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Divulgation et publication des données

 

Contribution de Luc Mortier, "Re: Aires d'aigles", 26 Apr 2002

> Je suis tout à fait d'accord avec Ollivier Daeye. Chacun sa conscience : il
> y a partager et partager.

Pour la première fois que je mets les pieds sur ce site, je crains d'avoir réussi mon entrée !!
J'arrêterai cette polémique avec ce message mais je tiens à dire à tous que : - personne n'a l'exclusivité de l'amour des rapaces .
- personne ne détient la vérité quant à leur protection.
- cette polémique qui oppose des gens manifestement tous aussi attachés à la sauvegarde de la faune est basé sur une info qui ne permet en aucun cas de localiser l'aire en question sauf à y passer plusieurs jours comme je l'ai fait moi même. Cette polémique n'avait en fait pas lieu d'être et je n'avais en tout cas pas du tout l'intention de l'initier
- J'ai toujours connu ces deux positions, légitimes l'une et l'autre si elles sont effectivement basé sur un soucis de protection des rapaces et non des ornithologues labellisés . Je réclame le droit à chacun d'agir en son ame et conscience et de s'adapter à chaque situation sans recevoir des leçons au premier mail venu !

Voilà des années que j'observe et fait observer la faune à mes clients et stagiaires en formation et je suis fier d'avoir suscité quelques vocations d'observateurs amoureux qui partagent désormais leur nouvelle passion avec leurs enfants, leurs amis ..

Alors si vous connaissez des sites de nidifications de rapaces, des stations d'orchidées ou autres lieux à risques, ne me le dites surtout pas car j'y emmènerai illico nombre de mes clients et amis : Peut-être nous approcherons nous seulement un peu moins que la plupart d'entre vous ....

Luc Mortier
Accompagnateur en Montagne
Guide Naturaliste
Formateur aux métiers du tourisme rural
La ruche - 63 chemin des breux - 38250 VILLARD DE LANS
PARC NATUREL REGIONAL DU VERCORS - FRANCE

 

contribution de Bruno GILARD, gilard@club-internet.fr, "Re: A quoi servent les obs?", 23 Feb 2001

Deliryc64@aol.com a écrit :
La LPO de la Haute-Loire avait fait un très intéressant document sous la coordination de B.Gilard sur le sujet que deviennent vos observations. Est-il en ligne sur Internet ? Je ne le sais pas : attendons la réponse.

Chapeau à Cyrille pour sa mémoire !
En fait, des consignes sur l'utilité des obs et la façon de les transmettre étaient passées régulièrement dans Lou Miagou, la Lettre de liaison de la LPO Haute-Loire. Mais c'est dans les numéros 71/72 de janvier/février 97, puis 81/82 de décembre 97/janvier 98, que j'avais le plus insisté sur le sujet, respectivement à l'occasion du premier traitement départemental des annales, puis à l'occasion de la publication de la liste des oiseaux de Haute-Loire et de la création du Comité Départemental d'Homologation.

Malgré leurs imperfections, leur adaptation à un contexte local très précis (pas forcément transposable à l'identique ailleurs), et leur longueur, voici les 2 textes proposés alors. S'ils peuvent servir de base de réflexion à d'autres...

Bruno GILARD
6, Route du Saut du Loup
63340 LE BREUIL-SUR-COUZE
Tél. : 04.73.71.67.49.
E mail : gilard@club-internet.fr
Modérateur d'ObsAuvergne, observation et protection de la nature (oiseaux, mammifères, reptiles, batraciens, insectes, botanique...)
Allier 03, Cantal 15, Haute-Loire 43, Puy-de-Dôme 63.
http://club.voila.fr/do/info/obsauvergne

PS : ces textes sont parus dans la lettre de liaison de la LPO Haute-Loire, réservée à ses adhérents. Inutile donc de vous étonner (ou de vous choquer...) de leur connotation très marquée envers cette association. S'il n'est question là que de LPO, c'est uniquement par reflet d'un statut local !


LOU MIAGOU N°71-72 Janvier-Février 1997

OÙ IL EST QUESTION D'OBSERVATIONS, DE FICHES, D'ANNALES...

Ces deux petites histoires parallèles, aux conclusions bien différentes, ainsi que les renseignements qui suivent, devraient inciter les observateurs que nous sommes, débutants comme "pros", à dépasser encore plus le stade du simple plaisir personnel dans l'observation !

1ère histoire :
ll était une fois un amateur de nature qui sortait régulièrement sur le terrain. Il connaissait à peu près les oiseaux et avait notamment l'habitude de venir prospecter un petit marais non loin de chez lui. Considérant plus ou moins consciemment l'observation dans la nature comme un plaisir solitaire, il sortait seul et n'avait que peu de contacts avec d'autres personnes. Ayant une confiance aveugle en la justesse de ses observations, il ne voyait pas l'intérêt de se documenter, ni d'échanger des connaissances. Aussi, ne communiquait-il aucune de ses données. Seule l'observation le comblait. Au fil du temps, il avait bien remarqué que le propriétaire de son petit marais le drainait petit à petit et il se désolait un peu, en lui-même, de cet état de fait. Il le connaissait pourtant bien, ce propriétaire, mais bah !, cela l'embêtait d'aller lui en parler et après tout, c'était son terrain et il pouvait en faire ce qu'il voulait...
De toute manière, en poussant ses investigations un peu plus loin alentours, il avait remarqué une autre petite zone humide lui semblant fort sympathique et il se disait qu'il aurait tout intérêt à aller sur ce nouveau site, pour pouvoir continuer à faire de bien belles observations...

2ème histoire :
Il était une fois un adhérent LPO qui sortait régulièrement sur le terrain. Il connaissait à peu près les oiseaux et avait, entre autres, l'habitude de venir prospecter un petit marais. Par comparaison avec d'autres milieux identiques qu'il avait explorés ailleurs, il avait noté le grand intérêt de ce dernier.
Même s'il appréciait par-dessus tout l'observation "en petit comité", il aimait aussi partager son amour de la nature avec d'autres. Conscient des difficultés de détermination, il se documentait à chaque occasion, n'hésitant pas à recourir aux conseils d'autres passionnés. Ensuite, il transmettait régulièrement ses données à la LPO. Il ne concevait pas d'observer sans se soucier de protection d'espèces et de milieux. Ainsi, il avait bien vite remarqué que le propriétaire de son petit marais le drainait petit à petit. Il avait alors alerté la LPO.
Grâce aux données disponibles (les siennes), un petit dossier avait pu être établi, mettant en avant la présence d'espèces rares ou menacées et prouvant l'intérêt biologique du marais. Après rencontres avec le propriétaire et d'autres intervenants concernés, un compromis avait permis de stopper tout assèchement. Le marais avait encore de belles années devant lui !

- POURQUOI FAIRE PASSER MES OBSERVATIONS À LA LPO ?
Pour porter à la connaissance des autres naturalistes mes propres découvertes ; pour participer à des enquêtes ou études particulières ; pour permettre d'approfondir les connaissances sur la faune et les milieux de ma région ; pour avoir des données en cas d'atteintes aux espèces (cormorans, hérons, buses...) et aux milieux et pouvoir alors intervenir. Les exemples de milieux pour lesquels la LPO n'avait pas assez de données et qui ont été détruits sans que nous puissions réagir sont bien trop nombreux !...

- COMMENT MES OBSERVATIONS SONT-ELLES TRAITÉES ?
Réceptionnées par période d'un an, elles servent tout d'abord à réaliser les annales (voir ci-après). Ensuite, elles sont archivées à Clermont-Ferrand (copies disponibles pour la Haute-Loire) et peuvent être utilisées à l'occasion d'études, d'enquêtes, de dossiers de protection... Elles sont bien sûr également accessibles aux adhérents (recherches, réalisations d'articles...).

- QU'EST CE C'EST EXACTEMENT QUE "LES ANNALES" ?
C'est une synthèse annuelle, espèce par espèce et département par département, des observations envoyées à la LPO Auvergne par les différents observateurs.
Ces annales sont publiées dans l'un des deux N°s du "Grand-duc", revue de la LPO Auvergne, à côté d'articles ou notes diverses écrites par les observateurs auvergnats (2 N°s par an ; bulletin d'abonnement envoyé avec un "LPO Infos Auvergne"). Jusqu'à présent, les annales étaient réalisées pour toute l'Auvergne par plusieurs bénévoles qui se répartissaient les espèces. Désormais, depuis la dernière période prise en compte (15/07/94 au 14/07/95), publiée dans le récent N° du "Grand-duc" (N° 49, décembre 96), elles sont traitées par département, afin d'avoir une synthèse encore meilleure car faite par des personnes connaissant mieux leur sujet. En Haute-Loire, 4 bénévoles se sont partagé les espèces : Arlette BONNET, Bruno GILARD, Jean-Claude PIALOUX et Dominique VIGIER.
Pour cette 1ère année par département, et malgré certains cafouillages de jeunesse (retard, synthèse pas assez... synthétique), ils ont traité 10172 données, concernant 191 espèces différentes, émanant de 66 observateurs ! Petit bémol, cependant : en réalité, ce ne sont pas 66 observateurs qui nous ont envoyé des fiches d'observations remplies, mais seulement une petite dizaine !
Et c'est un gros travail supplémentaire des 4 rédacteurs qui a permis d'arriver au chiffre de 66, par la prise en compte de la rubrique "Observations récentes" publiée dans chaque "Lou Miagou" et des observations en vrac parvenues au local de la LPO Haute-Loire... (travail trop fastidieux, qui ne sera pas renouvelé !)

- QUE FAIRE PASSER COMME OBSERVATIONS À LA LPO ?
L'idéal est de tout noter et pas uniquement les espèces les plus rares. Pour de nombreux dossiers, la masse des données d'espèces "courantes" fait en effet souvent défaut !... Par contre, il ne faut rapporter que les observations totalement sûres, le but n'étant pas la course à la rareté, mais la rigueur dans la détermination !

- QUELLE PÉRIODE DOIVENT COUVRIR MES OBSERVATIONS ?
La période en cours de traitement est une période charnière couvrant exceptionnellement 1 an et demi : vous devez donc faire parvenir vos observations allant du 15/07/95 au 31/12/96.
En effet, les annales couvraient auparavant les périodes allant du 15/07 au 14/07 de l'année suivante. Pour faciliter leur utilisation, il a été décidé qu'elles couvriraient désormais l'année civile, du 01/01 au 31/12 (prochaine période : 01/01/97 au 31/12/97).

- QUAND ENVOYER MES OBSERVATIONS À LA LPO ?
La date limite d'envoi est indiquée dans un "LPO Infos Auvergne" (souvent rappelée aussi dans "Lou Miagou").
Pour la période en cours de traitement, envoyez vos observations au plus vite, en tout cas avant la fin mars !

- SOUS QUELLE FORME ET OÙ ENVOYER MES OBSERVATIONS ?
Sur fiche standard, dont un "original" à photocopier figure au dos (attention : il ne concerne que la période en cours de traitement, du 15/07/95 au 31/12/96). Autres exemplaires sur demande à la LPO Haute-Loire.
Une seule espèce par fiche et par département !
Remplir soigneusement et lisiblement la fiche, en vérifiant notamment communes et lieux-dits.
Fiches à retourner au local de la LPO Haute-Loire.

LA PROTECTION DES OISEAUX ET DES MILIEUX COMPTE SUR VOS OBSERVATIONS !

"Observations récentes" de "Lou Miagou" (actualités mensuelles) : faites une petite sélection de vos observations "originales", classées par espèce, avec quantité, sexe, date, commune, lieu-dit, observateur(s). Un "Lou Miagou" normal couvre les observations du mois précédent sa parution. Envoyez votre sélection tout au début du mois, sur papier libre (ou par téléphone s'il y en a peu), au local de la LPO Haute-Loire.
Attention ! Ces observations informelles pour "Lou Miagou" n'étant pas prises en compte pour les annales, n'oubliez pas de les réinscrire sur fiches standard !


LOU MIAGOU N°81-82,
DÉCEMBRE 1997-JANVIER 1998
Supplément spécial : Liste LPO des Oiseaux de Haute-Loire, .

QUE DEVIENNENT VOS OBSERVATIONS ?
Par Bruno GILARD.
http://club.voila.fr/do/info/obsauvergne

En ce début d'année, le temps est venu, pour vous tous, adhérents LPO Auvergne, de mettre sur fiches vos observations faites durant l'année civile qui vient de se terminer (1997). Pour cela, vous allez recevoir, avec le prochain LPO Infos Auvergne (parution aux alentours du 24 février), un exemplaire de la fiche vierge à photocopier, remplir et retourner.

Sans s'étendre plus que cela sur l'utilité qu'il y a de transmettre ses observations et comment le faire (déjà bien évoqué dans le n°71-72 de Lou Miagou), voyons un peu quel est le cheminement d'une observation que vous avez envoyée à la LPO Haute-Loire :

1) S'il s'agit d'une observation mise sur fiche, dont la rédaction et l'envoi se font annuellement, elle est centralisée au local Haute-Loire. L'ensemble des fiches m'est transmis ; je les trie puis les répartie aux 3 autres rédacteurs des annales, Arlette BONNET, Jean-Claude PIALOUX et Dominique VIGIER, suivant un partage des espèces que nous avons choisi. Chacun réalise alors, par espèce, une mini synthèse départementale des observations pour l'année civile écoulée. Je regroupe alors ces 4 travaux sur informatique, en homogénéisant l'ensemble si nécessaire ;

2) J'envoie la totalité aux rédacteurs du Grand-duc, revue ornithologique de la LPO Auvergne, qui ont eux aussi un gros travail de mise en forme à faire à partir des 4 synthèses départementales (03, 15, 43 et 63). Le résultat final ("les annales") est publié dans le second et dernier numéro de l'année du Grand-duc (en décembre) ;

3) S'il s'agit plutôt d'une observation sur papier libre, transmise dans le courant de l'année au local LPO Haute-Loire, elle est normalement sélectionnée pour la rubrique "Observations récentes" de Lou Miagou (suivant son intérêt ou la place disponible) ;

4) Lou Miagou étant envoyé à la LPO nationale, la rubrique "observations récentes" est épluchée par la personne réalisant le "Coin des branchés", pour L'Oiseau Magazine. Si votre observation sort vraiment de l'ordinaire, il y a de fortes chances pour qu'elle soit alors retenue ;

5) Entre temps, les "Observations récentes" de Lou Miagou, donc probablement la votre, auront été passées sur l'Internet (voir note dans ce même numéro) ;

6) Certaines des données transmises pour la rubrique "Observations récentes" de Lou Miagou sont heureusement mises en fiche par leurs auteurs (réflexe encore bien trop rare ! Le faites-vous ?). Pour les autres, c'est le local qui réalise ce fastidieux travail, au moins pour les espèces les plus intéressantes. Les fiches suivent alors le chemin déjà décrit, pour la réalisation des annales ;

7) En final, toutes les fiches, celles directement envoyées par les observateurs comme celles remplies par le local d'après la rubrique "Observations récentes" de Lou Miagou, sont archivées à la LPO Auvergne, avec doubles en Haute-Loire, et disponibles pour consultations.

Peut-être n'imaginiez-vous pas que votre donnée empruntait un tel chemin, en étant susceptible d'être publiée directement au moins 4 fois (Lou Miagou, Le Grand-duc, L'Oiseau Magazine, l'Internet) ?

D'autant que ce n'est pas fini, puisque la revue Alauda, éditée par la SEOF (Société d'Études Ornithologiques de France) installée au Muséum National d'Histoire Naturelle, recense annuellement tout ce qui a été publié concernant l'ornithologie française : "Bibliographie d'ornithologie française". Les différentes revues, scientifiques ou non, ainsi que thèses, rapports ou livres, sont passés au crible et référencés. L'Oiseau Magazine et Le Grand-duc y figurent bien évidemment, mais également Lou Miagou, pour ses rubriques purement ornithologiques comme les "Observations récentes" ou les différents bilans (busards, pèlerins, Tengmalm...) !!!

Une façon supplémentaire, bien qu'indirecte, de pouvoir retrouver votre observation ! Et, au total, la possibilité qu'elle soit lue, ou utilisée si nécessaire, par de très nombreuses personnes !

Vous conviendrez alors, sans en exagérer l'importance outre mesure, que l'observation que vous avez transmise et livrée du même coup au "domaine public", doit être la plus rigoureuse possible !

Or, le monde de l'ornithologie est en plein boum depuis quelques années. Pour rester sur l'exemple de notre section LPO Haute-Loire, rappelons que d'une vingtaine d'adhérents lorsque je l'ai créée en 1990, elle est passée à plus de 220 actuellement. Ceci a donc amené nombre de nouveaux observateurs. La plupart d'entre eux, aux connaissances de base naissantes, qui n'ont pas souvent l'occasion d'aller sur le terrain avec d'autres et possèdent peu ou pas de documentation en dehors d'un guide d'identification, ont probablement du mal à apprécier la justesse de leurs observations. Le manque d'expérience peut entraîner des déterminations saugrenues, mais faites en toute bonne foi ! Parallèlement, les personnes ayant "plus de métier" peuvent être tentées de ne plus assez s'auto-contrôler et tirer alors des conclusions hâtives, ou de se mettre à voir des raretés partout !...

Depuis que l'ornithologie ne se pratique plus "au fusil", avec identification finale en mains (il n'y a pas si longtemps que cela !), la tâche des observateurs est devenue plus ardue (mais qui s'en plaindrait ?!). Bien que la qualité du matériel optique permette de compenser cet "handicap", il n'en est pas moins vrai que de nombreuses espèces resteront toujours délicates à déterminer, et que les conditions d'observations (durée, météo, luminosité...) pourront toujours fausser les appréciations, même des plus ornithologues les plus chevronnés !

Ces différents constats nous ont amenés à vous proposer, par l'intermédiaire de ce supplément spécial au n°81-82 de Lou Miagou, des éléments susceptibles d'assurer des observations toujours plus sûres et rigoureuses :

- La création d'un Comité d'Homologation Départemental (CHD) : voir page II. Il permettra d'attirer l'attention de chacun sur les difficultés et critères d'identification propres à chaque espèce, mais aussi de développer le réflexe d'auto-contrôle ou, encore mieux, celui de faire appel à d'autres observateurs pour confirmation. Enfin, bien sûr, ce CHD aura pour but d'examiner les données les plus intéressantes et/ou les plus inhabituelles pour notre département ;

- La publication de la Liste LPO des Oiseaux de Haute-Loire : voir pages III à VIII. Offerte dans une version entièrement remise à jour et améliorée, elle fera savoir immédiatement quelles sont les espèces visibles chez nous, ou celles qui ne le sont pas. En précisant les statuts locaux, tant qualitatifs que quantitatifs, elle aidera également chacun à s'auto-contrôler et progresser dans ses connaissances.

 

contribution de P. Renard, p.renard2@libertysurf.fr, "Que reste t-il de nos données? (obs -2° couche)", 23 Feb 2001

Je remercie tout d'abord les nombreux répondeurs à mon message précédent, que j'ai la flemme de citer tous.

Je pense comme eux que les obs doivent être communiquées aux groupes locaux, qui disposent déjà de banques importantes, collaborent généralement aux enquêtes nationales et peuvent mieux que quiconque apprécier la valeur et l'utilité d'une obs particulière. Je crois aussi utile de signaler les plus intéressantes aux listes régionales, pour alerter rapidement des personnes potentiellement intéressées, qu'elles résident dans la région ou qu'elles comptent s'y rendre.

Il est exact que ces données constituent également une source possible d'audience et de revenus pour les associations. Cependant, j'en ai déjà vu faire de la véritable rétention, sans aucun retour pour leurs contributeurs, sous prétexte de protection - or, ces données sont périssables et vieillissent vite et mal: raison pour laquelle je rapporte les miennes sur mon site, et les prenne qui voudra.

Cela dit, la liste ornitho -supranationale- me paraît être un excellent outil pour suivre une migration (cf grues, milans, etc...), ou le statut d'une espèce (cf hirondelles), mais elle réunit environ 300 adhérents - soit l'effectif d'un groupe départemental de taille convenable: elle ne peut donc se substituer à un tel groupe, car elle n'a pas les moyens de traiter les données: comment apprécier une obs quand on n'a pas de référence, et qu'on ne sait pas ce qui se passait avant -ou ailleurs? Je crois donc qu'il ne faut pas se leurrer sur leur portée réelle.

Quant aux récits de rencontres ou de balades -en Camargue ou ailleurs...-, j'ai souvent plaisir à les lire, et j'aime bien voir des gens s'émerveiller des mêmes choses que moi... Ce n'était pas ce genre de contribution que j'avais en tête dans mon précédent message.

 

contribution de François SUEUR, sueur@baie-de-somme.org, "Re: A quoi servent les obs?", 22 Feb 2001

Sur la douceur des hivers et l'observation des hivernants, il faut un certain recul pour apporter des infos fiables : de plus en plus de scientifiques regrettent que nombre d'informations plus ou moins farfelues diffusées sur le net soient ensuite considérées comme des vérités avérées. Nous sommes en train de traiter pour la Picardie de l'influence de la climato sur les dates d'arrivée de Passereaux au printemps, ensuite nous envisageons d'étudier le phénomène hivernage.

Néanmoins, il semble que cette année en Picardie l'hivernage de Bergeronnettes grises, Tariers pâtres et Pouillots véloces ait été plus important qu'habituellement. La Fauvette à tête noire ne semble pas être dans ce cas.

 

contribution de Cyrille Deliry, deliryc64@aol.com, "A quoi servent les obs?", 22 Feb 2001

Il faut transmettre toutes ses observations aux associations indigènes!

Les données mises par courriel sont certes intéressantes, au moins pour les observateurs qui fréquentent les mêmes lieux que vous, ainsi que pour identifier des tendances de migrations, invasions, etc... mais à mon sens quasi perdues pour la connaissance ornithologique.
OUI... IL FAUT TRANSMETTRE SES OBSERVATIONS, même les plus banales, aux associations indigènes, ainsi qu'aux Comités d'Homologations nationaux, régionaux, voire départementaux suivant le cas (espèces les plus rares ou difficiles à identifier : chacun a sa liste de référence des données homologables).
La LPO de la Haute-Loire avait fait un très intéressant document sous la coordination de B.Gilard sur le sujet que deviennent vos observations. Est-il en ligne sur Internet ? Je ne le sais pas : attendons la réponse.

Cyrille Deliry (Morestel - 38 / France)
Site du Grand Père Soulcie

 

contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "Re: A quoi servent les obs?", 21 Feb 2001

Déjà, je pense que chaque observateur devrait restituer ses observations à la société ou au club ornithologique de son coin, ou des régions et pays qu'il a traversé pendant ses loisirs.

Les listes de discussion ne sont pas vraiment faites pour les synthèses, icelles sont pour discuter, échanger, apprendre, interroger, en toute convivialité...

Certaines associations ornithologiques se sont équipées d'une liste de discussion réservée aux adhérents à jour de cotisation...
Cormoclic chez les bas et hauts normands, l'Milouin chez les ch'tis...

Personnellement j'ai l'impression que les ornithos que je rencontre, équipés du courriel ou pas, se persuadent que la transmission de leurs observations n'est pas nécessaire.

Faut voir les arguments, alors que tous notent dans des calepins encore plus secrets qu'un journal intime les espèces aviennes rencontrées :
- il y a des ornithos bien plus balèzes qu'eux-mêmes,
- ça ne présente aucun intérêt de signaler des espèces décrétées banales par eux-mêmes., etc...

Il faut transmettre toutes ses observations aux associations indigènes!
L'ornithologie est générée par l'homme, celui-ci doit la faire progresser !
Chaque ornitho doit restituer ce que l'oiseau lui donne.

Peut-on prendre plaisir à cette science sans aller au bout de la démarche ?

Observateur ou voyeur ?

Narrer ses observations sur la liste c'est bien, ça en aide plus d'un, mais transmettre dans l'ordre systématique avec un max de précisions les espèces observées aux associations locales, c'est rendre service à l'oiseau !
jean-luc saint-marc
Francilie

 

Contribution de P. Renard, p.renard2@libertysurf.fr, "A quoi servent les obs?", 21 Feb 2001

Plusieurs intervenants ont récemment exprimé -plus ou moins hussardement- leur désintérêt pour les observations rapportées sur la liste, et je pense que cela vaut la peine d'y réfléchir.

La raison d'être d'une liste de discussion est précisément l'échange d'informations permettant à chacun d'y prendre part et de l'animer. De plus, les obs renseignent ceux qui arrivent dans une région sur ce qu'on peut y voir (encore que les listes locales soient plus efficaces sur ce point), et permettent aux groupies d'une espèce donnée de recueillir des infos à son sujet. Ceux que cela n'intéresse pas les flanquent à la corbeille. Bon.

Sur la forme, il est bien évident qu'il faut tout noter, car il n'y a pas d'autre méthode qui vaille: ce n'est qu'en surveillant autant que les autres les espèces courantes que l'on peut s'apercevoir de leur disparition (cf les hirondelles) - ce qui nous amène à l'intérêt "noble" de ces compte-rendus, à savoir leur utilisation pour le suivi et la conservation des espèces.

A ce sujet, j'avais lancé un appel il y a quelques semaines pour savoir si la douceur de l'hiver avait eu des conséquences sur les hivernages: sujet à mon avis digne d'intérêt, facile à traiter, et à sa place sur une liste (inter)nationale, qui permet justement un grand tour d'horizon. J'ai reçu deux réponses (merci à leurs auteurs), ce qui a suffi à mon bonheur, mais qui est tout de même nettement inférieur au nombre de personnes communiquant des obs régulièrement - qui n'ont donc pas du être intéressées ou se sentir concernées.

Du coup, je m'interroge: Vous qui me lisez et qui en rapportez, pourquoi le faites-vous et qu'en attendez-vous? Quel usage doit selon vous en être fait? D'ailleurs, les obs rapportées sont-elles utilisées ou compilées par quelqu'un? (je ne parle pas de leur simple enregistrement dans les archives de la liste)

Cordialement - et un peu perplexement quand même,
Ph. Renard

 

contribution de MORGENSTERN noémi, noemi.MORGENSTERN@mairie-paris.fr, "RE: A quoi servent les obs?", 20 Feb 2001

plusieurs réponses me viennent en te lisant. plusieurs problématiques aussi. indiquer ses données régulièrement, voire quotidiennement, est intéressant et important. pour les archives de la liste, pour une meilleure connaissance de l'avifaune sur sa région, et ce quelle que soit cette région en France voire dans le monde. c'est également intéressant pour les personnes n'habitant pas la région, afin de savoir ce qui s'y trouve tout au long de l'année, pour le jour où l'on s'y rend en balade, en vacances, si on déménage... et les obs naturalistes peuvent faire pencher la balance pour un naturaliste. (je pense à Daniel Philippe qui habite à Hong Kong et qui nous fait rarement part de ses obs, peut-être parce que nous serions incapables de les apprécier à leur juste valeur).

mais se pose aussi le problème de la propriété des données, notamment lorsque des bureaux d'études et des associations sont confrontées sur un même terrain qu'est la négociation d'études, expertises, etc. pour lesquelles les données sont indispensables, mais qui engagent certains crédits derrière. pourquoi seraient-ce les bureaux d'études qui se financeraient sur des données qu'ils n'ont pas collectés? les associations quant à elles, travaillant souvent à titre bénévole ou avec des bénévoles, la question est pour elles moins brulante...

avis aux intéressés pour le débat.
Noemi MORGENSTERN

 

contribution de P. Renard, p.renard2@libertysurf.fr, "A quoi servent les obs?", 21 Feb 2001

Plusieurs intervenants ont récemment exprimé -plus ou moins hussardement- leur désintérêt pour les observations rapportées sur la liste, et je pense que cela vaut la peine d'y réfléchir.

La raison d'être d'une liste de discussion est précisément l'échange d'informations permettant à chacun d'y prendre part et de l'animer. De plus, les obs renseignent ceux qui arrivent dans une région sur ce qu'on peut y voir (encore que les listes locales soient plus efficaces sur ce point), et permettent aux groupies d'une espèce donnée de recueillir des infos à son sujet. Ceux que cela n'intéresse pas les flanquent à la corbeille. Bon.

Sur la forme, il est bien évident qu'il faut tout noter, car il n'y a pas d'autre méthode qui vaille: ce n'est qu'en surveillant autant que les autres les espèces courantes que l'on peut s'apercevoir de leur disparition (cf les hirondelles) - ce qui nous amène à l'intérêt "noble" de ces compte-rendus, à savoir leur utilisation pour le suivi et la conservation des espèces.

A ce sujet, j'avais lancé un appel il y a quelques semaines pour savoir si la douceur de l'hiver avait eu des conséquences sur les hivernages: sujet à mon avis digne d'intérêt, facile à traiter, et à sa place sur une liste (inter)nationale, qui permet justement un grand tour d'horizon. J'ai reçu deux réponses (merci à leurs auteurs), ce qui a suffi à mon bonheur, mais qui est tout de même nettement inférieur au nombre de personnes communiquant des obs régulièrement - qui n'ont donc pas du être intéressées ou se sentir concernées.

Du coup, je m'interroge: Vous qui me lisez et qui en rapportez, pourquoi le faites-vous et qu'en attendez-vous? Quel usage doit selon vous en être fait? D'ailleurs, les obs rapportées sont-elles utilisées ou compilées par quelqu'un? (je ne parle pas de leur simple enregistrement dans les archives de la liste)

Cordialement - et un peu perplexement quand même,

 

contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "Re: Confidentialité des observations : débat !", 14 Jun 2000

Pour assurer une bonne protection il faut déjà avoir une bonne connaissance du sujet.
Celle ci s'acquiérant en partie par l'observation.
Divulguer systématiquement ses observations avec précision n'engendre pas l'assurance d'une protection efficace.

Rester cloîtré dans son nombril avec ses propres observations est affligeant.

L'ornithologie est une science, donc issue de l'homme, et n'est que parceque l'homme vit en société, échange, communique. Ceci oblige chacun à faire des efforts pour soi et pour les autres.

La localisation de tes miroiseries, Didier, est sympa parce que tu situes les espèces observées.
Ensuite, à chacun de farfouiller dans la carte ign du coin, de scruter les plis et les replis, les points d'eau et les conteneurs à ordures; à chacun de s'offrir la liberté d'aller poser son cul sur un bloc de grès à Chanfroy, de tendre l'oreille et de repérer le Jynx.
De se déplacer et essayer de cerner l'endroit supposé de l'émission sonore, et ainsi de suite...

Y en a qui veulent que tout leur tombent tout cuit dans le bec; et puis quoi encore?!?!?!
Pourquoi par une adresse de loueur de kat-kat-pas-cher pour traverser la plaine sans peine !?!?!

Le fait d'envoyer de telles obs à des groupes locaux, est il le bon moyen pour effectuer un début de protection ?

Il faut systématiquement envoyer ses observations, avec le maximum de précisions, d'indices, aux associations indigènes ou antennes locales franchisées !

Plus les clubs ornithos locaux ont d'infos, mieux ils se portent.
Et mieux les moeurs aviennes seront connues.

 

réponse de daniel VENTARD, daniel.ventard@libertysurf.fr, "Re: Confidentialité des observations : débat !", 13 Jun 2000

à partir de quelle type d'observation doit on diffuser ou pas des indications précises pour que d'autres puissent profiter de l'aubaine ?

Un avis: Aller voir les oiseaux, c'est mieux les connaître. Prendre du plaisir au spectacle d'oiseaux libres débouche probablement sur le désir de protéger biotopes et espèces... C'est pourquoi je n'hésite jamais à donner une info. Il m'est même arrivé de prêter jumelles ou télé à des promeneurs en leur donnant les explications adéquates. Les destructions ou détériorations de sites sont le fait d'ignorants, plus rarement de malveillants.
Une observation à 100 mètres est tout à fait correcte au télé. Dans la plupart des cas, on ne dérange pas l'oiseau à cette distance. Continuons donc à aller les voir (en évitant de les effaroucher), et faisons profiter d'autres ornithologues moins expérimentés ou plus malchanceux des observations les plus rares...
Evidemment, en période de nidification, il faut peut-être savoir garder quelques infos pour soi, mais en période de migrations, rien n'empêche...

 

question de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Confidentialité des observations : débat !", 12 Jun 2000

je profite de cette liste pour solliciter vos avis sur la question de la confidentialité des observations : à partir de quelle type d'observation doit on diffuser ou pas des indications précises pour que d'autres puissent profiter de l'aubaine ?
Je sais que d'aucuns ne diffusent rien de leurs secrets : est-ce bien la bonne méthode pour assurer un protection efficace pour les espèces observées, sachant que tôt ou tard, les oiseaux finissent pas être vus par des observateurs avisés.
Le fait d'envoyer de telles obs à des groupes locaux, est il le bon moyen pour effectuer un début de protection ?

merci d'avance de vos avis , divers et variés .

 

réponse de "Gérard Joannès" <g.joannes@ac-nancy-metz.fr>, "Re: publication des données", 22 février 1999

Je pense qu'on peut publier toute donnée. Il faut simplement être prudent et ne pas situer précisément le lieu d'observation d'une espèce rare en train de nicher par exemple.

réponse de "p.r.legrand" <p.r.legrand@infonie.fr>, "Re: publication des données", 17 février 1999

 Pour commencer, il me semble que toute observation est la propriété morale de son auteur.

(Exemple : Hervé Michel a vu un Moineau domestique dévorer un Épervier d'Europe ; c'est à lui de décider si cette observation doit ou non être divulguée, et s'il préfère garder ça pour lui, c'est son droit - et peut-être bien, dans l'exemple tout à fait fictif choisi, son propre intérêt.)

Par ailleurs, la publication d'une observation constitue, sinon une appropriation, du moins un emprunt de celle-ci à son auteur. On pourrait dire aussi : un mise en commun de ce qui jusqu'alors n'était détenu que par la mémoire d'une seule personne. (Selon moi, ce qui précède devrait relever aux yeux de tous de la plus grande banalité.)

Il m'apparaît donc que tout observateur a le droit (moral, toujours) de refuser, s'il le désire, que ses propres observations soient publiées. Dans cette hypothèse, moi je ne publie pas. Et je ne demande même pas quelles sont les raisons du refus (du reste pas forcément ridicules : la crainte qu'un couple au nid soit dérangé est une raison tout à fait justifiée).

J'ai donc pour principe (personnel : je ne me plie en l'occurrence à aucune tradition ni pratique propre à un groupe ethnique vivant dans une région reculée) de ne publier que des données de personnes acceptant qu'elles soient publiées, aussi étrange que ce principe puisse paraître. Précision : je ne fais pas remplir d'imprimés à ceux qui acceptent la publication de leurs données ; en fait c'est très informel tout ça, et au niveau local très convivial, même, genre, t'vois.

En règle très très générale, dans les divers cadres (tous associatifs et bénévoles - je n'aborde donc pas les histoires de sous qui peuvent régir d'autres situations et engendrer des problèmes auxquels je suis bien heureux d'échapper), dans les divers cadres, disais-je avant de m'interrompre moi-même et donc d'excéder le lecteur, où j'ai à rédiger des recueils, chroniques, bilans ou synthèses d'observations, celles-ci ont toutes été communiquées directement et volontairement par leurs auteurs. Donc, pas de problèmes, il y a accord tacite, vas-y tu peux faire savoir à tout le monde que j'ai vu une Bécassine sourde s'envoler à l'approche d'un Oedicnème criard (autre exemple fictif), et tu peux même citer mon nom, tu fais comme tu veux.

 

Cependant il arrive que je prenne connaissance de données sans que les personnes qui les communiquent sachent que je pourrais être amené à les publier. Dans ces situations (rares), conversations lors de rencontres sur le terrain avec des ornithos, lecture d'une obs sur internet (mail en liste de Patrick du Bus, par exemple - non fictif), je demande aux personnes en question si je peux publier leurs données. La réponse est presque toujours oui, ben évidemment, au contraire, j'en serais même plutôt content.

J'ai écrit : "presque toujours". Il m'est arrivé une seule fois de rencontrer deux ornithos qui refusèrent.

Donc, oui, il existe des personnes qui ne veulent pas qu'on divulgue leurs données. Ils avaient probablement leurs raisons, mais je ne les pas questionnés à ce sujet. C'était leur droit de ne pas vouloir que ce qu'ils avaient vu soit imprimé - de toute façon c'était même pas très intéressant, pfff.

J'espère avoir été bien sympa et avoir correctement éclairé sur ce qui n'est (je le répète) que ma pratique propre, et ne résulte pas d'une quelconque tradition.

Encore qu'à mon avis, et tant pis pour cette autre redite, tout ce qui précède n'a rien d'extraordinaire et doit simplement avoir quelque chose à voir avec la correction vis-à-vis d'autrui.

Pardon si j'ai été trop long.

Amitiés à tous,

 

question de "opus.ornitho" <opus.ornitho@wanadoo.fr>, "Re: publication des données", 16 février 1999

Bonjour,

Comme Patrick Dubus a envoyé copie de sa réponse sur la liste ornithologie, j'en profite pour demander d'où vient cette tradition d'autoriser ou non la publication d'une observation. J'avoue que le concept d'appropriation d'une observation est quelque chose à laquelle je n'avais pas pensé. Bref, y-a-t'il des personnes qui n'autorisent pas la divulgation et la publication (dans des chroniques ornithos) de leurs observations et surtout pourquoi ? Existe-t'il un droit de propriété d'une donnée ?

Si P.R. Legrand pouvait nous éclairer sur cette pratique, ce serait sympa.

à +

Hervé MICHEL

 

question de Patrick duBus <P.dubus@cofidis.be>, "publication des données", 16 février 1999

p.r. Legrand m'a demandé il y a quelque temps, à l'occasion d'une obs. d'oies cendrées dans le Nord, s'il pouvait publier la donnée.

Je lui ai répondu par l'affirmative, ne connaissant pas spécialement les us et coutumes en la matière en France.

Mais je comprends ta question : peut-être faut-il considérer que, sauf contre-indication expresse, la donnée peut être automatiquement publiée.

Ai-je répondu à la question?

 

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