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les oiseaux et les maladies

 

Contribution de Jean-Marie FRENOUX , "GRIPPE AVIAIRE" , 12 Oct 2005

At 13:32 11/10/05, Jean-Yves Barnagaud écrivait: >2 morts dans un pays de plus d'un millaird d'habitants où les normes
>d'hygiène sont des plus laxistes;
[...]
>quelques volailles contaminées ça et là dans des pays où l'hygiène reste un
>détail parmi d'autres;

Ce ne sont pas 2 mais 60 morts, en 20 mois... Effectivement cela n'est rien si l'on compare aux conséquences de la grippe humaine qui cause 250 à 300000 morts chaque année dans le monde (2500 en France) soit près de 8000 fois moins.

"quelques" [volailles] est un peu léger comme terme. Ce sont des millions de volailles qui sont touchées. Et si le virus semble anodin pour l'homme, en revanche il décime les élevages. Et si vous étiez éleveur en asie, je ne suis pas sûr que "quelques" serait le terme utilisé !!

>Après, si quelqu'un peut démontrer clairement que le virus de la grippe
>aviaire est un vrai risque pour l'Europe de l'Ouest, ça permettrait de
>clarifier un peu le débat... Parce qu'en dehors des propos alarmistes du 20
>heures, on n'entend pas grand chose sur le sujet...

Le virus de la grippe aviaire tel qu'il est actuellement est un vrai risque ECONOMIQUE pour l'Europe de l'Ouest. S'il arrive chez nous il est possible qu'il cause d'énormes dégats dans l'ensemble des élevages de volaille de plein air et même de batterie !!

Par contre le risque sanitaire est extrêmement faible, pour l'instant, le virus n'étant pas transmissible d'homme à homme. La mutation du virus de la grippe aviaire en un virus "humain" ne peut se faire que s'il y a co-infection au sein d'un même organisme par ces 2 types de virus. Un mélange entre un virus humain et un virus aviaire peut donner naissance à un nouveau virus potentiellement dangereux pour l'homme.

Mais, le virus actuel de la grippe aviaire passe très difficilement à l'homme. Il est donc très peu probable qu'un nouveau virus naîtra directement du contact entre hommes et oiseaux. De même, les oiseaux n'étant pas réceptifs aux virus grippaux humains, ils ne peuvent servir de support à une recombinaison des deux types de virus.

Pour devenir "humain" le virus doit d'abord passer par un hôte intermédiaire : le porc qui peut être à la fois infecté par un virus aviaire et un virus grippal. Pour que ce processus s'enclenche, il est nécessaire d'avoir en un même lieu d'importantes concentrations d'élevages de porcs et d'élevages de volailles mais également une importante concentration humaine. Ces conditions environnementales ne sont pas réunies en France (ni en Europe d'ailleurs) où les élevages porcins et les élevages de volailles sont sur des sites bien distincts et hors des zones de forte concentration humaine.

En revanche, ces conditions sont réunies en Asie, c'est donc probablemant là que se produirait une éventuelle mutation du virus de la grippe aviaire. D'ailleurs les dernières pandémies de grippe (grippe asiatique en 1957 et grippe de Hong-Kong en 1968) ont débuté en Asie avant de se propager au reste du monde.

Dans tous les cas, le vecteur de la propagation de ces épidémies est l'homme, notamment par l'intermédiaire de ses voyages.

Actuellement, la grippe arrive chaque année en France par les aéroports internationaux !

 

Contribution de Marie-Jose PORTAS, "oiseaux et maladies", 11 Aug 2003

je m'étais posé la même question il y a quelques années. J'avais consulté quelques livres à cette occasion et de manière synthétique voila ce qu'il en était sorti :
Les oiseaux ne communiquent pas grand-chose aux humains pour la raison majeure que nous sommes des mammifères, donc des animaux bien différents avec les parasites et microbes spécifiques à chacun.
La maladie notable enregistrée est l'ornithose (se soigne avec des antibio), les personnes touchées sont surtout les professionnels en contact direct et très fréquent avec les oiseaux (éleveurs ...) mais aussi parfois des personnes vivant avec des oiseaux en permanence chez eux (perroquets...).
En fait il faut faire preuve de bon sens : se laver la mains après une manipulation, ne pas porter les mains à sa bouche pendant les manipulations etc....
Personnellement j'ai soigné pas mal d'oiseaux, j'en ai gardé chez moi, et je n'ai jamais eu de problème.

 

Question de Sylvie Druzinec, "Pigeon", 10 Aug 2003

Voici une question sur les maladies que peuvent transmettre les oiseaux aux humains.

Est-ce que quelqu'un aurait quelques précisions? Il y a les allergies, certes, mais ce n'est quand même pas gravissime. Dans L'exemple qui suit, il s'agit d'un jeune pigeon qui a été recueilli.

NB: La question ne porte pas sur le régime alimentaire du pigeon, mais sur les maladies ou parasites transmissibles, bactéries ou microbes pathogènes des oiseaux présents dans nos régions.

[..]
Pour l'instant ce pigeon dévore et j'habite un grand jardin. Il a l'air de s'accrocher . Quant à l'apprentissage de l'envol je n'ai pas de réponse .
Connaissez-vous les maladies qu'ils [Les oiseaux] peuvent transmettre ? Bien amicalement,
Sylvie Druzinec

 

Contribution de michèle corsange, "saturnisme chez les rapaces", 14 Apr 2003

L'un de nos co-listiers Suisse vient de m'envoyer les lignes qui suivent :

"Un point me fait souci concernant les Vautours : la chasse au plomb, qui provoque le saturnisme chez les nécrophages consommant les projectiles au plomb dans les carcasses ; un Gypaète barbu nourri aux abats de chasse est hélas mort en élevage il y a trois ans environ dans mon pays de cette manière."

Le hasard fait que je miroisais dimanche avec un médecin et que nous avons abordé ce problème du saturnisme. Quel n'a pas été mon étonnement quand il m'a dit que le nombre de plombs dans l'estomac des patients était souvent ahurissant et que ses patients étaient encore plus ahuris quand il leur déclarait : " Vous êtes un bon amateur de gibier !" A la question : "Mais comment le savez-vous Docteur ? " la réponse imparrable fusait : "Il suffit de voir les radios de votre estomac." et la preuve flagrante était là.

Ne serait-il pas temps d'exiger que ces plombs soient, comme cela est possible, remplacés par du fer, ne serait-ce que pour assurer la survie de nos rapaces ? Qu'en est-il exactement au niveau des décisions prises par l'Europe ? Ne serait-il pas tout simplement possible d'interdire la fabrication de ces plombs ?

SVP. Pas de débat chasse, les associations font leur travail sur ce terrain. Seul m'intéresse le problème du saturnisme. Je sais que je vais en faire hurler plus d'un. Tant pis, j'assume.

michèle corsange -13200
Long. 04° 37' 46" Lat. 43° 40' 41"

 

Contribution de Nelly Boutinot, "Re: Impact du plomb", 27 Jan 2003

Les pouvoirs publics se sont attaqué au plomb dans l'essence, au plomb dans les peintures...Ils doivent s'attaquer à tout ce qui entraîne des problèmes de santé.
lES MINISTÈRES ont chacun des aires de compétence différentes et des PROBLÈMES À TRAITER
Ce n'est pas parce que celui de l'industrie ne ferait pas suffisamment que celui de l'écologie ne doit pas agir.
l'usine du nord qui va fermer est dans le collimateur d'associations de défense de l'environnement de la région et de de défense des riverains depuis longtemps... au point que les dirigeants de ces associations sont accusés de contribuer à la fermeture alors que ce n'est pas ce qu'ils demandent...
le danger des plombs de chasse est plus pernicieux qu'il n'y paraît et nous nous en préoccupons...
A chacun son rôle car nul ne peut tout faire Les combats sont complémentaires.
Il n'y a pas lieu de décrier l'un ou l'autre: ils sont tous nécessaires. Et les citoyens qui s'engagent le font selon leur sensibilité; par chance "tous les goûts sont dans la nature" donc tous les combats ont des partisans. C'est plutôt "ne rien faire" et "laisser faire" qui serait à critiquer? Etre passif est parfois être complice!

 

Contribution de Louis, "Re: Impact du plomb", 27 Jan 2003

>Il n'y a pas de demi vérité, il n'y a pas non plus de demi pollution au plomb.

il me semble que dans l'odre des priorité, s'il doit en exister, c'est bien à la pollution indistrielle qu'on doit s'attaquer en premier lieu et de manière efficace. Je trouve simplement regrettable de toujours raméner le sujet à celui de la chasse alors qu'il y a pire à côté que l'on passe sous silence sauf lorsqu'une usine ferme sauvagement.
Mon propos n'est pas fait pour justifier l'emploi du plomb par les chasseurs et la pollution des zones humides mais simplement pour recadrer un certain ordre de grandeur si toutefois il existe une étude comparative sérieuse entre les incidences du plomb de chasse sur la nature et celles des rejets industriels.

 

Contribution de michèle corsange, "Re: Impact du plomb", 27 Jan 2003

Louis conclut : "Mais je pense aussi que certaines usines de plomb ont certainement un impact bien plus important.
Je me trompe ?"
Certes, mais depuis quand un mal en justifie-t-il un autre ?
Il n'y a pas de demi vérité, il n'y a pas non plus de demi pollution au plomb.
Il faut lire les pages 276 à 280 de l'ouvrage que consacrent Alain Tamisier et Olivier Dehorter à ce sujet (in "Camargue, Canards et Foulques" Centre Ornithologique du Gard éditeur). Force est de constater que la France et plus particulièrement la Camargue détiennent de tristes records.

Extrait de cet ouvrage :
Densités maximales de plombs trouvées dans le fond des marais / ha :
Royaume-Uni : 300 000
Canada : 125 000
USA : 140 000
Texas : 1 675 000
France : 2 000 000

Pas de quoi être fier. Pas de quoi donner envie de manger du canard...
Bien cordialement,

michèle corsange -13200
Long. 04° 37' 46" Lat. 43° 40' 41"
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
"La Camargue vaut plus que mille écus." Alain Tamisier

 

Contribution de louis, "Re: Impact du plomb", 27 Jan 2003

>J'ai cru lire quelque part que les chasseurs français de gibier d'eau 
>comptaient maintenir le plomb dans leur cartouche, quant est-il?

Pour cette dernière question, il faudrait demander aux responsables de la fédération nationale des chasseurs. Y en a-t-il sur la liste ?

>http://seattlepi.nwsource.com/local/105452_swans23.shtml

Sans préjuger de l'impact réél, je me méfie des articles de journalistes locaux qui ne donnent pas leurs sources d'informations scientifiques avec l'ensemble des données.
Il ya quelque temps une journaliste avait fait grand bruit autour d'une étude scientifique parlant de l'impact de l'escalade au Canada. Aprés renseignements pris directement auprés des chercheurs concernés il aparaiisait que leur étude était faite sur quelques métres d'une falaise d'une centaine de kilmométres à la base et ne corresponsait qu'à quelque pages d'un raporets de plsueiurs centaines de pages. La journaliste avait généralisé ces quelques propos spécifiques pour l'ensemble du monde.

Donc beaucoup de prudence sur ces effets d'annonce sans pour autant minimiser le probléme du plomb en milieu humide. Mais je pense aussi que certaines usines de plomb ont certainement un impact bien plus important.
Je me trompe ?

 

Contribution de Nelly Boutinot, "Re: Impact du plomb", 27 Jan 2003

Notre Ligue a établi un dossier et édité un CD Rom en coopération avec Univers-Nature
voir
http://www.roc.asso.fr/actions/plomb/index.html
C'est au ministère de l'écologie qu'il appartient d'interdire le plomb dans les cartouches. (Cela aurait dû être effectif en 2000; on parle de 2005...)
Défendre les milieux et les espèces (humaine comprise) demande de la persévérance.
Nelly Boutinot, Vice-présidente
Ligue pour la préservation de la faune sauvage

 

Contribution de Francois Bourgeot, "Impact du plomb", 26 Jan 2003

Voici un article (en anglais) sur l'empoisonement des cygnes sauvages par les plombs des chasseurs. Ce cas précis se passe aux Etats-Unis, mais le problème est international, et démontre bien le problème du dispersement des plomb dans les zones humides et leurs impacts sur la faune.
J'ai cru lire quelque part que les chasseurs français de gibier d'eau comptaient maintenir le plomb dans leur cartouche, quant est-il?
http://seattlepi.nwsource.com/local/105452_swans23.shtml

Francois Bourgeot
http://go.to/naturephoto

 

Contribution de max-d, "Re: Maladie du pigeon transmissible à l'homme", 13 Jan 2003

>L'infection des pigeons est très fréquente et
>jusqu'à 50 p. cent des animaux présentent des anticorps.

Ce qui (sauf systeme immunitaire specifique aux pigeons) ne signifie evidemment pas que 50 % des pigeons sont infectés .

 

Contribution de Yves Boisard, dr-vét., "Maladie du pigeon transmissible à l'homme", 12 Jan 2003

On parle avant tout de la chlamydiophilose, terme qui a remplacé celui de psittacose largement employé autrefois. Cette maladie n'est pas spécifique aux pigeons, mais touche de nombreuses espèces d'oiseaux à travers le monde que ce soient des animaux sauvages ou des animaux d'élevage. C'est le cas,notamment, des psittacidés et des fringillidés. Depuis le début des années 1960, la prévalence de la chlamydophilose aviaire augmente surtout chez les oiseaux de volière.

L'infection des pigeons est souvent asymptomatique. Ils sont parfois porteurs sans manifester de symptômes autres que des boiteries et de troubles nerveux (tremblements de la tête...). L'infection des pigeons est très fréquente et jusqu'à 50 p. cent des animaux présentent des anticorps.

Je cite les publications deJacques Euzeby, professeur des écoles vétérinaires:
"L'homme se contamine au contact des oiseaux infectés. Le mode de contamination est essentiellement respiratoire (par inhalation de poussières contaminées) mais, une transmission par souillure cutanée ou muqueuse est possible. La chlamydophilose humaine à Chlamydophila psittaci est une zoonose professionnelle (personnel travaillant dans les élevages de canards, d'oies, de dindes ou de pigeons, personnel de parcs zoologiques, personnel d'abattoirs, éleveurs d'oiseaux d'agrément, marchands d'oiseaux, vétérinaires, personnel des laboratoires d'analyse médicale ou de recherche, personnel hospitalier contaminé par un malade infecté) ou une zoonose de loisir (possession d'oiseaux de cage ou de volière, visite d'une exposition d'oiseaux, éventuellement chasseurs) ou une zoonose accidentelle (contamination par des pigeons urbains ou des oiseaux sauvages)."

Yves Boisard, dr-vét.

 

Contribution de Cyrille DELIRY, "Re: maladies du Pigeon transmissibles à l'homme.", 11 Jan 2003

Voir une introduction à la question dans Oiseaux à risque en ville et en campagne paru à l'INRA sous la coordination de P.Clergeau.

Cyrille DELIRY (Isère - Rhône-Alpes)
Histoires Naturelles du Grand Père Soulcie

 

Contribution de Cédric Naud, "maladies du Pigeon transmissibles à l'homme.", 11 Jan 2003

Je cherche à connaître les maladies du Pigeon ou véhiculées par lui qui pourraient être transmissibles à l'homme.

 

Contribution de jean-luc saint-marc , "l'âge des oiseaux" , 23 Jul 2002

Quel est l'âge maxi de tel piaf ?

Question régulièrement posée sur notre chère liste;
une nouvelle source d'information vient de voir le jour au pays du Black Face, de la Clotted cream et de la Pale Ale.

Pour les ceusses qui entravent le sens des écrits en langue d'outre-chenal, le p'tit gars Stephen Poley, sur uk.rec.birdwatching, a ouvert une nouvelle page intitulée "How long do birds live?"

Une adél : http://www.xs4all.nl/~sbpoley/age.htm commentaires attendus.

jean-luc saint-marc
clamart- francilie

 

Contribution de Caõ , "Vu chez les outre-manchots" , 21 May 2002

L'oiseau le plus vieux du Royaume-Uni tient encore la route !

L'oiseau le plus vieux chez les buveurs d'eau chaude,
a atteint la cinquantaine, en volant huit millions de kilomètres,
entres îles britanniques et Amérique du sud,
bataillant avec moult tempêtes atlantiques...

Au large de la péninsule de Lleyn, sur l'île de Bardsey,
dans le pays de Galles du nord,
un puffin des anglais retrouvé dans une colonie,
entre dans les tablettes avec fracas...

L'animal a été bagué quatre fois, en 1957, 1961, 1977,
et dernièrement, cette année !
A la première opération, son âge a été estimé à cinq ans ...
jean-luc saint-marc
clamart- francilie

 

Contribution de Cyrille DELIRY, Deliryc64@aol.com, "Re: virus grippaux et oiseaux migrateurs", 8 Jul 2001

> Je n'avais encore jamais entendu parler de ces maladies transmises (aux
> humains ?) par les tiques transportées par les martinets (noirs ?).
> J'aimerais beaucoup en savoir davantage.

Voici quelques pistes...
Je ne possède malheureusement qu'un seul tome du livre de Ménégaux "Oiseaux de France" paru aux éditions Lechevalier en 1934 (pour le tome 2), aux éditions Lechevalier, encyclopédie pratique du naturaliste (XXVII pour le tome 2). Sauf erreur, il y a 4 tomes avec descriptions et planches d'oiseaux d'Eudes, qui chacun parlent de façon détaillée et fort bien illustrée des parasites arthopodes des oiseaux. Le tome que je possède ne concerne pas les Martinets... je ne peux donc apporter plus de précisions.
Un autre livre de SEGUY, 1924, Les Insectes parasites de l'homme et des animaux domestiques. 420 pp. 463 fig., même éditeur, même collection, vol. XVIII de la collection doit pouvoir compléter vos recherches.
Il semble en conclusion qu'au début du siècle, des études poussées aient été faites par les ornithologues et je pense qu'une recherche dans les revues nationales de l'époque, voir bibliographie de RONSIL devrait fournir des articles sur le sujet car à l'époque il semble que ce fut un sujet développé par l'ornithologie française.
Salutations du GPS.

Cyrille DELIRY Histoires Naturelles du Grand Père Soulcie

 

Contribution de François Sueur, sueur@baie-de-somme.org, "Re: virus grippaux et oiseaux migrateurs", 7 Jul 2001

Les risques de passage direct à l'homme doivent être très limités puisqu'il y a pas mal d'années j'ai manipulé des milliers d'anatidés pour les baguer (environ 1000/hiver) sans jamais avoir la grippe mais lorsque le Professeur HANNOUN (de l'Institut Pasteur) trouvait ultérieurement des virus dans les prélèvements.

 

commentaire de saint-marc , jlsm_A_club-internet.fr, "Re:virus grippaux et oiseaux migrateurs", 7 Jul 2001

Lu dans "le quotidien du médecin" du 12 07 01:

Cette nature perfide, jusqu'où peut-elle cacher ses saloperies !
Comme un petit narco-trafiquant de Basse-amérique...
Les cygnes islandais ont senti le souffle du décret pendant la parade de la fièvre aphteuse...
A la même époque, les hirondelles belges ont failli se faire clouer sur les portes des granges ouallonnes...
Les grocs sommois pourraient connaître l'extermination, pour cause de manipulation de troufignons sales et infestés !?!?!

> De plus certains de ces virus sont très pathogènes : Hong Kong 1997 : virus grippal aviaire H5N1 : 18 humains contaminés, 6 décès.
et chez les chasseurs ??
Bad joke...

 

Contribution de BAILLON, baillon.francois@wanadoo.fr, "Re : virus grippaux et oiseaux migrateurs", 07 Jul 2001

Virus et oiseaux :
Une équipe est en train de se constituer actuellement en France pour lancer un grand programme de recherche (interorganismes) sur les virus et le réservoir animal. Cette équipe sera basée au Cameroun afin de collecter en parallèle des échantillons sur les migrateurs (afro-tropicaux, paléarctiques) mais aussi les espèces résidentes. Il est clair que nous auront le moment venu (2002) besoin de l'aide de nombreux ornithologues bagueur pour assurer un relai de contrôle en France et en Europe.
L'annonce sera faite par voie officielle via les organismes de coordination nationaux et selon un protocole précis. Nous sommes déjà très intéressés par la collecte de tiques sur oiseaux (dont les martinets, évidemment). Ne pas hésiter donc à me contacter pour cela. Merci.

 

Contribution de Michel.Devroux, michel.devroux@wanadoo.fr, "virus grippaux et oiseaux migrateurs", 6 Jul 2001

Lu dans "le quotidien du médecin" du 12 07 01:
Les oiseaux aquatiques sauvages (surtout les anatidés) portent quasiment tous des virus grippaux !!! 190 souches différentes de virus grippaux ont pu être identifiées à partir de prélèvements fait dans des cloaques de canards sauvages du parc du Marqueterre.
Ces oiseaux seraient donc les réservoirs des virus de la grippe de type A.
De plus certains de ces virus sont très pathogènes : Hong Kong 1997 : virus grippal aviaire H5N1 : 18 humains contaminés, 6 décès.

Après les maladies transmises par les tiques transportées par les martinets, décidément les oiseaux migrateurs méritent que l'on s'en méfie...

Continuons à miroiser, mais méfions nous de ne pas trop les toucher...
Un médecin miroiseur
Michel Devroux 30650 Saze

 

Contribution de Jean-Marie ESPUCHE, Jean-Marie.ESPUCHE@wanadoo.fr, "saturnisme chez les oiseaux", 14 May 2001

remplacement du plombs sont ensisagées dans tous les magazines de chasse,mais il faut savoir que les produits de substitution comme le bismut ou la grenaille d acier sont peu efficace et blessent beaucoup !!!!!!et coutent cher,des solutions comme des depots de gravier ,(que les anatides ingereront au lieu du plomb)peut etre une solution,mais j avoue que c est un reel probleme ,maintenant..........!!

Une réponse tardive au problème du plomb.
Il apparait dans le message ci-dessus l' éternel état d' esprit du chasseur français: "chasser est mon droit, démerdez vous de trouver autre chose de performant qui ne m' empèchera pas de jouir de MON DROIT, et, en attendant, jetons des petits cailloux et déplaçons le problême, car, puisque je paie pour chasser, je dois conserver MON DROIT", etc, etc...

Un de mes sympathiques voisins, organisateur de chasses à la journée (2500 frs, champagne compris !) me tenait ce discours il y a peu.
Il faut dire qu' il enregistre près de 80 000 coups de fusils par saison, soient presque 3 tonnes de plomb sur qq hectares et que la solution du gravier lui donne une auto-absolution bienveillante.

SOYONS SERIEUX, si seuls qq extrêmes souhaitent l' abolition de la chasse, l' immense majorité souhaitent que les choses se fassent proprement, tant d' un point de vue éthique que technique.Sur ce dernier point, les chasseurs devraient s' impliquer plus fortement et non pas revendiquer lamentablement des droits qu' ils se sont octroyés.
Par principe de précaution ( en viticulture ) ou par nécessité ( élevage et agriculture ), nous sommes engagés dans des démarches de qualité depuis qq années, les chasseurs resteront-ils à la traîne?

Qq réflexions maintenant:
J' ai l' impression que la Liste s' essoufle ces derniers temps. Je crois qu' il s' agit là d' un passage obligé à toute démarche.
Pourrait-on en discuter, connaître les attentes des co-listiers, etc?

En attendant, si vous passez en Camargue, n' hésitez pas à me contacter, j' ai toujours de bons plans à vous proposer.
Jean Marie ESPUCHE
Camargue

 

Contribution de francois le-poul, francois.le-poul@wanadoo.fr, "Réflexions sur le saturnisme", 6 May 2001

Eh oui je suis vétérinaire, n'en déplaise à certain !!

Mon problème, en dehors de toute polémique, est de me poser quelques questions lorsque, autopsiant un oiseau mort pour essayer d'expliquer la cause de cette mort, je trouve dans le gésier un nombre parfois important de billes de plomb, ce qui , par parenthèse, ne veut pas dire automatiquement que l'oiseau soit mort de saturnisme. De même lorsque je fais une radio de contrôle sur un cormoran huppé (espèce protégée) présentant une fracture ouverte de l'aile, et que des plombs apparaissent sur la radio je me demande si c'est véritablement un chasseur qui est à l'origine de cette "bavure"

Il n'y a pas que le monde de la chasse qui se préoccupe des problèmes posés par l'utilisation du plomb comme munition de chasse.
Les scientifiques, naturalistes, ornithologiques, les pouvoirs publics, les fabricants d'armes et de munitions eux mêmes n'en sont plus aux hypothèses puisqu'ils testent et commercialisent des produits de substitution qui sont moins ou pas toxiques pour l'environnement, ayant en gros les mêmes "qualités" que le plomb.
Ce que j'en sais, c'est que cela nécessite de la part des chasseurs qui les utilisent un certain apprentissage du fait des qualités balistiques légèrement différentes et, en tout état de cause, de ne pas tirer à plus de 45 mètres de la cible.

Quant au coût, supérieur il est vrai, il faut assumer !!

Je me permets une petite suggestion: pour les "tirs au pigeon" , d'argile, bien entendu,et autres "ball-trap", pourquoi ne pas utiliser ces grenailles de substitution ? Cela permettrait aux tireurs de se faire la main et éviterait de laisser dans la nature des quantités impressionnantes de plomb qui, tôt ou tard, d'une façon ou d'une autre, se retrouveront dans la chaîne alimentaire de l'homme.

Puisqu'anatidés il y a, il leur sera difficile de ne plus chercher, comme leur instinct les incite à le faire, leur "grit" sur terre ou au fond de l'eau, mais d'ingérer les "tas de graviers" mis à leur disposition !!.
Il y a bien, mais je n'ose en parler, la solution O.G.M. supprimons le gêne "ingestion du plomb" et remplaçons le par le gêne "ingestion de tas de gravier" !!!
Humour, mais humour noir, le sujet est trop grave pour ne pas en plaisanter.

Respectons les uns et les autres la Nature qui nous environne et à laquelle nous appartenons tous. Pensons que nous ne sommes que les dépositaires temporaires de la Terre que nous ont transmis nos ancêtres ( Saint Exupéry l'a dit beaucoup mieux que moi )

Je ne veux pas que mes petits enfants me posent un jour cette question:
"Dis grand-père, c'était comment un oiseau ?"
François LE POUL
Vétérinaire bénévole d'une Association de protection de la Nature

 

Contribution de antoine d, stryknine@caramail.com, "Re saturnisme chez les oiseaux", 5 May 2001

eh oui je suis chasseur!!!n en deplaise a certains,je ferai avec!!:) le monde de la chasse se preocupe du probleme du plombs et de nombreuses hypothèses sur le remplacement du plombs sont ensisagées dans tous les magazines de chasse,mais il faut savoir que les produits de substitution comme le bismut ou la grenaille d acier sont peu efficace et blessent beaucoup !!!!!!et coutent cher,des solutions comme des depots de gravier ,(que les anatides ingereront au lieu du plomb)peut etre une solution,mais j avoue que c est un reel probleme ,maintenant..........!!

 

Contribution de francois le-poul, francois.le-poul@wanadoo.fr, "Re: saturnisme chez les oiseaux", 2 May 2001

J'ai suivi l'année dernière une formation de troisième cycle universitaire à l'Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes sur la "Faune Sauvage" Louis Pineault Professeur de Pharmacotoxicologie à Nantes nous a parlé de l'intoxication par le plomb, en particulier pour les canards non plongeurs type col-vert ou sarcelles, et plongeurs type milouin ou morillon, le mode d'alimentation ayant une importance particulière pour l'ingestion des billes de plomb (de chasse bien entendu): les plombs tombés dans l'eau sont ingérés par les plongeurs, les plombs de surface étant avalés par les herbivores non plongeurs; jusqu'à 20 plombs n°4 ont été trouvés dans le gésier de canards autopsiés!!

En ce qui concerne la réserve naturelle du lac de Grand-lieu, une zone, en périphérie, est secteur "chassable"; c'est là qu'actuellement se concentrent les "gisements de plombs"; à l'occasion de dragages de la vase effectués après l'épizootie de botulisme (notez que je prononce "épizoossie", étant un vieux vétérinaire de 66 ans qui a toujours entendu ses Maîtres prononcer ce mot ainsi; après tout on est en démocratie!! ) on peut dire qu'il y a des tonnes de plomb au fond du lac car des postes d'agraînage, attirant les canards, sont situés non loin des postes de tir et donc continuent à "recueillir" les plombs qui ont manqué leur cible.

Je n'ai pas de réponse à toutes les questions posées, le Professeur Pineault, par contre peut certainement répondre à toutes. D'autre part je vous signale que le Laboratoire de Pharmacotoxicologie de Nantes est le Laboratoire Français de référence pour les recherches sur les intoxications par le plomb.

Le "plomb de chasse" est interdit aux U.S.A. ou tout au moins dans certains Etats ou régions; je crois qu'il est interdit en Angleterre ou dans certains pays Anglo Saxons.

En France, à ma connaissance, on est conscient du problème, on s'en préoccupe, et on étudie la possibilité de son remplacement!!, pour l'instant il n'y a pas encore d'interdiction officielle.

Une dernière précision: je ne suis pas ornithologue, mais ai été amené à m'intéresser, tardivement je l'avoue, aux oiseaux mazoutés au moment de la marée noire de l'Erika et .... de fil en aiguille....
François LE POUL
Docteur Vétérinaire
francois.le-poul@wanadoo;fr

 

Contribution de F.Lamiot via p.marchand, flamiot@club-internet.fr, "saturnisme chez les oiseaux", 01 May 2001

Nous avons reçu la demande suivante d'une personne non-abonnée.
Il s'agit d'une enquête sur le saturnisme dont les oiseaux font les frais en première ligne.
Par exemple, au lac de Grand-lieu, 200 000 cartouches sont tirées chaque année et les plombs se retrouvent dans les fonds vaseux. (Chiffre du "Guide des Réserves nat. de France" - D. et Niest)
L'obligation qui demandait de remplacer le plomb des cartouches par un matériau plus neutre pour l'environnement a pris du retard.
Pierre Marchand

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Bonjour,
merci répondre à flamiot@club-internet.fr (je ne suis pas sur la liste), je ferai une synthèse du total ensuite.

je suis en train de réaliser un travail qui sera j'espère assez complet et pédagogique sur le saturnisme (intoxication par le plomb) et la santé et l'environnement.
- Je suis à la recherche de témoignages si possibles datés et précis, et de photographies ou radiographies permettant de mesurer l'ampleur du phénomène en France, chez les oiseaux d'eau bien entendu, mais aussi chez les rapaces, nécrophages et détritivores mammifères (renard, sanglier, ours..)
les amphibiens (qq'un a t il des données sur les têtards qui sont des racleurs et ne rechignent pas à racler du cadavre)
- qq'un a t il des preuves que les tortues (cistude ou pourquoi pas de Floride) soient touchées (vipères ? couleuvres ?)
- auriez vous photos de pelotes de réjection avec grenaille de plomb de chasse ou plomb de pêche (ou balles plomb de fusil - ca s'est vu)
- auriez vous connaissances d'études menées en France sur les rapports isotopiques du plomb trouvé par ex chez les rapaces ou anatidés, de manière à identifier les provenances différentes de se plomb par leurs signatures isotopiques ?
- je cherche aussi des radio d'appendice humain où des quantités importantes de plomb se seraient accumulées. - autre question : les oiseaux plongeurs ont les os plus remplis que les autres, je cherche des analyses faites sur les os de tels oiseaux.

merci à ceux de la liste qui auraient quelques lumières à m'apporter de répondre à :
F.Lamiot
flamiot@club-internet.fr
(chargé de mission environnement dans une grande collectivité,
citoyen du monde et ami de la nature)

 

contribution de Nelly Boutinot , nboutinot@nordnet.fr, "Les oiseaux à défendre", 05 Mar 2001

En ISLANDE, le Directeur de la Santé animale a demandé l'abattage des cygnes revenant de migration au motif qu'ils pourraient véhiculer le virus de la fièvre aphteuse.
Le ROC a réagi vers l'Ambassade d'Islande en France:
8 avenue Kléber 75116 PARIS
Il est peu probable que le virus résiste au long périple (plusieurs centaines de km) ramenant les migrateurs vers l'Islande et tous ne viennent pas de Grande Bretagne.
L'Islande, chère aux ornithologues, est à encourager dans la voie du maintien du statut de protection qu'y ont les cygnes;
nous l'appelons à se faire entendre contre l'élevage intensif et ses néfastes conséquences:
Les voix ne seront jamais trop nombreuses à demander le respect des espèces animales, sauvages ou d'élevage, pour éviter de futures catastrophes dont certaines ruineuses pour l'économie et épouvantables pour certains éleveurs qui vont devoir abandonner l'élevage pour cause de ruine et de découragement total.

Nelly Boutinot
Porte-parole du ROC - Directrice de la Communication
Tél: 03 23 62 31 37 - Fax: 03 23 67 01 49
ROC - BP 261 - 02106 SAINT QUENTIN CEDEX
http://www.roc.asso.fr

 

Contribution de P.Duchemin, cvdw@noos.fr, "Fievre aphteuse & sturnus vulgaris", 03 mars 2001

Suite à mon interrogation sur les vecteurs de la fièvre aphteuse dont j'avais le souvenir, j'ai retrouvé dans ma propre bibliothèque (!) un début de réponse au mythe de la contamination par les étourneaux.

R.K. MURTON dans "Man & Birds" chez Collins 1971, chapitre "Birds and industrial man", page 281 et sq, écrit notamment

"..qu'il a souvent été affirmé que les oiseaux, particulièrement les étourneaux, transmettaient la fièvre aphteuse et Eccles (1939) montra que les étourneaux ingérant le virus dans de la nourriture contaminée pouvaient l'éjecter dans les 10 à 26 heures suivantes alors qu'il pouvait persister 91 heures sur le plumage. Il n'est pas établi que l'oiseau contient le virus dans ses propres tissus. Tandis qu'il paraît concevable que les oiseaux portent la fièvre aphteuse d'une ferme à l'autre, il n'existe pas de preuve définitive, contrairement à la suggestion de Wilson et Matheson (1952), que les oiseaux migrateurs im-portent le virus dans le pays.

...L'infection ne gagna pas l'Angleterre pendant la deuxième guerre mondiale alors qu'elle faisait rage sur le Continent." C'est ainsi que R.K. MURTON concluait en 1964 que, "jusqu'à preuve du contraire, il ne fallait pas incriminer les oiseaux dans la propagation du virus de la fièvre aphteuse d'origine "obscure" dans les régions côtières anglaises."

Il s'agissait alors d'un problème d'importation.
Se poserait peut-être la question de l'exportation?
Il y a peut-être des travaux plus récents ? Quoique l'éradication momentannée de la maladie ait pu mobiliser moins de chercheurs depuis cette période de l'après-guerre...
PV Duchemin.(traduction personnelle)

 

Contribution de P.Duchemin, cvdw@noos.fr, "Fievre aphteuse & sturnus vulgaris", 03 mars 2001

Au sujet de cette terrible épidémie, j'ai souvenir que, gamin, mon père me disait que les étourneaux sansonnet étaient des vecteurs de la fièvre aphteuse.
Quand on sait le nombre d'hivernants en G.B, cela donne de quoi frissonner...
Y a-t-il des infos là-dessus?
P.Duchemin Le Mans

 

contribution de p.renard2, p.renard2@libertysurf.fr, "pigeons", 5 Jan 2001

Au sujet des épidémies transmises par les pigeons (toxoplasmose entre autres, très dangereuse pour les femmes enceintes), on peut aussi rappeler qu'elles ne sont pas seulement urbaines et peuvent concerner des animaux sauvages: l'aigle de Bonelli en est souvent victime, justement parce qu'il capture des oiseaux atteints de trichomonose qui tue les aiglons à l'aire. Pour ce qui est du Roc, je partage l'opinion de Daniel Ventard.

 

contribution de daniel.ventard, daniel.ventard@libertysurf.fr, "virus West Nile en Camargue", 27 Nov 2000

Je ne relancerai pas le sujet, parce que j'ai lu avec intérêt les contributions de spécialistes sur la Liste Ornithologie.
Je signale simplement que le sujet est traité dans l'hebdomadaire LE POINT du 17 novembre.
Monsieur Michel RAYMOND, chercheur au CNRS pense qu'une démoustication massive risquerait de provoquer un phénomène de résistance aux insecticides. L'hypothèse serait que quelques individus pourraient résister aux insecticides actuellement utilisés, et fonder une nouvelle population résistante...
D'ordinaire, les mutants ne s'imposent pas dans une poulation normale, à cause de désavantages biologiques: existence plus courte, reproduction plus difficile...
Mais il paraît que les élus camarguais ne désarment pas, espérant remplacer les insecticides actuels par un nouveau, le "Bti", extrait d'une bactérie, dont la molécule possède 4 formes, ce qui supposerait quatre mutations successives des moustiques pour survivre.
Ceci n'est pas un résumé de l'article. Essayez de le trouver.

 

contribution de Serge Dumont, , "Re: Virus du Nil Occidental", 31 Oct 2000

je n'ai pas vu de demarches pour un vaccin, mais je peux verifier. Je comprends que pour tous les bagueurs d'oiseaux une transmission par contact ferait peur...
Ceci dit, au moins dix-huit especes d'oiseaux sont connues infectees en Amerique du Nord dont le Merle d'Amerique je crois et plusieurs rapaces.
Je peux retrouver la liste si des membres la desire... Je n'ai pas d'infos sur les especes infectees du continent europeen.

 

contribution de Serge Dumont, , "Virus du Nil occidental... inquietant", 29 Oct 2000

l'equipe du Dr. Robert McLean, directeur du USGS National Wildlife Health Center a Madison, Wisconsin aux Etats-Unis a recemment demontre un nouveau mode de transmission du virus de Nil occidental: oiseau a oiseau.

L'etude a porte sur des oiseaux infectes en captivite. Ces oiseaux etaient mis dans la meme cage que des oiseaux sains. Il s'agirait d'un type de confinement particulier "biocontainment (BL3) aviary".

Les oiseaux infectes sont rapidement decedes cinq a huit jours plus tard. De facon tres inquietante, la plupart des oiseaux sains confines a la meme cage sont rapidement devenus malades et sont decedes de cinq a huit jours apres la mort du premier oiseau infecte.

Une experience similaire ou les oiseaux sains et infectes etaient loges en des cages separees mais accollees, a montre qu'aucun oiseau sain n'a ete infecte. Ceci excluerait une transmission par l'air. Le mode de transmission oiseau a oiseau n'est pas etabli, par les fientes? par des coups de bec?

Le mode de transmission a l'humain de ce virus est pour l'instant presume essentiellement via les piqures de moustique qui ont au prealable pique un oiseau malade.

Les corneilles sont tres sensibles a ce virus qui peut causer une infection systemique avec destruction de la plupart des organes essentiels du corps chez elles. Je n'ai pas de donnees pour la sensibilite d'autres especes d'oiseaux.

Notons par ailleurs que le genome du virus du Nil occidental a ete recemment et completement sequence. C'est donc dire que l'ensemble de l'ADN du virus est maintenant connu et qu'il pourra servir a la recherche.

Je crois me souvenir que le virus du Nil occidental est un flavovirus comme celui de la fievre jaune, de la fievre Dengue ou de l'encephalite japonaise. Ces virus sont tous transmis a ma connaissance par piqures de moustiques.

Devant cette nouvelle donnee, il faut se rappeller de manipuler tout oiseau mort avec des gants ET NON A MAINS NUES. Sait-on jamais, peut-etre que le virus peut-etre transmis de l'oiseau a l'humain par contact.
Bref, une histoire a suivre...
Serge Dumont
Lachine, Quebec

 

contribution de Jean-Marie ESPUCHE, Jean-Marie.ESPUCHE@wanadoo.fr, "Re: Fièvre du Nil ?", 23 Oct 2000

Un peu tardivement peut être, qq lignes sur ma vision des moustiques. J' habite en Petite Camargue, rive droite du Petit Rhône, hors Parc de Camargue qui se trouve à 2 km.

Hier matin, la présence des moustiques était supportable mais, hier soir, pas question de montrer le bout de son nez dehors, il y en avait partout, même qq dizaines qui avaient réussi à se faufiler dans la voiture! J' entend déjà les commentaires:" ce pauvre Espuche habite au fin fond des marais".
Et bien, ma maison se situe à 200 m de l' unité locale de démoustication!!!
D' où ma réflexion: il faut ramener les choses à leur juste dimension.
Il ne faut pas s' imaginer que l' on traite tout le territoire de façon sauvage. Sur les qq 10000 hectares dépendant de cette unité, la surface cumulée traitée dépasse rarement les 3000 h.
Ne sont traitées que les parcelles (zones d' inondation-asséchement) dont les suivis entomologiques révèlent une forte population de larves d' Aedes. Les insectes volants ne sont pas touchés, de même que les stades larvaires anaérobies.

Cette politique qui écrête les pics de développement sans détruire l' entomofaune convient aux Camarguais gardois ( et du coup les hôtelliers n' en parlent pas) que je connais qui, farouches conservateurs qu'ils sont, n' imaginent ni ne veulent pas l' éradication des moustiques. Jusqu' à preuve du contraire, il n' y a pas eu, du moins dernièrement, de rapport scientifique démontrant clairement les nuisances de cette politique. Il doit certes y en avoir, faibles ou non démontrées, et j' aimerais il est vrai le savoir.

Dans l' enceinte du Parc, on ne démoustique pas. Le lobby hôtellier est par ailleurs plus fort et met la pression pour que l' on traite, car ils ont calqué leur politique de vacances sur celle des Seychelles ou de Monaco: grandes piscines, repas nocturnes au bord de l' eau en petite tenue, discothèque extêrieures (et si l' on parlait du stress des rossignols!), etc. L' argumentation est bien sûr économique et nos politiques ressemblant à s' y méprendre aux autres politiques français, ne sont pas insensibles à ces dires, d' autant que les élections approchent...
Mais il faut savoir que bon nombre d' hôtels traitent eux mêmes leurs environs!!!!

Nous ne pouvons donc pas ignorer le problème!
Lequel devrait être abordé dans sa globalité et permettre une solution acceptable pour tout le monde.
Il vaut mieux PEU mais BIEN traiter autour des zones urbanisées, plutôt que de laisser faire n' importe quoi, il me semble.

Quant au West Nile, la menace n' est pas auusi terrible que ça et le traitement du Culex modestus n' a pas été effectué en Grande Camargue. Seuls les sites contaminés en Petite Camargue l' ont été.
Je tiens à rassurer les anxieux, on vit trés bien en Petite Camargue avec des moustiquaires aux fenêtres, un peu de répulsif en soirée, pantalons et chemises à manches longues pour les repas dehors, qq zones traitées et qq gifles insecticides vengeresses.
J' espère que d' aucuns n' auront à redire sur cette dernière pratique, anti-naturaliste au possible.
Jean Marie ESPUCHE
Camargue

 

contribution de pierre terran, terranpi@club-internet.fr, "Re: Démoustication", 12 Oct 2000

Certains anatidés ont effectivement une nourriture variée, mais sont très insectivores les premiers jours de leurs vie. Les éleveurs le savent bien, puisqu'ils les supplémentent en protéines pendant cette période.

L'usage des insecticides dans la culture des grandes plaines est une des causes essentielles de la raréfaction des perdrix, qui sont aussi très dépendantes des insectes au tout début de leur vie.

 

contribution de Jean-Marie FRENOUX, j-marie.frenoux@...., "Démoustication", 11 Oct 2000

Juste une petite question. La démoustication en camargue n'est-ce pas une "utopie"?? Est-ce réellement possible avec les moyens techniques et financiers dont nous disposons actuellement ??? Sur une étendue aussi vaste cela me paraît impossible à moins d'éradiquer toute sorte de vie en camargue...

Si doute fois on y arrivait qu'adviendrait-il des peuplements insectivores si 100% des moustiques (et apparentés) + 30% des chironomes sont éradiqués ?? Ce qui est une peste pour le tourriste (ornitho ou non) est une mane pour l'oiseau et tous les insectivores. Une disparition complète de la nourriture d'une espèce signifie aussi la disparition de l'espèce en question... Il me semble que les moustiques existent depuis un certain nombre d'années en Camargue (et seulement ici d'ailleurs !!), qu'il s'est donc très certainement créé un équilibre écologique qu'il me paraît très imprudent de rompre...

 

contribution de Lucette et Gérard, luge@globetrotter.net, "Re: Démoustication", 11 Oct 2000

Je ne pense pas que des insectivores ne se nourrissent que de moustiques.
Que cette nourriture est vitale dans la chaine trophique. C'est certain qu'il faut envisager certains impacts mais de la a paniquer il y a une marge. Sachant que la Camargue est une region a risque, je ne pense pas que je m'y risquerais. Et vous, les abonnes de ce forum?
Qu'en pensent les ornithos de cette region?

 

réponse de Laurent Zimmermann, zimlaurent@waika9.com, "Re: Démoustication", 10 Oct 2000

Le Bacille de Thuringe (BTI) est il vraiment sélectif ?
A PEU PRES, seul certains diptères sont touchés

N'affecte t'il pas les larves de Chironomes ?
Les chironomes sont effectivement touchés (30% d'entre eux d'après une étude)

Est-ce négligeable ou catastrophique pour l'avifaune?
Les chironomes forment un élément important des chaines alimentaires en camargue: larves ( canards, limicoles...) et adultes ( passereaux insectivores).

Ceci dit, quel serait l'impact d'une baisse de 30% ???
L'EID n'a jamais évalué sérieusement l'impact de la démoustication sur l'avifaune.

Malgré l'étendue de la Camargue, le traitement est possible dès lors que nos élus en donnerons les moyens. Les marais du pourtour de l'étang sont maintenant traités chaque année par voie aérienne. Avec quoi?
Au printemps 1999, après un passage sur l'étang du Bolmon au sud de la zone, on relevait de nombreux hyménoptères et odonates au tapis...

Je vous transmettrai d'autres informations fournies par la station biologique de la Tour du Valat.

 

contribution de cedric pain, cedric.pain@free.fr, "Démoustication", 9 Oct 2000

Tout le monde parle de "la fièvre du Nil". J'en profite pour poser mes questions sur les actions de l'EID (Entente Interdépartementale pour la Démoustication).

Le Bacille de Thuringe (BTI) est il vraiment sélectif ?
N'affecte t'il pas les larves de Chironomes ?
Quelqu'un a t'il une réponse scientifique?

Si il affecte les larves de Chironomes dans quelle mesure?
Est-ce négligeable ou catastrophique pour l'avifaune?

Utilisent t'ils toujours du BTI?
Existe t'il pas d'autres produits plus ou moins nocifs?

Quel impact pour la flore?
(le BTI contient du phosphore, je crois) Encore une fois, négligeable ou pas?

Certains conservateurs de sites interdisent l'intervention de l'EID, d'autres maintiennent des niveaux d'eaux permanents pour ne pas avoir à faire à leurs services et d'autres enfin leur font confiance.

Quel est votre avis?
Si par contre vous avez des documents chiffrés, n'hésitez pas à me les faire parvenir par mail; cedric.pain@free.fr ou par courrier postal;
Cédric Pain
Maison Berhondo
64120 Amendeuix Oneix

 

contribution de Laurent Zimmermann, zimlaurent@waika9.com, "Re: Fièvre du Nil ?", 9 Oct 2000

West Nile, la phobie continue! Déja étudié dans les années 60 en Camargue, ce virus restait cependant peu connu du public. Une personne en est pourtant décédé.

Aujourd'hui, le voili le revoilà servi sauce alerte rouge, hécatombe chez les chevaux (4!), manifestations équestres annulé, les inspecteurs académiques dissuadent même les écoles de faire la découverte de la Camargue en ce moment...en attendant...la démoustication!!!
Et le pire c'est que tout le monde l'attends mise à part les doux dingues d'oiseaux.

Quelle plaisir de profiter de la Camargue en sirotant son verre à la terrasse et en s'extasiant de la vie sauvage sur la banquette du 4x4 qui vous montre les flamants roses et les toros!
Caricature mise à part, le tourisme est le bien venu en Camargue et la fait vivre en grande partie. Un tourisme friand d'espaces, de nature, d'oiseaux, de lumières, de coutumes ou de mer. Les professionnels connaissent bien cette demande et ont appris à la satisfaire.

Ceux qui y vivent ne sont pas là par hasard, la Camargue attire. Tous sont unanimes devant ce charme. Mais quand-même ces moustiques... J'avoue avoir de la peine pour Ali, cet ouvrier qui bosse si dur sur le mas, qui n'a plus que les yeux qui porte du tissu enveloppant sa tête, une canne de provence en main pour chasser ceux qui lui dévorent le dos alors qu'il passe et repasse dans le champ sur son tracteur. Mais que devient ce cliché quand au bord du Grenouillet l'autre soir plus de 5000 hirondelles descendent au ras de l'eau et des salicornes, vous enveloppent et font un festin royal.

Tant que nous ne sensibiliserons pas le public (touriste ou résidant) aux risques encourus par ces espaces et les centaines de milliers d'oiseaux qui les fréquentent face à notre besoin de confort à tout prix et les enjeux de développement touristique, il y aura des pressions pour la démoustication - appuyée de surcroit par notre Député, président du Parc naturel régional de Camargue pour ne pas le citer.

Une gestion raisonnée du problème est pourtant possible, un compromis entre un traitement local des eaux usées ou des zones de rétention d'eau en milieu urbain (secteurs ou les nuisances sont les moins appréciées) et l'utilisation de traitement sellectif (aussi peu soit-il). Mais il est inconcevable de penser traiter des espaces naturels (pour la plupart protégés) et penser lutter ainsi contre nos phobies.
Laurent Zimmermann - Arles - 13

 

contribution de michele.corsange, michele.corsange@wanadoo.fr, "Re : Fièvre du Nil ?", 9 Oct 2000

Merci à Nelly, Pierre-Yves et Jean-Paul pour leur participation à ce débat sur la fièvre du Nil en Camargue.
Ici, à Arles, le débat a été très mal engagé, tout a été dit, y compris les pires âneries ! N'a-t-on pas été jusqu'à assimiler cette fièvre à la maladie de la vache folle...
La réaction immédiate de beaucoup : il faut démoustiquer.
Tuer a toujours été la solution, l'Homme de Cro-Magnon raisonnait déjà comme cela sans doute, comme si cela résolvait quelque chose. On peut attendre mieux de l'Homo Sapiens !
Il est certain qu'il faut s'élever contre ces mesures simplistes qui de toutes façons - Nelly a raison de le souligner - ne résoudront rien du tout. Des fièvres il y en a eu en Camargue, il y en a encore.
La démoustication, est un vrai problème qui mériterait d'être envisagé avec sérieux car dans beaucoup d'endroits en Camargue sont utilisés des produits normalement interdits, hautement toxiques (achetés en Italie) et là, pas un moustique ne résiste, quant aux oiseaux il leur est conseillé d'aller se nourrir ailleurs... Il faudrait vraiment que les Ornitho (je pense aux vrais, aux scientifiques) fassent entendre leur voix. Je ne donne pas cher des plumes de nos oiseaux si nous laissons nos politiques locaux et autres prendre en main les opérations car ce qui les intéresse, c'est l'aspect économique du problème : il faut des touristes pour faire de l'argent ! Les touristes qui viennent en Camargue s'inquiètent-ils autant lorsqu'ils vont dans certaines contrées où les risques sont bien plus grands ? Et puis, après tout, la vie est faite de risques.
J'espère n'avoir pas été trop polémique.

 

contribution de Nelly Boutinot, nboutinot@nordnet.fr, "Re : Fièvre du Nil ?", 09 Oct 2000

Ce qui ennuie surtout les éleveurs de chevaux, c'est l'impossibilité actuelle de transport dans certains secteurs de l'Hérault! le Salon du cheval doit avoir lieu mais il faut pour cela que les vétérinaires européens du Comité permanent se prononce pour la levée des mesures d'interdiction. Or, la vigilance sanitaire est une excellente chose: la relâchera-t-on pour permettre la participation au Salon?

Il se pourrait que des oiseaux, sédentaires, soient infectés, voire des espèces domestiques (en Israël, ce seraient des oies) .
Avec le réchauffement climatique, il va sans doute falloir apprendre à VIVRE AVEC beaucoup d'autres virus et d'autres problèmes

Déjà VIVRE AVEC des prédateurs n'est pas chose acquise, VIVRE AVEC les moustiques non plus Le grand rêve d'élimination de tout ce qui gêne existe. Ni les renards, ni les moustiques ne plaisent donc le raisonnement simpliste: "Eliminons-les" est toujours mis en avant. Comment faire accepter de VIVRE AVEC?
Nelly Boutinot
Porte-parole du ROC - Directrice de la Communication

[Note de l'archiviste
ROC : Rassemblement des Opposants à la Chasse
]

 

contribution de Jean-Philippe PAUL, jean-philippe.paul@paca.environnement.gouv.fr, "Re: Fièvre du Nil ?", 9 Oct 2000

Il est intéressant de voir les moyens et la capacité de réaction d'un pays occidental, grande et riche puissance mondiale, quand quelques moustiques arrivent porteurs d'un virus. Il y a eu quelques décès humains aux USA et en Israel, mais la malaria (paludisme) cause combien de morts par an ?
Attendons que le palu arrive en France avec le climat se réchauffant et la multiplication des vols internationaux et un vaccin sera vite trouvé...
Quant à la démoustication totale de la camargue, c'est l'argument de choc qui manquait à ceux qui la souhaitent depuis longtemps pour que l'on puisse venir de toute l'Europe photographier les chevaux en T-shirt sans soucis. Ceci-dit d'un point de vue médical, ce virus et à surveiller évidemment, mais avec les moyens financiers qui seraient utilisés pour la démoustication...

 

contribution de Pierre-Yves Bodart, bodart_py@hotmail.com, "Fièvre du Nil ?", 9 Oct 2000

Il y a quelques jours, j' avais relayé à la liste une info concernant le virus du Nil dont les oiseaux migrateurs seraient transporteurs et certains moustiques transféreurs de l'oiseau à l'animal voire à l'homme.

Quel ne fut pas ma surprise d'entendre hier soir à TF1 que suite à un nouveau cas mortel sur un cheval camarguais, les manadiers relayés par de nombreux "politiques" réclamaient un "démoustiquation" totale de la Camargue...en désaccord avec les écologistes.
Et qu'un des arguments prétendus forts de cette exigence serait de réduire une possible paranoïa face à cette situation.

Je ne connais pas l'ampleur exacte de ce problème mais il me parait évident que quel que soit la méthode utilisée, une démoustiquation ne saurait être sans impact (chimique?) sur les biotopes et l'avifaune...

Qu'en pense les autres et en particulier les co-abonnés camarguais comme JM.Espuche ??
Pierre-Yves Bodart,
Bruxelles - Belgique.

 

contribution de Alain Fossé , alfosse@bigfoot.com, " tiques et maladie de Lyme", 12 Sep 99

Suite à une réunion professionnelle sur la maladie de Lyme, j'ai décidé de créer une page d'information sur cette maladie, transmise essentiellement par les tiques, qui menace tous les coureurs des bois que nous sommes.
Vous pourrez en prendre connaissance sur :

http://www.iFrance.com/alfosse/lyme/lyme.html.

Pensez à vous protéger et à retirer les tiques le plus tôt possible.

réponse de Michel Gauthier-Clerc CNRS-CEPE <Michel.Gauthier-Clerc@c-strasbourg.fr>, "Re: oiseaux vecteurs de tiques ?", 17 mai 1998

Plusieurs études semblent montrer que les oiseaux migrateurs dispersent une grande quantité de tiques, infectées par des agents pathogènes pour l'homme.

Notamment une étude récente en Scandinavie sur la maladie de Lyme. Voici les références de l'article : Olsen et al. (1995). Prevalence of Borrelia burgdorferi Sensu Lato-Infected Ticks on Migrating Birds. Applied and environmental Microbiology, p 3082-3087.

D'après leurs estimations, 7 millions de tiques sont amenées chaque printemps par les oiseaux migrateurs en Suède, dont deux millions seraient porteuses de l'agent de la maladie de Lyme (Borrelia burgdorferi sensu-lato).La plupart de ces tiques peuvent se nourrir à la fois sur les oiseaux et sur les hommes (le plus souvent Ixodes ricinus).

Il n'est pas fait mention des martinets dans cette étude.

 

question de DEVROUX <Michel.Devroux@wanadoo.fr>, " oiseaux vecteurs de tiques ? ", 17 mai 1998

Pour la deuxieme fois en quelques jours j'entends dire que des oiseaux en particulier des martinets sont vecteurs de tiques.

Cela est il vérifié? Info ou intox?.

Il est bien connu que cetrains oiseaux peuvent être vecteur de maladie (salmonellose, psittacose etc )mais sont ils aussi porteurs de gros parasites eventuellement néfaste pour l'homme (ou la femme...)???

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