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Pigeon ramier

Columba palumbus

& autres pigeons

 

Contribution de Bernard Couturaud, "Pigeons et citadins", 26 Jan 2003

Je lis la question avec retard, j'adresse néanmoins un élément de réponse :
la fiente des pigeons est dommageable pour les bâtiments car outre les salissures choquantes elle attaque les pierres calcaires. Pour protéger la façade (que je vous recommande vivement) de l'église Notre-Dame de Poitiers le service des Bâtiments de France a fait installer un système de conducteurs électriques courant le long de toutes les corniches et qui dissuade efficacement les pigeons d'y stationner. Ce système est aussi installé sur d'autres sites pour protéger des bâtiments de grande valeur, c'est une façon de concilier la conservation du patrimoine avec la population ailée, mais qui n'est pas envisageable sur l'ensemble d'une ville.
Cette information vous intéressera peut-être, mais je doute qu'on puisse améliorer le design d'un produit qui se doit d'être pratiquement invisible.

 

Contribution de NDigdig, "Re: Comment Riconcilier Pigeons et Citadins ??", 21 Nov 2002

la question que l'on doit se poser est la suivante: Pourquoi cherche-ton à se débarasserdes pigeons? Quelle est la nuisance? Bien sur je ne parle pas des gens qui en ont la phobie ou des rumeurs de maladie (je ne connais personne qui soit mort d'une maladie contracté au contact d'un pigeon.). Le vrai problème, celui contre lequel les citadins vocifèrent sont les fientes. C'est sale et on s'en prend dans les cheveux. et puis sur un bâtiment comme baubourg, ça fait désordre et ça fait de l'argent à investir en plus pour tout nettoyer.
Comment résoudre ce problème? Voilà la question la plus délicate et à laquelle notre amie designer doit tenter de répondre. Le problème est même plus compliqué encore: comment éviter les nuisance fécale des pigeons d'une manière qui ne dérange pas les badauds visuellement ou auditivement. Un moyen non polluant dans le sens large du terme quoi.
Je crois que beaucoup de choses ont été tenté dans ce domaine.
Les petites piques pas belle qui finalement se tordent. Les diffusions de cris de prédateurs...
à ce stade je sèche...

 

Contribution de Marie-José PORTAS, "Rép. : Comment Réconcilier", 21 Nov 2002

Sur ce sujet, je me souviens avoir recherché ce qu'il en était des "maladies" transmises par les pigeons de ville (à la bibliothèque de l'école vétérinaire de Maisons-Alfort). En résumé, et contrairement à ce qui est "dit", peu de maladies sont transmissibles, de par la différence oiseaux/mammifères surtout, l'ornithose étant la pathologie la plus transmissible, mais le plus souvent à des personnes ayant un oiseau à domicile, ou à des éleveurs.
Il semble important de le préciser, par comparaison à d'autres vrais risques pour la santé en milieu urbain. Donc, si vous avez le courage de vous plonger dans ce type de littérature (ou joindre un bon véto ?).

 

Contribution de Marcel Grard, "Re: Comment Réconcilier Pigeons et Citadins ??", 20 Nov 2002

Réconcilier pigeons et citadins?
quelle affaire !
La quasi totalité des pigeons vivant en ville (Bruxelles dans mon cas) sont des descendants de pigeons d'élevage, des rescapés des pigeoniers de colombophiles après la fin de carrière, il y a de moins en moins de pigeonniers ouverts, pourquoi restent-ils ?
Les âmes bien intetionnées et extrèmement maladroites qui les nourrissent par sacs entiers de pain, voir des pains entiers?
Pour en rajouter, il me faut aussi considérer les habitats mêmes très exigus que constituent les poutrelles des ponts, les encorbellement des façades du début du siècle dernier et nec plus ultra, les maisons et appartements laissés vides fenêtres ouvertes pour le pourrissement , sont tous des abris de qualité pour les pigeons. Le minimum consisterait à grillager les ouvertures, contre le squat et la multiplication des pigeons. Le problème est non pas de quelques pigeons localement pour un ville, mais bien une surmultiplication de nos hôtes ailés due surtout à notre négligeance et au manque de raisonnement logique.

Marcel Grard
Président du CPN de Bruxelles ASBL
et du Petit Musée bruxellois du nichoir et de la mangeoire
http://www.museedunichoir-cpnbxl.org
rue Louis Lumière 17
B-1190 Bruxelles

 

Contribution de Cyrille DELIRY , "colombophiles et rapaces" , 12 Jul 2002

Dans un e-mail daté du 11/07/02 23:45:12 Paris, Madrid (heure d'été), deliryc64 a écrit :

> Pour les pigeons, il est démontré que ce sont souvent certains mammifères 
> qui habitent en ville qui contribuent au développement des populations des 
> quartiers en les nourrissant.

A lire dans :
CLERGEAU P., coord., 1997 - Oiseaux à risques en ville et en campagne. - Ed. INRA : 374 p.

Quelques éléments du sommaire :
LOOSE D. - Problèmes posés par les Pigeons bisets en milieu urbain : vers une nouvelle approche ?
BROUSSEAU P. - L'information au public ; l'exemple des Goélands de Québec.
CLERGEAU P. - Le concept de gestion intégrée appliqué aux oiseaux.
LEMOINE A. & SAUVAGE A. - Urbains et oiseaux : une coexistence ambivalente.
CADIOU B., MONNAT J.Y. & J.M.PONS - Les Goélands argentés : problèmes urbains.
CLERGEAU P. & MENNECHEZ G. - L'Etourneau dans les villes.
GUIGUEN C. & CAMIN A.M. - Le rôle des oiseaux en pathologie humaine.
Etc...

Cyrille DELIRY Histoires Naturelles du Grand Père Soulcie

 

Contribution de Cyrille DELIRY , "RE : colombophiles et rapaces" , 11 Jul 2002

Voici un lien similaire :
http://www.colombophiliefr.com/Science/Science.htm
Salutations du GPS.
Cyrille DELIRY

 

Contribution de Lucien GUES , "RE : colombophiles et rapaces" , 11 Jul 2002

Je pense qu'il s'agissait de la page suivante :
http://perso.libertysurf.fr/pigeon/rapina/rapina.htm
Lucien GUES
AYETTE, Pas de Calais

 

Contribution de Frédéric Tillier , "colombophiles et rapaces" ,

At 13:16 11/07/02 +0200, you wrote:

>Ce qui est choquant, ce n'est pas de se débarasser des pigeons gênants, c'est
>1) d'accepter que les colombophiles continuent à entrenir par certaines de 
>leur pratique des populations d'oiseaux indésirables ou anormalement 
>élevées. Donc en pratique l'homme tue des oiseaux qui sont là parceque 
>l'homme lui-même les a introduit dans la nature.
Attention, même chez les colombophiles, il y a des extrémistes!

J'ai vu il n'y a pas si longtemps le site internet d'un amateur qui je l'espère n'est pas "représentatif". Le titre était édifiant:

"Recommendations sur la nécessité d'une régulation de la population de certains rapaces".

J'ai hélas perdu l'adresse, mais il revendiquait tout simplement une limitation du nombre de faucon pèlerin et d'autour des palombes.

 

Dans l'excellent "Les palombes- Histoire naturelle d'une migration", Alain Jean écrit:


"Le mystère des rouquettes.
Juvéniles et adultes.

Il est impossible de connaître la provenance géographique d'une palombe d'après sa taille ou son plumage: toutes les palombes européennes, d'où qu'elles viennent, présentent entre elles les mêmes écarts de taille, de poids ou de coloration.

On sait aujourd'hui que toutes les variations de couleurs que l'on remarque parfaitement sur les oiseaux tenus en main correspondent à des différences d'âges. Mais reconnaître une jeune palombe d'une adulte n'est pas toujours chose facile...

A leur sortie du nid, les jeunes sont en moyenne plus petits et plus légers. On les reconnaît alors à l'absence de collier blanc, à des couleurs chaudes, beiges et rousses, plus marquées sur l'ensemble du plumage et notamment au cou. Ils ont surtout un liseré chamois qui ourle la bordure des plumes du dessus de l'aile, celles que l'on appelle les couvertures et les scapulaires. c'est ce liseré qui constitue la meilleure preuve que l'on a affaire à un oiseau de l'année. Cela est vrai tant que l'on peut remarquer quelques plumes bordées de beige sur l'oiseau.

Les jeunes palombes mettent plusieurs mois à se débarrasser, plume après plume, de cette livrée qui va progressivement se transformer en plumage adulte. Chez les oiseaux, on appelle mue post-juvénile cette transformation du plumage qui voit les plumes des jeunes, aux couleurs souvent discrètes, être remplacées par de nouvelles plumes plus colorées caractéristiques des adultes. De la palombe adulte, chacun connaît le collier blanc entouré de reflets irisés ainsi que le fameux gris bleuté du dos et des ailes.

Cette mue "post-juvénile" commence chez les jeunes palombes dès l'âge de six à sept semaines par la rémige primaire numéro un, la plus centrale. Suivent la tête, le dos et les épaules.
C'est en général à l'âge de deux à trois mois que les plumes blanches du collier apparaissent.
A trois mois, le ventre, les scapulaires, les sus-caudales et une bonne partie des couvertures sus-alaires présentent déjà leur aspect adulte, tandis que les rémiges primaires et secondaires continuent d'être remplacées très progressivement.
Après trois mois, les dernières rémiges juvéniles à être remplacées seront les secondaires centrales 5 et 6.
A quatre mois, une fois renouvelées les dernières plumes des grandes couvertures, ultimes témoins de la livrée juvénile, la jeune palombe peut donc avoir totalement acquis son plumage adulte.

.../..."

Palombe= Pigeon ramier (Columba palumbus).

Les palombes
Histoire naturelle d'une migration.
Alain Jean
Collection Sud-Ouest Université
Editions Sud-Ouest
ISBN : 2.87901.211.2

32FF chez Organbidexka Col Libre (par exemple)
ocl@wanadoo.fr

jean-luc saint-marc

 

contribution de Alexandre Gouëffon, x1alegou@ulmo.stud.slu.se, "Re: les doigts de pigeons", 09 Feb 2001

Une autre remarque, j'ai vu à plusieurs reprises des pigeons domestique qui avaient les doigts de la patte coupés. Ce n'est pas la première fois que je vois ça.

C'est generalement a cause de grillage, residus de filets ou autres saletes qui trainent au sol. Les oiseaux se prennent les pattes dedans, et cela se termine bien souvent par une amputation.
A Paris comme dans d'autres zones urbaines, il est plus que frequent d'obsverver des pigeons qui n'ont plus que des moignons a la place de pieds complets.
J'écris depuis ma nouvelle adresse, celle que je garderais jusqu'en Juin. Gardez donc l'autre (goueffona@voila.fr) dans un coin de votre répertoire. Autrement, mon adresse postale pour les interressé(e)s:
Alexandre Goueffon
Fyllan 1
756 51 Uppsala

 

contribution de Gerard Joannes, g.joannes@ac-nancy-metz.fr, "Re: histoire de pigeons", 31 Dec 2000

At 13:16 29/12/00 +0200, you wrote:
Des pigeons de cathédrale avaient pour habitude de faire leurs nids dans la dentelle de pierre et, suprême injure, de faire leur caca sur le Christ en Majesté du tympan, juste au-dessus du parvis, pour que les touristes marchent dedans...
Cochons de pigeons !
Le Conseil municipal sollicita l'élu chargé des espaces verts, l'écolo de service, et lui demandèrent de châtier des volatiles si mal élevés ...
Par un procédé dormitif, les fautifs furent pris et encagés, avec promesse de l'élu bourguignon de les relâcher chez ses voisins francs-comtois, en pleine forêt de Chaux, où ils pourraient faire provision de faînes pour l'hiver.
Le canard local, fort ému, demanda si le voyage...
On le rassura..
La camionnette n'arriva pas à bon terme et je crois bien qu'en fait de forêt de Chaux, les pigeons connurent le plus triste des sorts, suivi d' un bain dans la chaux vive...

L'ornithologue que je suis protesta, bien entendu !
On me demanda si j'avais une autre solution, les pigeons étant soupçonnés de revenir toujours sur le lieu du délit.
Je ne sus que répondre...

>>Je me suis trouvé devant le même problème dans ma ville. La municipalité m'avait convoqué devant toute une commission et j'avais parlé de graines contraceptives et de l'inutilité du genre de méthodes enployées chez toi puisque cela ferait de la place pour d'autres pigeons féraux. On m'a répondu que ces pigeons étaient dangereux car il y avait un risque d'ornithose. Je leur ai rétorqué qu'on pouvait aussi bien supprimer les chats et les chiens errants dans ce cas car eux aussi peuvent être vecteurs de maladies.
Rien n'y a fait. On supprime les pigeons tôt le matin, en toute discrétion. Cela a réglé le problème ponctuellement, les pigeons semblant tout aussi nombreux qu'avant. En revanche, ils se sont déplacés car la topographie des lieux a changé.

A part cette modification des lieux qui n'est généralement pas possible, ce qui semble marcher le mieux, ce sont les espèces de de tiges métalliques qu'on pose sur les bancs de fenêtres ou autres reposoirs. Propose leur cette solution.
Gérard Joannès
Forbach

 

contribution de Cyrille Deliry, Deliryc64@aol.com, "Re: Palombe d'un doute...", 18 Oct 2000

L'hypothèse du survol du golfe de Biscaye, par la "faune sauvage", me fait me souvenir d'un autre article paru dans Sud-Ouest; un compte-rendu de la société de chasse d'un bled landais, dans lequel il était exposé que les comptages des écolos étaient faussés par le fait que certains passereaux annoncés comme en régression, migrent par au-dessus de l'océan, et par surcroît de nuit.

Ce qui peut être véridique pour les passereaux, ne l'est pas pour les Palombes... voir un excellent document sur les Palombes paru dans un livre chez ouest France et prêté à un ami que j'invite (;-)) à transmettre la référence sur ornithologie@openface.ca. Les Palombes ne survolent même pas la Manche.
Par ailleurs en ce qui concernerait les passereaux, il faut souligner la notion d'échantillonage qui ne peut être biaisé que si les passereaux changent de comportement migratoire. Certes possible, mais encore à prouver.
Cyrille Deliry (Morestel - 38 / France)
cyrille@deliry.com ou deliryc64@aol.com

 

contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "Palombe d'un doute...", 18 Oct 2000

Dans le numéro 7, d'octobre 2000, du magazine "le journal de la nature en France", dans la rubrique "faune sauvage", pages 14-15, un article signé "Roger Péreire" est intitulé:
"Quand passent les palombes*".

Extrait:
..."Mais il y a parfois des journées extraordinaires.
L'an dernier, le 26 octobre très exactement, sont passées 840 000 palombes au-dessus d'Arnéguy (Pyrénées-Atlantiques) !
Un chiffre d'autant plus ébouriffant que depuis quelques années, la migration s'était raréfiée. L'espèce n'est pas en péril, loin de là, mais on pensait que le flot migratoire s'était déplacé au-dessus de la mer.
Et voilà 840 000 volatiles qui passent d'un coup !"...

L'hypothèse du survol du golfe de Biscaye, par la "faune sauvage", me fait me souvenir d'un autre article paru dans Sud-Ouest; un compte-rendu de la société de chasse d'un bled landais, dans lequel il était exposé que les comptages des écolos étaient faussés par le fait que certains passereaux annoncés comme en régression, migrent par au-dessus de l'océan, et par surcroît de nuit.
Sauvages mais pas cons !
*: La palombe... de son beau nom Columba palumbus.
jean-luc saint-marc
Francilie

 

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