Contribution de Gilles Perrin, "Re: Etourneaux", 20 Jan 2004

Dommage que le nombre trop important des rassemblements d'étourneaux provoque des dégâts car extrême variété de leur chant est un vrai régal.

Contribution de adrienne_cazenobe, "Etourneaux", 20 Jan 2004

Afin de chasser les nuées d'étourneaux qui envahissent depuis quelques semaines le jardin du site F.-Mitterrand chaque soir à la tombée de la nuit, la BnF fait intervenir une équipe de fauconniers.

Jeudi 15 et vendredi 16 janvier, la société d'effarouchement "Les animaux du film" (recommandée par la Ligue de protection des oiseaux) intervient pour mettre en fuite les nombreux étourneaux qui ont élu domicile dans le jardin.
Le but de cette opération est d'effaroucher et à terme, d'éloigner les étourneaux dont la fiente très acide abîme les arbres et le sol du jardin. Ces migrateurs venus de Scandinavie et d'Europe de l'Est sont chaque année de plus en plus nombreux. Les ornithologues consultés et les représentants de la LPO ont ajouté que cette présence massive d'étourneaux nuisait à la bio-diversité du jardin. Voici les mesures prises sur le site de la BNF pour lutter contre les éétourneaux, qu'en pensez vous ?

25 000 étourneaux (et non 8 000 à 10 000 comme nous l'avions annoncé précédemment) prennent possession du jardin chaque jour, à la nuit tombée, après s'être nourris toute la journée dans les plaines de Seine et Marne.

Les 3 buses de Harris (origine Amérique du Sud) et le Faucon Lannier (Origine Afrique) ont donc été lâchés hier soir à plusieurs reprises sur les nuées d'oiseaux à partir du parvis.

Des petites fusées d'alarme ont également été tirées pour effrayer les étourneaux et tenter de les empêcher de se poser dans le jardin. Les services concernés (pompiers, police, services de la sûreté et de la sécurité) avaient été prévenus afin de répondre à tout appel ou demande à ce sujet.

Cette intervention est la première d'une série de 7 prévues jusqu'à mi-mars.

Contribution de Antony , "Oisillon Etourneau" , 12 May 2002

ce matin vers 11h00 j'ai eu le plaisir de faire la connaissance d'un jeune étourneau sansonnet, en effet ce dernier est tombé dans mon jardin, il devait être trop jeune pour sortir du nid. Actuellement, ses parents viennent le nourrir, donc je n'ai pas eu besoin de le prendre, je le laisse là où il est. Par moment un de ses frères ou soeurs sachant déjà volé vient lui tenir compagnie ds le jardin. J'espère qu'il ne se fera pas choper par un chat, pour l'instant pas de problème il se met sous les haies pour bien se caché ! Voilà j'espère qu'il va vite voler pour être en sécurité !
Antony
94500 - Champigny

Contribution de Bernard Couturaud , "les ailes de Toussus le Noble" , 25 Feb 2002

J'ai toujours vu une grande analogie entre l'étourneau et le Mirage de la maison Dassault : l'étourneau en plané place ses ailes triangulaires en une position rigide qui rappelle l'aile delta, son comportement en descente rapide à forte pente évoque le chasseur bombardier et son hyper activité assez agressive est digne d'un appareil militaire d'attaque. J'imagine que la charge ailaire (en gr par m²) du sansonnet est forte et se rapproche de celle de l'oiseau de métal (toutes proportions gardées), ce qui explique ses trajectoires tendues et son vol très peu ondulant, mais à virages rapides. Seule vraie différence : il se contente des prairies de Toussus sans exiger les km de béton de la base d'Istres.
Ceci dit, pas de "délit de sale gueule" envers l'oiseau, je reconnais qu'il siffle très agréablement en fin de soirée d'été.

Contribution de Nelly Boutinot , "Re: Etourneaux des villes et des jardins" , 24 Dec 2001

On peut > s'interroger sur leur classement en espèce protégée.

Pour info
L'étourneau appartient aux deux listes suivantes: - liste nationale des espèces dont la chasse est autorisée - liste nationale des animaux susceptibles d'être classés nuisibles dans chaque département.
En aucun cas à la liste des espèces protégées.

En 1990, aux entretiens de Bourgelat, le Directeur de Recherches Philippe Gramet concluait à l'époque que seule la méthode d'effarouchement acoustique INRA apporte une solution efficace - et rentable- aux problèmes des étourneaux à la recherche de dortoirs urbains.
L'utilisation réduit les effectifs évoluant dans des sites urbains à préserver permet aux municipalités de réduire voire d'arrêter les nuisances sur ces lieux précis.

contribution de Philippe Terrieux, Philippe.TERRIEUX@agriculture.gouv.fr, "Evaluation des populations", 26 Oct 2000

Les premiers dortoirs d'étourneaux de l'hiver sont signalés dans le Finistère.

Ce matin (26/10/00) nous avons assisté à l'envol au lieu dit "la Presqu'île" à Brennilis.
Le dortoir est constitué d'une plantation d'épicéas non entretenue d'environ 25-30 ans.
La surface occupée est de 1300 m2

Une autre pécière proche était également occupée la nuit dernière. J'estime que les 2 dortoirs abritaient une population à peu près identique et selon mes infos, on compte 1 million d'individus à l'hectare. Il y avait donc entre 2 et 300 000 oiseaux ce matin.

L'un d'entre vous a-t-il une méthode -fiable- de comptage des populations d'étourneaux en dortoirs ?

contribution de Lucette et Gérard, luge@globetrotter.net, "Re : Effarouchement des Etourneaux", 17 Oct 2000

Pour ma part j'ai utilise avec succes sur les etourneaux et les pigeons des cris de detresse ou des detonations mais couples avec des detecteurs de mouvements. Cela evite l'accoutumance a des sons reguliers et surtout les voisins ne se plaignent pas.

contribution de 16 Oct 2000, Philippe.TERRIEUX@agriculture.gouv.fr, "Re : Effarouchement des Etourneaux", 16 Oct 2000

Nelly Boutinot a écrit :
Lorsque des grillages sont posés sur des pneus qui éloignent les oiseaux de la denrée à protéger,

effectivement, c'est une solution que nous préconisons pour éviter les dégats dus aux corvidés sur les bâches de silos. ou lorsque les silos verticaux ont deux engrillagements séparés par un vide empêchant les becs d'atteindre les grains, il n'y a pas de problèmes mais l'investissement de départ est supérieur.

Je n'arrives pas à visualiser le dispositif sur un silo d'ensilage de maïs. Par contre je l'imagine tout à fait efficace pour la protection de silos de maïs grain.

le ROC reste à votre disposition et à celle d'un agriculteur de votre région qui ferait un test sur deux silos, l'un ordinaire, l'autre à double paroi.

Merci, nous ne manquerons pas de solliciter l'aide du ROC.
Philippe
Fédération Finistérienne des Groupements
de Défense contre les Ennemis des Cultures

contribution de Nelly Boutinot, nboutinot@nordnet.fr, "Re : Effarouchement des Etourneaux", 16 Oct 2000

Lorsque des grillages sont posés sur des pneus qui éloignent les oiseaux de la denrée à protéger, ou lorsque les silos verticaux ont deux engrillagements séparés par un vide empêchant les becs d'atteindre les grains, il n'y a pas de problèmes mais l'investissement de départ est supérieur.
le ROC reste à votre disposition et à celle d'un agriculteur de votre région qui ferait un test sur deux silos, l'un ordinaire, l'autre à double paroi.
Nelly Boutinot
Porte-parole du ROC - Directrice de la Communication
ROC - BP 261 - 02106 SAINT QUENTIN CEDEX
http://www.roc.asso.fr

[Note de l'archiviste
ROC : Rassemblement des Opposants à la Chasse]

question de Philippe et Emilie, Philippe.TERRIEUX@agriculture.gouv.fr, "Presentation", 11 Oct 2000

Nous venons de nous inscrire a la liste 'Ornitho'.
Une breve presentation :
Nous travaillons pour la Federation Departementale des Groupements de Defense contre les ennemis des Cultures du Finistere (Bretagne-France)

Confrontes a la necessite de proteger les emblavures etles silos des agriculteurs face a -l'invasion- des etourneaux sansonnet durant la periode hivernale, nous recherchons des methodes -douces- a proposer aux agriculteurs.

Jusqu'a ce jour nous preconisons l'emploi du systeme -effraie- qui est un canon a gaz vericale qui propulse a chaque explosion un leurre le long d'un mat vertical.
Si ce systeme est efficace, il presente l'inconvenient d'etre bruyant hors, il nous semble que les oiseaux sont plus sensible au mouvement.

L'un(e) d'entre vous a-t-il(elle) des donnees sur le sujet ?

réponse de Lucette et Gérard, luge@globetrotter.net, "Re: Etourneau sansonnet", 18 Aug 2000

À Hydro-Québec, une sorte de faucon artificiel a été utilisé pour éloigner les oiseaux d'un poste électrique. La «bébête» en question se déplaçait de façon aléatoire le long d'un fil, en simulant des plongées. Je ne sais pas si l'expérience se poursuit. Je vous suggère de demander des renseignements à l'unité Environnement d'Hydro-Québec. MICHEL BERTRAND
Sainte-Julie, Qc
bertrmi@colba.net

Une variante du modele propose par Michel : un leurre, imitant un faucon, de deplacant sur un mat vertical. L'energie est fournie par une bonbonne d'air comprime qui se declanche d'une facon aleatoire ou minutee.

contribution de jean-luc saint-marc, jlsm_A_club-internet.fr, "Re: Etourneau sansonnet", 18 Aug 2000

Le tout est éclairé la nuit et les nombreux câbles électriques offrent des reposoirs très appréciés par ces oiseaux qui ont fait de ce site un dortoir utilisé en février/mars.

Coucher les câbles électriques concernés et en proposer de factices, à quelques décamètres, pour ne pas déplacer les nuisances sur le collège voisin.

contribution de Gerard Joannes, g.joannes@ac-nancy-metz.fr, "Etourneau sansonnet", 18 Aug 2000

Pourriez-vous m'aider à faire des propositions concernant la protection d'un site industriel pollué par les déjections d'Étourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris)?

Un ami à moi, membre de la LPO, travaille sur une plate-forme chimique qui comprend entre autres choses des réacteurs auxquels on accède par des escaliers en caillebotis munis de rampes métalliques. Le tout est éclairé la nuit et les nombreux câbles électriques offrent des reposoirs très appréciés par ces oiseaux qui ont fait de ce site un dortoir utilisé en février/mars.

Les centaines de kg de déjections posent des problèmes de sécurité car ils rendent les escaliers glissants et corrodent les installations, des problèmes écologiques car les déjections finissent dans les égouts une fois qu'elles ont été nettoyées et je ne parle pas des odeurs et des coûts économiques engendrés.

L'usine en question a fait appel à une société qui s'est assurée l'intervention d'un fauconnier mais celui-ci n'a pas eu les résultats escomptés.

Je sais que Philippe Gramet a fait des propositions consistant à utiliser des cris de détresse synthétiques mais je ne sais dans quelle mesure cette méthode est efficace.

Je suis donc intéressé par vos commentaires ou par des articles sur le comportement des étourneaux en dortoirs.
Gérard Joannès
Forbach

contribution de mistralet1, J-Marc.Barbier@wanadoo.fr, "Mésange. Etourneau", 8 May 2000

[..]

Une anecdote sur les étourneaux : Fin de l'été. Tout près de Marseille. Sur une petite place en ville, un énorme platane. A la tombée du jour des centaines (des milliers ?) d'étourneaux s'installent pour la nuit. Va et vient incessants. Vacarme indescriptible. Soudain une pluie, un déluge ! Fuite des quelques personnes qui admirent le spectacle. Mais que ce passe-t-il ? les déjections rebondissent au sol ! Je m'approche : ce sont des olives ! Il pleut de minuscules olives ! Pendant plusieurs minutes, sans cesser leur vacarme ni leurs allées venues, les étourneaux régurgitent (?) ces fruits. A tel point que la place en est jonchée.

contribution de Pierre Bombois, bombois@wanadoo.fr, "Re: etourneau imitateur", 6 May 2000

Les étourneaux sont classiquement des imitateurs, il faut donc y penser quand on entend un chant "riche" que l'on n'arrive pas à identifier; mais dans ces imitations comportent pratiquement toujours à un moment ou à un autre un "grincement" qui permet de s'orienter vers l'étourneau.

Nouvelle contribution, "Re: etourneau imitateur", 03 May 2000

Qu'en pensez vous? pourquoi s'approprier un son aussi incongru dans le langage oiseau? Ai-je mal interprété ?

Chez moi aussi les étourneaux font des bruits parfois très étranges, et imitent souvent les autres oiseaux. Mias ils ne sont pas les seuls. Par exemple les merles peuvent aussi faire des imitations assez réussies; une fois par exemple je l'ai confondu avec une grive musicienne.
Maintenant ,je ne peux pas dire "pourquoi" les oiseaux émettent parfois des sons bizarres, et je ne sais pas s'il existe une réelle explication, ni si ces sons ont un quelconque rôle... Peut-être que quelqu'un saura n dire plus que moi à ce sujet.

D'autre part, il me semble que les étourneaux se déplacent en bande, pourquoi (et heureusement) ce couple isolé ?

Il me semble que les étourneaux s'isolent plus ou moins lorsque commence la belle saison. Ils ont un territoire plus marqué, du moins j'ai fait cette observation chez moi. Comment cela se passe-t-il ailleurs?

réponse de Etienne I., eix@swing.be, "Re: etourneau imitateur", 3 May 2000

Ce week-end, j'entends a plusieurs reprises un double cri "explosif" style "tsipp tzaap". Quelque chose comme un cri de Bouscarle...
Le dimanche, de nouveau ce cri, mais moins puissant. Je peux enfin découvrir l'oiseau dans le taillis:
c'est un jeune merle qui est l'auteur de ces cris "expolsifs".

réponse de luge, luge@globetrotter.net, "Re: etourneau imitateur", 3 May 2000

L'etourneau est reconnu comme un bon imitateur de toutes sortes de son.
C'est le printemps c'est pourquoi vous ne verrez generalement que des couples. Territoir oblige

question de D.T.S., D.T.S.@wanadoo.fr, " etourneau imitateur", 3 May 2000

Voilà, j'ai un sympathique couple d'étourneau qui fréquente assiduement ma pelouse.. Le mâle me fait de formidables sérénades bien plus fantaisistes que celles enregistrés sur mon CD. Il imite à la perfection l'hirondelle et hier stupéfaction, il a ... aboyé (on ne rigole pas), il a bien fait oua oua...entre deux trilles.

Qu'en pensez vous? pourquoi s'approprier un son ausssi incongru dans le langage oiseau? Ai-je mal interprété ?

D'autre part, il me semble que les étourneaux se déplacent en bande, pourquoi (et heureusement) ce couple isolé ?

contribution de "Dominique Vallet" <dominique.vallet@univ-rennes1.fr>, "l'Étourneau", 1 octobre 1998

Vous pouvez trouver dans le dernier numéro de La Recherche N°.313 octobre 1998

par Philippe Clergeau (écologue à l'INRA faune sauvage et à l'UMR 6553 CNRS EcoBio)

Le petit passereau, jugé pendant des lustres attrayant et utile, est devenu l'objet de très nombreuses plaintes depuis quelques décennies. Dans les années 1960-1980, il a même été jugé comme l'oiseau posant le plus de problèmes dans l'Ouest de l'Europe et aux Etats-Unis. Mais ce n'est pas tant lui qui a changé que la société.

site de La Recherche :

http://www.LaRecherche.fr/ARCH/98/10/index.html