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Traquet

Oenanthe sp.

 

Contribution de Martin Windels , "Migration Traquet motteux." , 31 Aug 2001

Le 30/08/2001 à WARNETON (Lieu dit des Quatre Rois) deux à trois ex. posés sur le bord de la route ont failli terminer sous les roues. Obs. vers 07.00 H. J'y suis retourné ce 31/08 vers 09.30 H. mais aucun ex. obs.
Il y a quelques jours j'ai obs. depuis ma voiture (dangereux) le vol en chasse d'un hobereau et ce entre BAS-WARNETON et COMINES, l'oiseau volait en parallèle avec la route et ce pendant environ deux kilomètres : splendide. Il semblait chasser les insectes (crochets rapides "dans le vide") et tentait au passage la capture d'hirundinae en accélération brutale dès qu'un groupe était en vol dans son environnement. Je n'ai pas obs. de "houspillage".
BELGIQUE, Province de Hainaut - A la frontière française avec le Nord (LILLE et ARMENTIERES).

 

contribution de Piel, JeanYves (FAORNE), JeanYves.Piel@fao.org, "Re: Liban 2-12-2000", 05 Dec 2000

Quelques commentaires pour son intéressante observation bien documentée de traquet au Nord Liban

«1 traquet nous a fait beaucoup de soucis, heureusement qu'il a été coopératif et qu'il est resté très longtemps à la même place»
C'est vrai que les traquets, surtout ceux des régions arides, sont des oiseaux peu farouches pour ne pas dire très curieux de tous les nouveaux aspects de leur proche environnement. On peut en général les observer à loisir.

«2° pas de trace rousse au croupion»
On peut donc éliminer d'emblée le Traquet deuil (Oenanthe lugens), le Traquet à tête grise (Oenanthe moesta) et le Traquet à queue rousse (Oenanthe xanthoprymna)

«4° la zone noire entre le haut du ventre et la nuque n'est pas très importante»
Cela veut dire que la limite entre la gorge noire et la poitrine blanche remonte assez haut et cela permet d'éliminer le Traquet à capuchon (Oenanthe monaca)

«1 chose très visible : vertex et nuque gris bien marqué»
Je suppose que par 'vertex', Marc entend 'calotte'. Si donc, la calotte et la nuque sont bien marquées, on peut éliminer le Traquet de Finsch (Oenanthe finschii) dont la calotte est en général blanche, mais présente quelquefois un gris délavé, le Traquet du désert (Oenanthe deserti) dont la calotte est ocre gris et sans doute le Traquet oreillard (Oenanthe hispanica melanoleuca), race de Méditerranée orientale. Cependant, pour ce dernier, si le plumage est très usé (un peu étonnant début décembre), il peut présenter une calotte et une nuque très 'sales'.

Quelles sont les espèces qui restent possibles ? Le Traquet pie (Oenanthe pleschanka) et le Traquet de Chypre (Oenanthe cypriaca). Pour le premier, il s'agirait là d'une observation un peu exceptionnelle (ses routes migratoires passent plus à l'est et plus tôt en automne), mais pas impossible puisqu'on a pu l'observer jusqu'en Egypte en septembre/octobre. Reste le plus probable à mon avis, le Traquet de Chypre qui était avant considéré comme une sous-espèce du Traquet pie. A nouveau, cette observation début décembre est très tardive

«5 ° le Té noir de la queue est assez visible»
Malheureusement, le pattern des queues des trois dernières espèces discutées est très variable. Une seule constante : la barre terminale présente des bords qui remontent parfois assez haut sur les rectrices externes. Cela a-t-il été observé ?

Question subsidiaire ? Comment se présentaient la poitrine et le ventre, ou encore les flancs ? Blanc pur ou ocre orangé ?
Jean-Yves Piel
Le Caire. Egypte

 

contribution de noemi.MORGENSTERN, noemi.MORGENSTERN@mairie-paris.fr, "RE: Liban 2-12-2000", 3 Dec 2000

en réponse à ton traquet, je ne suis jamais allée ai Liban, mais en Israel en période de migration prénuptiale, à Eilat, j'ai vu une femelle de traquet pie. donc un traquet pie au Liban, je pense que c'est possible.
obs : traquet de Finsch - ça doit être génial!

 

contribution de olivier tourillon, olivier.tourillon@free.fr, "Re: Effet du coup de vent ??", 6 novembre 2000

Cette année, sur l'aérodrome de Sisteron-Thèze (04) 49,20 gr 4,00gr Est, à 540 m. d'altitude, j'ai pu observer longement un traquet motteux, le 22/10. Le 29/10, j'en ai revu un posé à terre sur un chemin à Tallard (05).

 

contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "Des turdidés hauts en couleur...", 9 May 2000

Y a juste un détail qui me chipote...Suivant le Guide Ornitho, le sourcil blanc se prolonge en avant de l'oeil en teinte chamois.

Est-ce un vrai critère ?

 

contribution de Pierre-Yves Bodart, bodart_py@hotmail.com, "Des turdidés hauts en couleur...", 8 May 2000

Après avoir observé sur la Fagne entre Moustier-en-Fagne & Wallers-Trélon (Avesnois/Nord) le premier mai dernier, un couple de rouge-queue à front blanc et les deux sexes du tarier pâtre en deux endroits distincts...ce dimanche 7 mai m'a permis de contacter le traquet motteux sur une friche industrielle proche de Bruxelles.

En suivant un huitrier-pie (nicheur en ces coins ?), j'ai l'oeil attiré par un passereau tronant au sommet d'un monticule de terre. Je le fixe aux jumelles d'abord...le diagnostic est vite établi ; Traquet motteux (Oenanthe oenanthe).

Il s'agit d'une femelle ou d'un individu de première année (selon les critères discriminants du Guide Ornitho). Malgré un long temps d'observation (3/4h minimum), je ne parviens pas à situer un éventuel mâle (qui aurait lui la coloration à dominante noire du mâle nuptial).

Malgré ses jolies colorations, je constate le bon mimétisme de l'oiseau. Le perdant parfois de la lunette, il me faut quelquefois de longues minutes pour le re-localiser un peu plus loin, entre pierres et mottes de terre.

Y a juste un détail qui me chipote...Suivant le Guide Ornitho, le sourcil blanc se prolonge en avant de l'oeil en teinte chamois. Pour avoir observé l'individu sous toutes les coutures (y compris de face), j'ai trouvé qu'il avait plutôt un bandeau complétement blanc.

Y-a-t-il des miroiseurs confirmés de cette espèce qui peuvent m'éclairer à ce propos ?

Pour l'anecdote, sur une autre friche, trois poussins de vanneaux huppés survolés par les parents.

 

réponse de thierry fournet, thierry.fournet@detexis.thomson-csf.com, "Traquet motteux groenland", 03 Sep 1999

D'apres BWP (il faut mieux donner ses sources plutot que de tenter de faire croire qu'on sait tout), il y a une cline : plus on va vers le Nord-Ouest plus les oiseaux sont gros et foncés. leucorrhoa est aussi présent au nord de l'Islande, tandis qu'au sud et aux Féroés il y a des oiseaux intermédiaires (juste pour compliquer les choses ;-).

En mains les oiseaux les plus grands peuvent apparemment etre identifies comme leucorrhoa avec "certitude" (pas de recouvrement de certaines mesures).

Sur le terrain ??

 

réponse de Philippe J. Dubois, maguidou@club-internet.fr, "Re: Traquets motteux et Cie", août 30

Quelqu'un connaît-il des critères précis et sûrs d'identification de cette sous-espèce ? Les guides restent bien vagues...

"critères précis et sûrs", non, car c'est d'abord des critères biométriques. Les jeunes TM de la race type sont souvent très roux sur les parties inférieures. Leucorhoa - qui est de passage très régulier en France comme l'attestent les reprises de bagues - est en général plus fort, plus haut sur pattes, avec un port plus dressé. Les mâles au printemps ont une nuance brune sur le dos et sont en effet très colorés dessous. Donc si ton oiseau, Alain, était également de taille assez importante, c'est peut-être un "groenlandais". Cependant, autre point, les leucorhoa passent en général plutôt mi-septembre et jusqu'à mi-octobre en France, et - assez souvent - après du fort vent de NW.

 

réponse de Jean-Philippe SIBLET, j.p.siblet@ile-de-france.environnement.gouv.fr, "Traquet motteux du Groenland", 31 Aug 1999

A mon avis les seuls critères absolus concernent la biométrie et nécessitent donc d'avoir l'oiseau.....en main ! Par ailleurs, il semblerait d'après les données de la littérature que le Motteux du Groeland passe plus tardivement au printemps et en automne que les autres races. Donc prudence !

 

réponse de Philippe Schepens, ps@ouardye.org, " Traquet motteux du Groenland ", 31 Aug 1999

[...]
... Traquets motteux.
A propos de ces derniers, l'un était intensément coloré sur les parties inférieures (roux prononcé). Cela est-il suffisant pour en faire un leucorhoa (Groenland) ?

Non, mais c'est une indication...

Quelqu'un connaît-il des critères précis et sûrs d'identification de cette sous-espèce ? Les guides restent bien vagues...

parce qu'à mon avis le seul critère sûr reste la mesure de la longueur d'aile. Réponse immédiate sans consulter la littérature.

De toute façon, le Tr.motteux leucorhoa est beaucoup plus fréquent que l'on se l'imagine, du moins ici (Côte belge) . L'ennui c'est que le diagnostic sûr doit se faire "oiseau en main"....

je me rappelle d'une séance de baguage d'une matinée dans un biotope favorable où sur une douzaine de traquets motteux , j'en avais trois qui étaient des leucorrhoas....

 

question de Alain GENTRIC, agentric@compuserve.com, "Traquet motteux du Groenland", 30 Aug 99

Sur la dune de Pen Bron (La Turballe 44) ce matin, recherche vaine du Pluvier guignard...

Par contre, 2 Pipits rousselines (adulte et jeune) parmi des dizaines de Bergeronnettes grises et printanières ainsi que de Traquets motteux. A propos de ces derniers, l'un était intensément coloré sur les parties inférieures (roux prononcé). Cela est-il suffisant pour en faire un leucorhoa (Groenland) ?

Quelqu'un connaît-il des critères précis et sûrs d'identification de cette sous-espèce ? Les guides restent bien vagues...

 

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