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Martinet

Apus sp.

 

Contribution de Philippe Schepens, "Re: MARTINET", 06 Oct 2003

Ici (côte belge), les martinets s'en vont durant la dernière semaine de juillet. Nous voyons passer alors des milliers d'oiseaux, durant quelques jours en vagues successive s d'une dizaine à une cinquantaine d'oiseaux. car la Scandinavie se "vide" également vers ce moment-là de ses martinets et tout cela passe le long des côtes (idem avec les roitelets mais ceux-ci passent pour l'instant) . Au printemps c'est le même tableau mais dans l'autre sens: généralement fin avril ou les premiers jours de mai.(pour les roitelets c'est en mars)

Mais il m'est encore arrivé de voir des martinets jusqu'à mi-octobre par ici. Faut croire que l'instinct migrateur n'est pas aussi fort chez tous les martinets.

Philippe SCHEPENS
Chef du groupe de bagueurs nr 15 ("Zeebrugge")
du programme de baguage de
L'Institut Royal Belge des Sciences Naturelles
***
site de baguage d'oiseaux "OUARDYE"
51 degr. 16 min. 35 sec. Nord
03 degr. 01 min. 42 sec. Est
**baguage journalier depuis 1979**

 

Contribution de cyrille.guillard, "Re: MARTINETS", 6 Oct 2003

Auraient-ils oubliés de faire les valises ??
Il est vrai que le climat des Pyrénées Orientales et le cadre sont agréables ...( : souvenirs de vacances !)
J'ai un bouquin sur le martinet qui annonce que la plupart des martinets rejoignent l'Afrique dans la 2ème 15aine d'août ! et Paule de Dordogne annonçait sur notre liste leur départ le 20 ou 21/07 !!
Où ont-ils donc la tête ??
Parions que le rafraichissement automnale leur rappelle leur statut de migrateur ...
Cyrille ( 35 )

 

Contribution de Cyrille DELIRY, "Re: MARTINETS", 4 Oct 2003

> Il me semble que ça commence à faire un peu tard, non ??vous en
> pensez quoi???qu'elle en est la situation ailleur ???

Ce comportement intra-muros est tardif en effet et vu la zone géographique, je penserais plutôt à des Martinets pâles... les Martinets noirs sont encore susceptibles d'être observés en migration active jusqu'à la mi-octobre toutefois, le record dont nous disposons pour l'Isère est par exemple le 20 octobre au Col de Lus la Croix Haute.

Cyrille DELIRY (Isère - Rhône-Alpes)
Histoires Naturelles du Grand Père Soulcie

 

Contribution de yves d., "MARTINETS", 4 Oct 2003

Je voulai juste signaler qu'il y avait encore une vingtaine de martinets noirs qui se poursuivaient dans les rues !!!!à Canet, dans les Pyrénées Orientales. Il me semble que ça commence à faire un peu tard, non ??vous en pensez quoi???qu'elle en est la situation ailleur ???

 

Contribution de Damand Quentin, "Martinets et vacances", 17 Aug 2003

Je reviens de 15 jours de vacances à Cerbère , dernier village français avant l'Espagne sur la côte méditerranéenne où j'ai pu observer un nombre assez important de martinets :

Dans ce petit village français on trouve de nombreux nids de martinets notamment ceux des martinets noirs : ce qui m'a surpris c'était de voir les martinets (noirs) nicher dans les gares, sous les grands toits surplombants les voies et ceci malgré le fouillis de lignes électriques et la circulation des trains et des voyageurs ; absolument surprenant ! Ils passaient à toute blinde sous ce grand abri. La hauteur devait être de 5 m. Les cris résonnaient...
J'ai observé le même habitat dans le village voisin mais celui-ci côté espagnol :Port-Bou. La ronde quotidienne des martinets le matin me manque déjà car tous les matins c'était pareil : des cris, des poursuites , ... ici dans mon village de Moselle c'est mort... absente totale de martinets. J'ai constaté également qu'en me rendant à Barcelone (Espagne) , il n'y avait aucuns martinets ,sans aucuns doutes dû à la pollution que l'on pouvait déjà voir à vue d'oeil.
Mais en tout cas ce que je peux retenir de ces vacances c'est que les martinets sont très présents dans le sud à cette période et que à la vue des conditions dont certains martinets nichent , j'ai des chances d'avoir , un jour des martinets noirs dans ma maison qui est massivement fournie en nichoirs .

Quentin de Moselle (57)

 

Contribution de arnhem_louisphilippe, "Re :MARTINETS NOIRS", 01 Jul 2003

Vous avez tout-à-fait raison, moi aussi j'ai vu un lieu de nidification situé assez bas (à peine 3m) mais sous une tôle ondulée d'un hangar à Brasschaat (Belgique), tôle qui avait une inclinaison de 45° et qui dépassait la façade d'au moins 1 m. On se demande comment ils ont fait pour trouver cet orifice !
Toutefois, quand on se donne la peine de les attirer, il est préférable de le faire dans (ce que nous croyons être) des conditions "idéales".

Louis-Philippe Arnhem,
Leuven, Belgique

 

Contribution de arnhem_louisphilippe, "Re : MARTINETS NOIRS", 29 Jun 2003

Salut à tout-le-monde et à Quentin de Moselle!

J'habite à Louvain (Leuven, une chouette petite ville estudiantine à 30 km à l'Est de Bruxelles) dans un appartement au deuxième étage. J'ai (fait) accrocher mes nichoirs juste sous la corniche, hors de la portée du soleil, à +/- 12 m. de haut.

En ce qui concerne la recherche des trous par les Martinets:
Fermez les yeux et mettez-vous à la place d'un Martinet.

Vous êtes un(e) jeune célibataire de 2, 3 ou 4 ans et vous voulez non seulement trouver un partenaire, mais aussi - événement le PLUS important de votre vie - trouver un domicile pour vous fixer et fonder une petite famille, pénard.
Vous volez sans interruption depuis, disons, au moins un an si pas deux, car vous avez quitté le nid parental il y a deux ans pour partir en safari en Afrique méridionale. La première saison de nidification, vous l'avez passée plus que probablement en Afrique septentrionale ou au moins au nord de l'Equateur, le Soudan par exemple (c'est ce que les humains savent de vous environ).

Vous arrivez dans le Paléarctique occidental et vous êtes à la recherche d'une colonie existante qui n'est pas celle où vous êtes né (dans la grande majorité des cas). Vous trouvez une colonie sympa à laquelle vous décidez de vous joindre car leurs rondes bruyantes vous plaisent et il y a pas mal d'autres belles et rapides créatures susceptibles d'être un jour votre partenaire.

Que faites-vous ?
Vous décrivez des élégantes arabesques dans le ciel en poursuivant un partenaire potentiel mais vous suivez aussi les autres membres de la colonie qui connaissent parfaitement le quartier, et, tout comme vos camarades célibataires, vous tenez aussi à l'oeil les endroits occupés, car plus que probablement ces endroits sont propices à la nidification (passons sur les mortalités pour cause de chaleur, c'est une autre histoire).

Mais attention ! Vous êtes une créature éminemment aérienne et voilà maintenant que vous devez, pour contrôler un trou quelconque d'ou sortent des cris de vos congénères, non seulement vous accrocher avec vos courtes pattes à une paroi (chose que vous n'avez pas faite depuis longtemps), mais aussi rentrer votre précieuse petite bouille dans un orifice obscur avec le risque d'être accueilli par des injures d'un de vos ainés, de recevoir un coup de bec sur la tronche par un Etourneau énervé ou même qu'un Moineau domestique vous attaque en plein vol avant même que vous ayez eu le temps de freiner un coup pour attérir (chose que j'ai vue chez moi). Vous pourriez vous retrouver par-terre (quelle horreur et quelle honte, mais il est faisable de redécoller) ou, pire, enchevetré dans un buisson ou des hautes herbes, tout en étant parfois même encore assailli par les dits Etourneaux (ou Choucas).

Autant demander à un dauphin d'aller cueillir des pâquerettes !

Mais pourquoi alors embêter ses ainés et les moineaux avec le risque de se faire amocher puisque Quentin a accroché des beaux appartements trois étoiles à sa façade ?

Sont-ils occupés ? Vous ne le savez pas, vous entendez des cris étranges mais ils ont un drôle d'accent allemand :-)). Vous n'avez jamais vu sortir quelqu'un et personne n'a vu un congénère montrer sa tête ou une gorge blanche qui dépasse de l'orifice. Mis à part les cris hystériques incessants, aucun signe de vie

Mais alors,pourquoi ne sont-ils PAS occupés ? Question DOUBLEMENT inquiétante ! Peut-être que ces orifices ne sont que des entrées donnant sur une abysse béante, ou qu'ils ne mènent à rien, ou - cauchemar - qu'ils cachent un véritable labyrinte ! Tante Martine ne fut-elle pas sauvée de la famine par la LPO locale, après qu'elle se soit retrouvée un jour prisonnière dans un grenier ? Soyons donc prudents et passons encore une fois comme des hooligans en frôlant ces drôles de boîtes pour voir ce qui se passe, ou allons un peu embêter ce couple de Moineaux au dessus du garage tiens

Comme je vous l'ai écrit la première fois, il faut donc avoir un peu de patience avec ces oiseaux "extra"-ordinaires, ces "dauphins aériens" que sont les Martinets. Donnez-leur le temps d'intégrer vos nichoirs dans leur mémoire collective. Il est bien possible que l'un ou l'autre rentre (ou est déjà rentré) dans vos constructions. Il verra que l'endroit est propice bien qu'il n'ait encore jamais été occupé. Aussi, si vous le pouvez avant la saison prochaine (ne changez plus rien avant la mi-septembre), intégrez un peu de paille (coupée ! Gare aux noeuds qui se forment autour de leurs pattes!) dans vos nichoirs et/ou quelques plumes que vos poules vous prêterons volontiers. Le nichoir aura l'air d'avoir été employé, donc sans danger et bon pour une prochaine visite ou pour une ébauche de construction de nid, comme ils l'ont fait chez moi la deuxième saison (en 2002), sans plus.

Enfin, je crois qu'il est inutile de faire résonner les cris avant, disons, la mi-mai (mais il ne coûte rien d'essayer, c'est intéressant pour autant que vos voisins ne soient pas dérangés par le "bruit") Les oiseaux nicheurs ne sont nullement intéressés par les cris de leurs congénères tôt dans la saison. La seule chose qui les préoccupe, c'est de retrouver leur nid inoccupé (et de dormir 12 heures d'affilée, observations faites sur un couple par caméra infra- rouge en Hollande). Ce sont les célibataires qui réagissent au cris, et chez moi en Belgique, ils ne l'ont jamais fait avant le 12 mai, car ils sont moins pressés de rejoindre leur (une) colonie. Les réactions les plus vives et les plus bruyantes avec une floppée d'une douzaine d'individus ont (chez moi) toujours été constatées à la fin du mois de juin.

Quelqu'un d'autre a-t-il fait la même observation ?

Louis-Philippe Arnhem,
Leuven, Belgique

 

Contribution de arnhem_louisphilippe, "Re : MARTINETS NOIRS", 01 Jul 2003

Vous avez tout-à-fait raison, moi aussi j'ai vu un lieu de nidification situé assez bas (à peine 3m) mais sous une tôle ondulée d'un hangar à Brasschaat (Belgique), tôle qui avait une inclinaison de 45° et qui dépassait la façade d'au moins 1 m. On se demande comment ils ont fait pour trouver cet orifice ! Toutefois, quand on se donne la peine de les attirer, il est préférable de le faire dans (ce que nous croyons être) des conditions "idéales".

Louis-Philippe Arnhem,
Leuven, Belgique

 

Contribution de Francis, "Re: MARTINETS NOIRS", 30 Jun 2003

J'ai un peu suivi la discusion sur les martinets, j'en observe beaucoup dans mon quartier et je ne suis pas certain que la hauteur soit le critère de choix le plus important .Certaines maisons basses du quartier sont occupées par des couple,le pignon ne dépasse pas 3 mètres avec des fils élèctrique dans tout les sens, incroyable!
Amicalement
Francis
La Rochelle

 

Contribution de arnhem_louisphilippe, "Re : MARTINETS NOIRS", 22 Jun 2003

Je suis nouveau sur la liste Ornitho et j'ai lu que vous aviez aussi pendu des nichoirs à Martinets. Excellente initiative !

Moi-même j'en ai installé 4 en 2001, et j'ai aussi attiré les Martinets par un CD que vous avez dû commander à la firme Schwegler je suppose, ou chez Mr Kaiser, grand spécialiste allemand des Martinets. Comme vous, j'ai eu immédiatement une réaction (des Martinets, pas de Mr Kaiser). Ainsi ont-ils visité les nichoirs (3 type « lavabo » en béton de bois de Schwegler et un en bois type « Zeist », modèle Hollandais) plusieurs fois au cours de la première saison.

Il faut être très patient avec les Martinets. Comme vous le savez, ils ont une espérance de vie assez longue comparée aux autres oiseaux de taille similaire. Aussi, il est fort probable qu'ils ne se reproduisent que vers l'âge de trois ou même quatre ans. Si il n'y a pas pénurie d'endroits dans votre ville ou village, cela peut donc prendre quelques saisons avant qu'une véritable colonie voie le jour à votre façade et qu'ils ne s'y reproduisent avec succès. J'en suis à ma troisième saison et pour le moment j'héberge un couple qui c'était fixé l'année passée le 30 mai 2002 dans le nichoir type Zeist (trop tard donc pour nicher), après avoir visité les 3 autres et délogé un couple d'étourneaux (Sturnus vulgaris). Ils ont quitté les lieux le 8 juillet 2002, non sans avoir commencé un nid (je les ai vu une fois rapporter une plume au domicile).

Hélas, cette année un (autre ?) couple d'étourneaux s'était fixé dans le même nichoir (ces derniers sont incapables de rentrer dans le nichoir type Schwegler). Les Martinets sont revenus le 26 avril 2003 (les étourneaux n'osaient pas rentrer dans leur domicile, les Martinets se glissant facilement dans leur nid à leur insu), mais après quelques jours j'ai constaté que les étourneaux avaient gagné la partie - je crois que c'était à cause qu'ils avaient déjà des jeunes. De plus ils empéchaient les Martinets de rentrer non seulement dans le nichoir en bois, mais aussi dans les autres, n'hésitant pas à les attaquer en vol dès que l'un d'eux s'approchait trop près de la colonie (tous les nichoirs sont pendus les uns à côté des autres). Ainsi j'ai dû attendre la mi-mai 2003 pour les voir s'installer dans un nichoir en béton de bois, juste à côté du nichoir à étourneaux, les grands jeunes de ces derniers ayant quitté le nid. Je ne suis donc pas sûr de voir des petits cette année non plus ...

Ne soyez donc pas déçu si votre colonie prend quelques années à se développer !

J'ai tout de même l'impression que vous êtes bien parti, vu qu'ils ont déjà montré un certain intérêt pour vos nichoirs. J'ai des contacts avec beaucoup d'autres personnes qui ont accroché des nichoirs et qui ont eu parfois seulement après dix ans ( !) leurs premières visites ! Certains d'entr'eux attendent toujours sans le moindre signe encourageant de leur part, ou cherchant l'orifice où il n'est pas, d'autres ont eu leurs 4 nichoirs occupés dès la première saison. Ne vous découragez donc surtout pas !

En ce qui concerne vous 8 nichoirs, il est possible que vous devriez d'abord fermer l'orifice de la plupart d'entre eux, car quand ils trouvent différents endroits, les Martinets célibataires ne peuvent choisir et ils perdent souvent leur temps à rentrer dans l'un et dans l'autre. Thèse qui s'est avérée exacte en 2002 dans mon cas aussi.

J'ai constaté ici que pour moi, les meilleurs périodes pour les attirer avec leurs cris sur CD sont le matin entre 8.00 et 9.00h, le midi entre 11.14 et 12.45h et le soir entre 21.00 et 22.00h (heure continentale) et ceci par temps doux, (clair ou couvert, mais toujours sans vent) à partir du début mai jusqu'à mi-juillet. J'ai les meilleurs résultats pendant le mois de juin, la plupart des célibataires étant alors arrivés d'Afrique.

En ce qui concerne la hauteur de vos nichoirs, j'ai l'impression que vous êtes dans le bon, j'ai vu comme vous des Martinets nicher bien plus bas que 4m70 (vous avez raison de compter à partir du balcon, ils ont besoin d'une hauteur minimale pour se lancer pour prendre leur envol). Toutefois, il est impératif qu'ils soient orientés ou placés de telle sorte, que le soleil ne puisse les atteindre entre 10.00h et 18.00h. Trop de couvaisons se perdent chaque année, surtout sous les tuiles (artificielles ou non) qui sont de véritables pièges génétiques, subissant un ensoleillement pouvant faire monter la température intérieure mortelle de la niche d'incubation jusqu'à 60° ou même 90°C, avec comme conséquence des oeufs qui s'écaillent ou des jeunes morts au nid. Des nids mal orientés constituent donc bien un véritable piège génétique à éviter à tout prix !

Le Martinet nicheur -contrairement aux célibataires bruyants- est un oiseau des plus discrets, ne nourissant ses jeunes souvent qu'une fois toutes les deux heures, ou même pas du tout par temps froid, pluvieux ou venteux. Il est donc impératif de ne pas visiter vos nichoirs pendant le cycle de reproduction car, une fois dérangés au nid, les adultes abandonnent très facilement leurs oeufs et leur jeunes. Assouvissez votre curiosité à partir de la fin septembre en prenant soin, si vous avez une irresistible envie de nettoyer le site, de ne pas ôter le nid car ils le perfectionneront année après année.

Bonne chance,

Louis-Philippe Arnhem
Heverlee (Leuven) Belgique
http://www.protectiondesoiseaux.be/dossierkast/Martinet/martinet.htm
http://www.protectiondesoiseaux.be

 

Contribution de Damand Quentin, "Martinets Noirs et oiseaux du jardin", 26 May 2003

Cela fait assez longtemps que je ne t'ai plus parlé.
[..]
Ne t'avais-je pas raconté cette histoire ?

Il y a eu dans mon jardin un nid de mésanges charbonnières : les jeunes sont tous sortis depuis trois jours... Au fait, as-tu déjà eu deux nichées du même couple de mésanges la même année ? Car moi jamais. Au début du mois de mai j'avais repéré un nid de martinets noirs sous un toit à 2 maisons de chez moi. J'attire toujours et encore les martinets noirs qui viennent raser mes nichoirs assez régulièrement. Encore ce matin vers 6 h 40, il y en a un qui est venu voir les nichoirs sans que je l'attire; mais les martinets ne rentrent pas à l'intérieur...
Il y a surtout une question qui me turlupine : est-ce que mes nichoirs sont assez hauts?
Car chez moi mes nichoirs sont situés à 4 m 70 de mon balcon et à 7 m environ par rapport au sol.
D'après toi sur quoi se basent les martinets pour évaluer la hauteur idéale de nidification ?
Le balcon ? Le sol ? Des cas exceptionnels me donnent espoir car certains martinets avaient nichés à moins de 3m !
Cette question je la pose à l'ensemble de la liste ornitho. Merci de votre aide.
Quentin de Moselle(57)

 

Contribution de Denis Salmon, "martinets", 2 May 2003

2 MAI :10 Martinets noirs à Forest (Belgique).

 

Contribution de cyrille.guillard, "Re: MARTINETS NOIRS", 29 Apr 2003

Quelques conseils tirer du livre "la maison nichoir" de JF Noblet, pour ce qui concerne les nichoirs à martinets:

Il est aussi noter que "les martinets commencent par visiter les nichoirs pendant une année au moins avant de les occcuper. Les premières pontes comptent moins d'oeufs ( 1 au lieu de 3 ou 4 ).On évitera le dérangement en période de couvaison."

Personellement, j'en avais fabriquer un en bois il y a quelques années, mais il a toujours été occupé par ... des étourneaux !
Je te souhaite donc bonne chance et patience !
Cyrille ( Bretagne, 35 )

PS: Où t'es tu procuré ces nichoirs ( SCHEWGLER ) ?
Au fait, qu'est devenu ton couple de mésange bleue délogé par le friquet ?

----- Original Message -----
From: "Damand Quentin" 
Sent: Monday, April 28, 2003 10:19 PM
Subject: [ORNITHO] MARTINETS NOIRS


Le mercredi 23 avril 2003 je vois mes premiers martinets noirs en Moselle,
au dessus de mon village.
Le jeudi 24 avril , j'ai reçu un CD d'enregistrement de cris-réponses de
martinets noirs nicheurs commandé une semaine auparavant.
J'ai installé mes 8 nichoirs le samedi 26 avril et j'ai joué les
cris-réponses  pendant le week-end ainsi que aujourd'hui lundi 28 avril
...Et miracle un martinet noir est venu frôler mes nichoirs à deux reprises
puis est reparti haut dans le ciel ; il est venu en reconnaissance.
Pouvez-vous me dire si j'ai une chance d'avoir cette année une petite
colonie de martinets noirs sous mon toit ?

 

Contribution de Godreau, "le martinet de Noël", 27 Dec 2002

j'ai pu observé un martinet noir en vol sud à la sortie de la ville de Chantonnay ( c'est en Vendée ) le 23 décembre 2002...

 

Contribution de clément-bancal, "martinets, oui mais...", 1 Nov 2002

pour couper court à la polémique!
Les Martinets noirs sont effectivement partis depuis un bon moment mais dans les départements littoraux méditerranéens on peut encore y observer les Martinets pales souvent jusqu'en novembre. (voir les infos de l'Aude) Donc partout ailleurs en France les oiseaux observés ne peuvent etre des martinets, mais des étourneaux, des Bergeronnettes grises pourquoi pas, mais pas des printanières en tous cas, celles-ci ayant quitter l'Europe depuis longtemps.

 

Contribution de Tristan, "Re : martinets, oui mais...", 01 Nov 2002

Pour enfoncer le clou!

Il peut tjs y avoir un ou deux martinet noirs tardif (j'en ai eu 1 fois mi novembre dans le Sud de l'Angleterre, 2 et c'etait bien des noirs!)... Mais les quelques fois ou j'ai eu des bandes de martinets apres mi octobre sur le litoral medit ca a toujours ete des pales!

Pour ce qui est des observations seulement tot le matin ou tard le soir ca m'etone les martinet s'ils sont present sont la toute la journee...

 

Contribution de christel slowinski, "encore des martinets", 1 Nov 2002

Je suis contente que quelqu'un confirme la possibilté de la présence de martinets noirs en France à cette époque. Je commençais à me demander si je n'étais pas atteinte d'une maladie occulaire...

Je remarque aussi que les martinets ne sont visibles qu'à certains moment de la journée lorsque la luminosité est faible, c'est-à-dire le matin vers 5h et le soir vers 17h; auraient-ils une sensibilité particulière à la lumière ou y a-t-il une autre raison ?

 

Contribution de Patrice MOLINIER, "encore des martinets", 29 Oct 2002

Je rentre d'un bref séjour à Collioure (66) où dans l'après-midi du 30 vers 16h j'ai pu observer haut dans le ciel (mais mes jumelles ne me quitte pas) une dizaine de martinets noirs. Le temps était beau sur Collioure et dans le ciel ce n'étaient ni des bergeronnettes ni des étourneaux,mais des martinets sans aucun doute.

 

Contribution de Jean Marie FRENOUX , "Question migration hirondelle et martinet" , 26 Sep 2002

autour du 15 septembre la plupart des martinets sont partis de France (en tous cas pour ce qui concerne les régions du Nord). Par contre il reste beaucoup d'hirondelles, et ce jusqu'à mi-octobre. L'identification de l'hirondelle uniquement sur la présence de "filets" entraine de nombreuses confusions. En effet, seule l'hirondelle rustique mâle adulte possède des filets de taille conséquente. Les femelles ont des filets beaucoup plus courts alors que les jeunes n'en ont pas... Et, pour être complet, les autres espèces d'hirondelle (fenêtre, rivage et rochers) n'ont pas de filets... Il est donc fort probable que vous ayez effectivement observé des hirondelles...
En espérant avoir répondu en partie à la question

 

Contribution de P. Renard , "Hérons et martinet" , 18 Aug 2002

[..]

Pour vous changer les idées, voici une autre histoire d'oiseaux - et une belle, celle-cà (et vraie).

Un jour de juillet, des techniciens réparant une ligne téléphonique firent tomber de son trou natal un petit martinet. Ne volant pas encore, ce dernier fut ramassé quelques mètres plus bas sur le pavé de la rue, par un passant, qui le confia à un mien ami... lequel en fut fort embarassé: le centre de soins se trouvant fermé pendant les vacances, nous devions nous débrouiller seuls, ou le laisser périr.

On l'installa dans une caisse capitonnée de papier, ses fortes griffes s'accrochant dans les mailles des tissus. Elle sembla lui convenir et il ne chercha jamais à s'enfuir. Le nourrir fut plus délicat.
L'oiseau était calme, silencieux et s'agitait peu - ses pattes extrêmement courtes lui rendant d'ailleurs toute progression fort difficile - mais ne réclamait jamais la becquée, de sorte qu'il fallait le gaver à intervalles réguliers, en le pesant ensuite pour vérifier qu'il mangeait assez. A l'usage, les asticots s'avérèrent être la nourriture la plus commode. Certains jours, il en avala plus de 100 (!), et son poids se maintint tant bien que mal autour d'une petite quarantaine de grammes. Par contre, les quelques gouttes d'eau insinuées à la pipette étaient manifestement de trop et le faisaisent renifler comme un petit enfant.
Il semblait apprécier beaucoup qu'on lui lisse longuement les petites plumes blanches de sa gorge, caresse qui parfois finissait par l'endormir tout à fait. Dans la nature, c'est ainsi que les conjoints se témoignent leur affection, et que la mère stimule l'appétit de ses petits

Nous le gardâmes moins d'une semaine, pendant laquelle ses ailes s'allongèrent de 2 cm. Il en prenait grand soin, les mâchonnant souvent pour en détacher les dernières pellicules cornées des fourreaux alaires.
Un jour, je le trouvai accroché en haut des rideaux de ma chambre... (preuve qu'un martinet peut parfaitement décoller du sol), et encore deux fois le lendemain matin. Le temps du départ était venu. Je sortis dans le jardin.

Le premier essai fut court. Lâché trop près d'une haie, il vira pour l'éviter et s'écrasa (sans mal) sur une autre.
La seconde tentative fut la bonne.

Sitôt mes mains ouvertes, il oublia la terre et ne fit plus que monter. Il effleura la haie et commença à s'éloigner au-dessus des jardins, puis vira sur sa gauche, et je crus un instant qu'il allait me revenir: j'avais oublié qu'il ne devait plus guère redescendre sur terre que pour y mourir. Mais il continuait de s'élever, et je compris qu'il partait pour toujours. Loin des merlots qui trottent pendant des jours dans les plates-bandes, ou des petites mésanges qui s'aggripent à la première branche à leur sortie du nichoir, lui accélérait sans cesse, battant des ailes de plus en vite, comme grisé de sa propre liberté. C'était son premier vol, et il filait comme un adulte.
Au lieu de glisser et de virevolter calmement comme un oiseau en chasse, il volait éperdument droit devant lui, changeant soudain de cap, le corps vibrant sous l'effort, encore plus vite, toujours plus haut. Pas vers le soleil, ni vers un quelconque point cardinal: quittant pour toujours la terre et ses limites, il gagnait son monde, c'est tout. Bientôt, il ne fut plus qu'un point noir qui disparut vers la ville où il était né, tandis que ses congénères indifférents à son ivresse pourchassaient nonchalamment les insectes dans la chaleur de l'après-midi.

...Le soir, je vis un martinet dans le ciel, exactement à l'endroit où il avait disparu, et je crus le reconnaître. Mais à peu de distance j'en vis aussitôt un autre, puis encore un autre... Il n'était aucun d'entre eux et tous à la fois, il avait à présent rejoint les siens et n'appartenait plus qu'au ciel.

Ph. Renard

PS: à propos de légalité, le martinet est protégé, et les soins relatés ci-dessus étaient illégaux et passibles de sanctions: la seule solution légale aurait été de le laisser sur son trottoir...

 

Contribution de jean-luc saint-marc , "Où vont nos martinets en hiver ?" , 10 Jul 2002

Au risque de paraître agaçant, je vous propose une autre intervention sur le martinet noir ...

Après ma miroise nocturne relative à la chute d'un martinet mort, mardi à deux heures du mat', j'en ai fait une autre, ce matin à six et demie...

Cette fois, je n'ai pas assisté à la chute;
le cadavre était déjà posé et entamé par une colonie de fourmis, et positionné à 975 mètres de distance de ma précédente observation.
Une chose est certaine, ce deuxième animal a touché le sol, six heures plus tôt et grand maximum.

Ce coup-ci, Lucien, j'ai ramassé le cadavre pour en prélevé quelques plumes, dans le but de respecter les consignes du message d'intérêt scientifique, dont je vous propose le "copié-collé" suivant:

jean-luc saint-marc
clamart- francilie

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Où vont nos martinets en hiver ?

Où donc se rendent en hiver nos Martinets noirs ? De nombreux moyens sont utilisés pour tente d'établir le rapport entre les lieux de nidification et ceux d'hivernage. La technique la plus ancienne, mais toujours la plus utilisée, est sans conteste le baguage. Les reprises d'oiseaux bagués sont cependant rares dans le cas du martinet. Les balises Argos, utilisées pour les Cigognes noires, ou le GPS, utilisé pour le suivi à la seconde près des albatros, se révèlent inutilisables pour un oiseau de la taille et du poids du Martinet noir.

Une nouvelle technique est proposée, basée sur la composition chimique des plumes. La kératine, la matière dont sont faites les plumes, est composée d'acides aminés, eux-mêmes constitués d'atomes de carbone, azote et oxygène. Et chaque atome existe en diverses déclinaisons, appelées isotopes, selon le nombre de neutrons qu'il contient dans son noyau. L'isotope le plus courant du carbone, par exemple, possède autant de neutrons que de protons, soit six. On l'appelle carbone 12, ce qu'on note habituellement 12C. Mais, on trouve aussi des noyaux d'atomes de carbone qui possèdent sept (13C) ou huit neutrons (14C), mais dans une proportion assez faible : de l'ordre de 1,1% pour les premiers, de l'ordre de 10 (puissance -12) pour les seconds. Cette proportion peut être déterminée très précisément par spectroscopie de masse, après vaporisation de l'échantillon. Le principe de la technique consiste en la mesure du "temps de vol" des ions positifs obtenus par bombardement électronique du gaz à analyser. Et ce temps de vol est différent pour 12C, 13C et 14C car proportionnel à la masse de l'ion, c'est-à-dire à son nombre de neutrons et protons. Mais... les plumes ne sont pas gazeuses ! Qu'à cela ne tienne, il suffit de les brûler dans le spectromètre pour obtenir l'effet escompté.

En quoi cette analyse spectroscopique permet-elle de déterminer où hivernent nos oiseaux ? Contrairement à celles des ailes, les plumes du corps du Martinet noir sont muées annuellement dans les quartiers d'hiver. Les atomes qui vont composer les nouvelles plumes proviennent donc, par le biais de la pyramide écologique (matière minérale, végétaux, insectes, martinets), du milieu dans lequel le martinet chasse. Or la proportion des isotopes varie selon la latitude, les précipitations, les conditions géologiques et les espèces végétales : toutes les caractéristiques propres à une région donnée. L'analyse d'une seule plume d'un martinet peut ainsi permettre d'avoir une idée assez précise du lieu où il a passé l'hiver !

Cette technique a d'ores et déjà été employée avec succès outre Atlantique chez les parulines (genre Dendroica et apparentés). Les différences de proportion d'isotopes ont permis de localiser de manière précise les lieux de nidification d'oiseaux hivernant en Amérique centrale.

Le département d'écologie animale de l'Université suédoise de Lund se propose d'appliquer cette technique en Europe. Pour ce faire, les chercheurs ont besoin de plumes de Martinet noir ! Ils lancent donc un appel à la collaboration de tous. Il va de soi que les bagueurs sont les premiers visés. Mais d'autres occasions que le baguage peuvent être également mises à profit : découverte d'un cadavre, même ancien, d'une plumée de Faucon hobereau... Dans la mesure du possible, une plume et trois ou quatre duvets du bas du dos doivent être collectés. Le tout sera mis sous enveloppe avec vos nom et adresse, la date et les coordonnées de la localité, l'âge de l'oiseau et une description des circonstances de collecte.

Louis Bronne

Si vous vous sentez prêt à collaborer à ce projet, envoyez vos coordonnées à Susanne Äkesson,
Department of Animal Ecology,
Lund University, Ecology
Building, SE-223 62 Lund,
Suède,
tél. +46 46 222.36.14, fax +46 46
222.47.16, e-mail susanne.akesson@zooekol.lu.se
Les détails de l'opération peuvent être trouvés sur : http://orn-lab.ekol.lu.se/birdmigration/

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Contribution de Frédéric Bourgeois , "Re: martinets" , 18 May 2002

Il me revient un détail à propos d'apus, et cela devrait te réconforter ( mais peut-être l'as tu déjà constaté).
Apus est fidèle à sa première demeure et pour la garder il n'est pas rare qu'il face le nettoyage par le vide.
Triste principe.
Enfin, je dis ça pour t'aider à relativiser tes difficultés.

 

Contribution de michele.corsange , "Re: martinets" , 18 May 2002

Je peux confirmer. Je connais un immeuble à Saint Rémy de Provence où les Martinets noirs nichent tous les ans dans les fentes des aérations extérieures des derniers étages (long : 25 cm, larg: 4 ou 5 cm environ + profondeur du mur).
C'est splendide de les voir entrer et sortir. Ils ne se ratent jamais !
Michèle CORSANGE - 13200 - CAMARGUE

 

Contribution de Proteau , "nid pour martinets" , 17 May 2002

Pour ce qui est des cheminées, elles sont de type boisseau 30x30 hors service bien sur, je les ai bouchées à 20 cm du rebord pour quelles aient un fond.
J'ai découpé à la meule éléctrique l'arrète du boisseau pour faire le fameux trou de passage ( qu'il reste à perfectionner ! ) le tout recouvert d'une plaque en ciment.
je ne connais pas la limite de passage pour un Martinet, mais je pense qu'il doit mieux passer dans une fente que dans un trou et que la selection pourrait ce faire de cette façon.
J'ai pu observé sur les toits des environs ou ils se laissent tombés régulièrement, qu'ils choisissent les zones des zings autour des cheminées et plus souvent sur des toits à tuiles plates ?à ces endroits les passages sont trés étroits, ce qui n'empêche pas le passage.

 

Contribution de Evelyne Delarouzee, evelyne.delarouzee1@libertysurf.fr, "sauvetage d'un martinet noir", 12 Jul 2001

J'ai récupéré un petit martinet noir il y a plus de 15 jours maintenant, dernier rescapé d'une dizaine de nids détruits par un ami vandale qui a isolé sa toiture.
Il avait déjà des plumes d'adulte et se jetait sur mes doigts en les avalant goulûment.

Que faire ? J'ai tatonné et j'ai opté pour les asticots que je continue de hâcher avec des ciseaux et très vite car la tâche est peu ragoûtante d'une part, et d'autre part pauvres asticots ! Au début pour le nourrir, la pince à épiler a oeuvré mais mon Chouki (et oui, c'est son nom) ne semblait pas vraiment apprécié. Alors, la seringue a fait office et depuis tout se passe bien. Aujourd'hui il pèse 42 g et mesure presque 16 cm. Ne sachant où le nicher car j'ai un chat, j'ai eu l'idée d'utiliser la caisse de transport du chat. J'ai installé à l'intérieur un petit panier en rotin tapissé de sopalin qui fait office de nid et une grille en plastique sur laquelle il grimpe depuis quelques jours. Je l'ai même entendu ce matin battre des ailes. Je pense que son envol ne devrait pas tarder. Et de cette façon pas de danger d'être avalé par le matou qui semble néanmoins s'abituer à lui.
Par ailleurs, mon Chouki adore s'accrocher à ma main et blottit sa tête entre mes doigts. Le contact semble lui plaire car il peut rester ainsi longtemps. (moi aussi par conséquent). Je ne sais s'il est bon d'agir ainsi mais je pense que l'instinct reprendra le dessus dès qu'il aura pris son envol. Merci de me renseigner à ce sujet car le but est de lui donner toutes les chances et non de me faire plaisir à le dorlotter.
J'habite à Mandelieu et chaque jour, matin et soir, j'aperçois de nombreux martinets, noirs pour la plupart et apparemment quelques martinets à ventre blanc.
Pour l'instant, je ne me réjouis que partiellement de ce sauvetage. Bien que fort gaillard, j'attends que le petit prenne son envol et aille rejoindre la colonie qui sillonne le ciel juste au-dessus de chez moi et là seulement je pourrai enfin me réjouir totalement.
Grâce à La Hulotte et au Net , j'en ai appris un peu plus sur les martinets. Je les trouve fascinants !

 

Contribution de Gretl Nardin , gnardin@district-montbeliard.fr, "RE :"cordons-bleus" pour martinets", 22 May 2001

j'ai eu confirmation de "ma" recette par un site internet:
le site exact est : http://www.lahulotte.fr/html/body_martinet.html

 

Contribution de Pierre-René Legrand, p.r.legrand@infonie.fr, "Demande d'infos sur les Martinets noirs", 20 May 2001

Pour la liste de diffusion [Martinets-hirondelles], je suis à la recherche d'observations d'accouplements en vol de Martinets noirs (Apus apus), récentes ou non.
Les éléments souhaités sont : date, année, commune, département et/ou pays, heure (TU ou légale, mais en le précisant) et nom de l'observateur. Peuvent être également intéressants : durée du comportement, altitude approximative des oiseaux par rapport au sol, et tout complément qui peut vous paraître utile (cris ou non, milieu, distance par rapport à la colonie la plus proche, etc.).

Par ailleurs, nous sommes aussi intéressés par vos 1ères observations (en 2001, et éventuellement en 2000) des Martinets noir, pâle, à ventre blanc, et des Hirondelles de rivage, rustique, de fenêtre et rousseline - même si vos premiers contacts n'ont pas été remarquablement précoces.
Toutes ces données (accouplements en vol, dates de 1ers retours prénuptiaux) devraient à terme être exploitées statistiquement.

En attendant, les observations reçues seront intégrées (avec le nom de leurs auteurs) aux bases de données existantes, sur le site de [Martinets-hirondelles] :
http://www.egroups.fr/messages/martinets-hirondelles
lesquelles sont visibles par tout le monde.

J'en profite pour signaler que sur ce même site on peut consulter, outre les messages échangés par les membres, des bibliographies par espèce ou groupe d'espèces, des documents photographiques, des articles inédits, les compilations par espèce de 1ers contacts pour les printemps 2000 et 2001, des liens vers des sites traitant d'hirondelles ou de martinets, et j'en passe. Tout ceci est à la disposition de la communauté ornitho.

Merci d'avance pour vos obs, que vous voudrez bien adresser directement à mon adresse e-mail.
Bien cordialement,
(et à votre disposition pour tout renseignement complémentaire),

Pierre-René Legrand
Modérateur de [Martinets-hirondelles]
Villeneuve d'Ascq (Nord), France
p.r.legrand@infonie.fr

 

Contribution de p.r.legrand, p.r.legrand@infonie.fr, "Re: "cordons-bleus" pour martinets", 16 May 2001

Appel aux "cordons-bleus" pour martinets.
Qui aurait une bonne recette pour les nourrir ?

Dès qu'on s'interroge sur le Martinet noir, un bon "réflexe" est d'aller visiter LE site qu'Ulrich Tigges a entièrement consacré à l'espèce :
http://swift.il.eu.org/home_english.html

On y trouve de tout, une bibliographie monumentale, des articles inédits, une multitude de liens, des conseils pour les architectes, etc.

Et aussi, tout ce qu'il faut savoir pour secourir et nourrir un Martinet noir :
http://swift.il.eu.org/rising_english.html#EnglishTextStart

N.B. Le site est en anglais.

Pierre-René Legrand
Villeneuve d'Ascq (Nord), France

 

Contribution de Nelly Boutinot, nboutinot@nordnet.fr, "Re: "cordons-bleus" pour martinets", 15 May 2001

Pour éviter au maximum la graisse qui est dans les muscles servant au steack haché, nous utilisons, sur conseil vétérinaire, du coeur haché auquel, en effet, peu à peu on substitue de la pâtée en commençant par un mélange à doses dégressives de viande.
Nelly Boutinot
Porte-parole du ROC Tél: 03 23 62 31 37 - Fax: 03 23 67 01 49
ROC BP 261 - 02106 Saint-Quentin cedex
Ligue pour la préservation de la faune sauvage
et la défense des non-chasseurs. http://www.roc.asso.fr
Président: Hubert REEVES.

 

réponse de j-marie.frenoux, j-marie.frenoux@pop.ifrance.com, "Re: "cordons-bleus" pour martinets", 15 May 2001

L'utilisation de boulettes de steak haché mélangées à de la pâtée pour insectivores est une méthode qui donne de bons résultats...

 

question de Gretl Nardin, gnardin@district-montbeliard.fr, ' "cordons-bleus" pour martinets', 15 May 2001

Suite à l'existence d'une colonie de martinets noirs chez nous, on trouve parfois des boîtes devant la porte avec un martinet à soigner avant la relâche. Appel aux "cordons-bleus" pour martinets.
Qui aurait une bonne recette pour les nourrir ?
Je cherche à améliorer ma recette maison !
Gretl Nardin, Exincourt (Doubs)

 

Contribution de Lucien GUES, lgues@nordnet.fr, "Re: Martinet bis", 28 Apr 2001

A ma connaissance, la première mention sur Paris a été rapportée le 17 mars dernier par Bruno Rogez, puis le 23/04 à l'Opéra Bastille par Frédéric Malher et encore le 24/04 par Virginie (nom ?).

Le 25/04, c'est Isabelle Cardot qui en a vu 2 au Quartier Beaugrenelle et enfin le même jour J.P. Paris a dénombré de nombreux individus entre Châtelet et Nation.

L'année dernière, c'est aussi Isabelle Cardot qui avait observé ses premiers Martinets noirs un 25 avril !

D'une façon générale, en France, cette année ressemble pour le moment en tous points à l'année dernière : arrivée des Martinets noirs à compter de début avril (sauf cas isolés).

Lucien GUES
AYETTE, Pas de Calais

 

Contribution de PV.VANDENWEGHE, cvdw@noos.fr, "Re: Martinet bis", 28 Apr 2001

A l'Ouest -rien de nouveau, les Martinets sont plutôt en retard cette année.
Leur arrivée massive le 27/04 et des individus à basse hauteur à 21h15 laissent imaginer une ponte très proche. D'habitude, ils s'y sont déjà mis...
Vandenweghe, Obsmaine, Sarthe.

 

Contribution de antoine duprez, stryknine7@caramail.com, "martinets", 28 Apr 2001

j 'ai apercu mes 2 premier martinets il y a au moins 1 semaine !!!!
Par contre g entendu hier mon premier Coucou
antoine duprez
comines 59560 fr

 

Contribution de Stéphane BOITEL, stephane.boitel@worldonline.fr, "Re: premiers martinets", 28 Apr 2001

Pareil pour moi les premiers aujourd'hui au dessus de chez moi par centaines!
Stéphane BOITEL
Paris 11ème

 

Contribution de Renan Levaillant, RLevaillan@aol.com, "Re: premiers martinets", 27 Apr 2001

Je confirme l'information donnée par JP Paris sur les martinets débarquant à Paris ! Moi, je ne les ai remarqués qu'aujourd'hui, en très grand nombre, aux abords de l'autoroute A1, à hauteur de Paris Nord II.

De mémoire, je crois qu'ils ont une semaine d'avance sur l'année dernière...
C'est pourtant pas le beau temps qui les attire :-(

Renan Levaillant rlevaillan@aol.com
Auteur de La Plume http://members.aol.com/rlevaillan

 

contribution de Julien Girard-Claudon, Julien.Girard-Claudon@wanadoo.fr, "martinet retardataire", 15 Sep 2000

encore un martinet noir aujourd'hui midi à Malataverne (26)

 

contribution de Jean-Marie FRENOUX, j.frenoux@caramail.com, "Re: SOS Martinet noir", 12 Jul 2000

A propos des soins aux martinet je vous fais parvenir une traduction de la page en Anglais proposée par P-R Legrand. Je vous ai laissé une traduction automatique pour rigoler une peu !!

Texte Original
INSTRUCTIONS FOR NURSING A YOUNG SWIFT
...
[texte original et traduction automatique non archivés ici]
...
Traduction perso
INSTRUCTIONS POUR L'ELEVAGE DES JEUNES MARTINETS

1. Un jeune martinet est trouvé par terre
Il est souvent impossible de savoir si l'individu est malade ou s'il est affaibli par la faim. De ce diagnostique dépendra le traitement. Un poussin blessé doit être apporté à un vétérinaire qui déterminera ses chances de survie.

2. Nid temporaire
Une boîte en carton ou un panier fermé peuvent être utilisés comme "nid temporaire". Mettre du papier journal (ou quelque chose d'équivalent) dans le fond de la boite et le changer au moins une fois par jour. Si les plumes sont souillées par les excréments il faut les nettoyer avec du coton et de l'eau tiède. Ne pas utiliser de savon car cela abîmerait les plumes.

3. Le nourrissage
Liquide : L'eau des insectes et de la salive des parents suffit à combler les besoins des jeunes martinets. La nourriture de substitution (steak haché) donnée par l'homme contient elle aussi de l'eau. Afin de vous assurer que les apports en eau correspondent aux besoins vous pouvez apporter un complément d'eau soit sur le bout de votre doigt, soit au moyen d'une pipette (compte gouttes) ou en trempant sa nourriture dans de l'eau pendant le nourrissage. Déposez l'eau (avec le doigt ou la pipette) à la base du bec. Assurez- vous que ni l'eau ni la nourriture n'entre dans les narines.
Nourriture : il vous faut du steak haché (pur boeuf) et des coquilles d'oeufs dur (pour le calcium) mélangés. Le rapport doit être par exemple de 100 grammes de steak et 2 cuillères à soupe de coquille d'oeuf réduite en poudre. Si vous n'avez pas de mortier pour réduire les coquilles en poudre vous pouvez trouver du calcium dans votre animalerie préférée. Le calcium est nécessaire pour une bonne croissance des plumes. Pour les apports vitaminiques vous pouvez acheter du Teho-Vitol disponible en pharmacie. La dose correcte est 0,05 mL tous les jours. Une dose correspond à une très petite quantité de liquide, vous pouvez donc diluer une partie du mélange vitaminique dans une certaine quantité d'eau et l'administrer directement dans la gorge (avec une pipette) ou incorporer une petite goutte dans la nourriture. Le pharmacien devrait être capable de vous donner des conseils sur la façon d'administrer les médicaments qu'il vend. Les personnes qui habitent en ville peuvent acheter dans une animalerie des criquets vivant ou mort. Ceux qui sont vivants sont rapides et pas faciles à manipuler. Vous pouvez aussi ajouter des mouches à la nourriture.
Le poussin doit être nourri à environ 10 fois par jour avec des quelques boulettes (peu mais souvent) de la taille d'un pois à chaque fois. Cinq à six boulettes 5-6 fois par jour conviennent aussi. L'intervalle entre 2 nourrissages ne doit pas être régulier et vous n'avez pas besoin de nourrir pendant la nuit. Pour plus de facilité vous pouvez souhaiter préparer en une seule fois l'ensemble de la nourriture nécessaire à la croissance complète de l'oiseau. Divisez alors la préparation en portions correspondant à une cuillère à soupe, emballer les morceaux dans du papier alu et les congeler. Décongeler à température ambiante avant de nourrir le martinet.
Les martinets mangent rarement volontairement assez de nourriture pour survivre, il faut les forcer. Poser le martinet sur une table sur un papier journal. Le prendre dans votre main gauche (main droite si vous êtes gaucher) avec la tête entre votre pouce et votre index. Ouvrez son bec avec votre autre main. Ne pas utiliser d'objet tranchant ou dur pour ouvrir le bec. Le bec s'ouvrira en frottant délicatement les plumes situées à la base du bec. Mettre délicatement les boulettes une à une au fond de la gorge. Le martinet va se défendre, cela pourrait être une bonne idée de se faire aider par une autre personne pour donner les boulettes. A la fin assurer vous que les narines restent propres.

4. Quand le martinet a-t-il fini de grandir ?
L'aile pliée d'un martinet adulte mesure environ 16 cm de long. La queue est nettement échancrée. La longueur totale du corps est de 16-17 cm. L'extrémité de l'aile arrive à 5 cm de la queue. Un jeune prêt à partir essaye de s'envoler à partir du sol.
Pour contrôler la prise de poids des martinets il faut utiliser une balance avec une précision minimale d'1 gramme. Au cas où votre balance de cuisine ne soit pas assez précise demandez à une entreprise s'ils peuvent vous en prêter une. Par exemple les balances utilisées pour peser les composants électroniques sont parfaitement adaptées. Peser l'oiseau avant et après le nourrissage et noter le résultat. Un martinet adulte pèse entre 35 et 56 grammes. Dans le nid le poussin peut atteindre 60 grammes. Un bon poids pour permettre l'envol est de 40 à 55 grammes. Un poussin perdra du pois avant l'envol en luttant pour refuser la nourriture et en recrachant les boulettes de nourriture.

5. L'envol
Un jeune martinet qui projète de s'envoler est agité et bat régulièrement des ailes. Dans la nature les jeunes martinets s'envolent généralement au coucher du soleil. Ils n'ont pas besoin d'entraînement et savent voler immédiatement. Vérifier que les plumes de l'oiseau sont propres et tout spécialement celles des ailes et de la queue. Un jour chaud et sec, emmenez le dehors dans un grand champ, tenez le dans votre paume avec votre bras levé. Un martinet a besoin d'espace pour prendre de la vitesse et de la hauteur.
Le poussin peut vous chier dessus avant de s'envoler ! Laissez lui 15 à 30 minutes, mais n'attendez pas jusqu'à la nuit car vous ne pourriez pas retrouver l'oiseau en cas d'atterrissage forcé. Si le premier essai n'est pas un succès, récupérez l'oiseau et réessayez le jour suivant. Finalement l'heureux événement va arriver et vous allez voir votre protégé s'envoler et rejoindre les autres martinets tournant haut dans le ciel bleu. Bonne chance !

Instructions rassemblées par :
Anthony Bosley, Heinola, Finland
Matti Pääkkönen, Helsinki, Finland
and Liisa Velling, Helsinki, Finland.

Traduites par Jean-Marie FRENOUX, Dijon, Franceland !!

 

contribution de monique.meric, marcel.meric@wanadoo.fr, "Re: SOS Martinet noir", 10 Jul 2000

Il y a une colonie de martinets au Muséum d'Histoire Naturelle de Nîmes qui fait l'objet d'études depuis plusieurs années.
Le spécialiste pourra vous renseigner.

 

contribution de p.r.legrand, p.r.legrand@infonie.fr, "Re: SOS Martinet noir", 10 Jul 2000

Outre les bons conseils de Lucien, aller voir LE site dédié au Martinet noir, dont cette page où est expliqué (en anglais) le mode d'emploi pour un bon sauvetage :
http://swift.il.eu.org/rising_english.html#EnglishTextStart
Pierre-René Legrand
Villeneuve d'Ascq (Nord), France

 

contribution de Lucien GUES, lgues@nordnet.fr, "SOS Martinet noir", 10 Jul 2000

J'ai vécu justement l'expérience l'an dernier avec un Martinet noir retrouvé dans la cour de mon lycée.
Celui-ci était bien emplumé mais très faible, car le corps truffé de mouches parasites sans ailes.
Après avoir retiré ces affreux insectes, j'ai commencé par le mettre dans une caisse en carton, avec de l'herbe séchée au fond.

Puis je lui ai donné moi-même, pendant 11 jours, un mélange de Pâtée pour insectivores, de la viande rouge hachée trempée dans du lait, des petits morceaux de fruits tels du melon, un peu d'eau sur du coton hydrophile passé sur le bord du bec.

Il faut le nourrir au moins 6 fois par jour et ne pas hésiter une fois sur trois à le gaver jusqu'à ce qu'il refuse nerveusement la nourriture. Puis il faudra lui apprendre à faire des mouvements. Je t'expliquerai tout cela si ton Martinet, comme le mien, sort d'un état de mort apparente pour regagner sa liberté. Eh oui, il a été sauvé.

Je te souhaite beaucoup de chance et de courage, mais quel bonheur à la fin si tu réussis.
Lucien GUES
AYETTE, Pas de Calais

 

contribution de Jean-Marie ESPUCHE, Jean-Marie.ESPUCHE@wanadoo.fr, "Re - un jeune martinet", 10 Jul 2000

Je suis actuellement à la recherche d'informations sur les Martinet. Depuis avant hier, nous avons récupéré, un jeune martinet (il a du duvet sur le dos et pas de plume sur le cou), tombé dans un conduit de cheminée qui était condamné.
Nous ne savons que lui donner à manger, il tremble beaucoup, doit-on le mettre au soleil? Nous l'avons actuellement dans un seau asez haut avec de l'herbe séché.
Mange-t-il beaucoup et souvent ? Faut-il lui donner de l'eau ?

Pascale
Pascauxl@free.fr

Je te conseille d' appeler le Parc Ornithologique du Pont de Gau, aux Saintes Maries de la Mer.
René Lamouroux est un grand spécialiste des délicates questions de survie d' oiseaux.
Son tél: 04 90 97 82 62

 

contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "Le vol plané du martinet noir", 7 Jul 2000

Dans "Le Monde" n° 17246, daté au vendredi 7 juillet 2000: Séries de l'été Animaux en balade : Le vol plané du martinet noir

Sa vie, c'est voler, même en dormant.
Le martinet noir parcourt 1 million de kilomètres par an, à 100 km/h, une vitesse qui le met à l'abri de tous les prédateurs, sauf les chasseurs.
Auteur : Michel Braudeau
http://www.lemonde.fr

 

contribution de Jean-Marie ESPUCHE, Jean-Marie.ESPUCHE@wanadoo.fr, "Jeune martinet", 28 May 2000

J' en connais un qui a eu de la chance aujourd'hui!

Avant le chat et le chien des voisins, mes filles trouvent un jeune martinet noir (Apus apus) sur le gazon! Inquiétude car ses yeux sont presque fermés, mais ses griffes se plantent dans mes doigts à me faire mal.
Première et délicate tentative de mise en vol qui se termine par terre!
Aïe, mauvais signe.
Récupération de l' oiseau, oeil gauche toujours fermé, oeil droit larmoyant. Mais toujours de l' énergie dans les pattes.
Deuxième tentative et... l' oiseau s' envole, gagne de la hauteur, passe sur le toît, revient sur nous et rejoint ses congénères.
Bonne chance l' ami.

 

contribution de Renan Levaillant, RLevaillan@aol.com, "RLevaillan@aol.com", 6 May 2000

Ce matin, vers 8H30. Un ciel tout bleu sur l'Ouest Parisien, et ils sont là : les martinets noirs !
Ils sont une vingtaine à tournoyer au dessus du quartier. Dans l'après-midi, il y en aura le double.
Cette fois, ça sent vraiment l'été...

 

contribution de p.r.legrand p.r.legrand@infonie.fr , 7 Aug 1999

Cette fois ça y est, plus un Martinet sur le site de nidification en face de chez moi, Villeneuve d'Ascq, Nord, France.

Résumé des événements :
- 31.07 : effectif complet (pour une colonie de 25-30 couples)
- 1er.08 : effectif complet le matin ; 20+ ind. le soir
- 2.08 : 12 ind. le matin, idem le soir
- 3.08 : 6 ind. le matin, 14 le soir
- 4.08 : 0 ind. le matin, 7 le soir
- 5 au 7.08 : plus aucun Martinet noir observé.

 

contribution de cvdw@cybercable.tm.fr, 31 Jul 1999

Quelqu'un plaisantait il y a peu sur un rassemblement hypothétique des Martinets noirs à Lille (59).
Le début de migration postnuptiale serait-il déclenché par un phénomène lié à l'alimentation ?
Sans aller jusqu'à dire qu'ils se retrouvent pour un "Moules-frites" dans le Nord, peut-être y a-t-il qqch à creuser à ce sujet?
Plus sérieusement, nos martinets sont présents ici au mans depuis le 22/04. Ils ont eu de l'avance pour nicher, élever leur progéniture qui est aujourd'hui apte à partir. Ceux du 59, arrivés plus tard sont peut-être décalés?

Au sujet des orages, j'ai constaté deux fois le maintien sur place de Martinets alors qu'il pleuvait à verse! (A rapprocher de l'observation de N.Chartron en début de mois.)

 

contribution de p.r.legrand p.r.legrand@infonie.fr, Sat, 31 Jul 1999

Ici à Villeneuve d'Ascq (près de Lille, Nord), la population de Martinets noirs qui nichent juste en face de chez moi est toujours présente au grand complet ce 31/07 - une trentaine de couples pour cette colonie. En ce moment (14h05 heure légale) ils montent très haut en criant peu, et quelques-uns descendent de temps à autre vers les toits sous lesquels ils nichent. Hier soir, comme d'habitude, ils volaient en groupe, criant, tournant, planant, piquant vers le sol, l'air de s'amuser follement.
Ils n'ont pas l'air du tout d'être sur le point de déserter les lieux. Dès qu'ils seront partis, je vous le dirai.

 

contribution de PV Duchemin cvdw@cybercable.tm.fr, Sat, 31 Jul 1999

Au Mans depuis le 28/07/99, j'ai effectué la même constatation: après 12 jours d'absence, le nombre des martinets évoluant le matin ou le soir au dessus de mon quartier a été divisé par 10. D'une bonne centaine, ils sont passés à une petite dizaine et silencieusement.
Le 26/07, la permanence de la LPO dans les marais de Gruissan (Aude) constatait un début de mouvement migratoire du Martinet et du Milan noir.
Il ne m'a jamais été donné de faire ce type d'obs auparavant, ne revenant au Mans que le 15/08 et constatant l'absence quasi totale des Martinets à cette date.

 

contribution "martinet noir", 2 mai 1999

Ce jeudi 29/04,  j'ai observé mes deux premiers martinets noirs de l'année à Bruxelles (Schaerbeek).

contribution de Christophe Prangère <cprangere@nordnet.fr>, "Martinets: enfin! Mystère, ", 29 avril 1999

Ça y est ce soir à 20h30, j'ai vu mes 2 premiers Martinets noirs (Apus apus) à Forest sur Marque (près de Villeneuve d'Asq -59-). Ils volaient direction N-E

contribution de cvdw@cybercable.tm.fr, "Martinets:enfin! Mystère, ", 21 avril 1999

Avec une accalmie (!) météorologique, les voici enfin au delà de la Loire. On était entre 11 et 13°C aujourd'hui.

Observés à Angers le 6, à Tours le 8, les 80km les séparant du Mans ont été très longs à franchir. C'est toujours difficile au nord de la Loire...Angers exceptée...Vent contraire jusqu'au 19 puis vent fort d'Ouest-Sud-Ouest avec des températures d'une autre saison.

Au Mans ville, ce soir, 20h30, un individu semble avoir retrouvé ses quartiers de chasse vespérale estivale, et sans doute aussi de reproduction. En debut de printemps et à la fin de l'été, c'est surtout le matin et le soir qu'ils chassent au dessus de la ville. Avec les petits, leur activité nutritionnelle urbaine s'accroît.

Le Martinet reste un oiseau bien mystérieux. Où peut-on trouver un travail sérieux les concernant?

Peut-on croire que les premiers vus sont les résidents locaux et que les suivants remontent plus haut?

Leur remontée n'était-elle pas parallèle à l'évolution d'une isotherme ?

Que se passe-t-il lorsqu'un groupe en migration se trouve confronté à une barrière pluvieuse ?

Et la nuit, restent-ils sur place où dérivent-ils un peu, beaucoup...?

La miniaturisation des émetteurs rendra-telle possible un jour une pose sur ces oiseaux et une surveillance qui devrait nous en apprendre beaucoup?

Votre avis ?

Cyberamitiés.

PV Duchemin Le Mans.

 

contribution de "p.r.legrand" <p.r.legrand@infonie.fr>, "Re: Martinets", 21 avril 1999

Le 8 avril à Ampus (Var), une troupe d'au moins 70 Martinets noirs Apus apus, en compagnie de quelques Hirondelles de fenêtre Delichon urbica - altitude : 700 m.

Comme je n'étais sur place qu'à partir de ce jour-là, ils étaient peut-être déjà sur les lieux les jours précédents.

 

contribution d'Yvain Dubois <dubois@isem.isem.univ-montp2.fr>, "Martinets", 21 avril 1999

Mes premiers martinets a ventre blanc le 11 avril a St Guilhem (34) et mes premiers martinets noirs (une bonne dizaine), ce dimanche 18 a Montpellier.

 

contribution de Bonvicini piero <piero.bonvicini@enet.it>, "Martinet noir en Lombardie (Italie)", 18 septembre 1998

Salut à tous.

J'ai vu un Martinet noir, Apus apus, le 7/09/98 , à h.10.35, près de Monte Linzone (1350 m), province de Bergamo - Lecco (Lombardie - N Italie).

Un autre Martinet noir, le 15/09/98, à h. 13.30, en vol sur le Lac de Pusiano, province de Lecco - Como (Lombardie - N Italie).

Piero

 

contribution d' Emmanuel Chabot <echabot@worldnet.fr>, "Martinets ?", 15 septembre 1998

Quelques infos sur le passage post-nuptial des Martinets

autour de la Baie du Mont-Saint-Michel

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S'il est probable que les observations de Martinet noir vont désormais devenir aussi occasionnelles que les autres années, les mouvements de l'été 1998 paraissent nettement décalés par rapport aux habitudes de l'espèce - et à grande échelle visiblement.

Selon Matthieu Beaufils (autre "Normand de Rennes", 02.99.54.01.68), qui suit depuis longtemps la Baie du Mont et les migrations d'automne à Carolles (50), le calendrier habituel est :

Cette année, il constate que le "départ massif" des LOCAUX s'est effectué avec un retard d'une dizaine de jours.

Pour les migrateurs, il situe le grand départ autour des 5-6/08, quand s'est établi un anticyclone amenant des vents de NE. Le passage a été faible ensuite en août, jusqu'à la période chaude de la fin du mois, durant laquelle beaucoup sont passés. Puis, à Carolles, quasiment plus d'observations depuis le 1er septembre.

Pour ma part, j'ai noté des mouvements dans le ciel de Rennes entre les 6 et 8 août ; 1 à Caen le 21/08 ; plusieurs (au compte-gouttes) entre le 28 et le 31/08 à Granville ; 1 à Rennes le 01/09.

A Carolles, 1997 avait déjà été atypique, avec un passage nul entre le 10/08 et le 16/09, 50 en 3 jours les 17-19/09, puis plus aucun !

Par ailleurs, au Cap Fréhel (22), Matthieu Beaufils a suivi un individu du 5 au 12 décembre au début des années 1990.

Il y a aussi vu un Martinet alpin le 02/10/88, et un à Carolles le 13/10/95 (je l'ai raté de quelques secondes!).

Le Martinet pâle est inconnu en Normandie, mais 1 est noté le 03/10/76 à Pordic (22/GEOCA).

 

contribution de "T. GUILLOSSON" <bgytg@south-01.novell.leeds.ac.uk>, "Re: les derniers martinets ?", 14 septembre 1998

Salut a tous... Rien de tres exceptionnel dans ces dates de Martinets... Encore des passages importants (50+/minute) a Gruissan (11) le 3/09 et passage faible mais regulier (30/3 hrs) a Bempton cliffs (Yorkshire, NE Angleterre) le 11/09...

Ma date record (loin des rivage de la Mediteranee) est un 3/10/93 au large des Ile de la Manche (ou the Anglo-normand Islands) lors d'une traversee St Malo-Portmouth!

 

contribution de "JJG" <jj.guitard@wanadoo.fr>, "Martinets (suite)", 13 septembre 1998

Bonjour à tous

Observés aujourd'hui 13/9/98 au dessus de Monaco (La Turbie) tout au long de la journée une trentaine de martinets noirs en migration avec des centaines d'hirondelles de fenêtre passant en chapelet. Provenance, l'Italie.

Nous les avons observés un peu distraitement, sans les compter vraiment, car on était là pour les rapaces... qui, d'ailleurs, n'étaient pas plus nombreux ! En effet, malgré le vent violent de NO, nous avons vu une vingtaine de rapaces en migration dans la matinée, puis rien jusqu'à 15 h, heure du départ, alors que le vent était tombé ! Mystère. Si quelqu'un peut m'expliquer... merci d'avance !

Cordialement

J.J. Guitard

question de bird <cisticol@caramail.com>, "les derniers martinets ?", 12 septembre 1998

Salut à tous

Encore quelques obs de Martinet noir cette semaine en Ile de France. Pour ma part : 1 le 10/09 à la Courneuve.

Ce n'est surement pas fini.

En ce qui concerne le Martinet ramoneur, je suis allé trainer mes jumelles au Québec en juillet. Il semble que les mauvaises conditions météo de cet été aient amorcé la migration avec un peu d'avance. Ceci est valable pour le ramoneur que nous observions déjà plus rarement à la fin du mois de juillet.

Alors est ce qu'il en reste assez outre Atlantique pour que nous ayons la chance d'en voir chez nous ?

Bonnes observations à tous

Florent YVERT

réponse de laloi@jouy.inra.fr, "les derniers martinets ?", 10 septembre 1998

Théoriquement il convient de TOUJOURS faire attention à l'identification... ceci est evident quand l'observation est atypique (comme un martinet tardif) mais doit rester vrai en permanence : un Martinet pale hors de son aire normale de distribution est sans soute aussi probable en avril ou en mai (par phenomene d'overshooting) qu'en automne (voir pour s'en convaincre les observations de nos voisins britanniques) mais il est evidemment plus FACILE de controler attentivement un unique martinet en septembre que de passer en revue systematique les troupes de martinets qui arrivent au printemps.

(pour ceux qui cherchent vraiment l'oiseau rare, et pour delirer un peu, faire aussi attention par exemple a un possible Martinet ramoneur, surtout si l'on tient compte des depressions qui traversent l'Atlantique depuis quelques jours et pourraient bien nous amener quelques americains... mais dans ce cas le reperage et l'identification sont relativement plus simples meme dans des conditions d'observations mediocres, tant le jizz de cette espece est different)

 

réponse d' "Alain FOSSE" <AlFosse@chu-angers.fr>, "les derniers martinets ?", 10 septembre 1998

Théoriquement les Martinets pâles partent plus tard que les Noirs... alors attention à l'identification...

 

réponse de laloi@jouy.inra.fr, "les derniers martinets ?", 9 septembre 1998

Salut a tous les birdwatchers,

dans la liste des observations "tardives" de martinets signalees depuis quelques jours, 1 Martinet noir est passe pres de la Pointe de La Torche (Baie d'Audierne, Finistere) le 8 septembre

Comme cela a deja ete remarque, il ne s'agit pas encore de dates records (pour ma part j'ai deja observe 1 Martinet noir a la date relativement tardive du 17 septembre en Ile de France, et egalement 1 Martinet noir un 1er novembre a Ouessant - site ou les surprises ne proviennent pas uniquement des oiseaux rares il est vrai) toutefois le nombre apparemment eleve d'observateurs qui constatent des dates "originales" laisse effectivement penser que le passage se poursuit plus tardivement que d'habitude.

Il semble que les conditions meteorologiques particulierement mauvaises qui ont regne dans le nord de l'Europe (Norvege et Finlande entre autres) a plusieurs reprises au cours du printemps et de l'ete, aient retarde la nidification des Martinets noirs dans ces regions. De grandes troupes ont d'ailleurs ete observees tres tardivement aussi dans ces pays. Les observations de migrateurs tardifs chez nous, sont probablment a mettre en relation avec ces faits (l'impact possible sur le succes de la reproduction et la survie des migrateurs est un aspect plus difficile a analyser...)

Continuons a spotter le ciel, quelques dates-records personnelles ou regionales tomberont peut-etre cette annee...

Salutations naturelles

David Laloi

réponse de Jean-Yves.Baudais@insa-rennes.fr (Jean-Yves BAUDAIS), "Re: les derniers martinets et autre ", 9 septembre 1998

Pendant l'observation des gobemouches gris au Thabor a Rennes, un martinet noir est passe au dessus de nos tetes hier soir mardi 8-09. Nous sommes encore loin de la date record du maine et loire ! Peut-etre est-ce le martinet nourri jusqu'au 6-09 (cf mail de Serge Le Huitouze d'hier) ?

Remarque : je n'est vu qu'un martinet que je designe noir par defaut, est-ce bien ornithologique ?

Autre rencontre : le gobemouche noir est la, au Thabor, parmis les gris. Il a deja ete observe avant-hier soir. Heureusement que je n'etait pas tout seul pour le trouver, ou le retrouver, les feuilles etant encore bien nombreuses...

réponse d' "Alain FOSSE" <AlFosse@chu-angers.fr>, "Re: les derniers martinets?", 9 septembre 1998

pour le département de Maine-et-Loire, la date record pour le Martinet noir est du 14.10.1991...

Amicalement.

réponse de "Francis Desjardins" <fdesjard@club-internet.fr>, "Re: les derniers martinets ?", 8 septembre 1998

En visite à Jersey ce Week end, j'ai observé un martinet... (c'était le 6/09). Peu de chance que ce soit le même, mais des attardés peuvent être observés en septembre.

(En Champagne Ardennes, le 3 septembre 1996, j'ai pu en observer un également).

 

réponse de Le Huitouze Serge <lehuitouze@thmulti.com>, "Re: les derniers martinets ?", 8 septembre 1998

Pour poursuivre la série des dates extrêmes, ma dernière observation de Martinet noir à Rennes (35), est le 23/08/98.

Cependant, un ami m'a communiqué une anecdote hier : un Martinet tombé du nid vers le 15-20/08 a été nourri par des gens jusqu'au week-end dernier et il s'est envolé le 06/09/98.

Ca faisait plus d'une semaine que les "parents" attendaient ça !

Donc si vous êtes quelque part au sud de Rennes, surveillez le ciel, vous allez peut-être pouvoir observer un Martinet rennais :-)

 

réponse d'Alain FOSSE <AlFosse@chu-angers.fr>, "Re: les derniers martinets ?", 8 septembre 1998

Dans mon quartier à Angers (49), le dernier Martinet a été observé le 6.8 et mon dernier pour le département le 13.8.

 

question de Michel.Devroux@wanadoo.fr, "les derniers martinets ?", 7 septembre 1998

vendredi 4 septembre : l'orage menace, le ciel est gris plombé sur la region d'Avignon.

 

Les hirondelles de fenetre et de cheminée volent dans tous les sens à quelques metres du sol, dans un climat d'excitation evident