Gypaète barbu - Gypaetus barbatus
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Contribution de an-boussard , "Guide d'Identification du Gypaète barbu" , 19 Oct 2005 |
(Document à large diffusion pour aider les ornithos venant dans les Pyrénées)
(Suite du reportage d'Yvon Toupin 2/3)
L'Aigle et le Gypa tournoyant ,entremêlés, sont tombés de quelques dizaines de mètres...... puis, se sont séparés, apparemment indemnes,effectuant chacun une volte planée de coté. Yvon a suivi le Gypaète dans sa glissade le long de la paroi (Photo 1-19) terminant ainsi cette série fabuleuse.
CONDITIONS DE PRISE DE VUE :
Yvon,à découvert, ne pense pas avoir gêné les protagonistes trop occupés entre eux; ils se trouvaient à une centaine de mètres.
Rappelons qu'en raison de la sensibilité extrême du Gypaète au dérangement, un arrêté ministériel interdit toute prise de vue ou de son, à moins de 700 m.des aires, en période de reproduction qui va du 15 octobre à fin août,voire plus tard pour les couples tardifs.
Matériel : Canon 1D mk2 équipé d'un 500m/m + convertisseur 1,4x, à main levée.Photos recadrées.
DOCUMENTATION
L'association "Nature Midi Pyrénées"participe en Midi Pyrénées,depuis de nombreuses années, à un réseau qui assure la prospection et le suivi des nidifications des rapaces tels Aigle royal, Milan royal,Percnoptère d'Egypte,Faucon pèlerin,Busards St Martin et cendré.
Le Gypaète barbu fait l'objet d'une attention toute particulière,en raison de sa fragilité.Il faut
prendre conscience des nuisances réelles exercées par les activités de plein air,les survols
en parapente ou u.l.m.,l'écobuage,etc...
Si l'on rajoute les déficits en nourriture à certaines périodes (isards) ou le rique de percussion
des câbles à HT, c'est vraiment une espèce qui doit motiver tous nos soins.
En 2005, le réseau technique "Casseur d'Os"composé d'associations naturalistes ,de responsables de parcs ou réserves,des pâtres de Hte Montagne,des représentants ONCFS ou Fédération de chasse a dénombré :
La découverte du Gypaète barbu est à la portée de tous les ornithos qui viendront dans les
Pyrénées, dans la mesure où le territoire de cet oiseau est vaste et ses déplacements importants.
Contrairement au Vautour fauve qui utilise les pompes de chaleur de fin de matinée et cercle
pendant des heures dans le ciel,le Gypaète peut être vu dès le matin,même sous la pluie, près
des crêtes dont il suit les parois
Vous trouverez avec le lien :.
http://fr.groups.yahoo.com/group/obsmip/files/GYPA
(créez un compte yahoo pour y accéder)
- les critères d'identification en couleurs avec photos(à enregistrer et imprimer en A4) qui vous permettront d'âger les Gypaètes de vos observations.
- le code couleur pour comprendre les marquages faits sur les oiseaux venant d'Espagne
Votre envoi d'une fiche d'observation sera appréciée par la coordinatrice Martine Razin -Oihan Aldea - Route Croix-64210 AHETZE (modèle de fiche avec le lien)
Si vous le souhaitez, je peux vous envoyer directement en deux feuillets A4 ,que vous pourrez imprimer , le reportage photos d'Yvon Toupin + texte, tiré par notre association.(390ko et 480ko)
1-19 Photo du Gypaète après l'altercation.
Envoyés aux listes qui reçoivent les PJ (à part):
2-19 Tableau Jeune 1ère et 2 ème années.
3-19 " " Immature 3 ème année et Subadulte 4 ème année.
4-19 " " Adulte imparfait 5-6 ans - Adulte plus de 7 ans.
Gypaète barbu - Gypaetus barbatus
Contribution de Rémy escolin , "Gypaète barbu" , 18 Oct 2005 |
Observation de lâchés d'os au mois de juin de cette année dans le Valais en Suisse, plusieurs tentatives, l'oiseau semblait même viser une grosse dalle dans un éboulis, mais sans succès sur celle-ci, sa proie en occurrence : colonne vertébrale de chamois je pense.
Contribution de thiebaud , "Gypaète barbu" , 18 Oct 2005 |
Trés belles photos !
Par contre le lacher d'os n'est si rare. J'ai pu
l'observer plusieurs fois en Maurienne et même une
fois une carcasse entière d'une étagne des cornes
jusqu'aux pattes !
Sinon j'ai pu voir trés souvent des aigles (1 à 3) voler
avec un (ou 2) gypaètes sans aucun problème.
Contribution de an-boussard , "Gypaetus barbatus" , 19 Oct 2005 |
Ce grand rapace fait partie des oiseaux à la plus grande envergure :
Ses serres plutôt faibles ne lui confèrent pas la force des aigles mais ne lui permettent pas non plus la marche aisée des Vautours.
On le classe dans les vautours en raison,entre autres, de son régime alimentaire à prépondérance de charognes dont il apprécie ce qui reste après le passage des Vautours moine/fauve,des Milans royaux ou des Grands corbeaux.Il s'intéresse, en effet, aux os d'une carcasse démantibulée ainsi qu'aux lambeaux de chair et de peau oubliés.
Son jabot très spacieux lui permet d'en ingurgiter de très gros sans difficultés, ses sucs digestifs très corrosifs permettant la digestion.
On lui prête le lâcher sur les pierriers (très peu souvent observé) des os importants dont il va ensuite rechercher les fragments et la moelle. En Grèce, la saisie de tortues terrestres dans les serres a été constatée, il les laisse tomber de la même façon pour les disloquer.
Le poète tragique Eschyle (5ème siècle avant-JC) s'était vu prédire qu'il mourrait sous une maison....aussi avait-il décidé de vivre en plein air.C'est la "maison" d'une tortue,lâchée par un Gypaète qui mit fin à ses jours raconte Pline l'Ancien.
Yvon Toupin,en février 2005,dans la haute vallée de Nancroix,en bordure du Parc de la Vanoise,a pu photographier un Gypaète barbu poursuivant un Aigle royal juvénile,semble t-il venu trop près de son aire.
Gypaète barbu
Gypaète barbu poursuivant un Aigle royal
Une question se pose :
Quelle est la raison de l'agression, par le Gypaète, de ce jeune Aigle (Subadulte et non juvénile) ?
Cet oiseau est connu pour sa placidité,vérifiée dans les centres d'écloserie avant réintroduction.
Une recherche bibliographique apporte des éléments de réponse :
Willy Suetens dans son livre "Les Rapaces d'Europe" écrit :
"Il est connu que le Gypaète parasite d'autres espèces d'oiseaux comme
l'Aigle royal ou le Percnoptère,auxquels il dérobe leurs proies en vol.
Ceci peut expliquer aussi la présence de Pigeons ramiers,de Perdrix ou
de turdidés parmi les proies du Gypaète."
Ceci est confirmé par le Pyrénéiste Claude Dendaletche dans "Grands Rapaces et Corvidés des Montagnes d'Europe" (Acta biologica Montana n°8
"Le Gypaète peut parasiter des espèces comme l'Aigle royal,le Percnoptère, le Vautour fauve,et les corvidés.
Hérédia, en 1979,note que le Gypaète suit de loin les chasses de l'Aigle royal, puis, une fois une proie capturée,le harcèle jusqu'à ce que la proie tombe des serres de l'Aigle.Puis,le Gypaète s'en saisit alors rapidement, en vol.
Claude Dendaletche raconte avoir observé un Gypaète immature harcelant un Grand corbeau qui transportait un os dans son bec jusqu'à le lui faire lâcher... .pour s'en saisir en plein vol."
Il est intéressant de noter qu'Yvon Toupin a pris les photos sur un site parcouru par des pistes de ski de fond et des sentiers enneigés,ce qui lui a facilité l'approche ainsi que les observations des sujets qui ont été effectuées à une centaine de mètres avec une excellente visibilité.
Aucune proie n'a été vue et cela est confirmé par les nombreuses photos prises. Il ne s'agissait donc pas d'un acte de parasitisme mais de pure intimidation en raison de la proximité de l'aire du Gypaète, établi dans la zone depuis 2002,suite aux réintroductions menées dans l'arc alpin depuis 1986.(Aire à 1800 m.surveillée dans le cadre du programme de réintroduction "Life".)
Si le Gypaète est occasionnement "kleptoparasite", il doit cette faculté "au fait de son vol puissant,attesté tant par la dureté des pennes que par ses formes effilées. L'incomparable élégance et la souplesse de ses évolutions surprennent chez un oiseau de cette taille" (Paul Geroudet-"Les Rapaces")
Et on ne peut s'empécher de penser aux Frégates et aux Labbes auxquels le Gypaète emprunte leur efficacité.
Le Gypaète,les serres en avant affronte l'Aigle
Les deux oiseaux s'entremellent et commencent une chûte vertigineuse dans le ravin
Contribution de Mathieu KRAMMER, "Gypaètes barbus - Pyrénées", 14 Apr 2003 |
J'aimerais avoir quelques informations sur les gypaètes barbus dans les Pyrénées.
Je sais qu'en 2001, il y avait 110 couples sur l'ensemble de la chaîne dont
25 couples reproducteurs sur le versant français (11 dans le PN des
Pyrénées).
Quel a été le cru 2002 et a t'on déjà des chiffres pour 2003 ?
Enfin, comment se répartissent les couples au sein du massif? Rassurez-vous,
je ne veux pas des endroits précis (je ne saurais qu'en faire) mais seulement
la répartition des couples par départements.
Je vous remercie d'avance
Mathieu KRAMMER
http://membres.lycos.fr/leisoursoun
Contribution de Tristan , "Re : Escapade dans les Pyrénées ..." , 18 Sep 2002 |
"Hi there" comme on dit ici,
Pour avoir bossé sur le Gypa dans le PN de Pyrenees (94-96) je peux vous dire qu'il y en a partout . Chaqu'une des vallee du parc avait au moins un couple (et ca a augmente depuis)...
Bien sur y'a des zones ou il plus facile a voir que d'autres (Gavarnie, vallee d'Ossau, non je n'ai pas le sentitment de divulger des secret d'etat n'importe quel guide sur ou voir les oiseaux est plus precis que moi).
En ouvrant
l'oeuil on peut spotter le quebrantaoessos (orthographe??) par exemple
en une viree en Haute Ariege, cet ete, j'ai vu au moins trois individus
differents ( sachant que j'etais avec ma femme sans tele).
Il est par contre assez rare de voir plusieurs individus ensemble (exception
couple en parade prospection ou famille en Juillet-aout)...
Tristan "froggy birder"
Marsden, W Yorkshire, GB
Contribution de Mathieu KRAMMER , "Infos gypaètes Alpes" , 4 Jul 2002 |
Voici toutes les informations sur le gypaète barbu dans les Alpes qui me sont parvenus :
Contribution de Mathieu KRAMMER , "Gypaète barbu dans les Pyrénées" , 2 Mar 2002 |
J'aurais besoin de renseignements sur le gypaète barbu dans les Pyrénées.
En 2000, il y avait 105 couples cantonnés dans les Pyrénées. Parmi ceci, 23 étaient cantonné dans les Pyrénées françaises, dont 19 couples reproducteurs. Les 23 couples se répartissaient ainsi : 9 dans les Pyrénées-Atlantiques ; 9 dans les Hautes-Pyrénées ; 1 en Haute-Garonne ; 3 en Ariège et 1 dans les Pyrénées-Orientales.
Je sais qu'en 2001, il y avait 25 couples cantonnés dans les Pyrénées françaises.
En fait, je voudrais savoir :
* combien y avait-il de couples cantonnés sur l'ENSEMBLE de la chaîne
cette même année-là (en 2001) ?
* parmi les 25 couples cantonnés, combien étaient reproducteurs ?
* comment se répartissaient les couples sur les 5 départements
pyrénéens en 2001 ?
J'espère que quelqu'un pourra répondre à ses questions.
Mathieu KRAMMER
http://www.multimania.com/leisoursoun
Contribution de Julien Traversier , "Re: Gypaète barbu dans les Alpes en 2001." , 30 Dec 2001 |
voici des éléments de réponses à tes questions (tirés de "La Plume du Gypaète",
lettre de liaison des observateurs dans les Alpes) :
- 1 nouveaux couple (le 5ieme) pour les Alpes s'est installé dans les
Hohe Tauern, il s'est reproduit mais la couvaison a échouée.
-je n'ai pas d'indications sur la repro réussie, mais c'est 1 des 2
couples Italiens qui l'a réalisée car les 2 repro françaises ont
échouées.
-plusieurs individus fréquentent le massif de la Vanoise et
principalement la haute vallée de la maurienne.
Julien Traversier
26600 LARNAGE
Contribution de Mathieu KRAMMER , "Gypaète barbu dans les Alpes en 2001." , 24 Dec 2001 |
J'aimerais avoir des informations sur la réintroduction du gypaète barbu dans les Alpes pour l'année 2001.
Bilan de l'année 2000 :
- 3 couples et un trio reproducteurs dans les Alpes : 2 couples dans le
Trentin (Italie), 1 couple en Haute-Savoie et un trio en Vanoise.
- 3 naissances (pour les 2 couples du Trentin et le couple haut-savoyard) -
échec de la reproduction pour le trio de la Vanoise.
- Un total de 98 oiseaux lachés ( de 1986 à 2000).
Voici les questions qui me tracacent ?
* En 2001, y a t'il de nouveaux couples reproducteurs dans les Alpes ?
* J'ai appris qu'une seule naissance a eu lieu, mais quel couple
concerne-t'elle ?
* J'ai appris la sédentarisation d'un individu dans le Queyras cette année,
d'autres oiseaux se sont-ils sédentarisés en d'autres lieux ...
Contribution de mael le provost , "Re: gypaète barbu dans les Alpes" , 04 Dec 2001 |
>Un faucon, trop haut dans le ciel pour pouvoir dire ce que s'est, >traverse >la vallée (un faucon crécerelle s'attarderait-il si tard dans >la saison en >altitude ? si quelqu'un peut y répondre...).
Le milieu, la saison, le comportement (vol à altitude élévé) trahissent le faucon pélerin; cependant le crécerelle peut être rencontré à des altitudes élévées, et puis de loin la silhouette des corvidés montagnards peut preter à confusion ( crave, chocard, grd corbeau) mais si tu dit qu'il s'agit d'un faucon, je penche pour le pélerin. Au passage j'en profite pour dire que ces récits sont toujours agréables à lire.
Contribution de alexandre VILLERS , "gypaète barbu dans les Alpes du sud" , 4 Dec 2001 |
Réveil 6H15. L'air est plutôt doux en cette saison dans l'arrière pays niçois. Le sac, contenant jumelles appareils photo guide ornitho et guide des mammifères, préparé la veille est rapidement chargé dans la voiture après le petit déj.
Le ciel est limpide, à l'est les premières lueurs du jour.
Les lacets de la route sont rapidement avalés jusqu'au bout de la vallée, le sac sur le dos, en ventral l'appareil, dessus les jumelles, je fais plutôt sherpa. Les oiseaux ne se bousculent pas ce matin. Quelques accenteurs alpins, des casse noix mouchetés, 2 ou 3 rouge gorges attardés. Un cincle vole rapidement vers l'aval.
Avec la neige qui a fondu les chamois sont remontés dans les pentes abruptes. Je les y aurais bien suivi si mon rhume ne me gênait pas tant. Un peu plus loin, une hermine inspecte consciencieusement les moindres recoins d'un éboulis rocheux. Un faucon, trop haut dans le ciel pour pouvoir dire ce que s'est, traverse la vallée (un faucon crécerelle s'attarderait-il si tard dans la saison en altitude ? si quelqu'un peut y répondre...). Je lève la tête, et à 600-800 m de distance, sur l'autre versant, j'aperçois une tâche orangée qui plane face au vent le long des falaises. Les chamois s'agitent un peu. Aux jumelles, je vois bien que c'est un gypaète adulte, certainement l'un des adultes installés en Italie. Je me dépêche de grimper sur un promontoire pour l'observer un peu mieux mais c'est trop tard. Il est déjà passé de l'autre côté de la crête.
Depuis septembre de nombreux gypaètes ont été observés dans cette vallée, sur les sommets frontaliers avec l'Italie. Je me réjouis à l'idée de voir un couple peut-être prochainement s'installer dans les Alpes Maritimes.
Je me pose un moment dans la pente, il n'y a personne et je compte sur un coup de chance pour voir un lagopède. Le manque de neige les cantonne pour le moment plus en altitude. Je ne vois pas de traces et je redescends...
Une buse, que je croise chaque W-E, s'envole près du parking et va se percher plus loin.
Le soleil redescends, il va bientôt disâraître. Il est 15H00, je mets le contact et m'en retourne chez les fous
Contribution de alexandre VILLERS , "gypaètes barbus relâchés" , 28 Aug 2001 |
Les 2 gypaètes barbus relâchés cette année dans les Alpes du Sud se portent bien. Larche et Roure, du nom de 2 villages de la commune du Parc, se sont envolés respectivement le 31 mai et le 13 Juin (date approximative) et ont quitté le site de lâcher pendant plus de 5 jours dès la fin juillet.
Larche nous a gratifié de nombreux cassage d'os, quel que peu maladroits, mais cela laisse présager d'un bel avenir, si personne ne tire dessus.
Larche est décoloréau bout de l'aile et de la queue, gauche. Roure quant à lui porte 2 décoloration sur l'aile gauche.
Si jamais ces oiseaux sont vus, je serais heureux d'avoir de leurs nouvelles.
Quant à Mounier, l'oiseau trouvé mort l'année dernière, il semblerait qu'il n'est pas été tué par les balles elles-mêmes, mais par la migration du plomb....
contribution de Gérard Caratti & pierre-yves Bodart, bodart_py@hotmail.com, "Gypaète plombé du Mercantour (suite)", 10 Apr 2000 |
J'ai reçu fin de la semaine dernière, sur mon adresse
professionelle...un commentaire correctif de Gérard Caratti concernant
le gypaète abattu du Mercantour.
Comme la liste était en copie de cette expédition, je n'avais fait que
m'étonner de ce que le message ne soit pas aussi re-dirigé...
Maintenant, plus de 72 heures plus tard...je crains que ce message ne se
soit égaré dans d'insondables méandres de chez openface
Le voici donc, copié-collé de ma propre messagerie.
Bonjour,
Des infos complémentaires et quelques corrections :
Il s'agit en fait de l'oiseau "Mounier" lâché en 1993 avec "Florent" et "Argentera" et âgé de 7 ans et non de "Gelas". Il était en âge de former un couple et peut-être de s'installer enfin dans le Mercantour. Le lieu exact de sa découverte se situe sur la commune de la Bollène Vésubie non loin du Pont de la Capelle. Un des plomb était niché dans l'abdomen, un autre dans les cervicales. Il a été trouvé le samedi 11 mars par un pêcheur mais sa mort remonte probablement une semaine auparavant. La chasse était fermée depuis fin février. Une plainte pour destruction d'espèce protégée va être déposée par le Parc national du Mercantour et le Président de la Fédération des chasseurs devrait se porter partie civile (SIC).
Sincères salutations
Gérard Caratti
contribution de Pierre-Yves Bodart, bodart_py@hotmail.com, "Un gypaète réintroduit ...liquidé dans les Alpes-Maritimes.", 6 Apr 2000 |
Il y a quelques jours, une discussion s'était amorcée autour de la problématique de la ré-introduction des espèces (notamment à propos d'outardes) ...
Quelques intervenants avaient mis en évidence le fait qu'une telle problématique ne pouvait être traitée séparément du contexte de maintien et/ou restauration des écosystèmes appropriés aux espèces concernées, pas plus d'ailleurs que du facteur humain (l'homme agissant et inter-agissant avec les écosystèmes en question).
Ci-après une triste nouvelle qui illustre sinon démontre que de telles actions positives (réintroduction) ne sont pas à l'abri de quelques irréductibles ou mal-comprenants.
Suite à l'interrogation (sur une liste thématique "loup") de Frédéric Serre fly.only@wanadoo.fr à propos d'une info rapportée sur France-Info concernant la disparition tragique d'un gypaète réintroduit il y a 7 ans...
Subject: un gypaète à 450.000F plombé pour la douze
Cet oiseau a été tué sur la commune de La Bollène-Vésubie dans les Alpes-Maritimes, à quelques kilomètres du lieu où un loup a été empoisonné, dépecé et déposé devant un local du Parc national du Mercantour.
"Gelas"*, tel était le nom que lui avaient donné les hommes, a été trouvé à l'entrée du vallon de Malagratta en amont duquel se trouve la zone centrale du Parc et la Cime de l'Authion où exercent les bergers anti-loup les plus virulents.
On ne peut pas affirmer que le tir de ce rapace soit une vengeance de l'un d'eux vis à vis du Parc et des pouvoirs publics protégeant le loup. Mais, étant tous détenteurs d'armes de chasse, on ne peut quand même pas s'empêcher de faire un rapprochement.
"Gelas" avait été introduit il y a quelques années avec deux autres
oiseaux "Argentera"** et "Florent"***. Les radiographies ont montré la présence
de quelques plombs de chasse au niveau du cou, ayant pu entraîner la mort.
Néanmoins une analyse toxicologique est en cours pour vérifier qu'il
n'ait pas aussi été empoisonné. On ne connaît pas la date exacte de sa mort et
le froid a peut-être été un facteur de conservation.
En tout cas la chasse était fermée depuis plusieurs jours lors de sa découverte.
Cordialement
Caratti Gérard(*) Point culminant des Alpes-Maritimes française
(**) Point culminant des Alpes du Sud
(***) Fondateur et premier directeur du Parc du Mercantour
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NDLR : les 450.000 FRF référent au coût estimé (par France-info ? sur
quelles bases ?) d'un gypaète réintroduit...
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Pour ceux qui veulent en connaître plus sur le casseur d'os :
http://www.tourismevert.com/reportages/2_casseur_os/gypaete.html
Action Gypaète (Suisse) :
http://www.gilliard.ch/gypaete.html
Dans le beau site du P.N de la Vanoise ( http://vanoise.com/pnv_fr.htm )
la page gypaète http://vanoise.com/faune_8.html
Une belle histoire sur le "branta uesos" en Vallée d'Aspe (Pyrénées)
http://www.univ-pau.fr/~puiseux/ppo_new/divers/fantasme.htm
avec tant qu'à faire une page sur le P.N des Pyrénées...
http://www.pyrenees-online.fr/Parc_National/
De la doc du Museum d'Histoire naturelle de Grenoble
http://www.upmf-grenoble.fr/POLE/Alpes-Montagnes/documents/museum/gypaete-barbu.html
Quelques pages (générales) sur le Mercantour...
http://www.dreamtel.fr/france3d/Mercantour.htm
http://chaines.voila.fr/Vacances/html/prov_mercan.html
Pour d'éventuels amateurs du loup :
http://www.loup.org
réponse de Dominique Py <Dominique.Py@irisa.fr>, "Gypaete barbu dans les Alpes (suite)", 30 Mars 1999 |
J'aurais mieux fait de commencer par là : l'Oiseau Magazine no 50 (1998) consacre un dossier au Gypaète, avec trois pages sur la réintroduction dans les Alpes.
Chronologie en bref :
Depuis 1986, 72 gypaètes ont été réintroduits dans les Alpes, dont 23 en Haute Savoie. Une cinquantaine est encore suivie par le réseau d'observations, un couple s'est reproduit avec succès (le jeune s'est envolé le 5 août 97) et au moins deux autres couples se sont formés dans d'autres sites.
La phase des lâchers n'est pas terminée : la Fondation pour la Conservation du Gypaète Barbu a décidé de les prolonger pendant les dix prochaines années.
Le programme sera une réussite lorsque les premiers jeunes nés dans la nature se reproduiront à leur tour.
question de Patrick duBus <P.dubus@cofidis.be>, "RE: Le printemps", 24 mars 1999 |
Mon frère a observé dans le Parc de la Vanoise ( Tignes ) un Gypaète barbu le 13 mars.
Je sais qu'il a été introduit dans cette région.
Quelqu'un peut-il me dire quel est actuellement son statut ? : nbre de couples, évolution, augmentation ou déclin, etc...dans cette partie des Alpes.
