|
Contribution de Michelle , "A l'ombre d'un chemin creux" , 15 Oct 2005 |
C'est un chemin creux comme bien d'autres, néanmoins si vous
l'empruntez il ne vous mènera nulle part.
Il se fraye un passage parmi les ronces qui ont envahi ses bas-côtés,
l'aubépine y côtoie l'églantine dont les fruits charnus éclataient de
couleur sous le soleil généreux de cet après-midi d'automne.
Les cardères s'y dressent, droites et fières...Et là, dans l'une des
nombreuses ornières creusées à sa surface est restée l'eau des
dernières pluies. L'eau, source de vie, bonheur des oiseaux de ce jour.
Je me suis arrêtée pour les regarder s'ébrouer, oh, des espèces bien
communes mais qui se côtoyaient pour mon grand plaisir : il y eut
ainsi moineaux friquets, chardonnerets, mésange charbonnière,
verdier, pinsons des arbres et pinson du nord, tarins des aulnes,
bruant jaune, rouge-gorge et geai des chênes...
Rien que des espèces communes mais les plaisirs sont faits, aussi,
de temps à autre, de choses simples.
Contribution de André Boussard, "LES OISEAUX D'ISLANDE", 11 Dec 2002 |
Je rappelle que l'excellent livre de référence de Michel Breuil illustré par Jean Chevallier , connu comme épuisé, peut en fait être obtenu auprès des
Editions ATLANTICA , qui ont racheté le stock à l'éditeur.
Bld B.A.B - .64600 - Anglet
.Tel 05 59 52 84 00- Fax 05 59 52 84 01
Michel Breuil a également traité ce qui concerne la faune dans le très bon "ISLANDE"de la collection "Les guides du voyageur" Editions Marcus -25, rue Ginoux- 75015 Paris- Tel 01 45 77 04 04. ( trouvé à la FNAC )
Contribution de Bernard LIEGEOIS, "RE: la mort de Toussenel", 29 Nov 2002 |
Une notice biographique assez complète de l'auteur, rédigée par l'éditeur
Gabriel de Gonet en 1886 confirme sa mort à Paris le 3 mai 1885, sans plus
de précisions...
Cette biographie se trouve dans l'ouvrage de Toussenel intitulé "Les juifs
rois de l'époque : histoire de la féodalité financière", qui nous rappelle
que l'attachement passionnel qu'il portait aux animaux ne pardonne
aucunement son antisémitisme inexcusable...
Contribution de Marie-José PORTAS , "mythologie" , 29 Jul 2002 |
L'image du pélican nourrissant ses petits avec son sang, en s'ouvrant le ventre etc... image reprise pour évoquer le christ, le sacrifice, vient du poisson dégoulinant sur le ventre de l'oiseau apportant à manger. Les petits piquant les flancs de leurs parents pour récupérer la nourriture.
On a cru (???), ou voulu croire, que l'oiseau nourrissait ses petits avec sa propre chair.
Contribution de michele.corsange , "Re: Mythologie..." , 29 Jul 2002 |
En complément au message fort intéressant de Bernard LIEGEOIS :
L'an dernier lors du suivi d'un couple de Vautours percnoptères, j'ai observé ce qui suit et m'avait bien évidemment immédiatement fait songer à cette légende relative au Pélican, les vers de Vigny dans "La mort du loup" y étaient pour quelque chose...
Voici donc mon observation :
Vers la fin août, j'ai eu la surprise de voir arriver successivement sur
l'aire un, puis deux, puis trois juvéniles à quelques jours d'intervalle.
Cela faisait donc quatre juvéniles en comptant le nôtre... Comme ils étaient
bagués, il a été facile de retrouver leur origine et de savoir d'où ils
venaient.
Ce qui m'a étonnée, outre ce cas de nest-switching, est la scène à laquelle
j'ai assisté.
J'ai vu le mâle du couple que nous suivons posé très droit, sur un bloc de
rocher dans l'un des reposoirs où il a coutume d'aller. A ses pieds, les
deux premiers juvéniles arrivés (il s'agissait des deux frères) n'ont cessé,
pendant un temps assez long de lui picorer la poitrine, à l'endroit où
lorsque les accouplements ont eu lieu le percnoptère mâle se dénude laissant
apparaître un beau losange de peau jaune orangée comme la face. A aucun
moment le vautour mâle n'a bronché et ce mouvement continuel des becs lui
fouaillant le buste n'a jamais entraîné aucun signe d'impatience, il est
resté impavide, très noble.
Cette scène m'a laissée perplexe. Bien sûr, il ne s'agissait pas pour les jeunes percnoptères de se nourrir de la substance même du vautour mâle. Signe de soumission devant ce père adoptif qui s'est occupé d'eux pendant une semaine jusqu'au moment du départ en migration ? Signe d'allégeance ? Je ne sais mais je n'oublierai jamais cette scène que les Egyptiens de l'Antiquité avaient sûrement dû observer... sans lunette. De là à imaginer que...
Si l'un d'entre vous a déjà observé une scène semblable, cela
m'intéresserait d'en avoir connaissance et d'échanger en privé sur ce sujet.
Michèle CORSANGE - 13200 - CAMARGUE
Contribution de Bernard LIEGEOIS , "Re: Mythologie..." , 28 Jul 2002 |
> Je suis en train d'écrire un essai sur un écrivain allemand. Cet écrivain > fait référence à une croyance mythologique qui considérait que les > oisillons mangent le coeur de leur mère pour "comprendre le langage des > oiseaux". Pouvez-vous m'éclairer sur cette croyance ? > Pour ma part, la seule chose à laquelle je pense est au pélican... > Pouvez-vous donc soit m'éclairer sur ce mythe, soit m'en dire davantage sur > le pélican ? > D'avance merci. > F. Danne
Voici quelques éléments de réponse tirés d'un article du "Magasin
pittoresque", collection dirigée par Edouard Charton et datant de 1841.
Où l'on s'aperçoit que les légendes les plus invraisemblables perdurent
au-delà des cultures et des siècles ! ...
Bernard LIEGEOIS
@@@@@@@@@@
LE PELICAN.
Aucune opinion n'est plus universellement répandue que
celle qui fait du pélican le symbole de la tendresse pater-
nelle. On le représente débout sur son nid, entouré de ses
petits, et s'ouvrant la poitrine avec son bec pour les nour-
rir de son sang. Cette peinture est devenue vulgaire ; on la
voit sur les armoiries, sur les devises, jusque sur les ensei-
gnes d'auberge et de boutique. Il est difficile de dire où
cette idée singulière a pris naissance. On ne la trouve ni
dans Aristote, ni dans Pline, ni dans Elien. On pourrait
croire qu'elle s'est communiquée au monde romain par les
Egyptiens. Chez les Egyptiens, le pélican était représenté
en hiéroglyphes, au-dessus d'un nid enflammé, cherchant à
en sauver ses petits. On ne lui attribuait point cependant
l'action de s'ouvrir la poitrine, et l'amour paternel était
simplement symbolisé en lui par cette sollicitude dans l'in-
cendie.
Il semble toutefois, d'après ce que dit Pierius, que
le genre de sacrifice qui est devenu caractéristique du pé-
lican n'ait pas été absolument étranger aux Egyptiens : seu-
lement, au lieu de le supposer chez cet oiseau, ils le suppo-
saient chez le vautour, ce qui semble une leçon plus éner-
gique encore. "Quant au pélican, dit cet auteur, que l'on
peint se coupant la poitrine avec son bec afin de nourrir ses
petits avec son sang, ainsi que la plupart en sont persuadés,
cela est fort différent de l'histoire des Egyptiens : ils croient,
en effet, qu'il n'y a que le vautour qui fasse cela." Quoi
qu'il en soit de son origine, on trouve cette opinion accréditée
dans le monde romain dès les premiers siècles de
notre ère.
Elle renfermait une trop belle image du dévoue-
ment de soi-même à l'intérêt des autres, pour ne pas être
relevée, comme sujet de comparaison, par les auteurs chré-
tiens. Ils fondèrent la gloire du pélican en assimilant son
sacrifice volontaire à celui du Fils de Dieu. Saint Jérôme
dit quelque part que lorsque le pélican s'aperçoit que ses
petits ont été tués par le serpent, il se perce lui-même le
côté et les ressuscite avec son sang.
C'est un fidèle em-
blème de la chute de l'homme par Satan, et de sa rédemp-
tion par le sang de Jésus-Christ. Saint Augustin fait aussi
mention du pélican dans le même sens. Mais ce n'est que
de cette manière emblématique que l'histoire en question
peut être considérée comme douée de quelque valeur. Elle
n'a aucune réalité. C'est un fait dont il ne se voit pas que
personne ait jamais été témoin, qu'aucun naturaliste,
même de ceux qui ont été le plus disposés à accepter les
récits de cette nature, n'a jamais recommandé, enfin qui
n'a par lui-même aucune probabilité.
Il est à remarquer
aussi que la manière dont on figure l'oiseau n'est pas moins
fabuleuse que l'action qu'on lui prête, et qu'ainsi le men-
songe se trahit lui-même, en quelque façon, dans la repré-
sentation qu'on en donne. En effet, cet oiseau de conven-
tion est peint de vert et de jaune, tandis que le pélican vé-
ritable est de couleur blanche ; on le dessine avec un bec
court et aigu, tandis que le bec du pélican véritable est large
et aplati ; on lui donne la grosseur d'une poule ou d'un pi-
geon, tandis qu'il devrait avoir celle d'un cygne ; on lui
donne des doigts divisés, tandis qu'il devrait avoir les pieds
palmés comme la plupart des oiseaux aquatiques; on lui
donne un cou tout simple, tandis que le pélican porte au-
dessous du bec un jabot qui lui pend jusque sur la poitrine.
Enfin cet oiseau chimérique n'a véritablement du pélican
que le nom. Si l'on continue à dire que le pélican nourrit
ses petits de son sang, ce qui est assurément une invention
d'un assez beau caractère pour être conservée, il faut donc
qu'il soit du moins entendu qu'il s'agit, non point d'un ani-
mal véritable, mais d'un animal poétique et purement ima-
ginaire.
in :
"Le magasin pittoresque" année 9 (1841) / publ. sous la dir. de M. Edouard Charton
Zoologie : Préjugés des auteurs anciens sur quelques animaux pp. 373-376
Bernard LIEGEOIS
F-86000 POITIERS
Contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "Dans l'histoire de l'ornithologie francophone", 19 Jan 2001 |
Dans l'Inventaire des Oiseaux de France, nouvellement paru, cet extrait d'un superbe article de Roger Cruon, en introduction historique à l'ouvrage:
"L'évolution des connaissances sur les oiseaux de France métropolitaine.
Les ornithologues disposent maintenant
d'instruments d'optique perfectionnés
et d'une documentation complète et variée :
nombreux guides avec des dessins en couleurs très précis,
photographies en gros plan, enregistrements sonores,
descriptions très fines des plumages, etc.
Il est difficile de se représenter aujourd'hui, par contraste,
la situation dans laquelle se trouvaient leurs prédécesseurs
jusqu'au milieu du XXème siècle.
Guère d'instruments d'optique, pas d'enregistrements sonores
ni de photographies, pas d'ouvrage utilisable en campagne,
avant le XIXème siècle des dessins au trait plus ou moins fidèles.
D'ailleurs, l'ornithologie de terrain n'avait rien à voir avec ce qu'elle est actuellement.
Il n'était, le plus souvent, pas question d'identifier les oiseaux à vue, sinon les plus communs.
Le but de tout ornithologue était de constituer une collection d'oiseaux "empaillés", en maniant le fusil, ou plus souvent en achetant à des chasseurs ou sur le marché, ou en échangeant avec des collègues les oiseaux paraissant intéressants. ..."
Inventaire des Oiseaux de France.
(avifaune de la France métropolitaine) de Philippe J.Dubois, Pierre Le Maréchal, Georges Olioso, Pierre Yésou.
Editions Nathan
jean-luc saint-marc
francilie
contribution de Pierre-Yves Bodart, bodart_py@hotmail.com, "Re: l' ornithologie francophone a-t-elle une histoire ?", 18 Jan 2001 |
Pour continuer dans la même veine, il y a un certain François Nicolas Martinet (eh oui, celà tient de la pré-disposition...) qui est l'auteur de plus d'une centaine de planches d' "Histoire Naturelle des Oiseaux" imprimée entre 1770 et 1786 et qui constitue la référence en matière d'ornithologie au 18e s.
Les planches de Martinet sont également fort prisées pour leur exactitude scientifique et pour la beauté de leur coloris.
http://www.philographikon.com/martinetbirdsprey.html
http://www.philographikon.com/martinetowls.html
ou encore cet exemple-limite hors sujet ;
http://www.netmuseum.tm.fr/musee/2111/presentation/pages/p402.htm
Martinet a d'ailleurs collaboré assez étroitement avec Buffon comme le confirme cette page de vaisselle de grand luxe.
Set de porcelaines...http://www.manufacture-royale.com/france/roi.htmlhttp://www.manufacture-royale.com/france/roi.html
contribution de Pierre-Yves Bodart, bodart_py@hotmail.com, "Re: l' ornithologie francophone a-t-elle une histoire ?", 15 Jan 2001 |
Et puis il y a évidemment J.J. Audubon (1785-1851), peintre des Oiseaux d'Amérique certes , mais né français.
http://www.mairie-coueron.fr/Audubon.html
Le Français naturalisé américain John James Audubon (1785-1851) a aussi beaucoup contribué à la connaissance des oiseaux. Peintre de formation, Audubon réalise le portrait réaliste et soigné d'une grande variété d'oiseaux. Ses dessins sont encore fort populaires aujourd'hui.
http://www2.rom.on.ca/biodiversity/audubon/fr-audubon-biography.html
contribution de Pierre-Yves Bodart, bodart_py@hotmail.com, "Re: l' ornithologie francophone a-t-elle une histoire ?", 14 Jan 2001 |
Une recherche historique a permis d'isoler le nom de Pierre Belon du Mans (1517-1564) comme l'un des "fondateurs" de l'ornithologie.
Apprenti aphoticaire jusqu'en 1535, il devient ensuite le protégé de
René du Bellay, Eveque du Mans, qui lui offre l'opportunité d'accéder à l'Université de Wittenberg où il a comme maître notamment le botaniste Valerius Cordus.
Formé principalement en zoologie et en botanique, accessoirement en pharmacologie, il est souvent considéré comme l'initiateur de l'anatomie comparative, ayant entrepris des travaux sur les parallèles entre les squelettes humains et ceux des oiseaux.
Il a publié neuf travaux entre 1551 et 1558 dont
PIERRE BELON DU MANS, Histoire de la nature des oyseaux. 1555
Il fut le premier à introduire des notions distinctives telles que oiseaux rapaces, oiseaux des champs, oiseaux des rivières et oiseaux diurnes.
Il fut aussi l'un des premiers explorateurs-naturalistes, curieux de nombreuses choses et réalisa notamment deux grandes expéditions. En Méditerranée tout d'abord, puis en Orient où il fait la connaissance de deux zoologistes, Salviani et Rondelet. Bénéficiant d'une confortable pension accordée par Henri II, il commence à dépeindre l'histoire naturelle des pays qu'il traverse tel "Portraits d'oiseaux, animaux, serpents, herbes, hommes et femmes d'Arabie et d'Egypte "(1557)...
Au retour de son voyage en Orient, il participe à l'introduction et à l'acclimatation de nombreuses plantes exotiques. Il meurt assassiné par de simples voleurs en traversant le bois de Boulogne à Paris, pendant les guerres de religion en avril 1564.
contribution de Didier Godreau, didier.godreau@free.fr, "Re: l'ornithologie francophone a-t-elle une histoire ?", 13 Jan 2001 |
une mention à ce mr Toussenel à cette adresse :
http://www.mta.ca/faculty/arts-letters/frenspan/banville/of/comment.html
et aussi, à propose d'un ouvrage : "l'esprit des bêtes"
http://www.bourricot.com/Ferdinand/Mulet/MuletTextes.html
que l'on peut acheter à un fort prix chez un libraire néerlandais !
http://www.crosswinds.net/~aquilabooks/aves.html
et aussi en français à :
http://www.galaxidion.com/html/del/del50.html
Toussenel, A., 1853-1855. L'esprit des bêtes. Ornithologie passionnelle.
Paris: Librairie Phalanstérienne. Vol. 1: pp. [8],iv,484,[2]; vo.. 2: pp.
viii,412,[2]; vol. 3: pp. [iv],372,[2]
....et aussi auteur d'un autre ouvrage :
Classification pédiforme de la volatilie extraits du Monde des oiseaux Toussenel
A l'aide du clavier passionnel, Toussenel bouleverse la classification
officielle (le fait qu'elle le soit rajoute à son plaisir de s'en moquer),
il renomme les ordres de la rémipédie à la scansorimanie... et recase des
espèces qui souffraient vraiment trop d'un voisinage contre-nature. 149 pages 70ff.
http://www.ifrance.com/pareiasaure/general.html
contribution de Patrice Deramaix, pderamaix@yahoo.fr, "l'ornithologie francophone a-t-elle une histoire ?", 13 Jan 2001 |
j'ai échoué dans ma recherche sur ce Toussenel
prénommé A. ; (probablement Alphonse...).
Est-ce que quelqu'un (e) ou quelque chose a une idée
une recherche sur www.google.com à "Toussenel", permet
de trouver pas mal de références.
Voir le site : http://www.ifrance.com/pareiasaure/toussene.html
la bibliographie comprend :
TOUSSENEL,A. L'Esprit des betes. Le monde des oiseaux.
Ornithologie passionnelle. Quatrieme [volume 3:
Troisieme] edition, entierement revue et augmentee. Paris,
E.Dentu 1872-74. 3 vols. With portrait and some ills
in the text. Contemp. half calf. (13974) nlg 350
les amateurs de livres anciens peuvent se procurer des
ouvrages de Toussenel à : http://www.livre-rare-book.com/
TOUSSENEL Alphonse.
L'ESPRIT DES BETES. Zoologie passionnelle.
Mammifères de France. Quatrième édition, revue et corrigée.
Paris, E.Dentu, Librairie Phalanstèrienne, 1862 - in-8
: 5 ff n.ch., 540 pp. Plein chagrin fauve, dos à nerfs
orné de filets et fleurons noirs, dentelle intérieure,
tête marbrée. Reliure un peu salie, rousseurs,
néanmoins bon exemplaire. au prix de 800 FF
(ils ont plusieurs exemplaires, dont le prix varie
entre 250 FF et 1700 FF selon l'édition et l'état.)
Il se trouve aussi à la Bibliothèque nationale http://www.bnf.fr
Auteur(s) : Toussenel, Alphonse (1803-1885)
Titre(s) : Classification pédiforme de la volatilie [Texte imprimé] : ornithologie passionnelle / Alphonse Toussenel
Publication : Poitiers : Paréiasaure Théromorphe, 1997 Description matérielle : 149 p. : ill. ; 20 cm
Note(s) : Extr. de : "Monde des oiseaux", du même auteur
Sujet(s) : Oiseaux -- Moeurs et comportement Ornithologie -- 19e siècle
ISBN 2-911299-10-8 (br.) : 70 F
Notice n° : FRBNF36167415
Le Serveur Gallica permet de télécharger quelques
ouvrages de Toussenel, dont "l'esprit des bêtes", les
mammifères de France, éd. librairie phalanstérienne, 1855
http://gallica.bnf.fr/
contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, " l'ornithologie francophone a-t-elle une histoire ?", 13 Jan 2001 |
Plongé depuis quelque temps dans un ouvrage intéressant
Malgré le conseil génial fourni par Bernard Liégeois :
http://catalognum2.bnf.fr/html/i-frames.htm
j'ai échoué dans ma recherche sur ce Toussenel prénommé A. ; (probablement Alphonse...).
Est-ce que quelqu'un (e) ou quelque chose a une idée sur cette bestiole ?
contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "de René Char", 22 Sep 2000 |
"... ...
Ne pas donner à l'oiseau plus d'ailes qu'il n'en
peut. Pour son malheur il nous égalerait.
... ..."
René Char
(Aversions)
"Le nu perdu"
contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "On dirait une aigle rapace", 12 Jul 2000 |
'ABID B.AL-ABRAC
(mort au début du VIIème siècle)
Stances de l'anti-héros
(extrait de...)
... On dirait une aigle rapace dans son nid sèchent les coeurs elle a passé la nuit à jeun sur une roche semblable à une vieille en deuil. En un matin froid le gel s'égoutte de son plumage soudain elle aperçoit un agile renard se détachant sur la plaine stérile elle secoue ses plumes et se ravive, bien que prête à l'envol lui, l'a sentie, de peur il dresse la queue se comporte comme l'épouvanté elle fond sur lui, opiniâtre, s'acharne, se déverse lui rampe sous elle, les nerfs de l'oeil retournés elle l'attrape, le lâche, proie misérable au-dessous d'elle elle le roule à terre et le rejette lui meurtrit la face sur le dur revient sur lui, l'enlève et puis rejette le misérable/il glapit, les serres dans son flanc la poitrine percée inexorablement... ...
in " MU'ALLAQAT; les dix grandes odes arabes de l'anté-islam"
Sindbad
Actes Sud
contribution de Etienne I., eix@swing.be, "Le Réveil des Oiseaux", 20 May 2000 |
P.Dubois:
A cette occasion j'ai réalisé un petit site sur
une oeuvre pour orchestre du compositeur Olivier Messiaen, qui utilise
abondamment ces chants.
Certaines partitions de Messiaen sont d'autant plus
appréciées si on connaît le chant ET l'oiseau (je pense ici
à La Lulu, ou a la Buse variable).Messiaen n'a pas seulement
"reproduit" le chant de l'oiseau, mais parfois aussi son "attitude".
(pas évident à expliquer...écoutez le!) rappel de l'adresse du site de P.Dubois: :
http://perso.wanadoo.fr/p.dubois/oiseaux/
contribution de Pascal Dubois, pascal.dubois8@wanadoo.fr, "Le Réveil des Oiseaux", 20 May 2000 |
Je suis nouveau sur cette liste, car je m'intéresse depuis peu aux oiseaux,
et principalement à leurs chants.
Je suis prof de musique en collège, et j'ai fait travailler mes élèves de 6°
sur quelques chants simples, écoute, analyse, imitation, création (à la
flûte!!!). A cette occasion j'ai réalisé un petit site sur une oeuvre pour
orchestre du compositeur Olivier Messiaen, qui utilise abondamment ces
chants. Le site a pour objectif de retrouver les analogies entre les chants
et les thèmes musicaux.
Je préviens d'avance : c'est de la musique contemporaine (Messiaen est né en
1908).
Si vous avez envie d'y jeter un oeil et éventuellement de me donner vos impressions :
http://perso.wanadoo.fr/p.dubois/oiseaux/
contribution de yann liotard , liotard@communication.u-grenoble3.fr, "les ornithologues & les livres", 04 May 2000 |
Je recherche des 'autobiographies' d'ornithologues d'autrefois ou
d'aujourd'hui ou à la rigueur des biographies de passionnés d'oiseaux (j'ai
vu récemment une bio d'Audubon au titre génial : 'un Buffon de génie').
Je voudrais savoir si certains d'entre vous en ont lu.
Je serais intéressé par des références.
contribution de Catherine Laplagne, claplagne@calva.net, "Re: Rossignol, rossignol de mes amours...", 25 Apr 2000 |
Mes "chansons d'oiseaux" préférées pour la saison (en restant dans les classiques)
"dans le jardin de mon père les lilas sont fleuris (bis) tous les oiseaux du monde y viennent faire leur nid Auprès de ma blonde ... (Refrain)
Tous les oiseaux du monde y viennent faire leur nid (bis) La caille, la tourterelle et la jolie perdrix Auprès de ma blonde ... (Refrain)"
et aussi
"Quand nous en serons au temps des cerises et gai rossignol et merle moqueur serons tous en fête..."
contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "Rossignol, rossignol de mes amours...", 23 Apr 2000 |
Il y a également:
ce grand oiseau gris foncé, l'aigle noir... un beau jour ou peut-être bien un soir, qui surgit près de la grande dame brune assoupie près de l'étang d'Ensérune...in Barbara- L'aigle noir- Hips !...
contribution de Pierre-Yves Bodart, pierreyves.bodart@chello.be, "Rossignol, rossignol de mes amours...", 23 Apr 2000 |
La persistance d'un temps doux certes, mais surtout humide, m'incite à susciter ci-après une nouvelle rubrique dont l'appelation pourrait être "On connaît la chanson". L'objet en serait de retrouver les strophes de chansons francophones évoquant les oiseaux...
Commençons avec un des grands classiques ; Fais comme l'oiseau de Michel
Fugain
Fais comme l'oiseau Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut
Je me souviens aussi d'un autre texte de Fugain (le Printemps?), du temps où je faisais du chant choral et pas encore de l'ornitho...
L'hirondelle et la fauvette, c'est le printemps qui me l'a dit. L'hirondelle et la fauvette, ont déjà fait leur nid.
Il en est bien d'autres comme par exemple :
La fauvette des dimanches Cell' qui me donnait le la S'est perchée sur d'autres branches D'autres branches de lilas
in Georges Brassens - Les lilas
Je voudrais écrire comme l'hirondelle Un hymne à la vie quand descend le soir Au soir de mes jours, mettre l'étincelle Et le feu au cul d'un immense espoir
in Claude Nougaro - Comme l'hirondelle
Au chant de l'alouette je veille et je dors J'écoute l'alouette et puis je m'endors
chanson folklorique "Au chant de l'alouette".
Et que dire alors de la claire fontaine, où sur la plus haute branche, un rossignol chantait...
Voilà pour ma part, à vous d'en ajouter d'autres... Je ne résiste pas à rajouter une strophe non-ornitho mais circonstanciée.
La danse de la pluie, qui est sans espoir mais qu'on danse quand même, le soir au fond des bois. La danse de la pluie, surtout le soir par lune bien pleine, de corps et d'esprit. (Nino Ferrer ; la danse de la pluie).
contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "LA CHANSON DES HIRONDELLES", 13 Mar 2000 |
De François Barillot ( 1819-1874) ouvrier imprimeur à Lyon et à Paris. LA CHANSON DES HIRONDELLES Adieu, pays des lauriers rose, Où dans les fleurs éclose, Chantent les colibris. Sous le chaume, au toit des tourelles Nous revenons fidèles Chercher nos vieux abris. Nous les hirondelles frileuses Nous avons traversé les mers Et des cités tumultueuses Nous revenons peupler les airs. Notre aile noire fuit le givre, Notre duvet craint les autans ; Avec l'homme nous aimons vivre Et nous ramenons le printemps. Des palais aux vastes arcades, Où les rois se tiennent blottis, Sous l'acanthe des colonnades Nous voyons naître nos petits. Et pendant que la sentinelle Veille au seuil de la royauté Nous fendons l'air à grand bruit d'aile Et nous chantons la liberté. Nous aimons la vieille mansarde Où la marjolaine est en fleurs, Où l'ouvrière nous regarde Avec des yeux mouillés de pleurs. Il suffit à notre famille D'une mouche ou d'un vermisseau. Elle ! bien tard pousse l'aiguille Pour nourrir son fils au berceau. Quand nous rasons les cheminées Des prisonniers, pauvres martyrs, Hélas ! nous sommes consternées De leurs sanglots, de leurs soupirs. Ainsi que vous, les hirondelles, Hommes, construisent leurs maisons Mais elles s'aiment trop entre elles Pour se construire des prisons.
contribution de Lucien GUES, lgues@nordnet.fr, "Re: Supplique pour l'Erika", 12 Mar 2000 |
Bonsoir Renan,
Je te savais poète, mais là, bien bas, je te tire mon chapeau.
Bravo pour ces ...strophes décapantes.
contribution de Renan Levaillant, RLevaillan@aol.com, "Supplique pour l'Erika", 11 Mar 2000 |
En avant-première pour le membres d'Ornithologie qui vouent une admiration
fascinée à ce magnifique navire, voici "Supplique pour l'Erika", texte qui
paraîtra prochainement sur le site La Plume.
Vous pourrez même le chanter à la veillée, puisqu'il est calqué sur la
métrique et les rimes de "Supplique pour être enterré sur la plage de Sète"
de Georges Brassens...
Cela faisait longtemps qu'un navire pétrolier Du fruit de ses entrailles n'avait pas décoré Nos fiers littoraux et nos îles. Pour ma part je commençais à trouver le temps Un tantinet trop long et pour dire franchement, Je me faisais un peu de bile. Car quand tout un chacun crie son indignation Devant certaines scènes de désolation, Moi, je dis qu'on a la dent dure ! L'Erika en effet, de par son triste sort, Est sous bien des aspects une occasion en or, De ces bons points faisons lecture : Primo, dites-moi donc, parmi nos rejetons, Lequel savait nommer, avant la pollution, Toutes les espèces de mouettes ? Lequel de nos marmots aurait su nous citer Les fous, les guillemots et autres emplumés, Avant cette nuit de tempête ? Dans leurs jeunes cerveaux, aux neurones tous neufs, Nos médias ont bien vite fait un effet boeuf Et ce ne fut pas lettre morte : Désormais nos petits, surpassant les plus vieux, De l'ornithologie ont les bases, c'est tant mieux Et que jeunesse mieux s'en porte ! Signalons néanmoins un détail quelque peu Limitatif, enfin aujourd'hui on ne peut Tout avoir en ce monde chiche ! C'est que nos enfants croient que les oiseaux marins, Quelle qu'en soit l'espèce, sont couleur de purin Et dans un noir cloaque nichent... Ne nous attardons pas sur ce point litigieux, Mineur au demeurant, tant il y a bien mieux. Rendons-nous donc sur quelque plage, Observer tous ces gens qui paient de leurs efforts A nettoyer les côtes et nettoyer encore, Comme Sisyphe en d'autres âges. Supposons qu'à ces courageux individus Cette noble mission n'eut pas été échue : Qu'auraient-ils donc fait pour les Fêtes ? Au lien d'avoir de la mer le vaste horizon, Ils auraient fait les frais d'un banal réveillon... Fin de "millénaire" bien discrète. Plutôt que de s'empiffrer de dinde farcie, Ou d'espérer sans lystéria la charcuterie, A l'air du grand large ils s'adonnent ! Même si des fâcheux au pessimisme hautain Prétendent, le nez pincé, que cet air, pour marin, Renifle à plein nez la charogne. Mais il est un aspect qui fera illico L'unanimité du chasseur à l'écolo : L'Erika, chose remarquable, Nous apprend, ébahis, que ce fier bâtiment Peut transporter toutes sortes de carburants, Dont de puissamment redoutables... Soulignons au passage, le chapeau à la main, La communication reconnue en tous points D'une limpide transparence, Fournie par une société de grand renom, A qui notre TOTAL crédit nous accordons, Adjectif plein de pertinence. L'aimable PDG de cette compagnie, Sans se précipiter, son flegme soit béni, Assis au fond de sa Safrane, Offrit en premier lieu de payer son écot Par une journée de son salaire plein pot. Ô geste généreux et crâne ! Mais quoique notre ami soit sûrement payé A hauteur de la masse de ses pétroliers, Ce sera court et je présume Qu'il oubliera un temps actions et plus-values Pour sur notre question se pencher un peu plus Et mettre la main... au bitume. Et ce prochain été, quand mes petits garçons Rentreront de la plage mouchetés de goudron, Le coeur plein de reconnaissance, Je songerai, ému, à tous ces braves gens Qui malgré leur souci de gagner de l'argent, N'oublient pas les côtes de France..
contribution de Etienne I., eix@swing.be, "Re: la Littérature", 2 Mar 2000 |
J'ai lu dernièrement un roman de Jean-Christophe Grangé intitulé: Le vol des cigognes dans lequel le "héros" est un étudiant "ornithologue". Livre de poche n°17057 Bonne lecture à tous.Amicalement
Effectivement, ton mail me rappelle ce livre. "L'usage " des cigognes baguées est assez surprenant.........
contribution de Fiquet Pierre, fiquet@cimrs1.mnhn.fr, "Le Vercors/la Littérature", 02 Mar 2000 |
j'aimerais savoir si certains d'entre vous connaissent de bons romans qui
mettent en scène des ornithologues (comme personnage principal) ?
Des souvenirs ?
Une petite réponse pour Yann, et pour tout le monde.
J'ai lu dernièrement un roman de Jean-Christophe Grangé intitulé: Le vol des
cigognes dans lequel le "héros" est un étudiant "ornithologue".
Livre de poche n°17057
Bonne lecture à tous.
Nouvelle contribution, "Re: Le Vercors/la Littérature", 01 Mar 2000 |
Lors de ce week-end j'ai lu avec plaisir les trois numéros de La Hulotte consacrés à cet oiseau. Certes, c'est destiné aux plus jeunes mais il est tellement clair et humoristique que, néophyte, j'ai beaucoup appris.
Il n'y a pas d'âge pour la Hulotte! Toutes les générations de ma famille le lisent avec délectation. Et en plus à vue de nez les infos de ce cher Dujardin sont précises et fiables...
contribution de yann liotard, liotard@communication.u-grenoble3.fr, "Le Vercors/la Littérature", 01 Mar 2000 |
[...]
Sinon parlons littérature,
j'aimerais savoir si certains d'entre vous connaissent de bons romans qui
mettent en scène des ornithologues (comme personnage principal) ?
Des souvenirs ?
(j'imagine que vous pensez beaucoup de mal du Merle bleu de Michelle Gazet.
En revanche, je crois qu'un roman de Tony Morrison comporte un personnage
d'ornithologue).
contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "Re: Fraicheur & poésie", 18 Nov 1999 |
Voici un petit texte sans prétention (rédigé hier matin) , qui n'a d'autre vocation que de dire à ma manière qu'il existe diverses facettes (conciliables) de l'ornithologie.
D'autres facettes de l'ornithologie, d'autres facettes de la nature...
Ami Pierrot de Bruxelles, veux-tu nous dire que milieu urbanisé ne rime pas avec dévalisé; que dans ta ville le rat vit...
Le merle siffle la merline... La fouine peut-être vit-elle chez l'homme...
Le renard ne fouillerait-il pas dans les poubelles sur les trottoirs, une fois que les robinets à cervoise sont fermés ?
Des jaseurs sur nos listes et des arbres à baies en ville, ça se saurait...
Allons Pierrot, ces vacances t'ont fait un bien fou...
contribution de pierre-yves.bodart , bodart_py@hotmail.com, "Fraicheur & poésie", 18 Nov 1999 |
Voici un petit texte sans prétention (rédigé hier matin) , qui n'a d'autre vocation que de dire à ma manière qu'il existe diverses facettes (conciliables) de l'ornithologie.
Eclaircie
Cette nuit peu de neige est tombé
Et ce matin tout est effacé
Toujours en congé je suis
Et rester sans sortir ne puis.
Sur la ligne-info (Aves) a été annoncé
du jaseur (boréal) la prochaine arrivée
Il est dès lors bien conseillé
De surveiller les arbres à baies.
Non loin de chez moi existe encore
Une zone semi-naturelle en bonne santé
De son nom le Val d'Or
Arbres à baies & buissons bas
Tout celà miraculeusement préservé des appétits immobiliers
Mais coincé entre HLMs et supermarché.
Premiers observés...perruches à collier
Mais merles & merlettes sont arrivés au déjeuner
Tandis que le mignon troglodyte affirme son statut de roi du roncier
Une ou deux grives (musiciennes) s'essayent encore à parader
Le rouge-gorge s'approche, familier
Au loin une ronde de mésanges bleues a envahi pour un temps bouleaux et haies
Et plus près viennent virevolter quelques petites bandes de verdiers.
Chemin faisant, autres rencontres...
Accenteur mouchet ou mésange charbonnière
Rat égaré ou lapin loin de son terrier
Tandis que les opportunistes mouettes rieuses et pies jacassantes
guettent balcons et terrasses
avec l'espoir secret d'un bonus alimentaire.
Pour le jaseur, cette fois c'est raté
Mais le plaisir cependant est resté
Observer et s'oxygéner
Même en milieu urbanisé.