Contribution de Jacob , "Re: Foulques à gogo" , 9 Jan 2002

en ce qui concerne les foulques, effectivement des sites d'hivernage français comptent plusieurs milliers d'individus. Ainsi à Plobsheim, au niveau du Rhin, j'ai observé il y a quelques années près de 4000 foulques! Cordialement, Jacob (57)

contribution de Charles-yvonnick Soucat, cysoucat@mail.dotcom.fr, "Re: les mangeurs de foulques", 15 Dec 2000

Bien évidemment les foulques ne font pas une concurrence déloyale aux vaches pour la consommation d'herbe à grande échelle.
Mon message, mais je me suis peut-être exprimé peu clairement, n'avait pour objet que de préciser que ponctuellement, certains problèmes peuvent être engendrés par des foulques en grand nombre.
Pour l'agriculteur auquel je pense, ces foulques auxquels je pense représentent une concurrence déloyale en pâturant franchement environ 5 hectares de prairies. Pour lui,c'est un manque à gagner.
Je ne pense pas que c'est en niant certains phénomènes qu'on fera progresser la protection de l'environnement.
Les "dégâts" causés par les foulques sont très marginaux. Ils existent néanmoins. Dire cela n'est pas une diabolisation des foulques pour autant.

contribution de p.renard2, p.renard2@libertysurf.fr, "Re: les mangeurs de foulques", 15 Dec 2000

Je doute qu'une foulque (poids moyen: 500 à 600 g), dont le régime n'est que partiellement végétarien, arrive à affamer une vache (poids moyen: 1000 fois plus), même en attaquant en bande -d'autant que les plus grandes troupes se constituent en hiver, où le bétail reçoit presque toujours de toute façon un complément alimentaire. S'est-on soucié d'évaluer aussi l'effet des sauterelles et autres pucerons présents dans les prairies, et dont la biomasse doit bien approcher celle des foulques? -ou celui des déjections des foulques, qui apportent de l'engrais favorisant la repoussse printanière et qui, et qui... Ca me parait tout de même tirer un peu loin les plans sur la comète.

Pour ce qui est des dégâts à la végétation riveraine, je connais peu d'animaux domestiques qui "ouvrent" plus facilement des sentiers que les vaches, surtout près des rivières où la terre meuble les fait s'enfoncer plus prfondément et où l'impact de leur piétinement est particulièrement fort. Je n'ai en tout cas jamais constaté d'atteinte significative au milieu du fait des foulques, que ce soit par piétinement ou prélèvement direct.

contribution de association ROC, nboutinot@nordnet.fr, "Re : les mangeurs de foulques", 15 Dec 2000

En Belgique, des agriculteurs sont défrayés quand leurs prés sont tondus par des oies descendues du nord. En même temps les collectivités bénéficient de l'argent dépensé sur place par les touristes qui, de loin peuvent voir les troupes d'oiseaux. Donc personne n'est perdant.

Les battues aux foulques ne sont pas l'expression de la "vengeance" des personnes éventuellement lésées: elles ont déjà eu lieu en dehors de tout dégât. Ces fusillades et les hécatombes qui en résultent pourraient donc cesser mais quelle alternative leur imaginer pour que subsiste le regroupement de ceux qui, à vaincre sans péril n'en retirent pas moins une gloire qui les soude? "l'exploit" se vit intensément. Le ROC a, je l'ai déjà signalé, eu dans le passé des récits "épiques" de ces battues.

contribution de Jean-Marie ESPUCHE, Jean-Marie.ESPUCHE@wanadoo.fr, "Re : les mangeurs de foulques", 12 Dec 2000

Jean-Marie ESPUCHE peut-il nous dire pourquoi on fait ainsi des cartons sur les foulques ?
Je ne crois pas qu'elles consomment de poisson (oui ? non ?), ne devraient donc pas être considérées comme nuisibles sur les étangs ! Et en plus, cela métonnerait beaucoup qu'on les mette à la casserole !

Pour le plaisir de faire un carton, tout simplement!
Tirer 100 coups de fusil, voire plus, en une heure ou deux, émoustille nombre de chasseurs et leur fait mettre un mouchoir sur les notions d' éthique.
Quant à leur valeur culinaire, l' oiseau est mangeable avec une bonne sauce au vin, si on aime les plats forts. Mais nombreux finissent à la poubelle car il est difficile de les apprêter. Il faut en effet les peler comme un lapin et non pas les plumer. Je ne connais pas beaucoup de ménagères qui font la chose.
Sa médiocrité gustative avait inspiré l' église qui l' avait écarté des viandes nobles prohibées le vendredi.
Ainsi, faire bombance ce jour là avec des foulques n' était pas péché. Les voies du Seigneur sont vraiment impénétrables!
Jean Marie ESPUCHE
CAMARGUE

contribution de association ROC, nboutinot@nordnet.fr, "RE : cormoran, grives, colverts et autres foulques", 12 Dec 2000

Le ROC a, dans le passé, essayé de lever le tabou des battues aux foulques mais son isolement n'avait pas permis de déboucher sur une véritable prise de conscience. Le problème majeur fut l'indifférence des non-chasseurs locaux (et d'ailleurs). Et il y a eu tant de problèmes à traiter; Pardon aux foulques!
Nous sommes satisfaits de constater que le sujet pourrait émerger à nouveau, au moins sur cette liste de discussion.
Re-commencer à en parler est un signe encourageant: puisse-t-il être mobilisateur même si les foulques ne sont pas en voie de disparition
Nelly Boutinot
Porte-parole du ROC - Directrice de la Communication
http://www.roc.asso.fr

contribution de michele.corsange, michele.corsange@wanadoo.fr, "Re: les mangeurs de foulques", 12 Dec 2000

Pourquoi pas des Foulques puisqu'ils mangent même les Rougegorges... Les Rougegorges sont-ils des nuisibles ? On peut faire confiance à Jean-Marie, il connaît bien le pays !
Tout se tire, tout se vend et tout s'achète. J'ai bien, il y a quelques années, sauvé un Flamant rose qui s'était fait plomber par un "chasseur", la Tour du Valat s'est chargé de le soigner. Les grocs tirent à vue, c'est bien connu. Il s'agissait sans doute là d'un tir d'une autre nature, de l'auto-défense ? Bravo Jean-Marie d'oser dénoncer ce que tout le monde sait, mais qui est tabou ici !

contribution de daniel.ventard, daniel.ventard@libertysurf.fr, "les mangeurs de foulques", 12 Dec 2000

Jean-Marie ESPUCHE peut-il nous dire pourquoi on fait ainsi des cartons sur les foulques ?
Je ne crois pas qu'elles consomment de poisson (oui ? non ?), ne devraient donc pas être considérées comme nuisibles sur les étangs ! Et en plus, cela métonnerait beaucoup qu'on les mette à la casserole !

Alors ? Carton pour le sport ?
Pire qu'en Dombes alors, où les chasseurs n'en sont pas encore là !
Merci d'avoir complété la liste des ventes prohibées d'oiseaux morts.
Edifiant !
Le kilo d'entrecôte de Charolais n'est pas encore à ce prix ! Mangez-en !