé, et neige en fin d'après midi) et relativement brumeux, l'après-midi bénéficia de belles éclaircies qui ont permis de remarquables observations sur l'étang "Mechels broek".

A Valem, notre attention s'est portée sur une jetée de remblais) lieu de prédilection pour les rassemblement des Grands Cormorans, des Tadornes de Belon, des Vanneaux huppés. Nombreuses mouettes rieuses, Goélands cendrés.

Dans l'ensemble les observations recoupent celles effectuées le 26/1 - (excepté la Tadorne Casarca et le Grebe jougris absents ou pas vus). Peu de passereaux, sinon quelques mésanges (bleues), des mésanges à longue queue... sans compter les classiques foulques, pigeons ramiers, corneilles, pies et merles voici :

 

A Mechels broek (Muits)

les observations sont similaires à celles du 26/1, avec cette différence notable que les lieux étant moins fréquentés en semaine, les canards étaient beaucoup plus familiers, ce qui nous vaut de belles observations, à proximité et sous le soleil, de

Dans les champs, à part les Vanneaux et les Etourneaux sansonnets (un groupe de 150, sur arbre), des Grives mauvis... des Faisans de Colchide

Coté passereaux :

quelques tarins des aulnes, Mésanges charbonnières, Rouge-gorge, Troglodyte mignon, Merle noir,

en vol, un rapace : probablement buse variable.

nous avons aussi remarqué un vol de +/-30 limicoles non identifié, peut être des chevaliers.

 

Addendum:

involontairement, j'ai omis une observation significative qui nous avait pourtant tenu en haleine un bon bout de temps

un garrot à oeil d'or, femelle, au Grote Wijver (Valem) ... accompagnant un fuligule morillon male, l'oiseau a attiré l'attention de Pierre-Yves par le collier blanc du cou. La présence de la barre alaire blanche, la forme de la tête, et même la coloration du bec nous ont permis d'écarter les doutes. L'oeil ne nous a cependant pas paru très visible, mais l'oiseau n'était pas très près non plus.

 

contribution de Patrice Deramaix <patrice.deramaix@euronet.be>, "observations : Malines (Belgique)", 26 janvier 1999

Observé ce dimanche 23 janvier dans les étangs aux alentours de Malines (Mechelen), Belgique (cart ING 23/3-4) lieu-dit Galgenberg à Weerde (1) ; Kleine et Grote Wijver, à Valem (2) ; Mechels Broek à Malines (3)

Les observations ont été faites lors d'une excursion Aves (agréablement guidée par J.M. Leprince ), en groupe de dix personnes environ - la liste présente comprend les espèces vues personnellement.

Météo : ciel couvert, léger crachin le matin, température 5-10°C - je n'ai pour ma part pas fait de comptage précis, les chiffres sont approximatifs et purement indicatifs.

Mis à part les oies domestiques ou semi sauvages (oies cendrées, hybrides...) et les canards "casseroles" ou hybride, la visite a permis d'observer divers anatidés et autres oiseaux d'eau. La température étant relativement douce depuis quelques années, l'avifaune hivernante s'est peut être révélée moins nombreuse ou diversifiée que lors de grands froids, cependant quelques étangs bénéficiaient d'une population bien fournie et offraient le spectacle visuel toujours agréables d'envols collectifs, de, par exemple, de centaines de vanneaux huppés.... à signaler: la présence d'un Garrot à oeil d'or, femelle, et du Grèbe jougris, parmi les fuligules morillons, les canards colvert, siffleurs, et chipeau

 

contribution de Pierre-Yves Bodart <pybodart@toyota.be>, "Le printemps à Bruxelles aussi ?", 25 janvier 1999

Premier week-end de l'année sans activités professionelles, j'en profite pour participer samedi matin à une excursion AVES en deux temps :

(1) visite du dortoir des perruches à collier au lever de soleil
(2) visite des espaces semi-naturels environnants.

Bilan très intéressant :

 

 

contribution de Bruno Portier - Biologie vegetale - FUSAGx <portier.b@fsagx.ac.be>, "migration passereaux 14 oct", 14 octobre 1998

Salut les Passerines-watcheurs,

Idem ici a Gbx (centre de la Belg). Pas de pipits, ni pinsons. Un groupe de 200 mauvis, 2 hirondelles de cheminées, ce matin.

Salut. Bruno.

>At 12:00 14/10/98 +0200, you wrote:
>>Bonjour à tous,
>>Migration des passereaux à Villeneuve d'Ascq (Nord), suite :
>>ce matin, météo bien différente, vent fort contraire et bruine
>>c'étaient les Grives mauvis qui passaient le plus (moyenne horaire de 158,
en 1h30) - petites troupes de 10 à 25 ind., volant très bas ; pic de 105

ind. de 8h15 à 8h30 TU

>>pour le reste, très peu de Pinsons des arbres et de Pipits, contrairement à hier.

>>Bonnes observations

contribution "drôles d'observations", 13 mai 1998

Chers amis ornithologues, pour l'instant je fais de "chouettes" observations :  

- aujourd'hui, une cigogne blanche à Gembloux.
- le 09 mai, sept faucons hobereaux et dix alouettes lulus à Kalmthout. 
- le 08 mai, une femelle de traquet pâtre nourrissant son jeune en forêt de Soignes (Bruxelles). 
- le 1er mai, un mâle de traquet pâtre à Gembloux (hors zone). 
- le 30 avril, un traquet motteux en FORET de Soignes.  

A propos, pouvez-vous m'envoyer vos observations intéressantes faites dans la région bruxelloise (les plus récentes).    Merci d'avance à tous.    

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