archives du forum de discussion « Ornithologie »

J'ai recueilli un jeune oiseau...

 

Contribution de Nelly Boutinot , "Re: SOS petit corbeau trouvé" , 29 May 2002

A Saint-Quentin (02) existe un centre municipal de réhabilitation de la faune sauvage qui recueille les animaux sauvages blessés quel que soit leur statut.
Nelly Boutinot
Ligue pour la préservation de la faune sauvage
et la défense des non-chasseurs.
http://www.roc.asso.fr

 

Contribution de Jean-Claude Roeland , "Re: SOS petit corbeau trouvé" , 29 May 2002

Dans un courrier daté du 29/05/2002 19:05:55 Heure d'été Paris Madrid, michel.agnes prevost a écrit :

> Il me semble bien que les Centres de soins ne sont pas habilités à accueillir 
> et soigner des individus appartenant à des espèces
> dites "nuisibles". Quelqu'un peut-il apporter des précisions sur ce sujet ?

Ayant discuté plusieurs fois avec l'assistante de M. Grolleau au centre de soins de l'Inra à Versailles, il ne m'a pas semblé, sauf erreur, qu'il y ait une telle distinction.

Jean-Claude Roeland
78 - Chevreuse

 

Contribution de Thierry BARA , "Re: La fauvette à tête noire" , 7 Nov 2001

Si vous habitez Nice, vous pouvez relâcher cette fauvette sans aucun scrupule.
Si la fauvette à tête noire quitte la France septentrionale en hiver, elle est par contre un hivernant très commun sur les bords français de la Méditerranée. Elle est donc tout-à-fait adaptée à la survie en hiver dans votre région, notamment parcequ'elle remplace son régime insectivore d'été par un régime frugivore en hiver. A Nice, j'en ai vu qui se gavaient de baies de lierre, mais aussi de figues de barbarie (elles en avaient l'avant de la tête tout rouge) et même de petites olives (qu'elles avalaient entières ! Je n'ai pas observé si elles recrachaient le noyau).

 

Contribution de Danielle , "Re: La fauvette à tête " , 7 Nov 2001

Nous sommes en pleine migration..Relâcher la fauvette en ce moment est sans doute risqué, mais la tentative, par un beau jour ensoleillé et rapidement, vaudrait la peine...

Protéger la fauvette cet hiver en l'alimentant à coup de pâtée pour insectivores, vers de farine coupés en morceaux...Pourquoi pas, mais la relâcher impérativement dès le printemps venu...
Je comprends l'attachement et la "tendresse", mais un oiseau quelqu'il soit se doit d'être libre, c'est là même son essence et sa raison d'être... Et puis on éprouve tant de fierté, tant de plaisir à le voir s'envoler pour rejoindre ses congénères...Qui sait, il reviendra peut être vous rendre visite !

Très franchement et très honnètement, votre oiseau est parfaitement armé génétiquement pour se débrouiller tout seul...surtout dans votre belle et tiède région. Si vous habitez pas trop loin d'un parc ou de jardins, votre fauvette saura se débrouiller, surtout que tout le monde de nos jours nourrit les oiseaux en hiver...
Si vous la gardez jusqu'au printemps, ce sera uniquement pour vous faire plaisir à vous et pas à elle !
Le petit troglodyte mignon, minuscule, le roitelet huppé encore plus minuscule se débrouillent tout seuls l'hiver pour se nourrir..Ils ne viennt jamais à la mangeoire et pourtant ils sont bel et bien dans le jardin, et j'habite l'Oise....!

Alors n'hésitez pas - ouvrez en grand votre fenêtre, ouvrez la "cage aux oisaux" et attendez...vous verrez bien....Tenez nous au courant...
Et recevez mes remerciements pour tous ces efforts et menus sacrifices pour sauver cet oisau !

 

Contribution de clément , "Re: La fauvette à tête noire" , 7 Nov 2001

effectivement, il s'agit là d'une espèce protégée, et la question reste la même.Après avoir pris soin de cet oiseau, au départ oisillon, que faire de lui maintenant. L'attachement est grand, l'oiseau ne sait pas se débrouiller seul, que va -t-il devenir si on le libère ETC... autant de questions, bien souvent sans réponse.

Personnellement, je crois qu'il faut le libérer, advienne que pourra, le principal étant de ne pas le savoir. La liberté est à ce prix , accepter qu'un oiseau pour lequel on a beaucoup donner , puisse du jour au lendemain disparaître de notre quotidien? La plus belle action, c'est de le relacher et penser que la fauvette à tête noire que l'on voit ou que l'on verra plus tard est celle libérée.

Le débat se situe au même niveau que le fameux perroquet volé , la seule différence étant que la fauvette à tête noire fait partie de notre avifaune, tandis que le perroquet (capturé, transité, acheté, éduqué, aimé,... volé) a alimenté le business.
Dominique Clément

 

Contribution de Lucien GUES , "Re: La fauvette à tête noire" , 6 Nov 2001

A cette époque de l'année, je pense qu'il ne reste le choix qu'entre la liberté et la mort ou la captivité et la vie.

Personnellement, je confierais l'oiseau inexpérimenté à un centre de soins (s'il y a de la place pour lui, sinon je le garderais jusqu'au printemps prochain) car il s'agit d'une espèce strictement protégée...

 

Contribution de Céline , "La fauvette à tête noire" , 6 Nov 2001

Il y a maintenant 5 mois, j'ai trouvé dans le parc de mon immeuble un oisillon n'ayant tout au plus que 15 jours et que j'ai recueilli chez moi.

Quand mon entourage l'a vu, tous ont dit qu'il ne vivrait pas plus de 2 jours et pourtant...voilà 5 mois que Piwi (son petit nom) partage ma vie d'étudiante!!! Et il m'a donné de l'occupation puisque malgré ces quelques grammes, je me levais à 6h du matin pour lui donner la becquée tant attendue qu'il réclamait à corps et à cri tant que je n'étais pas levée...(Moi qui aime dormir)...

J'ai pu le nourrir grâce à une toute petite seringue qu'un vétérinaire m'avait donné, où je mélangeais de la biscotte au blé complet avec du lait ou encore de la compote pour bébé (hé oui!) qu'il avalait en quelques secondes de 20 à 25 fois par jour!!!! Bref, le sevrage a été dur mais j'y suis arrivé et maintenant je continue à lui donner des fruits frais, des papillons de nuit, des grillons et toutes sortes d'insectes quand j'en trouve.

Avec tout ça, le petit a grandi et j'ai pu admiré la transformation, de quelques plumes, il a maintenant un plumage magnifique et est en pleine forme. Il mange comme quatre, il chante, il se baigne et se lisse les plumes toute la journée...

seul problème tout le monde fait pression pour que je le libère maintenant qu'il est sain et sauf. Au début, je disais que j'allais le faire et je repoussais toujours parce qu'en réalité dès le début je m'y suis attachée terriblement.
Je viens de découvrir recemment l'espèce et le sexe grâce à une photo sur laquelle je suis tombée par hasard et Piwi est donc bel et bien une fauvette à tête noire et il s'agit en fait d'une belle femelle bien grassouillette!!! (calotte marron clair). Bref que dois-je faire j'ai un cas de conscience :

Est-ce que je dois la libérer ou est-ce que je peux la garder avec moi sachant qu'elle n'a jamais connu la liberté et les grands espaces? Je crois qu'elle est heureuse et me prend un peu pour sa mère de substitution car petite, elle tremblait des ailes en me voyant et ouvrait un large bec et maintenant elle tente, dès que je m'approche de la cage, de venir me manger dans la bouche et me touche le visage avec son bec en faisant de petits bruits. Un oiseau peut-il s'attacher?
En tous les cas, que pensez-vous de mon "problème"?

 

Contribution de Evelyne Delarouzee, evelyne.delarouzee1@libertysurf.fr, "sauvetage d'un martinet noir", 12 Jul 2001

J'ai récupéré un petit martinet noir il y a plus de 15 jours maintenant, dernier rescapé d'une dizaine de nids détruits par un ami vandale qui a isolé sa toiture.
Il avait déjà des plumes d'adulte et se jetait sur mes doigts en les avalant goulûment.

Que faire ? J'ai tatonné et j'ai opté pour les asticots que je continue de hâcher avec des ciseaux et très vite car la tâche est peu ragoûtante d'une part, et d'autre part pauvres asticots ! Au début pour le nourrir, la pince à épiler a oeuvré mais mon Chouki (et oui, c'est son nom) ne semblait pas vraiment apprécié. Alors, la seringue a fait office et depuis tout se passe bien. Aujourd'hui il pèse 42 g et mesure presque 16 cm. Ne sachant où le nicher car j'ai un chat, j'ai eu l'idée d'utiliser la caisse de transport du chat. J'ai installé à l'intérieur un petit panier en rotin tapissé de sopalin qui fait office de nid et une grille en plastique sur laquelle il grimpe depuis quelques jours. Je l'ai même entendu ce matin battre des ailes. Je pense que son envol ne devrait pas tarder. Et de cette façon pas de danger d'être avalé par le matou qui semble néanmoins s'abituer à lui.
Par ailleurs, mon Chouki adore s'accrocher à ma main et blottit sa tête entre mes doigts. Le contact semble lui plaire car il peut rester ainsi longtemps. (moi aussi par conséquent). Je ne sais s'il est bon d'agir ainsi mais je pense que l'instinct reprendra le dessus dès qu'il aura pris son envol. Merci de me renseigner à ce sujet car le but est de lui donner toutes les chances et non de me faire plaisir à le dorlotter.
J'habite à Mandelieu et chaque jour, matin et soir, j'aperçois de nombreux martinets, noirs pour la plupart et apparemment quelques martinets à ventre blanc.
Pour l'instant, je ne me réjouis que partiellement de ce sauvetage. Bien que fort gaillard, j'attends que le petit prenne son envol et aille rejoindre la colonie qui sillonne le ciel juste au-dessus de chez moi et là seulement je pourrai enfin me réjouir totalement.
Grâce à La Hulotte et au Net , j'en ai appris un peu plus sur les martinets. Je les trouve fascinants !

 

Contribution de Roland BELLAN, nanie@newsup.univ-mrs.fr, "s'occuper d'une jeune pie", 11 Jul 2001

Nous sommes régulièrement interrogés par des gens qui ont trouvé une jeune pie et ne savent comment l'élever. Hélas, il arrive souvent que, le temps que nous trouvions le message et que nous y répondions, l'oiseau est déjà mort.
En ayant élevé plusieurs, nous aimerions pouvoir mettre sur le site [NOTE : des archives thématiques sur les jeunes oiseaux recueillis : ] quelques conseils empiriques qui peuvent aider les candidats à être père ou mère-pie. Je vous les ajoute ci-dessous et j'aimerais que vous puissiez les mettre sur le site afin que tout le monde puisse y avoir accès rapidement. Nous resterons bien sûr à la disposition de tous ceux qui voudront s'adresser à nous directement pour des informations complémentaires.

Si vous arrivez à sauver la pie tombée du nid que vous avez trouvée, elle vous donnera beaucoup de joie, car ce sont d'adorables bêtes....

Voici quelques conseils :

ces chères petites pies sont aisées à élever, enfin c'est moins difficile qu'il n'y parait à première vue. Si vous vous trouvez empotés, ne vous faites pas de souci, armez-vous de patience et vous y arriverez certainement. Ne vous découragez pas si Margot (ici en Provence elles se nomment toutes ainsi !) semble malheureuse avec vous, elle va s'apprivoiser et vous donnera beaucoup de tendresse...avant de s'ensauvager et de vous quitter sans retour...

Pour la nourriture : comme elle est jeune, il vaut mieux ne pas lui donner de graines. on avait acheté en magasin-animalerie une bouillie pour les jeunes oiseaux. C'était pratique, cela se délaye dans de l'eau, et cela est très nourrissant. Il faut introduire la nourriture dans le bec, bien au fond, normalement la jeune pie demande à manger souvent, en ouvrant le bec et en piaillant. Il faut alors lui mettre la nourriture par petites quantités bien au fond de la gorge. Vous verrez qu'elle avale alors très bien, n'hésitez pas à lui enfourner bien au fond.
Quand elle n'a plus faim, elle n'ouvre plus le bec. Il vaut mieux lui donner peu, mais souvent, c'est comme ça que fait la vraie maman-pie. On peut aussi lui donner de la biscotte ou un peu de mie de pain bien trempée dans de l'eau. Nous on complétait par de minuscules bouchées de viande crue (un steak haché faisait long usage), et aussi un oeuf dur, émietté bien fin, on lui donnait de tout petits bouts d'oeuf, elle adorait surtout le jaune. Et aussi un peu de fruit, enfin tout ce que vous mangez, en se souvenant qu'elles sont omnivores, mais au début la base était cette bouillie, et je pense que c'est un bon démarrage pour ces jeunes pies. On peut aussi lui donner de la biscotte ou un peu de mie de pain bien trempée dans de l'eau.

Attention, c'est très important que votre jeune pie boive beaucoup, surtout quand il fait chaud, pour la faire boire, une seringue sans aiguille c'est super, je pense qu'on trouve ça en pharmacie, sinon vous prenez un chiffon, trempé dans l'eau, et vous lui faites couler du goutte à goutte.

L'embêtant c'est qu'en général la mère et le père nourrissent leur progéniture très fréquemment. Si bien qu'au début je rentrais entre midi et deux. mais si vous ne pouvez pas elle doit pouvoir tenir du matin jusqu'à ce que vous reveniez le soir.

On l'avait installée dans une cage, pour éviter qu'elle se fasse manger par les chats, et aussi qu'elle ne fasse trop de saletés dans la maison. Plus tard, lorsqu'elle volera, vous pourrez la laisser libre, avec des précautions mais on y reviendra si vous voulez bien. Pour la nourrir, on la sortait de la cage et je la tenais bien serrée contre moi...comme un bébé en fait.

Attention aussi aux coups de chaleur, les jeune oiseaux souffrent de la chaleur et peuvent même en mourir, donc il faut la tenir au frais. Je ne sais pas où vous habitez, nous en Provence il fait chaud l'été, et une amie en a élevée une qui est morte de chaleur car elle l'avait laissée dans l'entrée en plein soleil.

Voilà, je suis sûr que vous trouverez les bons gestes qui sauvent, et ce petit animal charmant en vaut la peine, la nôtre nous a donné tellement de joies, car elle a vécu environ deux mois libre en revenant sur notre tête et aussi manger dans nos assiettes aux heures des repas, et c'était extraordinaire.

Donc courage, et surtout n'hésitez pas à nous solliciter, on aura toujours un moment pour vous répondre.

quand elle sera grande et qu'elle voudra s'envoler, dites-le nous car nous avons des choses à vous dire à ce sujet. prévenez-nous à ce moment-là.
R. Bellan
Aix-en-Provence, France.
nanie@newsup.univ-mrs.fr

 

Contribution de A.RIBEROLLE, Riberol@aol.com, "pies pica pica / Arrou Eure & Loir France", 30 Jun 2001

Nous venons donc de récupérer 2 pies tombées du nid. Il n'était pas possible de les remettre dedans. Une semble un peu blessée à l'aile mais cela semble se guérir. Nous comptons parce que nous sommes parisiens les ramener à Paris et continuer de les nourrir puis les lâcher dans un parc où il y a déjà beaucoup de pies.

Est-ce qu'elles pourront se nourrir seules?
Nous ne voulons pas les lâcher dans notre jardin à cause des chasseurs.

Dsn notre jardin ( environ 8000m2, clos) nousa vons une mare et 14 oies ( 6 au départ, elles font la tonte...et il y a des clans, des familles, des bébés. Le fait d'avoir des oies, que bien nous ne mangeons pas et qui gardent la maison, a fait venir des oiseaux de toutes sortes. Il y en a parfois qui font escale ( canards).

Dans la mesure où beaucoup de haies ont été enlevées alentour, et comme nous en avons planté en récupérant parfois les arbres enlevés, il y a des nids dans tous les coins.

Nous avons aussi des chauves-souris ( je sais, ce ne sont pas des oiseaux) des pics, et des espèces qui je ne connais pas, en général des petits, soit des jaunes, soit avec de longues pattes.

Du coup il y a aussi des prédateurs, que nous ne voyons pas, tout se passe la nuit. Des fouines, semble-t-il, parfois un chat qui passe.
Une oie adulte et 2 bébés ont été tués récemment. Mordues à la tête.
Notre souhait pour les enfants et pour pour notre plaisir est d'avoir beaucoup d'oiseaux, je pense qu'il y a une limite naturelle.

Il paraît que les pies détruisent les petits oiseaux? Qu'en est-il vraiment? Et les corbeaux? Nous avons aussi des pigeons. Des merles. Des poules d'eau. J'ai entendu un coucou.

Est-ce qu'on peut rajouter des espèces? par exemple des oiseaux trouvés?

Sans le faire exprès nous sommes devenus amateurs d'oiseaux. Les oies nous y ont aidé, elles ne chassent pas les autres oiseuax, qui viennent voler un peu de blé. Les crottes d'oie fournissent aussi de la nourriture indirecte. Nos oies vivent en autonomie, elles broutent et gèrent leur espace. Visiblement cela a servi à faire venir les autres oiseaux. Il y en a bien plus qu'avant.

Voilà notre histoire. Si qqn a une info sur les pies cela nous intéresse.

 

Contribution de Vinciane BAUDOUX, vinciane-baudoux@freegates.be, "Des nouvelles de Racine", 20 Jun 2001

Il y a trois semaines, avec mon ami j'ai reccueilli un bébé corneille, et vous avez été plusieurs à me donner gentiment des conseils. Voici donc les dernières nouvelles de Racine (euh...c'est mon copain qui a choisi ce nom... ça vaut toujours mieux que Molère, non ?...).

Dix jours après que nous l'ayons trouvé, il a commencé à sauter de plus en plus haut, en s'aidant de ses ailes. Et il a bel et bien commencé à voler ! Par contre, nous avons eu un problème pour la nourriture. Il mangeait de plus en plus, mais pas de lui-même : il fallait toujours lui donner la becquée, bien qu'il ait pris l'apparence d'une corneille adulte (en plus petit, bien sûr, mais ses ailes étaient déjà entièrement sorties de leur fourreau).

Quand il faisait beau, nous l'avons mis sur notre balcon et ses parents sont venus le voir, s'approchant de plus en plus jusq'à frôler la rambarde en faisant des rases-mottes. L'un des deux est même venu se poser dans la caisse où se trouvait Racine, mais l'ingrat n'a pas reconnu son géniteur/nourricier, a pris peur et s'est débattu !!! Eh oui, faites gaffe, ces bêtes s'apprivoisent si vite qu'elles ont du mal à redevenir sauvages. Un après-midi il y a une semaine environ, j'ai laissé Racine se promener en liberté sur le balcon et je l'ai observé pendnat trois quarts d'heure. Il clopinait, sautillait en voletant d'un pot de fleur à l'autre (les fraisiers semblaient particulièrement lui plaire, non pour le goût de leurs baies, puisqu'il ne sait se nourrir seul, mais pour leur confort sans doute éminement supérieur à celui du sol bétonné du balcon). Je l'ai laissé seul cinq minutes, montre en main, pour venir travailler sur mon ordinateur.

Horreur ! Quand je suis revenue sur le balcon, plus de Racine !!!

Je m'attendais déjà à trouver la petite bête toute morte en contrebas, sur la terrasse de l'étage inférieur. Mais j'eu beau regarder de tous mes yeux, pas de Racine, ni vivant, ni mort !
Les traces d'excréments et de plumes me laissaient cependant deviner qu'il avait du aller vers la maison de droite. Nous sommes donc allés mettre un petit mot chez notre voisine, qui accouru dans son jardinpour nous dire qu'elle l'avait vu sur son toit ! Donc, Racine volait, alors qu'il était encore incapable de se nourrir seul. Un peu comme ces étudiants qui prennent une chambre sur le campus (un "kot", comme on dit chez nous) mais continuent à se faire financer par leurs parents...

Racine avait effectivement volé d'un toit à l'autre en compagnie de ses parents, semble-t-il, bien que moi je ne les ai pas vus, mais peu habitué au vol, il s'était rapidement fatigué et posé dans le jardin de notre voisine. Une fois sur place, je me suis fort inquiétée de trouver moultes plumes sur l'herbe - notre voisine a un chat, et apparemment, à défaut de se nourrir, Racine sait déjà se battre !

Plus de peur que de mal : nous l'avons retrouvé avec deux-trois plumes de moins au fond du jardin et l'avons ramené chez nous, fatigué mais rayonnant de santé (pas étonnant avec tout ce haché de boeuf qu'il s'enfile !).
Cependant, n'ayant ni volière, ni place pour en mettre une (avez-vous déjà essayé de disposer une cage de taille adaptée à un corvidé sur un balcon de 1,5 mètre de large ?), nous avons décidé de le confier à une association de revalidation. Nous avions déjà pris contact avec la Ligue Royale de Protection des Oiseaux, qui ne l'avait pas accepté car après 15 jours, ils le trouvaient trop apprivoisé. Mais ils nous ont donné les coordonnées d'une autre association où l'on accepte tous les animaux en danger quels qu'ils soient, chiens et chats exceptés.

C'est le coeur un peu gros que nous avons apporté Racine à "Birds Bay" (c'est le nom de ce refuge situé à La Hulpe, en Belgique, à quelques encablures de Bruxelles). Là, Jacqueline Vandervelden reccueille chaque année environ 2000 animaux par an ; ils sont revalidés et 75 % d'entre eux sont relachés et retrouvent leur vie sauvage d'antan.

Jacqueline prend Racine d'une main assurée en lui maintenant les ailes ; elle nous emmène vers une grande volière où se trouvent une quinzaine de corneilles de tous âges, ainsi qu'une pie ! Elle en ouvre la porte et y dépose délicatement Racine.

Pendant quelques jours, Racine aura faim : le temps pour lui d'apprendre à picorer de lui-même dans l'écuelle pleine de pâtée spéciale pour oiseaux qui se trouve dans la volière. L'émulation jouant son rôle, cela ne devrait pas prendre trop de temps.

D'ailleurs, Racine est une bestiole étonnante. Pendant tout le trajet en voiture de Bruxelles à La Hulpe (15 km), il ne se débat pas et reste bien tranquille dans la boîte ajourée et sans couvercle qui est posée sur mes genoux.

Et ici, même si nous avons le coeur gros de devoir nous en séparer, nous savons que c'est mieux pour lui : ici, il apprendra à se réadapter à la vie sauvage. D'ailleurs, nous ne nous inquiétons pas trop : à peine la porte de la volière refermée, il trottine d'un bon pas, sans regarder les corneilles à sa gauche et à sa droite, directement vers un "oisillon" du même âge que lui, qu'il se met à bécoter gentiment ! Pas timide pour un sou, tant mieux. Jacqueline Vandervelden nous a dit de reprendre contact avec elle dans trois semaines, si nous voulions assiter au "relâchage" de Racine dans la nature. Et en attendant, chance incroyable, les 23 et 24 juin (ce week-end, donc), ce sont les journes portes ouvertes de ce refuge normalement innaccesible au public ! Nous aurons donc la chance de revoir Racine, aisément reconnaissable grâce au léger défaut de sa serre.

Pour ceux d'entre vous qui habitent la Belgique ou le Noprd de la France et que cela intéresse, voici les coordonnées de la page Web de "Birds Bay" :
http://users.swing.be/birdsbay/.

Voilà, peut-être à ce week-end...
Vinciane Baudoux,
Bruxelles,
Belgique.

 

Contribution de Margaret P. Smith, maggypaul@earthlink.net, "Pigeon tombe du nid", 18 Jun 2001

This letter is in response to the issue involving the baby robins (merle d'Amerique) whose mother had injured her leg. The baby robins have a greater chance of ultimate survival if you bring them inside and give them about two weeks' worth of care rather than let them stay outside on their own.
Understanding that even when the circumstances are ideal, statistics show that there is only a 20% survival rate for young robins in their first year of life (at least that is the U.S. statistic). Anyway, the important thing with any baby bird is to keep them sufficiently warm until they develop their body feathers. Keeping the young birds together will help to keep them warm, because they will huddle together. Keeping them together will also lessen their likelihood of bonding with humans. You might have to pry open their mouths for the first 48 hours of feeding. But robins learn very quickly about food, and very soon they will eagerly open their mouths to you in anticipation of food. They will eat cut-up nightcrawlers, pieces of grape, soft raisins, blueberries, mealworms, and moths. Some things that robins don't seem to like include citrus fruits and strawberries. And if one baby is maturing faster than the others, the others will learn by example. You can use an eyedropper to introduce tepid water so that they will have adequate hydration. Within a few days, you can give them a shallow bowl of tepid water. At first they will avoid the bowl, but soon they will jump in and take their first bath. Make sure that they have good steady flight before you release them. Their tail feathers should be long enough to sustain their upward lift when taking off. Good luck.
Sincerely,
Margaret P. Smith
Charlottesville, Virginia 22903
USA

 

Contribution de Margaret P. Smith, maggypaul@earthlink.net, "Pigeon tombe du nid", 18 Jun 2001

Bonjour Pascal,
Oui, c'est possible de sauver un jeune pigeon tombe du nid. If the nestling/fledgling has no feathers yet, then it's important to preserve the bird's body heat. Where are you keeping the bird? If it is staying in a box, keep the box lined with soft towels, and keep the box away from drafts. When you hold the bird, position the bird such that it is on the palm of your hand, with your middle finger reaching between its legs, giving it support. Holding it for brief periods of time will also give it body warmth. Pigeons are in a unique group of birds who are fed by a crop milk produced by the parents. The parents eat, convert the food to this milky substance, then regurgitate to feed their offspring. This substance is what provides sustenance for about the first four weeks of the fledgling's life, it has the nutrients, moisture, and immunity building factors necessary for the bird to grow and thrive. The key to your success with this bird, is to provide calories in such a way that will not only put weight on, but will help the bird retain its body heat. The way I feed baby pigeons is to mix smooth peanut butter with lukewarm water, and add some pureed fruit to the mixture. Draw the blend into an eyedropper. You should hold the bird in your hand the way is described above, and cradle the bird against your chest. Using the same hand that supports the bird, you can use your fingers to gently pry open its mouth so that you can insert the eyedropper or syringe and empty the food into the back of its throat. You might get some resistance initially, but this should subside in a couple of days. And, if you're in an area where there are other pigeons, you can hold the young bird so that it can watch the other birds. Young birds learn alot by watching other birds, and the greater opportunity it has to watch the other birds, the less bonding it will do with you.
Optimally, when you release the bird, it will probably stay close to you, but as soon as it starts to bond with the other birds, or finds a mate (and pigeons start to pair up at around the age of four months), then they will probably venture outfrom your area. Sincerely,
Margaret P. Smith
Charlottesville, Virginia 22903

 

Contribution de Pascal, "Pigeon tombe du nid", 18 Jun 2001

Est-il possible de sauver un jeune pigeon tombé du nid (chute d'environ 4 à 5 mètres de hauteur) ? Si oui comment le nourrir et le protéger (il n'a pas encore de plumes, juste un fin duvet couleur jaune orangé).

 

Contribution de Didier LEVY, presta_5@club-internet.fr, "Tr: besoin d'aide", June 17

Pourquoi ne pas essayer des morceaux de vers de farine utilisés pour pêcher donc facilement disponibles (marche très bien pour les chauves souris blessées!)? Une alumette permettra d'approcher le bec des jeunes qu'il faudra peut stimuler en le heurtant avec l'alumette qui porte les morceaux de vers. Ne pas oublier l'eau : un compte gouttes fera l'affaire... Pour ce qui concerne la femelle, si elle se laisse capturer et que la fracture n'est pas trop déplacées, une alumette(encore! je n'ai pas d'actions à la SEITA!!!) permettra de faire une attelle fixée avec du micropore.
Bonne chance à vous.
Attention les soins aux jeunes oisillons en perdition sont très aléatoires donc quelque soit le résultat ne soyez pas déçus!!!

 

Contribution de Nelly Boutinot, nboutinot@nordnet.fr, "Tr: besoin d'aide", 17 Jun 2001

Dans la nature, pourvu que ce ne soit pas un rapace ayant besoin de ses serres pour capturer des proies, les oiseaux unijambistes peuvent survivre. Tout dépend de la gravité de l'accident mais il est permis de penser que l'instinct poussera la merlette à continuer à nourrir ses petits. Et le mâle est là pour contribuer à ce nourrissage Espérons que la merlette survivra Cordialement,
Nelly Boutinot
ROC BP 261 - 02106 Saint-Quentin cedex
Ligue pour la préservation de la faune sauvage
et la défense des non-chasseurs. http://www.roc.asso.fr

 

Contribution de Dany Trépanier, "Tr: besoin d'aide", 17 Jun 2001

Je suis du Québec (St-Augustin près de la ville de Québec) et il vient d'arriver un accident dans ma cour arrière. Dans ma haie de cèdre il y a un nid de merle d'Amérique, 3 petits merles sont nés dernièrement et je vois souvent la mère leur apporter des vers ou insectes pour les nourrir.

ce matin la mère était perché au bout de ma corde à linge et sans que je la vois j'ai fait rouler la corde pour étendre du linge. Une des pattes de l'oiseau s'est cassé et la mère merle est vraiment mal en point. Je ne suis pas capable de l'attraper puisqu'elle peut voler mais elle ne peut pas se tenir debout.

je me demande maintenant ce qui adviendra des petits car je ne crois pas qu'elle soit en mesure des nourrir. Si je les nourris, ont-il une chance de survivre?

Je suis prêt à la faire mais je me demande si ça vaut la peine. Si vous pouviez me conseiller vous seriez très gentil(le)

Une réponse rapide serait appréciée.
dany trépanier

 

Contribution de Jean-Marie FRENOUX, j-marie.frenoux@...., "Re: Bébé corneille", 06 Jun 2001

Un centre de soin n'euthanasiera l'oiseau que s'il est impossible de le relacher. Un corbeau pouvant très bien survivre sur une seule patte la question ne devrait pas se poser.

En ce qui concenre les "attelles" il est tout à fait possible d'en poser sur les oiseaux. Le plus difficile est de trouver le type d'attelle adaptée à votre oiseau et ensuite de bien la fixer sur la patte. Si l'oiseau est encore en croissance vous pouvez ajouter à la nourriture des coquilles d'oeuf dur pilées qui fourniront un bon apport de calcium (pour la consolidation des os).

 

Contribution de Isabelle greiber, Isabellegreiber@aol.com, "Bébé corneille", 5 Jun 2001

trop emprunte, cela veut dire qu'elle est trop habituée à l'homme. d'où impossibilité de la relâcher, car elle ne saura pas se débrouiller toute seule.
Pour la nourriture, il vaut mieux varier. Le véto nous dit que lorsque nous nourissons les oiseaux, nous les carençons toujours (même si on fait le maximum, en se documentant dans des centres de soins aux Etats Unis). Dans la nature, ils savent instinctivement ce qui est bon pour eux. En effet, lorsque nous donnons toujours la même nourriture, il peut y avoir des carences qui amènent à des défauts, tels que : mauvaise imperméabilisation des plumes, carences au niveau des os ce qui les amène à ne plus pouvoir voler ou avoir des défauts de posture. etc.... eh oui, on n'arrive pas à faire mieux que la Nature. Elle fait très bien les choses.

Nourrissez là tant qu'elle n'arrive pas à le faire seule. mais mettez tout de même dans l'endroit où elle est, un petit récipient. Elle finira bien par trouver la nourriture seule.

Dans les centres de soins, on ne pique pas les oiseaux quand ils ont un problème de serre. Le véto les pique quand vraiment on ne peut plus rien pour eux ou qu'il existe une fracture ancienne, qui s'est mal remise et que l'on sait qu'il sera handicapé à vie. Dans les centres de soins, on aime les oiseaux, mais on n'aime pas les voir souffrir pour rien. Ne vous inquiétez pas pour cela.

Avez vous un jardin ou vivez vous en appartement ? ce n'est pas la même chose. elle aura besoin de se dégourdir les ailes et de voler un peu. En centre de soins, il y a de grandes volières.
Je pense que c'est déjà un peu tard pour penser à la relâcher, elle s'habitue déjà à l'homme et attend sa nourriture de lui. Maintenant peut être que quelqu'un vous donnera un autre conseil. je ne suis pas véto.
si vous voulez d'autres conseils n'hésitez pas à me contacter sur mon courriel car je me suis désabonnée aujourd'hui. Je n'aurai donc plus vos courriels :
isabellegreiber@aol.com.
bon courage

 

Contribution de margaret smith, maggypaul@earthlink.net, "RE: Bebe corneille", 5 Jun 2001

Bonjour Vinciane Baudoux,
Your fledgling is still quite young, which is why you should continue to hand-feed it. Crows, being a rather large bird species, tend to take longer to develop than the smaller species, such as songbirds. They stay with the parents a great deal longer than other species do. He will start eating on his own soon, so don't worry about that. You might leave small bits of food with him (not too much) in hopes of encouraging him to pick at it. If, when you feed it any small pieces of bread or fruit, you might try biting the fruit into small bits so that he sees what you are doing. One of the fastest ways to get a bird to mature is to actually show him what to do. Usually when you have more than one bird, regardless if they are from different species, they will watch each other's behavior and then imitate it. Crows are like that-- they are great imitators. He will be accepted by the other crows if he has no deformities. I would be concerned about his leg. Is the curled digit on his bad foot responsive to touch? If so, you might be able to work with it by massaging it and periodically gently wrapping the foot around a perch. If the digit is dead, then a veterinarian should probably amputate the toe. I've seen a great many birds survive in the wild with bigger foot and leg injuries. The key is to avoid infection to the limb.
I have problems with the wildlife centers in Virginia, because their interest is centered in the rehabilitation of raptors only, and anything they deem as beyond rehabilitation, they will euthanize. I can't say for the policy of such centers in Europe-- I don't know. If I were in your position, since crows are not a protected species in the U.S., I would rehabilitate him myself before releasing him. One last thing that I forgot to mention, when he gets a little bigger, you might introduce some cracked corn to his diet.
Sincerement,
Margaret P. Smith
Charlottesville, Virginia 22903
USA

 

Contribution de Vinciane BAUDOUX, vinciane-baudoux@freegates.be, "Bébé corneille", 31 May 2001

Il y a trois jours, un bébé corneille est tombé du niz dans le jardin du rez-de-chaussée. Les parents essayaient de continuer à le nourrir mais n'osaient plus le faire à cause du chien et du chat des voisins. Nous avons donc reccueilli cet oisillon et le nourrissons depuis deux jours. J'aimerais avoir des conseils, ne connaissant pas bien ces oiseaux. Pour l'instant, je lui donne du haché de boeuf, parfois mélangé avec un mélange spécial pour oiseaux (graines, insectes séchés, pain...). Cela semble lui plaire mais j'aimerais être sûre que cela ne lui fait pas de tort. J'aimerais savoir avec quelle fréquence et en quelles quantités il faut nourrir cet oiseau. Il semble se plaire avec nous ; la nuit, il est placé dans une caisse ajourée sans couvercle à l'intérieur de notre appartement ; la journée, j'accroche cette caisse au mur du balcon ; cela semble lui plaire car il peut ainsi observer son environnement. J'aimerais avoir des conseil supplémentaires :
puis-je le garder jusqu'au moment où il sera assez grand pour être relâché, ou bien dois-je le confier à un refuge ?

 

Contribution de Gretl Nardin , gnardin@district-montbeliard.fr, "RE :"cordons-bleus" pour martinets", 22 May 2001

j'ai eu confirmation de "ma" recette par un site internet:
le site exact est : http://www.lahulotte.fr/html/body_martinet.html

 

Contribution de p.r.legrand, p.r.legrand@infonie.fr, "Re: "cordons-bleus" pour martinets", 16 May 2001

Appel aux "cordons-bleus" pour martinets.
Qui aurait une bonne recette pour les nourrir ?

Dès qu'on s'interroge sur le Martinet noir, un bon "réflexe" est d'aller visiter LE site qu'Ulrich Tigges a entièrement consacré à l'espèce :
http://swift.il.eu.org/home_english.html

On y trouve de tout, une bibliographie monumentale, des articles inédits, une multitude de liens, des conseils pour les architectes, etc.

Et aussi, tout ce qu'il faut savoir pour secourir et nourrir un Martinet noir :
http://swift.il.eu.org/rising_english.html#EnglishTextStart

N.B. Le site est en anglais.

Pierre-René Legrand
Villeneuve d'Ascq (Nord), France

 

Contribution de Nelly Boutinot, nboutinot@nordnet.fr, "Re: "cordons-bleus" pour martinets", 15 May 2001

Pour éviter au maximum la graisse qui est dans les muscles servant au steack haché, nous utilisons, sur conseil vétérinaire, du coeur haché auquel, en effet, peu à peu on substitue de la pâtée en commençant par un mélange à doses dégressives de viande.
Nelly Boutinot
Porte-parole du ROC Tél: 03 23 62 31 37 - Fax: 03 23 67 01 49
ROC BP 261 - 02106 Saint-Quentin cedex
Ligue pour la préservation de la faune sauvage
et la défense des non-chasseurs. http://www.roc.asso.fr
Président: Hubert REEVES.

 

réponse de j-marie.frenoux, j-marie.frenoux@pop.ifrance.com, "Re: "cordons-bleus" pour martinets", 15 May 2001

L'utilisation de boulettes de steak haché mélangées à de la pâtée pour insectivores est une méthode qui donne de bons résultats...

 

question de Gretl Nardin, gnardin@district-montbeliard.fr, ' "cordons-bleus" pour martinets', 15 May 2001

Suite à l'existence d'une colonie de martinets noirs chez nous, on trouve parfois des boîtes devant la porte avec un martinet à soigner avant la relâche. Appel aux "cordons-bleus" pour martinets.
Qui aurait une bonne recette pour les nourrir ?
Je cherche à améliorer ma recette maison !
Gretl Nardin, Exincourt (Doubs)

 

contribution de Pierre Marchand, "Re: Jeune Merle recupere", 29 Jun 2000

Chaque année, de grandes quantités de jeunes oiseaux sont "trouvées" et ramassées par les promeneurs. Le geste est généreux, mais il est préférable de ne pas y succomber la plupart du temps. Sauf cas exceptionnel comme aider un Martinet à s'envoler ou pour des espèces très sensibles.

Pour ce jeune merle, qui semble avoir un mois et ses plumes, il serait préférable de le remettre en liberté le plus rapidement possible.

Récupérer un jeune oiseau n'est pas forcément lui rendre service surtout s'il possède des plumes. La plupart du temps, il n'est pas complètement isolé de ses parents.
Ce que l'on peut faire éventuellement, c'est le mettre hors de portée des chats et des prédateurs en le cachant en hauteur ou dans un buisson.
Ses chances de survie seront probablement plus importantes que si l'on récupère l'oiseau.

Si on le prend en charge, il est fort probable qu'il ne survive pas, à cause du stress provoqué et de la difficulté de le nourrir très régulièrement. Il faut aussi ne pas oublier que les oiseaux sont porteurs de parasites transmissibles. Il faut bien se laver les mains si l'on manipule un oiseau sauvage. Ceux-ci sont susceptibles de transmettre certaines maladies graves, semble-t-il.

S'il reste dans la nature, on peut considérer qu'il change de destin et devient nourriture pour des prédateurs ou tout autre organisme vivant.
En résumé, la mortalité juvénile est très forte chez les oiseaux, c'est comme ça, et il faut vivre avec cette injustice.

 

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