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mangeoires, abreuvoir

 

Contribution de André Boussard, "RE: Hiver - Nourriture des oiseaux", 24 Oct 2003

Je ne sais pas dire,en tous les cas les oiseaux,eux, ne font pas la différence.

 

Contribution de Daniel PHILIPPE , "RE:Hiver - Nourriture des oiseaux", 24 Oct 2003

Pour les oiseaux granivores, la graisse animale est-elle aussi bonne que la graisse végétale ?

 

Contribution de André Boussard, "Hiver - Nourriture des oiseaux", 24 Oct 2003

-- Original Message -----
From: "Aline Guillemet" 
Sent: Friday, October 24, 2003 10:28 AM
Subject: [ORNITHO] Hiver Nourriture
> J'habite en Lozère, nous avons déjà de la neige en altitude très proche et
> même ils en annoncent à - de 4OO m.
> Chaque année je nourris les oiseaux l'hiver et avec ce temps je voulais
> savoir ce que vous en pensiez. Je voulais commencer par mettre de la
graisse style margarine ou/et boules de graisses spéciales oiseaux car il gèle le
> matin ?
> Merci de me dire ce que vous en pensez ?

L'expérience des uns et des autres qui a l'occasion de s'exprimer régulièrement sur la liste peut se résumer ainsi :

A) Quand il fait froid, la margarine et les boules de graisse du commerce sont tout à fait recommandées mais en raison de leur prix, beaucoup d'entre nous qui vivons à la campagne ou avec des points de cuisson qui peuvent se ventiler (à cause des odeurs) n'hésitent pas à fabriquer des pains de graisse + graines, si la "demande" est forte

Recette :1) Demander à votre boucher du gras récupéré ou suif (c'est gratuit)

2) Faire fondre gras / suif

3) Récupérer des boitages (briques) d'un litre de lait (vidées du lait) dans lesquelles vous verserez le résultat de la fonte.

4) Vous surveillerez le refroidissement afin, dans un premier temps, de mettre deux bonnes poignées de graines de tournesol strié dans la mixture en veillant à ce que les graines soient réparties et ne soient pas seulement tombées au fond (remuer,changer l'orientation de la brique..)

5) Avant que le pain ne soit solide, placez y un fil de fer tordu en boule à un bout pour bien faire masse dans le pain de graisse et tordu en crochet à l'autre bout.(pour l'accrocher à une branche d'arbre)

6) Mettez le tout dehors au froid et quand le bloc est bien solide vous pouvez stocker votre production à la cave, sous un abri ..accrochée si vous ne voulez pas que les souris se servent avant les oiseaux.

7) Au moment de nourrir les oiseaux, avec un grand couteau, vous démoulez ...(la brique de lait pourra même être réutilisée.)

...et vous servez froid. Les oiseaux vous seront très reconnaissants et par leur assiduité vous remercieront de votre travail.

Un conseil : fabriquez au moins quatre à cinq briques en même temps car pendant le chantier de chauffe,ça ne sent pas très bon... mais quelle économie si vous avez beaucoup de petits amis ailés !!

B) La nourriture de base semble être représenté par les graines de tournesol strié qui sont appréciées par tous les granivores (Verdiers,Pinsons des arbres et du Nord,..) mais aussi par toutes les mésanges, ainsi que le chardonneret et le rouge -gorge qui récupèrent les petites miettes que ces goinfres de Verdiers mettent partout autour du point de distribution.

J'ai constaté que dans les jardineries les graines de tournesol strié sont plus grosses qu'à Carrefour ou Leclerc pour un même prix.C'est important car l'enveloppe n'est pas consommée.
Je traite un "marché" de 90 kgs pour la saison avec une jardinerie proche (moins 10%) en paquets de 3 Kgs (graines plus propres que dans les sacs de 25 kgs) que je prends quand je veux.A chacun de faire son expérience localement.

C) Quand il fait très froid, il est très déconseillé de donner du pain dur aux oiseaux en raison de la présence d'eau dans ce dernier.

D) Des quartiers de pomme,de poire, peuvent être appréciés par les merles

E) Mettre à disposition de "l'eau liquide" régulièrement quand il gèle .

Cordialement.André Boussard

 

Contribution de Marcel grard, "Re: tournesol !......", 14 Jan 200

A ne pas confondre, Tournesol blanc et tournesol strié. le premier est fourni pour l'alimentation des perruches et perroquets. Le tournesol strié est préféré par les oiseaux libres: Mésanges charbonnières et bleues, pinsons, voir même les moineaux, les pics aussi. les boules de graisses fonctionnent si les ne sont pas présentées en même temps que les graines.
Grard Marcel
président du CPN de Bruxelles et du Petit musée bruxellois du nichoir et de la mangeoire
http://museedunichoir-cpnbxl.org

 

Contribution de Jean-Pierre GOULET, "Re: tournesol !......", 13 Jan 2003

>en les rendant dépendantes de l'homme par un nourrissage ? N'en faisons
>nous pas des animaux de voliére ?

Se contenter de nourrir les oiseaux l'hiver me parait que compenser le tort que l'on peut leur faire par ailleurs. Les plus dépendants semblent être les granivores comme le verdier qui est capable d'amener sa progéniture à la mangeoire. Quant aux insectivores pas de problème ils reprennent leurs habitudes dès que les insectes sont en assez grand nombre.

 

Contribution de AlexandreVinot, "Re: tournesol !......", 13 Jan 2003

Est-ce un cas isolé ou d''autres nourrisseurs ont-ils rencontré le même problème ?

Avez-vous goûté quelques unes de ces graines?
alexandre vinot

 

Contribution de D. Lemaire, "tournesol !......", 13 Jan 2003

Nos mangeoires sont garnies de graines de tournesol provenant de magasins spécialisés ou non, en mélange ou non.

Le dernier lot (sac de 5 kg en papier brun - Cora) semble provoquer un rejet des hôtes habituels : mésanges charbonnières, bleues, nonettes, une huppée cette année... Cela provoque un bel éparpillement de graines rejetées, et la mangeoire remplie uniquement de tournesol reste pleine.La teinte de ces graines semble légèrement plus claire que les autres.

Est-ce un cas isolé ou d''autres nourrisseurs ont-ils rencontré le même problème ?

 

Réponse de Marcel grard , "Re: Peremption des graines pour oiseaux", 30 Nov 2002

Personnellement, mais je ne sais de quelle quantité vous avez en excès, l'ors que j'achète les graines pour les oiseaux, je le passe au mico-ondes 5 min.. à 500w, pour le pas griller les graines, mais pour empêcher les charançons de se régaler en secret, la conservation dans ce cas dépasse les deux ans.

 

Réponse de louis dollo , "Re: Peremption des graines pour oiseaux", 29 Nov 2002

Dans la nature, personne ne s'occupe de la date de péremption des graines des oiseaux.
Soit la graine est séche et donc non altérée Soit elle est humide et peut avoir germé ? Au pire le germe pourrit
Dans tous les cas les oiseaux savent faire le tri eux-même si non c'est à désespérer de la nature animale.
Les dates de péremption dans ce domaine ne sont ques des inventions marketing.

 

Contribution de karaouka, "mangeoires", 27 Apr 2002

Je suis formel. Ecureuil et mésanges mangent ensemble, suspendus au même filet de cacahuètes. Biensûr, on sent une petite tension, mais cela reste très circonscrit. Jamais de bagarres sanglantes... Il est même beau d'observer leurs échanges qui ne ressemblent pas du tout à une "guerre". Encore moins entre moineaux et mésanges, entre merles et verdiers ! (faites-vous de la politique ?)

Le passage d'un écureuil à la mangeoire ne dure pas une éternité. Les oiseaux le savent et en profitent pour se refaire une toilette, juste à côté. Ils ne se sauvent donc pas vraiment et s'ils se seraient quand-même approchés un peu trop de lui, l'écureuil se déplace, leur tourne le dos et remue sa queue. Je ne l'ai encore vu sauter sur les oiseaux à la manière du chat !

Le pic épeiche est chez nous plus possessif. En ce moment il y en a trois qui veulent s'accaparer du sac, ne laissant approcher personne. Personnellement, je ne donne plus de boules de graisse. Ils reçoivent cacahuètes, graines de tournesol et par terre, sur les dalles de la terrasse, un mélange pour petits oiseaux. N'empêche, les pies et les corneilles viennent aussi en manger, sans oublier les pigeons et les tourterelles...

Question prix. Les boules sont moins chères que les noix et les noisettes en Belgique. Peut-être devriez-vous changer de fournisseur ou les faire vous-même ? A mon sens, vous perdriez beaucoup en ne pas accueillant l'écureuil dans votre jardin...
Non Madame, les oiseaux n'ont aucunement besoin d'apprendre la démocratie chez nous. Anthropomorphisme versus anthropocentrisme ?
Steven
Bruxelles
http://www.chez.com/karaouka/index.htm/my_index.htm

 

Contribution de andré lambotte , "Les oiseaux du jardin en janvier" , 13 février 2002

Il est bon de préciser que si les observations réalisées à un nourrissage peuvent être correctes en qualités(nombre d'espèces observées), elles peuvent être totalement sous-évaluées sur le plan de la quantité. Un exemple parmi d'autres:
durant le mois de janvier j'avais, uniquement par l'observation directe, l'impression qu'une bonne dizaine de Mésanges bleues venaient régulièrement à mon nourrissage (Chevron-Vallée de la Lienne-Ardennes).
Or le baguage a permis de comptabiliser un minimum de 35 individus (sans compter les autres déjà bagués et ceux qui ne l'ont pas été).

Le nombre d'individus de cette espèce ayant fréquenté mon nourrissage durant le mois de janvier peut être raisonnablement estimé à plus de 50 (à l'heure actuelle on peut ajouter, pour le mois de février, 30 Mésanges bleues de plus).
Autre exemple encore plus "spectaculaire": le nourrissage, qui chez moi est estival et hivernal (sujet de discussion pour le forum), m'a permis de baguer plus de 300 Verdiers entre les mois d'août et décembre 2001 alors que j'en observait une trentaine (au grand maximum) à la fois!
Les données de reprises devraient pouvoir mettre en lumière les déplacements, voire l'origine, des individus de cette espèce.

André Lambotte
Neuville 55
4987 CHEVRON

 

Contribution de Proteau , "le jardin" , 16 Feb 2002

Est-il besoin de le rappeller, un jardin idéal pour les oiseaux ne doit pas être trop bien tenue!
A l'autonne surtout, le Chardonneret par exemple, je les ai vu tout l'hiver se manger des graines de Mélisses séchés que je n'avais pas arraché. Une quantité multiple de fleur séchéés font l'affaire elle n'abritent d' ailleurs pas que des semences il y a aussi beaucoup de larves, cela ne dérange pas les travaux de jardinage on commence rarement à semer avant Mars, et à cette periode les besoins ne sont plus les même. Pensez y !

 

Contribution de Danielle Leleu , "Menus pour gourmets gourmands !" , 27 Nov 2001

Petit plateau pour le petit déjeuner, soigneusement présenté dans une coupelle de terre cuite, lessivée quotidiennement, posée sur le rebord de la fenêtre pour observation rapprochée ! Nul besoin d'une tenue de camouflage donc !

Constat :

intérêt, très nettement....mais quand il n'y a plus rien d'autre....

Sur le sol, c'est le pain et autres miettes qui ont largement la préférence, suivis des graines pour oiseaux libres avec un vrai dégoût pour le maïs et les toutes petites graines....mais il est vrai que les pigeons, tourterelles, pies et corneilles ne s'approchent pas aussi près....

Quelles conclusions à tirer ? Acheter du coeur de meule ?? :-))

Bien cordialement ! Danielle Leleu
La Chevrue - Refuge LPO - ROC (Buy- Morienval - 60 - F)
"Même quand l'oiseau marche, on sent qu'il a des ailes" Lemaître

 

Contribution de Cyrille DELIRY , "Re: Nourrir les oiseaux en hiver" , 11 Nov 2001

Dans la série des NE PAS importants, un NE PAS qui me semblait relever du bon sens, mais qui pourtant n'est pas toujours respecté :
NE PAS placer la nourriture à proximité d'une route, les groupes d'oiseaux viendraient s'y rassembler et s'envoleraient toujours moins nombreux à chaque passage de voiture inattentive !

 

Contribution de Edith Armange , "Re: Nourrir les oiseaux en hiver" , 11 Nov 2001

Ne pas oublier un peu d'eau. L'idéal est grand plat style dessous de pot de fleur avec des gravillons dans le fond, cela leur sert d'abreuvoir et de baignoire (hiver comme été).
De la graisse, soit sous forme de boules (graisse et graines) achetées dans le commerce, soit de la margarine (je la mets dans une demi-noix de coco fixée en hauteur, les mésanges adorent). Et pour compléter le buffet, quelques quartiers de pommes.

 

Contribution de Julien Traversier , "Re: Nourrir les oiseaux en hiver" , 11 Nov 2001

pour ma part je donne des graines de tournesol (achetées dans une coopérative de producteurs) ainsi que des boules alimentaires suspendues à des branches, idéales pour les tarins et mésanges.
En revanche j'ai donné l'année dernière sans succès des graines pour oiseaux domestiques (il y avait néanmoins qques graines de tournesol) mais sans succès.
Julien Traversier
26600 LARNAGE

 

Contribution de bernard , "Nourrir les oiseaux en hiver" , 11 Nov 2001

Ayant une terrasse couverte, j'ai l'habitude de donner à manger aux oiseaux.
Pourriez-vous me renseigner sur ce que l'on peut donner et ce que l'on ne doit pas donner J'ai pour le moment une quinzaine de mésanges(bleus et charbonnières), deux sitelles, un rouge gorge et deux merles qui viennent régulièrement.
Je donne cacahuètes, graines de tournesol et mélange graine pour oiseaux des campagnes
merci d'avance

 

Contribution de Danielle , "Un truc..." , 26 Oct 2001

je m'adresse plus particulièrement à ceux qui comme moi nourrissent les oiseaux de jardin et qui sont souvent envahis par les moineaux, qui pillent les mangeoires en bandes organisées, et qui ne laissent rien aux autres... Au hasard de mes balades, j'ai trouvé une petite cage à oiseaux en métal, à laquelle j'ai oté la porte, et recoupé quelques barreaux pour y créer deux petites fenêtres -ouvertures...
je mets quelques poignées de tournesol à l'intérieur, dans le bac.

J'ai accroché ma mangeoire improvisée dans un coin calme du jardin et j'ai observé : seules les mésanges et les sittelles vont s'y approvisionner...
Elles y rentrent et ressortent sans aucune crainte...

Les moineaux eux n'essaient même pas de s'en approcher !

...pendant combien de temps ? en général, les futés, ils observent, ils prennent leur temps et dès qu'ils constatent qu'il n'y a réellement aucun danger, ils foncent...

Enfin, pour l'heure ça marche... les moineaux d'un côté, les mésanges de l'autre, tout le monde est content !

Danielle
La Chevrue - Refuge LPO (Buy- Morienval - 60 - F)
"Même quand l'oiseau marche, on sent qu'il a des ailes" Lemaître

 

Contribution de Antony, presta_5@club-internet.fr, "Questions ..bizarres mais nécesssaires !", 3 Dec 2000

Comment ça se fabrique des vers de farine ?

Ca dépend, comment tu veux dire ??
Mais dans un autre sens, ça se fabrique lui même !
Voici quelques donnés:

Shema de la vie du vers de farine :

Par exemple, à 30°C :

Voilà, si ça peut te renseigner !!
D'autres vont se dire: "Encore un message qui n'est pas en rapport avec les piafs !"
Au contraire, si, car il faut savoir un minimum, et ne pas donner les vers de farine sous n'importe quelle forme aux oiseaux, jamais en ténébrion (l'adulte qui a des pattes, il est noir, avec des petites ailes), ils pourraient en mourir !

 

contribution de Stéphanie Beaussier, stephbeaussier@post.club-internet.fr, "A propos du cabaret des Oiseaux", 13 Feb 2000

Selon le Code Informatisé de la Flore de France (CIFF), qui donne la classification floristique la plus récente et la plus exacte, il s'agit bien de Dipsacus follunum (et non pas sylvestris qui ne s'utilise plus).
En ce qui concerne les peulpleraies, ce ne sont pas les crues qui ont un rôle sur elles, mais bien le contraire. Les peupliers sont plantés pour assainir et assécher les zones humides qui paraissent si inutiles aux yeux de certains, et les racines de ces abres qui restent très superficielles ont une grande capacité pour absorber l'eau, et donc ecrêtent les pics de crues.

 

contribution de Laurent BRILLARD, Laurent.Brillard@guetali.fr, "Re: cabaret des oiseaux", 13 Feb 2000

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les cardères mais surtout sur la variété cultivée pour carder, voir la très belle revue nature La Hulotte, n°61 et 62.
D'ailleurs le rédacteur-dessinateur a été à l'origine du sauvetage de cette variété aujourd'hui abandonnée.

 

réponse de Alain JORTAY, jortay.alain@village.uunet.be, "Re: cabaret des oiseaux", 12 Feb 2000

Le nom latin est Dipsacus sylvestris HUDS. .Les plantes du genre Dipsacus sont appelées en français cardères sauf celle-ci vu sa caractéristique assez originale; une autre espèce du genre était utilisée autrefois pour carder la laine. La famille des Dipsacacées reprend aussi les knauties, la succise des prés, la colombaire, la scabieuse des prés. Mais encore un peu de patience pour les voir en fleurs...

Ceux qui liront les deux messages vont se dire: une cardère (Dipsacus) d'accord, mais pour l'espèce, ils feraient bien de s'entendre.
En fait D. fullonum L. est synonyme de Dipsacus sylvestris HUDS., l'espèce qui nous intéresse.

 

réponse de Michel Prévost, michel.prevost@libertysurf.fr, "cabaret des oiseaux", 12 Feb 2000

Quelqu'un connait-il le nom un peu plus scientifique?

C'est la cardère sauvage ou chardon à foulon (Dipsacus fullonum)

 

question Rafael, "cabaret des oiseaux", 12 Feb 2000

mais il nous aura appris plein de choses intéressantes (notamment le rôle des crues dans la plantation des peupliers, ou cette sorte de chardon qui sert d'abreuvoir aux oiseaux).

Le "cabaret des oiseaux" je suppose? Mais je ne me rapelle plus du nom un peu plus "scientifique"...
Cette plante est ainsi appélée car on peut y voir (surtout le matin grâce à la rosée) différentes espèces d'oiseau y boire.
Les feuilles sont attachées à la tige sur tout le tour de celle-ci, donc l'eau reste entre la tige et la feuille (qui joue un rôle de récipient étant donnée sa forme: la feuille monte lorsque l'on s'éloigne de la tige).

Quelqu'un connait-il le nom un peu plus scientifique?

 

réponse de laval roy <lavar@videotron.ca>, "Re: mangeoire 'à chardon'", 5 février 1999

Bonjour Sylvain et les autres,

Notre "silo à chardon", comme on l'appelle ici, est un cylindre en plastique d'environ 30 cm de longueur par 6 cm de diamètre et perforé habituellement de 6 trous. Ces trous sont très petits et des tiges, servant de perchoirs, traversent le cylindre à quelques centìmètres en dessous de chaque trou. Ces trous sont petits et favorisent les espèces comme les chardonnerets, les tarins, les sizerins et les roselins (du genre Carpodacus) qui ont des becs assez minces. Le niger étant une graine plutôt chère comparativement au tournesol noir, il est très important d'avoir une mangeoire qui les distribuera parcimonieusement et à l'espèce ciblée.

L'avantage d'une telle mangeoire est qu'elle vous permet d'isoler les espèces pré-citées parmi les moineaux, étourneaux, geais, etc... et elle vous assure de leur présence régulièrement aux mangeoires. Chez moi, je nourris les oiseaux à l'année longue et c'est tout un plaisir que d'avoir quelquefois une 15 aine de mâles de Chardonneret jaune (Carduelis tristis) qui fréquentent le même silo à chardon en plein été, pendant que les femelles couvent.

Espérant vous en avoir appris un peu plus,

Bye et bon birding !

Laval Roy
Lotbinière PQ
lavar@videotron.ca

Le site Passion Oiseaux
http://pages.infinit.net/lavalroy

Le site Hybride des Oiseaux
http://www.geocities.com/TheTropics/2273

Le site défi 30 km 1999
http://www.geocites.com/TheTropics/2273/defi.htm

réponse de Sylvain Henaff <henaff@tonton.univ-angers.fr>, "mangeoire 'à chardon'", 5 février 1999

Bonjour, pour répondre à tous ceux intrigués par cette mangeoire à chardon et par le Niger :

Tout d'abord, cette idée m'est venue de discussions sur Avimonde et Ornitho-Qc l'hiver dernier.

Nos cousins américains parlaient de celles-ci abondamment et de graines de "chardon". En fait il s'agit de graine de Guizotia abyssinica (asteraceae) vendue habituellement pour les oiseaux de cage sous le nom de niger. On en trouve donc en jardinerie, graineterie. Si vous voulez en savoir plus sur celle-ci, essayez :

http://www.hort.purdue.edu/newcrop/duke_energy/Guizotia_abyssinica

Quant à la mangeoire, j'ai perdue les renseignements et dimensions originales et donc j'ai improvisé. Elle se présente sous la forme d'un tube de 25 cm de hauteur sur 5 à 6 de diamètre (PVC gris recouvert d'écorces collées, pour faire plus joli) avec une plate forme à la base permettant aux oiseaux de se poser.

Enfin un trou de qq mm est ménagé à la base du tube, au raz de la plate-forme.

Et le tout est suspendu. Il faut quelques jours pour que les chardonnerets se rendent compte de la manne qui leur est offert.

Sylvain

PS: Si un québecois me lis, j'aimerais connaitre la forme exacte de leurs mangeoires "à chardon".

 

contribution de Sylvain Henaff <henaff@tonton.univ-angers.fr>, "Tarin", 4 février 1999

Dimanche dernier, camping de Montreuil-Juigné, Maine-et-loire, 6 tarins dans un grand aulne. En revanche je n'en n'ai vu aucun cet hiver à la mangeoire de mon jardin.

J'ai installé en plus une mangeoire cylindrique remplie de Niger (la fameuse mangeoire "à chardon") dont les chardonnerets raffolent. Environ 30 à 40 tous les jours actuellement. A part les verdiers, pinsons, mésanges et rouge-gorges, une fauvette à tete noire picore les pommes pour les "marleaux".

 

réponse d'Olivier DEBRE <cool-guy-olive@geocities.com>, "Re: faut-il nourrir les oiseaux en hiver?" , 5 janvier 1999

Bonjour a tous. Pour rebondir sur le sujet du nourrissage initie par Andre Fasel, j'ai decouvert une difference interessante de comportement entre "amis des oiseaux au fond de leur jardin" francais et americains.

Il y a quelques mois, j'avais lu sur le CDROM "Birds of North America" (Thayer Birding Software, l'auteur est un birdwatcher assidu (et non un ornithologue ;-))) un article relatif au nourrissage des oiseaux, ou il etait precise entre autre que l'on pouvait sans le moindre probleme nourrir les oiseaux a longueur d'annee, sans leur causer le moindre tort. Cette affirmation etant en contradiction totale avec ce que j'avais pu entendre dans notre pays (a savoir, nourrissage exclusif en hiver, lorsque la couverture neigeuse est importante), et compte tenu du succes de ce CDROM ici, j'avais initie un debat sur BIRDCHAT. Il etait apparu lors des echanges (energiques!) qui ont suivis, que la position generale etait "Il n'y a pas de preuve que nourrir les oiseaux les rende dependants, donc continuons." (Je passe sur les arguments percutants du style "On fait deja assez de mal en degradant les milieux, ca doit surement un peu compenser notre tort.") Quelques ornithos (dont les arguments ont ete balayes d'un revers de souris par les plus virulents des "nourrisseurs inveteres") ont alors repondu par les resultats d'etudes demontrant le contraire. En tout cas, il est clair que les mangeoires sont ici remplies tout le temps.

Quelqu'un aurait il des references sur le sujet?

 

question de Fasel André <FaselA@etatfr.ch>, "faut-il nourrir les oiseaux en hiver?" , 5 janvier 1999

le débat est lancé: faut-il nourrir les animaux en hiver?

En bref, on peut dire que les animaux n'ont pas attendu les hommes pour survivre à l'hiver et que la mortalité hivernale fait partie de la sélection naturelle.

Pour ceux qui ont plaisir à les nourrir et qui ne craignent pas les foudres de leur concierge ci-dessous quelques conseils.

http://www.etatfr.ch/mhn/divers/mhn_ss2.htm

et bonne année à tous

 

contribution de Sylvain Henaff <henaff@tonton.univ-angers.fr>, "Re: mangeoires" , 5 janvier 1999

Je m'occupe d'un CPN et après avoir noté la profusion de mangeoires dans les lotissements alentour j'ai eu l'idée de rédiger quelques recommandations pour leurs propriétaires. Les membres du CPN ont pu ensuite faire du porte à porte pour distribuer le document accompagné d'une liste à cocher (fournie par la FCPN). Cela permet aussi de prendre contact.

Voici le texte en question :

______________________________________

Le Club Connaître et Protéger la Nature les Mésanges Bleues vous propose quelques conseils pour nourrir les oiseaux en hiver :

Ce qu'il est préférable de faire

Et surtout, Il faut mieux

...

 

contribution de Dominique Vallet <dominique.vallet@univ-rennes1.fr>, "Re: mangeoires" , 5 janvier 1999

Il faudrait préciser la distance de la mangeoire par rapport à l'activité humaine (la maison, la porte principale etc), le type d'aliments utilisés, absence ou présence d'eau, la hauteur, posée ou accrochée, présence ou absence de chat. Tout ce qui influence telle ou telle espèce.

Par exemple des grives sont déjà venues sur mes mangeoires.

 

contribution de Dominique Py <Dominique.Py@irisa.fr>, "Re: info de la Hongrie" , 5 janvier 1999

> Cela m'intéresserait quels oiseaux fréquentent le plus souvent les
> mangeoires en France.

La LPO a fait a plusieurs reprises des enquêtes auprès de ses adhérents pour établir le top 10 des mangeoires (cf par exemple Oiseau Magazine no 41)

En 94-95, les plus observés étaient, par ordre décroissant :

Dominique

 

contribution de Sylvain Henaff <henaff@tonton.univ-angers.fr>, "Tournesol" , 21 novembre 1998

Bonjour,

Avec l'hiver qui commence, il est grand temps de ressortir les mangeoires.

Du tournesol, un peu de gras, un abreuvoir, cela suffit déjà à attirer tout un tas d'espèces : mésanges, verdiers, pinsons, merles, etc...

Si vous placez votre mangeoire non loin d'une fenêtre, pensez à coller sur celle-ci une silhouette (de rapace) pour signaler la présence de la vitre ; sinon gare aux chocs, parfois mortels. Il semble que les verdiers soient particulièrement vulnérables. De plus, gardez votre matou à l'intérieur, le mien enrage derrière la vitre de la cuisine.

...

contribution de "Francis Desjardins" <fdesjard@club-internet.fr>, "Salmonellose chez les oiseaux de mangeoire", 2 mai 1998

Voici un message reçu sur Ornitho-qc. Il concerne le Quebec mais les risques pour les oiseaux existent aussi ailleurs. Il est necessaire de prendre quelques précautions que ce message rappelle.

Meme si le nourissage n'est plus d'actualite debut mai, je vous transmets ces infos.

Avez-vous eu connaissance de telles epidemies en France?

fdesjard@club-internet.fr

-----Message d'origine-----
Date : samedi 2 mai 1998 06:09
Objet : Salmonellose chez les oiseaux de mangeoire

Voici le texte d'un communiqué émis aujourd'hui concernant l'état connu de la salmonellose chez les passereaux au Québec.

********** contenu du message de M. Robert Claveau *****************
Robert Claveau
Sainte-Luce
rclaveau@globetrotter.qc.ca
Robert.Claveau@agr.gouv.qc.ca

Précautions recommandées aux ornithologues amateurs

 

CAS DE SALMONELLOSE CHEZ DES OISEAUX SAUVAGES

Québec, le 1er mai 1998 ˆ Des cas de salmonellose aviaire ont récemment été diagnostiqués par le Laboratoire de pathologie animale du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ) à Rimouski, après que des passereaux sauvages aient été trouvés morts à New-Richmond, à Sainte-Flavie et à Rimouski

D'autres cas ont aussi été confirmés à Saint-Ambroise, près de Chicoutimi, et à Saint-Rock-de-Mékinac près de Shawinigan, par la Faculté de médecine vétérinaire à Saint-Hyacinthe. Des mortalités anormales d'oiseaux de mangeoire ont aussi été signalées en plusieurs endroits, ailleurs au Québec. Dans la majorité de ces cas, les mortalités ont été observées chez des Sizerins flammés, attirés à des mangeoires par des ornithologues amateurs.

Le Sizerin flammé est un petit oiseau chanteur qui passe habituellement l'hiver dans le sud du Canada et migre au printemps vers le Grand Nord pour y passer l'été et se reproduire. L'automne dernier, il a migré beaucoup plus au sud que d'habitude. La salmonellose chez les oiseaux de mangeoire n'est pas un phénomène rare; cependant, le nombre de cas signalés cette année est exceptionnel.

Depuis la fin janvier 1998, une épidémie de salmonellose chez des oiseaux de mangeoire a été rapportée dans au moins 13 États du nord-est et du mid-ouest américain, de même qu'au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse. Au Québec, comme ailleurs, l'agent responsable de cette salmonellose est Salmonella typhimurium.

Salmonella typhimurium est une bactérie pouvant présenter un danger pour la santé des humains et des animaux domestiques. Les fèces des oiseaux infectés par la salmonelle peuvent contaminer les mangeoires et les graines et ainsi infecter d'autres oiseaux.

Les ornithologues amateurs doivent se montrer prudents. Les mangeoires d'oiseaux doivent être maintenues dans un bon état d'hygiène et désinfectées régulièrement à l'aide d'eau de Javel diluée. Le port de gants de caoutchouc est recommandé lors des opérations de nettoyage et de l'élimination des oiseaux trouvés morts. On doit empêcher les animaux domestiques de les toucher. Les oiseaux morts doivent être déposés dans un sac et placés dans les vidanges domestiques à l'extérieur de la maison. Il ne faut pas utiliser l'évier de cuisine pour nettoyer le matériel contaminé.

Il est essentiel de se laver les mains après avoir manipulé des oiseaux ou des mangeoires contaminés.

La salmonellose se manifeste généralement chez les humains et les animaux par de la diarrhée. En cas de doute, il est recommandé de consulter votre médecin ou votre vétérinaire selon le cas.

Source :

Chantal Roy, agente d‚information
Direction de l‚appui à l‚inspection des aliments
Tél. (418) 643-6531 ou 1-800-463-5023

Information :

Dr Robert Claveau, m.v.
Direction régionale de la qualité des aliments et de la santé animale
Ministère de l‚Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Tél. (418) 727-3522

Dr Maurice Poulin, directeur
Direction de la protection de la santé publique
Ministère de la Santé et des Services sociaux
(418) 643-6390

M. Michel Lepage, biologiste
Direction de la faune et des habitats
Ministère de l'Environnement et de la Faune
(418) 644-8019

 

contribution de Jean-Marc BOURDONCLE <jmbourdo@club-internet.fr>, " Un épervier d'Europe à l'école maternelle", 19 décembre 1997

Instituteur en grande section de maternelle à Saint-Cloud à 5 km de Paris, j'ai installé des mangeoires que nous pouvons observer de la fenêtre de notre classe.

Ce matin les enfants ont pu observer un épervier d'Europe (Accipiter nisus) se délecter d'une mésange charbonnière à 2 mètres de nos yeux. Quel beau cadeau de Noël que fut ce spectacle si inattendu.

Est-ce souvent que l'on voit des rapaces attaquer des passereaux aux mangeoires ?

 

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